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Formation Continue du Supérieur
2 septembre 2013

Créer de l'activité sur les territoires : ce que pourrait faire la formation

http://www.uodc.fr/cms/uploads/pics/Meirieu-Philippe_NL_01.jpgAmphi débat organisé en partenariat avec Education Permanente.
Avec Philippe Meirieu, Vice-président délégué à la formation tout au long de la vie du Conseil régional Rhône-Alpes et professeur en sciences de l'éducation à l’Université Lumière-Lyon 2.
Est-ce que la formation pourrait contribuer à créer de l’activité sur les territoires dans le pays ? Cela nous paraît une question plus intéressante que de savoir si la formation professionnelle pourrait pallier - avec quelques semaines de stage chichement financés - le fait que 150 000 jeunes par an sortent du système éducatif sans aucune qualification. Après 13 ans de scolarité obligatoire...
Avec Philippe Meirieu, Vice-président délégué à la formation tout au long de la vie du Conseil régional Rhône-Alpes et professeur en sciences de l'éducation à l’Université Lumière-Lyon 2.
Parmi ses ouvrages : Un pédagogue dans la Cité (Editions Desclee de Brouwer, 2012), L'obligation de résultats en éducation (Editions De Boeck, 2004), Apprendre... oui, mais comment (Editions ESF, 1ère édition 1987, 21ème édition 2009).
Est-ce que la formation pourrait contribuer à créer de l’activité sur les territoires dans le pays ?
Cela nous paraît une question plus intéressante que de savoir si la formation professionnelle pourrait pallier - avec quelques semaines de stage chichement financés - le fait que 150 000 jeunes par an sortent du système éducatif sans aucune qualification. Après 13 ans de scolarité obligatoire.
A côté des grandes entreprises et de leurs réseaux de PME, de plus en plus mobiles à l’échelle de la planète, se développent des entreprises très performantes, profondément territorialisées. Elles sont industrielles, agricoles, de service, sociales aussi dans une société où l’on vit plus longtemps. Elles sont créatrices d’emplois. Elles font peu parler d’elles, car elles sont petites.
L’analyse de leurs réussites montre qu’elles tirent leurs avantages comparatifs des atouts d’un territoire vivant, ouvert sur la ville et le monde, où les échanges et les coopérations sont riches, denses et variés.
Elles les tirent du dynamisme de leurs habitants.
Aujourd’hui comme hier, la naissance, la survie et le développement d’une activité dépendent d’abord du capital humain et relationnel de celle, de celui ou de ceux qui se lancent : elles dépendent de leurs compétences.
Or celles-ci ne tombent pas du ciel. Les territoires riches en emplois sont d’abord des territoires riches en compétences individuelles et collectives.
Aujourd’hui, comment un territoire peut s’emparer de cette question et agir ?
Elle est difficile, car elle oblige à penser large. Elle est difficile aussi parce que le système français de décision en matière de formation est d’une complexité méticuleusement organisée. Renforcée loi après loi.
L’UODC et Education Permanente ont choisi d’aborder cette question avec Philippe Meirieu, qui a accepté de tenter d'y répondre.
Il est inutile de présenter Philippe Meirieu, tant sa notoriété est immense dans le domaine de l’éducation : chercheur, praticien engagé, formidable passeur.
Mais ce soir, c’est aussi le politique que nous accueillons : le Vice-Président de la Région Rhône-Alpes, en charge de la formation tout au long de la vie.
La formation pourrait-elle contribuer à créer de l’activité sur les territoires dans le pays ?  
Cela semble être une question plus intéressante que de savoir si la formation professionnelle peut remédier au fait que, chaque année, 150 000 jeunes sortent du système éducatif sans aucune qualification. Après treize ans de scolarité obligatoire. 
A côté des grandes entreprises et de leurs réseaux de PME, de plus en plus mobiles à l’échelle de la planète, se développent des entreprises très performantes, profondément territorialisées. Elles sont industrielles, agricoles, de service, sociales aussi, dans une société où l’on vit plus longtemps. Elles sont créatrices d’emplois. Elles font peu parler d’elles, car elles sont petites. L’analyse de leurs réussites montre qu’elles tirent leurs avantages comparatifs des atouts d’un territoire vivant, ouvert sur la ville et le monde, où les échanges et les coopérations sont riches, denses et variés.  Elles les tirent du dynamisme de leurs habitants. 
Aujourd’hui comme hier, la naissance, la survie et le développement d’une activité dépendent d’abord du capital humain et relationnel de ceux qui se lancent : elles dépendent de leurs compétences. Or celles-ci ne tombent pas du ciel. Les territoires riches en emplois sont d’abord des territoires riches en compétences individuelles et collectives. Comment un territoire peut-il s’emparer de cette question et agir ? La question est difficile car elle oblige à penser large. Difficile aussi parce que le système français de décision en matière de formation est d’une complexité méticuleusement organisée, renforcée loi après loi.
Nous sommes heureux et honorés de l’accueillir
Jean Besançon
Directeur de l’Université ouverte des compétences
Guy Jobert
Directeur de la revue Education Permanente
De 18h à 20h, à AgroParisTech : 19, avenue du Maine - 75015 Paris.
- Vous êtes abonné comme professionnel à l'UODC : vous souhaitez participer et réservez votre place.
- Vous n'êtes pas abonné comme professionnel : consulter les modalités d'inscription à l'UODC. Pour information, en vous inscrivant à l'essai, bénéficiez d'une participation gracieuse à un amphi-débat (hors événements exceptionnels et dans la limite d'une seule inscription). Confirmation et convocation par mail en retour.

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