3 juillet 2013
Le terme étudiant étranger est un mot risqué
Propos recueillis par Yaël Selbonne. Stéphane Boiteux (IDRAC): "Le terme étudiant étranger est un mot risqué". Stéphane Boiteux, directeur général du groupe IDRAC, école de commerce installée dans sept villes (Paris, Lyon, Nice, Montpellier, Nantes, Toulouse, Grenoble), s’oppose à la mauvaise utilisation du terme "étudiant étranger". Selon lui, "étudiant" ne doit pas être associé à "étranger", au risque de diffuser une mauvaise image de la France à l’international! Il livre et explique son point de vue dans une interview exclusive à Orientations.
Quelle est la situation actuelle concernant les étudiants internationaux en France?
"Nous faisons partie des cinq premiers pays à accueillir des étudiants internationaux. Mais en 2009, nous étions le troisième pays d’accueil, nous sommes passés de 15% d’étudiants internationaux en 2000 à 13% en 2013… Il ne faudrait donc pas que la situation s’aggrave."
Dans une récente tribune, vous parlez d’une mauvaise perception des étudiants internationaux en France, affirmant que le terme "étranger" est véritablement lié à une façon négative d’appréhender les étudiants internationaux. N’est-ce pas simplement une erreur sémantique?
"Oui, tout à fait! Les étudiants du supérieur sont intégrés dans un dispositif de formation qui se mondialise. Ils doivent donc être considérés comme des étudiants internationaux. Nous pouvons parler de 'nationalité étrangère', mais pas 'd’étudiants étrangers'. C’est une erreur sémantique qui crée un frein à la mobilité, alors que nous devons créer des passerelles toujours plus nombreuses entre pays. Suite de l'article...
Quelle est la situation actuelle concernant les étudiants internationaux en France?
"Nous faisons partie des cinq premiers pays à accueillir des étudiants internationaux. Mais en 2009, nous étions le troisième pays d’accueil, nous sommes passés de 15% d’étudiants internationaux en 2000 à 13% en 2013… Il ne faudrait donc pas que la situation s’aggrave."
Dans une récente tribune, vous parlez d’une mauvaise perception des étudiants internationaux en France, affirmant que le terme "étranger" est véritablement lié à une façon négative d’appréhender les étudiants internationaux. N’est-ce pas simplement une erreur sémantique?
"Oui, tout à fait! Les étudiants du supérieur sont intégrés dans un dispositif de formation qui se mondialise. Ils doivent donc être considérés comme des étudiants internationaux. Nous pouvons parler de 'nationalité étrangère', mais pas 'd’étudiants étrangers'. C’est une erreur sémantique qui crée un frein à la mobilité, alors que nous devons créer des passerelles toujours plus nombreuses entre pays. Suite de l'article...
Interview by Yael Selbonne. Stephane Boiteux (iDRAC): "The term foreign student is a dangerous word." Stéphane Lame, CEO IDRAC group, business school located in seven cities (Paris, Lyon, Nice, Montpellier, Nantes, Toulouse, Grenoble), opposes the misuse of the term "foreign student." More...
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