23 juin 2013
Est ce que demander à s’engager à embaucher un jeune avant le début de l’apprentissage est une bonne idée ?

Le discours présidentiel explique que la réforme de la formation professionnelle « devra aussi traiter de l’apprentissage et de l’alternance. 70% des jeunes qui sortent d’une formation en alternance sont en emploi dans les six mois qui suivent. Six mois qui suivent! Je rappelle que l’apprentissage ou l’enseignement professionnel n’est plus seulement limité au niveau 4 et 5, il peut aller jusqu’au BTS, à la licence professionnelle et même au diplôme d’ingénieur. Il faut changer l’image de l’alternance, de l’enseignement professionnel, de l’apprentissage. La France compte actuellement 450 000, soyons plus précis, 435 000 apprentis en formation. L’Allemagne en compte 1,5 million. C’est un autre système, j’en conviens. Mais cela en dit long sur la manière de préparer les emplois de demain. L’objectif que je fixe est plus modeste, c’est au moins d’arriver à 500 000 dans les prochaines années, dans les trois prochaines années. Là-encore, le pilotage doit être régional, parce que c’est à cette échelle que l’on doit adapter l’offre de formation aux besoins économiques. Suite de l'article...

Sophie Lengrand-Jacoulet - Directrice de l’IUT d’Aix-Marseille

« La fusion des trois ex-IUT (Provence, Aix-en-Provence et Marseille) anciennement rattachés aux trois ex-universités a été officialisée par l’arrêté ministériel du 29 octobre 2012 entré en vigueur le 1er janvier 2013″… « L’IUT, l’un des plus grands de France, est réparti sur 3 pôles (Aix-en-Provence – Marseille – Alpes) et 5 sites (Arles – Digne-les-Bains – Gap – La Ciotat – Salon de Provence). L’IUT propose à ses 5.500 étudiants 18 DUT et 45 licences professionnelles ». La répartition de l’IUT dans l’ensemble de la Région Provence Alpes Côte d’Azur démontre une de ses missions: assurer un enseignement supérieur de proximité. A noter que l’IUT n’a pas encore de site Internet: toutes les informations figurent encore sur les sites des 3 ex-IUT. Suite de l'article...

Too many inward-looking students

The Japan Times, 16 juin 2013… « Of the students surveyed, 50 percent of high school students and 55 percent of university students said they felt, “It’s too late for me to become a globally active person even if I start receiving education now for dealing with a globalizing world ». Suite de l'article...

Bac: une mention sinon rien?

A quand les 100% de mention dans les meilleurs lycées?
Les meilleurs lycées ne communiquent plus aujourd'hui sur leur pourcentage de réussite mais surtout sur leur pourcentage de mentions. Ainsi, le très prestigieux lycée Henri IV, à Paris, peut-il s’enorgueillir d’avoir eu en 2010 … 100% d’élèves ayant obtenu une mention en ES, 85% en L et 97% en S. Au total, c’est le cas de plus de 98% de ses 277 élèves. Plus fort encore: 45,85% ont décroché une mention très bien. Il faut dire que, depuis 1999, quasiment 100% de ses élèves ont eu le bac à chaque session, les quelques échecs venant de problèmes personnels. Suite de l'article...

Le groupe UT se structure, l’UTC pleine d’ambitions

Olivier Rollot : Dans tous les mouvements de rapprochement qu’effectuent aujourd’hui les écoles d’ingénieurs, on pense à l’institut Mines Télécom ou au réseau des écoles centrales par exemple, on désespérait un peu des universités de technologie (UT) de Compiègne, Belfort-Montbéliard et Troyes. Or vous venez enfin de créer un réseau. Pourquoi avoir tant attendu?
Alain Storck : Après un premier mouvement de rapprochement qui avait avorté, du fait sans doute de la trop grande importance de Compiègne, après un second entre Belfort-Montbéliard et Troyes qui avait, semble-t-il, achoppé sur les questions de territoire, nous nous sommes dits, avec Pascal Brochet pour l’UTBM et Christian Lerminiaux pour l’UTT, qu’il fallait relancer la dynamique et créer unGroupe UT sur le modèle des commissions du groupe des Insa que j’avais créées.… Lire la suite.

Cergy-Pontoise, l’université de la réussite pour tous

Olivier Rollot : On parle constamment aujourd’hui du développement des massively open online courses (MOOC), ces cours gratuits que mettent en ligne les grandes universités américaines. Les universités françaises doivent-elles suivre le mouvement?
François Germinet : Nous devons gérer deux temporalités: celle du développement de l’enseignement à distance, qui demande une révolution en profondeur et donc du temps, et celle d’une réponse immédiate aux initiatives anglo-saxonnes. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est également sur ce double schéma et la CPU s’en félicite. Au-delà des MOOC, il faut faire un important travail de transformation de nos méthodes pédagogiques: c’est très bien d’avoir un ou deux professeurs investis dans la création des MOOC ou le numérique, comme c’est le cas aujourd’hui, mais ce n’est pas suffisant pour changer la manière dont on enseigne. Suite de l'article...

The LMS as Portal: InstructureCon Keynote

It is quite strange for me to be standing here, giving the keynote this morning. For one thing, it’s too damn early, and I can’t think of any appropriate MC Hammer jokes to make about education and can’t touch-iness. For another – and this is the biggie – it’s the first time that Kin and I have been asked to share the stage, and for reasons that I hope our talk will make clear, I think it’s fairly significant – not just for our relationship, but for Instructure to have recognized the important overlap in our work. Me: a writer about education and ed-tech, someone who cares about open learning, learner agency. Read more...
L’insidieux bouleversement de l’université

« Le bateau universitaire “coule”, celles et ceux qui savent nager quittent le navire, rayonnent ailleurs et autrement, rien n’est pire qu’une perte de signification. Personnellement, je ne crois plus en l’Université française, je n’ai plus “confiance”: je ne sais pas ce qu’elle veut, ni où elle va. » Voilà le genre de mails qui arrivent en ce moment dans les boîtes aux lettres des journalistes de Mediapart en charge des questions de recherche et d’université...
Malgré le développement du tutorat, de dispositifs de soutien pédagogique, les taux d’échec n’ont pas varié d’un pouce ces cinq dernières années, ils ont même légèrement augmenté l’an dernier. Pour les enseignants, c’est, au quotidien, une interrogation sur le sens de leur travail: « En première année de la fac d’éco, au rattrapage de mon cours d’institutions politiques, les résultats sont les suivants: 231 inscrits, 86 copies, 10 copies au-dessus de la moyenne, le reste entre 0 et 4/20 (copies vides ou quasi vides) sur le site d’Aix. À Marseille: 176 inscrits, 66 copies, une copie au dessus de la moyenne », raconte Emmanuel Le Masson, enseignant en science politique et sociologie à Aix Marseille Université. « Pour la très grande majorité, nos étudiants n’ont pas choisi la fac. Quand on discute avec eux, beaucoup nous disent qu’ils attendent une place en BTS, quand d’autres – il faut bien le reconnaître – viennent uniquement pour toucher une bourse universitaire », constate-t-il...
Dans un autre registre, la création des diplômes universitaires, non reconnus comme des diplômes d’Etat, permet aussi aux facs de sélectionner les étudiants, mais également de fixer des droits d’entrée comme bon leur semble. Ainsi, un diplôme d’université de sciences, équivalent master, à l’Université d’Aix Marseille peut coûter jusqu’à 9 000 euros, alors qu’un master de droit à Paris 2 peut atteindre 15 000 euros relevait l’Unef dans un rapport récent. On est loin du service public accessible à tous...
L’université a beau toujours avoir eu une exigence de professionnalisation, elle doit, de plus en plus, faire valoir des compétences directement rentabilisables sur un marché du travail. Ce qui ne va pas sans heurter les valeurs professionnelles des enseignants. « Notre doyen nous a assez répété que l’époque où les étudiants s’inscrivaient à l’université pour se cultiver, pour apprendre à penser par eux-mêmes, était désormais révolue », rapporte, amer, un enseignant de la fac d’Aix-Marseille...
Pour assurer cette mise au pas, l’université autonome a donné aux présidents un pouvoir considérable sur lequel la nouvelle loi ne revient qu’à la marge. « On est passé d’un système féodal éclaté à une féodalité restreinte. C’est quasiment la monarchie absolue » déplore un enseignant de Marseille. « Dans ce système, seuls les plus malins - qui ne sont pas forcément les plus intelligents, ni les plus expérimentés - arrivent encore à faire tourner leurs laboratoires, et à tirer quelques bénéfices de la situation instaurée par la loi d’autonomie ». Voir l'article entier...

"An bád ollscoil" Ritheann, iad siúd a snámh fhágáil ar an long, radiate in áiteanna eile agus a mhalairt, tá aon rud níos measa ná caillteanas de bhrí. Pearsanta, ní féidir liom a chreidiúint, in Ollscoil na Fraince, tá mé níos mó "muinín" Níl a fhios agam cad a theastaíonn sí agus nuair a théann sí. Níos mó...
Should all interns be paid for their work?

Let interns work for free
