14 juin 2013
Ces grandes écoles qui rémunèrent leurs élèves - coût annuel de formation de 57.500 euros par étudiant pour l’ENS de Lyon

Coût d’un élève et contrat décennal
En absence d’une comptabilité analytique fiable pour ces écoles nationales, le calcul du coût de ces élèves est un exercice périlleux, néanmoins la Cour des comptes a estimé que pour les Écoles Normales Supérieures le coût annuel total d’un élève/étudiant (hors doctorants) peut être estimé à 42.700 euros à Ulm, 44.700 à Lyon et 33.000 à Cachan. Si nous prenons en compte le fait qu’un professeur des universités ou un maître de conférence assume aussi des fonctions de recherche que nous devons retrancher dans les calculs, il en ressort un coût moyen de la formation de 23.000 euros à Lyon et de 17.000 à Cachan. Ajouté à cela la rémunération des normaliens, le coût annuel de leur formation s’élève à 57.500 euros pour l’école de Lyon et 50.700 pour celle de Cachan. Suite de l'article...
A rapprocher d'un autre article: Un étudiant à l’université coûte en moyenne 8000 euros par an.

Enseignement supérieur et recherche - Audition de Mme Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche

o Enseignement supérieur et recherche - Audition de MM. Jean-Loup Salzmann, président, Khaled Bouabdallah et Gérard Blanchard, vice-présidents de la Conférence des présidents d'université (CPU).
o Enseignement supérieur et recherche - Audition de Mme Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche.
o Saisine de la délégation aux droits des femmes. La commission décide de saisir pour avis la délégation aux droits des femmes sur le projet de loi n° 614 (2012-2013) adopté par l'Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche.
Audition de Mme Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche
Au cours d'une seconde séance tenue dans l'après-midi, la commission auditionne Mme Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le projet de loi n° 614 (2012-2013), adopté par l'Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche (audition commune avec la commission des affaires économiques).
Mme Marie-Christine Blandin, présidente. - Nous avons le plaisir d'accueillir nos collègues de la commission des affaires économiques et son président, qui coprésidera cette audition. Nous avons beaucoup travaillé: ce matin, encore, nous écoutions les représentants de la conférence des présidents d'université (CPU); le 11 juin prochain à l'initiative de la commission de suivi et d'application des lois, un débat va se tenir en séance plénière sur l'exécution de la loi LRU; le rapport de Mme Gillot et M. Adnot nous a éclairés sur la réalité du système de péréquation, dont le système de répartition des moyens à la performance et à l'activité (SYMPA).
M. Daniel Raoul, président de la commission des affaires économiques. - Je vous remercie d'accueillir les membres de notre commission, saisie pour avis des dispositions du projet de loi relative à la recherche. Une clarification de la gouvernance me semble indispensable: la sédimentation des organismes nuit à la lisibilité et à l'efficacité - je vois le temps que passent mes ex-collègues à remplir des dossiers. Je serais heureux de vous entendre sur le projet partagé de formation et recherche, destiné à coordonner les différents intervenants à l'échelle du territoire. Le remplacement de la fameuse Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES) par un Haut conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur est-il affaire de sémantique ou marque-t-il un changement de mission? Je serai très attentif à une meilleure valorisation de la recherche. J'ai été inquiet en voyant les sommes attribuées aux SATT (sociétés d'accélération du transfert de technologies) dans le cadre du programme des investissements d'avenir. Au terme de transfert, qui évoque pour moi des choses peu plaisantes, telles que le piratage, je préfère celui de valorisation. Je suis tout à fait d'accord avec cet objectif, j'ai d'ailleurs signé en tant que président d'un technopôle une convention avec la SATT. Il convient en effet d'éviter les doublons et de reconnaître les compétences de chacun.
Mme Marie-Christine Blandin, présidente. - Dans les années soixante-dix, l'université de Lille a inventé un système automatisé dont est dérivé le VAL, ce métro sans chauffeur développé par Matra. Puisque l'on a pu le faire avant votre loi, qu'apporte-t-elle de neuf?
Mme Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche. - Vous connaissez les grandes lignes du texte, y compris les modifications apportées par l'Assemblée nationale. Qu'il ne soit pas une loi de programmation, mais d'orientation, ne signifie pas qu'il soit sans moyens, puisque le gouvernement s'est engagé à créer 1 000 postes par an pendant 5 ans, ce qui est enviable dans la conjoncture actuelle. Cette mesure est intégrée dans la loi de programmation des finances publiques votée le 28 décembre dernier et dans la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République. De même, un certain nombre de mesures non législatives ne figurent pas ici. Ce projet est né d'une démarche de consultation: nous ne nous sommes pas contentés d'écouter les enseignants-chercheurs et les étudiants, nous avons également entendu les milieux économiques, associatifs, les collectivités territoriales, tous ceux qu'intéressent l'enseignement supérieur et la recherche. Suite...

o Ard-Oideachas agus Taighde - Éisteacht MM. Jean-Loup Salzmann, uachtarán, agus Khaled Bouabdallah Gérard Blanchard, Leas-Uachtarán ar Chomhdháil na nUachtarán Ollscoile (LAP).
o Ard-Oideachas agus Taighde - Éisteacht Geneviève Fioraso, Aire Ardoideachais agus Taighde. Níos mó...
Audition de la Conférence des présidents d'université (CPU) par le Sénat

o Enseignement supérieur et recherche - Audition de MM. Jean-Loup Salzmann, président, Khaled Bouabdallah et Gérard Blanchard, vice-présidents de la Conférence des présidents d'université (CPU).
o Enseignement supérieur et recherche - Audition de Mme Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche.
o Saisine de la délégation aux droits des femmes. La commission décide de saisir pour avis la délégation aux droits des femmes sur le projet de loi n° 614 (2012-2013) adopté par l'Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche.
Audition de MM. Jean-Loup Salzmann, président, Khaled Bouabdallah et Gérard Blanchard, vice-présidents de la Conférence des présidents d'université (CPU).
Au cours d'une première séance tenue dans la matinée, la commission entend MM. Jean-Loup Salzmann, président, Khaled Bouabdallah et Gérard Blanchard, vice-présidents de la Conférence des présidents d'université (CPU), sur le projet de loi n° 614 (2012-2013), adopté par l'Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche.
M. Jean-Loup Salzmann, président de la Conférence des présidents d'université (CPU). - La CPU a suivi avec beaucoup d'attention l'élaboration de cette loi, comme celle de la précédente d'ailleurs. À l'issue du processus de concertation, nous sommes globalement satisfaits sauf sur un point. Le sujet qui nous a le plus intéressé concerne la réussite des étudiants. Il y a plusieurs dispositifs originaux dans cette loi. Le premier concerne la possibilité d'expérimentation d'autres voies d'accès en médecine, comme la licence santé qui offre une entrée progressive ou l'utilisation d'une passerelle. Cette perspective de changement va éviter la sélection par l'échec et offrir de meilleures conditions de réussite. Le dispositif « bac -3/bac +3 » comprend toute une série de dispositions relatives aux classes prépa, aux bacs pro et aux bacs techno. Dernier point: l'accueil des étudiants étrangers non francophones et les cours dispensés en langues étrangères. Sur ce sujet, la position de la CPU est claire: la « loi Toubon » ne devrait pas s'appliquer aux universités. Encore une fois, il s'agit d'améliorer notre attractivité.
M. Gérard Blanchard, vice-président de la Conférence des présidents d'université (CPU). - J'interviendrai sur la problématique de la gouvernance des universités. Actuellement, il existe trois conseils : le conseil d'administration, le conseil scientifique et le conseil des études et de la vie universitaire. La loi prévoit la fusion des deux derniers conseils en un conseil académique qui aura la charge du suivi individuel de la carrière des enseignants-chercheurs. La qualité de leur recrutement est stratégique. Une autre question importante touche à la présence d'un président du conseil académique à côté d'un président d'université. Le risque lié à une direction bicéphale est une source d'inquiétude qui peut rendre l'université ingouvernable. Deux présidents, ça veut dire deux équipes et des inquiétudes sur le pilotage de l'établissement. À cette inquiétude sur la stratégie, vient s'ajouter celle relative aux capacités et aux moyens.
M. Khaled Bouabdallah, vice-président de la Conférence des présidents d'université (CPU). - Concernant les communautés d'universités, notre position est favorable même si nous avons quelques interrogations. Le principe de base est que la construction doit être le fruit des acteurs territoriaux, cela doit être un projet partagé. Sur la gouvernance des établissements, la question de la représentation de ces établissements est fondamentale. Le conseil académique est une avancée mais il ne doit pas désorganiser l'ensemble. Il risque d'y avoir un conflit de légitimité. Un autre point qui me paraît important, c'est la place qu'occupent les établissements sans tutelle stricte de l'État. Suite...

o Higher Education and Research - Hearing of MM. Jean-Loup Salzmann, president, and Khaled Bouabdallah Gérard Blanchard, Vice-Presidents of the Conference of University Presidents (CPU).
o Higher Education and Research - Hearing Geneviève Fioraso, Minister of Higher Education and Research. More...
Professeur invité: 2- L’enseignement

Son contrat de travail porte sur l’enseignement et non sur la recherche: 64 heures de cours magistraux au second semestre, répartis sur 10 semaines. Deux cours en 3ème année de licence: organisation et relations de travail, sociologie des organisations. 45 étudiants dans le premier cours, inscrits en licence de sociologie, de psychologie, ou d’économie; il s’agit pour eux d’un cours optionnel dans leur parcours. 30 étudiants dans le second cours. Suite de l'article...

Professeur invité: 1- L’accueil

Une invitation en tant que professeure invitée est le fruit d’une longue carrière de chercheur travaillant en réseau et d’opportunités saisies au bon moment. Construire un réseau professionnel international. Mirella Giannini, depuis les années 80, coopère avec les sociologues du travail, des organisations, des professions, s’implique dans l’Association des sociologues de langue française et dans le Groupe de sociologie des professions de l’Association internationale de sociologie. Elle a pu ainsi effectuer plusieurs séjours de longue durée dans des centres de recherche en France, en particulier à Paris X Nanterre. Suite de l'article...

La CPU auditionnée au Sénat

Projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche: audition du bureau de la CPU, le 5 juin 2013, par la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat. Le président et les deux vice-présidents de la CPU n’ont pas proposé de modifier les articles de la loi qui ne satisfont pas les universités. Ils ont sans arrêt passé du coq à l’âne, comme s’ils n’avaient pas préparé leurs interventions. Ils auraient dû par ailleurs s’abstenir de faire référence à leur établissement ou à leur discipline d’appartenance. Décevants! Suite de l'article...

CNESER: parité H/F impossible

1. « Il élargit à la recherche dans son ensemble, au-delà de la seule recherche universitaire, les compétences du CNESER. Cet élargissement contribue à la simplification du paysage des organes consultatifs puisqu’il aura pour conséquence la suppression du Conseil supérieur de la recherche et de la technologie. Cette unification se justifie par l’imbrication des activités de formation, de recherche et d’innovation. »
2. En conséquence: « le CNESER intègre les stratégies nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche et les représentants des établissements publics de recherche et de leurs personnels de recherche. »
3. « L’élection et la nomination des membres de ce conseil devront respecter la parité entre les femmes et les hommes… Après la première phrase du douzième alinéa de l’article L 232 1, il est ajouté une phrase ainsi rédigée: « Ce décret fixe les conditions dans lesquelles est assurée la parité entre les femmes et les hommes dans les listes de candidats et pour la nomination des représentants des grands intérêts nationaux. »
La Ministre, ses conseillers, le rapporteur de la loi, Vincent Feltesse, ne semblent pas avoir anticipé les conséquences de ces trois modifications. Geneviève Fioraso s’est focalisée sur la simplification du mille-feuilles institutionnel: un Conseil national consultatif au lieu de deux (suppression du Conseil supérieur de la recherche et de la technologie). Suite de l'article...

Les professeurs meilleurs informateurs sur l’apprentissage

Un sondage a été réalisé par l’IFOP, à la demande des Chambres de Commerce et d’Industrie, en collaboration avec RMC, intitulé « Etude d’image et attentes à l’égard de l’apprentissage ».
Une des questions soumise à l’échantillon représentatif était « Diriez-vous que ces professeurs ont parlé de l’apprentissage de façon positive, de façon négative ou neutre? »
Les réponses sont claires: seuls 7% des professeurs ont parlé de l’apprentissage de façon négative, alors que 53% en parlaient de façon positive et 40% de façon neutre. Suite de l'article...
Blag Educpros Michel Abhervé. Na cosantóirí diehard na foghlama, iad siúd a ag a n-farasbairr atá chomh deacair a chosaint ar an chúis a deir siad go bhfuil claonadh cothrom láidir a chur ar Oideachas. Níos mó...
Un blog-emploi pour se faire recruter

Sommaire du dossier
Et si j'essayais le blog-emploi?
Simple journal intime pour certains, moyen d'accroître son réseau pour d'autres, il est pour tous un outil efficace permettant les échanges interactifs. De là à le détourner pour en faire la vitrine de son expérience professionnelle, il n'y a qu'un clic.
Le blog, moyen de communication en vogue sur le net, fait parler de lui. Simple journal intime pour certains, moyen d'accroître son réseau pour d'autres, il est pour tous un outil efficace permettant les échanges interactifs.
Blog : mode d'emploi
Contenus, technique, erreurs à éviter... tout savoir pour construire et alimenter son blog.
Un blog-emploi c'est bien, mais cela ne suffit pas
Michael Przyswa, 27 ans, ancien élève à l'Institut supérieur de commerce de Paris, a créé son blog-emploi. Objectif : trouver un poste de responsable marketing et commercial. Il nous fait part de son expérience.
Pour en savoir plus
Des liens et des livres pour aller plus loin sur le sujet.

Création d'un INSA au Maroc

Didier Marquis, président du Groupe INSA, détaille le projet de création d'un sixième Institut National des Sciences Appliquées, baptisé "Centre Val de Loire", et dévoile les premiers éléments d'un INSA au Maroc.
Une concertation vient de se tenir pour évaluer la création d'un 6e INSA, baptisé "INSA Centre Val de Loire". Où en est ce projet?
"Ce projet est bien avancé. Nous devrions voir la publication du décret avant la fin juin. Les prochaines étapes sont la mise en place du conseil d'administration, puis la détermination du budget 2014, pour que ce 6e INSA soit en état de marche dès 2014." Read more...
