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Formation Continue du Supérieur
17 mai 2013

La Participation aux programmes formels d’enseignement supérieur des étudiants adultes

http://eacea.ec.europa.eu/img/logos/eac_logo_150.jpgLa Participation aux programmes formels d’enseignement supérieur des étudiants adultes et des étudiants dont la transition vers l'enseignement supérieur est retardée dans le rapport sur le processus de Bologne en 2012
Eurydice publie un rapport sur la mise en œuvre du processus de Bologne en rappelant également les objectifs du dispositif pour 2020. Divisé en sept parties, le rapport analyse les thématiques de l’accès à l’enseignement supérieur, de l’organisation de l’offre d’enseignement supérieur, de la progression entre les cycles, et enfin, du profit tiré par les étudiants. En savoir + > Le processus de Bologne en 2012.
6.6. Participation aux programmes formels d’enseignement supérieur des étudiants adultes et des étudiants dont la transition vers l'enseignement supérieur est retardée
Si les sections précédentes se sont essentiellement attardées sur les différentes approches politiques en matière d’éducation et de formation tout au long de la vie dans l’EEES, la présente section tente d’évaluer dans quelle mesure les systèmes d’enseignement supérieur parviennent à attirer des «apprenants tout au long de la vie». Bien qu’il n’existe aucune mesure parfaite permettant de couvrir l’ensemble de l’espace, les données disponibles relatives à la participation des étudiants adultes (Eurostat) et des étudiants dont la transition vers l'enseignement supérieur a été retardée (Eurostudent) peuvent être utilisées à titre d’indicateur afin d’évaluer dans quelle mesure les différents systèmes d’enseignement supérieur ont déjà établi une culture d’éducation et de formation tout au long de la vie.
Les données Eurostat relatives aux étudiants âgés de 30 ans et plus inscrits dans l’enseignement supérieur montrent qu’au cours de l’année académique 2008/2009, la médiane des pays s’élevait à 16 % pour les étudiants inscrits à des programmes d’enseignement supérieur formels (voir figure 6.12). Néanmoins, les situations varient fortement entre les 36 pays pour lesquels des données sont disponibles. L’Azerbaïdjan enregistre le taux de participation le plus bas, avec seulement 2 % environ du total de la population étudiante. Ce taux est également relativement faible en Croatie, dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine, en France et en Pologne, où seuls 10% maximum des étudiants inscrits sont des adultes. À l’inverse, dans les pays nordiques et au Royaume-Uni, les étudiants adultes représentent environ un tiers de la population étudiante totale (entre 29 % et 40 %). Toutefois, il convient de souligner que dans les pays nordiques, l’étudiant «type» de l’enseignement supérieur est généralement légèrement plus âgé que dans la majorité des autres pays de l’EEES. Par exemple, en Suède, l’âge auquel les étudiants débutent généralement le 1er cycle de l’enseignement supérieur est 22 ans, tandis qu’il se situe entre 20 et 24 ans en Finlande (EACEA/Eurydice, 2010) (79).
Les données relatives à la répartition hommes-femmes couvrant les 32 pays indiquent que dans les sept pays où le taux de participation est le plus élevé (les pays nordiques, le Royaume-Uni et la Lettonie), la proportion d’étudiants plus âgés est plus élevée parmi les femmes que parmi les hommes. Le fossé hommes-femmes le plus marqué peut être observé en Suède, en Islande et en Lettonie, où la proportion d’étudiantes adultes dépasse d’environ dix points de pourcentage celle des étudiants adultes. Les profils d’autres pays de l’EEES pour lesquels des données sont disponibles sont plus diversifiés. Dans environ la moitié d’entre eux, le taux de participation des hommes et des femmes est équilibré, tandis que d’autres pays se caractérisent par un fossé soit en faveur des hommes, soit en faveur des femmes. Cependant, dans les cas où un tel fossé hommesfemmes existe, il ne dépasse généralement pas un écart de cinq points de pourcentage.
La figure 6.13 permet d’évaluer l’évolution, au niveau national, de la participation des étudiants adultes entre 2005/2006 et 2008/2009. Le graphique montre que parmi les 33 pays pour lesquels des données sont disponibles, 18 pays ont enregistré une augmentation du taux de participation de cette catégorie d’étudiants (voir pays situés au-dessus de la ligne horizontale). L’augmentation la plus importante – entre 3 et 6 points de pourcentage – a été observée en Albanie, en Autriche, à Chypre, en Espagne, dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine, au Portugal, en Roumanie et en Slovaquie. Parmi ces pays, l’ancienne République yougoslave de Macédoine, Chypre, et l’Albanie constituent les cas les plus intéressants, étant donné que leur taux de participation faisait partie des plus bas en 2005/2006 (4%, 6% et 8%, respectivement) et s’est nettement amélioré en 2008/2009 (augmentation d’environ 4 points de pourcentage dans les deux premiers pays et de 6 points de pourcentage en Albanie).
D’autre part, 15 pays affichent une diminution de la proportion d’étudiants adultes dans l’enseignement supérieur. La diminution la plus marquée a été observée en Lettonie et à Malte (environ 4 points de pourcentage) et en Lituanie, au Royaume-Uni (environ 3 points de pourcentage) et en Slovénie. Quelques pays caractérisés par un faible taux de participation en 2005/2006 (par exemple, la France et la Pologne, mais aussi l’Allemagne, l’Italie et les Pays-Bas) ont enregistré une diminution supplémentaire. Néanmoins, dans certains de ces pays, la diminution n’était pas très importante (0,5 point de pourcentage maximum).
Le taux de participation des étudiants dont la transition vers l'enseignement supérieur a été retardée, c’est-àdire des étudiants dont le retard entre la fin de l’enseignement secondaire supérieur et le début de l’enseignement supérieur dépasse deux ans (pour davantage de détails, voir glossaire et notes méthodologiques), permet également d’examiner dans quelle mesure les systèmes d’enseignement supérieur proposent des programmes d’éducation et de formation tout au long de la vie. Selon les données Eurostudent disponibles couvrant 23 pays (voir figure 6.14), ce sont les pays nordiques et l’Irlande qui enregistrent la proportion la plus élevée de ce type d’étudiants, qui représentent dans ces pays au moins 25% de la population étudiante totale. Parmi ces pays, c’est en Suède qu’on observe une proportion particulièrement importante d’étudiants dont la transition vers le supérieur a été retardée (près de 60% de la population étudiante). À l’inverse, en Croatie et en France, les étudiants dont la transition a été retardée ne représentent respectivement que 1,7% et 3% de la population étudiante totale.
De manière générale, ces données montrent que dans certains pays de l’EEES, il est relativement normal pour les étudiants d’entrer dans l’enseignement supérieur après une certaine période passée en dehors du système éducatif, tandis que dans d’autres pays, il y a peu de chances que ceux qui n’ont pas entamé des études immédiatement (ou presque immédiatement) après la fin des études secondaires supérieures entrent dans le système à un stade ultérieur de leur vie. Ces constats pourraient indiquer que les pays de la première catégorie ont déjà adapté leurs systèmes d’enseignement supérieur aux besoins et aux attentes des «apprenants tout au long de la vie». Télécharger le rapport Le processus de Bologne en 2012.
http://eacea.ec.europa.eu/img/logos/eac_logo_150.jpg Foilsíonn Eurydice tuarascáil ar chur i bhfeidhm an phróisis Bologna cuimhneamh freisin cuspóirí an gléas i 2020. Roinnte i seacht gcodanna anailís, an tuarascáil na téamaí rochtana ar ardoideachas. An eagraíocht ar an soláthar ardoideachais, dul chun cinn idir timthriallta, agus ar deireadh an tairbhe a díorthaíodh ag na mic léinn. More> An Próiseas Bologna i 2012. Níos mó...
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