06 avril 2013
Un diplôme "mention bière" à l'université, c'est désormais possible

Depuis quelques années, une petite nouvelle a fait son entrée sur les bancs universitaire. Quelle soit blanche, blonde ou brune, la bière a en effet réussi à se faire une place dans les programmes de faculté. L’université de la Rochelle a ainsi créé un diplôme universitaire d’opérateur de brasserie, habilitant une quinzaine de particuliers ou de professionnels à un savoir approfondi sur le brassage de la bière. Pour ces jeunes amateurs avides de nouveaux projets, cette formation apporte une connaissance scientifique et technique au métier de brasseur, qui leur permet de lancer et développer leur propre activité. Suite de l'article...

Une licence pro e-commerce en préparation du côté de l’IUT d’Avignon

Les formations en e-commerce se développent peu à peu dans le monde de l'enseignement supérieur français, avec l'émergence des nouveaux métiers liés à ce secteur d'activité en fort développement. L'IUT d'Avignon travaille ainsi actuellement sur la création d'une licence professionnelle, baptisée "Marketing et commerce sur internet". Un nouveau cursus qui devrait être lancé dès la prochaine rentrée.
Réalisation d'une enquête en ligne
L'IUT d'Avignon prépare cette formation avec Semaweb, agence de référencement naturel et web marketing, et réalise actuellement une enquête en ligne sur l'usage des nouvelles technologies dans les PME notamment.

Les MOOCs pour remédier aux difficultés des universités

Les MOOCs seraient-ils une possibilité pour remédier et compenser les difficultés éprouvées par les universités? Alors qu'une large majorité des présidents d'établissements américains considèrent les "Massive Online Open Courses" (MOOCs) comme étant très bénéfiques, le Sénat californien envisage de recourir à ces cours de masse en ligne et ouverts pour résoudre le problème des classes surpeuplées. Une proposition de loi dans ce sens vient ainsi d'être déposée. Suite de l'article...

L'université Stendhal s'allie au conservatoire de Grenoble

Des possibilités multiples et variées
Les élèves du cycle d'enseignement professionnel initial (CEPI) du conservatoire souhaitant suivre en sus la licence Lettres et arts du spectacle - parcours Arts du spectacle de l'université sont gâtés: ce parcours a été spécialement imaginé pour eux. Désormais, ils suivront conjointement les trois années de licence et de CEPI. Dans ce cas, l'inscription se fera dans les deux établissements. A noter que tous les étudiants, de l'université ou du conservatoire, pourront, s'ils le souhaitent, accéder aux enseignements de l'autre établissement, par le biais de cours "hors cursus".

Formation professionnelle: la réforme risque d'être mouvementée

François Hollande avait annoncé un projet de loi, le 4 mars dernier, alors qu'il était en visite à Blois, avec l'objectif affirmé de permettre aux demandeurs d'emplois de bénéficier, dans les deux mois suivant leur inscription à Pôle emploi, d'une formation professionnelle. Une annonce que vient d'appuyer Michel Sapin. "Un document d'orientation sera adressé [par le gouvernement] aux partenaires sociaux à l'issue de la grande conférence sociale, une négociation interprofessionnelle s'engagera ensuite; un projet de loi interviendra d'ici à la fin de l'année", a-t-il ainsi expliqué.
Une réforme qui promet de vifs débats
Cette grande conférence sociale, prévue pour le second semestre, devrait permettre au patronat et aux syndicats de conclure un accord. Mais les discussions risquent d'être houleuses, le système de formation demeurant complexe, même après la réforme de 2009. Il bénéficie pourtant de gros moyens - 31,5 milliards d'euros dépensés en 2010 - distribués en priorité par les entreprises, puis l'Etat (à hauteur de 28%) et les régions (15%). Les partenaires sociaux seront, de plus, confrontés à un problème: la formation des chômeurs ne doit pas se faire au détriment de la formation professionnelle des salariés.

Michel Sapin, le ministre du Travail, va désormais piloter le chantier, suite à la nomination de Thierry Repentin au ministère des Affaires européennes.
Suite à la nomination de Thierry Repentin, le ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'Apprentissage, au ministère des Affaires européennes, on commençait à s'interroger quant à la réforme de la formation professionnelle. Mais ce sera finalement Michel Sapin, le ministère du Travail, qui pilotera cette nouvelle réforme.
Constitution d'un pôle formation
En effet suite au départ de Thierry Repentin après le remaniement ministériel du 19 mars dernier, Jean-Marc Ayrault a précisé que "Michel Sapin engagera une concertation avec les partenaires sociaux, en vue d'une négociation". Pour piloter ce lourd chantier, un pôle formation de trois personnes a été constitué, avec une équipe resserrée pilotée par Jérôme Giudicello, qui sera épaulé par Catherine Beauvois et Daniel Vatant.

Les DRH français font partie des moins bien payés au monde

Le Baromètre RH international 2013 réalisé par le cabinet Michael Page est formel: il ne fait pas bon être DRH en France, ni même en Europe… L'enquête, réalisée en mars dernier dans le monde entier auprès de plus de 4 300 cadres RH, révèle en effet de grandes disparités.
En moyenne, 35% des cadres européens ont un revenu inférieur à 60 000 euros par an. Ils ne sont que 9% en Australie ou en Nouvelle-Zélande dans ce cas. Suite de l'article...

A propos de la "Bombe de la dette étudiante"

- la marchandisation des formations, conçues de plus en plus par référence à des aptitudes opératoires adaptées au marché du travail immédiat, abusivement appelées « compétences », où l’utilité sociale n’est plus considérée, remplacée par la compétitivité et la rentabilité financière
- le management mimétique nourri par le modèle d’une entreprise autoritaire soucieuse seulement de réduction des coûts, de valorisation mercaticienne des produits, d’évaluation par indicateurs bureaucratiques, de normalisation par le stéréotype
- l’utilitarisme de la recherche et de la publication
- l’abaissement des disciplines et sciences, réduites à un statut de sous-traitantes des applications
- la réduction de la « culture » à quelques discours slogans d’un pragmatisme fantasmatique courant d’échec en échec, s’affligeant à chaque étape du déclin dont il est le zélateur
- la servitude volontaire des universitaires qui préfèrent s’infliger eux-mêmes la potion néo-managériale plutôt que de résister, parce que faisant le calcul (paradoxe du prisonnier, quand tu nous tiens…) que puisque les autres ne résisteront pas il n’y a qu’à se préoccuper de la répartition des restes.
Pourtant reste une question: Pourquoi?
Quelle est la logique économique de cette (ir)-résistible catastrophe?
Le petit livre de François Delapierre, « La bombe de la dette étudiante », (éditions Leprince), fournit une bonne part de la réponse.
Sans être un ouvrage de recherche originale, il rassemble en une interprétation cohérente un certain nombre de faits socio-économiques constitutifs de la crise contemporaine de l’Université et en restitue la dynamique.
La thèse de l’ouvrage est que le capitalisme a terminé de tirer les conséquences de son projet de « rentabilisation » de l’Université.
Les grandes entreprises, la finance, les banques ont identifié en quoi l’Université pouvait devenir, enfin!, un domaine économique comme un autre, soumis à la concurrence libre et non faussée, permettant à une grande échelle – de plus en plus à une échelle mondiale – l’extorsion d’importants profits sur les étudiants, leurs familles et l’état. Pour cela elles ont réorienté l’activité universitaire pour en faire une activité de service à grande échelle, dont les produits (notamment le « diplôme ») sont vendus à crédit aux étudiants et à leur famille.
De manière massive aux Etats-Unis ou en Corée du Sud, de manière croissante au Canada au Royaume-Uni, de manière naissante (mais approchant déjà les 10% de la masse étudiante) en France, de manière conquérante dans les relations Nord-Sud, les étudiants et leur familles s’endettent auprès des banques pour acheter de la formation, de la « force de travail » plus ou moins chère, plus ou moins labellisée auprès des écoles supérieures et des universités.
Le plus possible, elles réduisent la place du financement public de la formation aux formations de socle commun, non valorisables sur le marché concurrentiel de la force de travail et veulent accaparer pour le domaine marchand, de concurrence « libre et non fossé », la production de la force de travail financièrement rentable.
Pour cela, elles trouvent des idéologues au sein de l’UMP par exemple, dont une centaine de députés soutiennent que le « prêt étudiant » relève de la justice sociale, ou dans des officines, telle Terra Nova ou des chercheurs de l’Essec, qui défendent l’idée que la gratuité des études et les bourses doivent faire place à la rentabilité et la dette.
Ou encore elles façonnent à leur main « l’espace universitaire européen et mondial ». LRU, AERES, Erasmus mundus, les ECTS, la « semestrialisation », la « logique compétences », la contractualisation etc… sont leurs outils.
C’est l’aveuglement – ou la trahison? – du parti « socialiste » que d’accompagner sans aucune distance ni critique ce mouvement depuis le début du « Processus de Bologne », ne se différenciant jamais du pouvoir néo-libéral, même lorsque la prétendue « alternance » lui en crée l’occasion.
Par ce processus, bientôt il ne sera plus nécessaire qu’à l’Université on apprenne vraiment quelque chose ou fasse vraiment de la recherche.
Il suffira qu’on prenne le moyen de labelliser des marques aussi prestigieuses que vaines (Sciences Po, par exemple…) ou de se faire référencer à Shanghaï par des bookmakers parfumés académiquement, pour vendre à crédit de la formation à des étudiants, comme aux Etats-Unis on vendait naguère des maisons à la lower middle-class.
Peu importe que l'Université apporte quelque chose aux étudiants, à leurs familles ou à la société. Peu importe l’avancée de la connaissance. Peu importe l’élaboration de la culture.
L’important est que les étudiants entrent dans le système de la dette, et, dès leur entrée à l'Université, se mettent à produire du profit pour la banque, comme un patron de pêche qui se ruine en gavant d’intérêt d’emprunt le Crédit Agricole, comme les Grecs qui gavent la ploutocratie internationale des intérêts usuraires des emprunts contractés par leurs gouvernants corrompus.
Lire le petit livre de Delapierre sera sans doute d’un grand secours pour tous ceux qui veulent comprendre et combattre la ruine programmée de l'Université et des étudiants. Les étudiants québécois ont déjà montré la voie. Continuons à l’éclairer.
Il faut sauver l’Université.

- The commodification of training designed more with reference to procedural skills suited to the labor market immediately, wrongly called "skills", where social utility is no longer considered replaced by the competitiveness and profitability
- Management mimetic nourished by the authoritarian model of a business concerned only cost reduction, recovery mercaticienne products, evaluation indicators by bureaucratic standardization by the stereotype. More...
Comité de suivi Master

Parcours intégré PLC
La formation est conçue dans une logique intégrée. Les blocs définissent un équilibre entre les différentes compétences, toute UE pouvant être rattachée à plusieurs blocs (par exemple: une UE de géométrie créditée 6 ECTS pourra se décliner en 4 ECTS relevant du bloc disciplinaire et en 2 ECTS relevant du bloc didactique). Télécharger l'avis du du 28 février 2013.
Compte-rendu du 14 février 2013
L’ordre du jour est consacré à la formation des enseignants. Le relevé de conclusions de la précédente séance du 31 janvier 2013 est adopté.
A sa demande, la version du texte du cadre national des formations amendée des propositions et commentaires de la CDUL est jointe au relevé de conclusions. La présidente propose un ordre du jour structuré en deux points principaux:
- échange sur la « maquette générique - concours enseignants 2014 avec M. Philippe Santana, DGRH,
- étude du document de travail proposé en séance pour la pondération des blocs de compétences en ECTS,
auxquels s’ajoutent deux points d’information, le premier sur la version du texte du cadre national des formations liées aux métiers du professorat et de l’éducation transmise aux deux cabinets MESR-MEN, le second concernant un texte intitulé "Former à la recherche, une exigence essentielle"? co-signés de plusieurs enseignants-chercheurs rattachés pour la plupart à l’UPEC – ex-IUFM de l’académie de Créteil. Est spécialement invité à participer aux travaux de la séance du comité M. Daniel Gaonac’h, conseiller en sciences de l’éducation, représentant les conseillers scientifiques de la DGESIP.
Echange sur la « maquette générique - concours enseignants 2014 »
La présidente accueille M. Philippe Santana, chef de service adjoint à la directrice générale des ressources humaines, dont l’intervention permet d’informer les membres du comité sur le processus d’élaboration et les objectifs du texte relatif à la maquette générique des concours, texte non soumis à consultation mais à titre d’information avec débats et nouvelles contributions. Le texte constitue un cadre final pour l’élaboration des maquettes spécifiques et le cadre commun de composition des maquettes. Il s’appuie sur des principes généraux non exclusifs de particularités. Le concours n’est pas la clé de voûte de la formation, c’est un élément de sélection. Le concours n’est pas structurant du master MEEF 1 et ne certifie pas la première année de master. Ce qui est structurant de la première année de master:
- les référentiels de compétences,
- les contenus de l’alternance, eux-mêmes adossés aux référentiels de compétences. Exception faite de la 1ère épreuve d’admissibilité, de type classique, les épreuves du concours sont parfaitement complémentaires avec les évaluations que les masters MEEF valideront.
C’est le caractère de complémentarité entre les évaluations des épreuves du master MEEF et celles du concours qui assure la qualité du produit et affirme la cohérence pour assurer la réussite du modèle. La maquette générique est un cadre général qui couvre tous les concours du CAPES. L’agrégation fera partie d’un futur chantier de réflexion. Cette dernière version du texte comprend un élément nouveau par rapport au précédent: une évaluation relative aux conditions d’exercice du métier.
M. Gaonac’h insiste sur l’importance de la diversification des débouchés et souhaite que les masters MEEF puissent déboucher sur autre chose que le métier d’enseignant. Ce point est acquis pour la DGRH, qui, lors de déplacements en académie, émet des recommandations pour que les étudiants ayant échoué au concours prennent assez rapidement une autre orientation. M. Louveaux, représentant l’Inspection générale, attire aussi l’attention du comité sur la nécessité de prendre en compte les étudiants qui vont rentrer dans le métier avec d’autres masters ainsi que les personnels qui exercent depuis plusieurs années au sein de l’Education nationale: des adaptations seront à prévoir. Télécharger le Compte-rendu du 14 février 2013.
Un comité de suivi associant le Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche, des représentants des établissements d'enseignement supérieur et des secteurs de formation a été mis en place afin d'étudier les mesures nécessaires au bon déroulement de la phase de mise en place des diplômes de master et de faire des propositions au ministre chargé de l'enseignement supérieur. (Article 18 de l'arrêté du 25 avril 2002 relatif au diplôme national de master).
Regroupant les principales organisations représentées au CNESER, le comité de suivi du cursus master se réunit en séance plénière plusieurs fois par an pour étudier l'application des textes et conduire des réflexions en matière d'organisation générale des cursus de formation, notamment dans le cadre de la mise en place du LMD et du développement de l'autonomie des établissements d'enseignement supérieur.
Vous retrouverez dans cette rubrique, les comptes rendus (I) et les avis (II) du Comité de suivi.
I - Comptes rendus
en complément : Bilan des évaluations des écoles d'architecture - Master en ingénierie du projet FIGURE.
en complément : rapport master
en complément: contribution sur la problématique des langues en Master (pj1) - contribution sur la problématique des langues en Master (pj 2)
en complément: lettre de mission du 5 octobre 2010 (formation des enseignants) - décret du 25 août 2010 (relatif aux stages)
II- Avis

Comhtháite chúrsa PLC
Tá an oiliúint deartha i loighic comhtháite. Bloic a shainiú ar chothromaíocht idir na scileanna éagsúla, is féidir go léir an AE a nascadh le bloic éagsúla (m.sh. sochair an geoiméadracht an AE Is féidir 6 ECTS a bhriseadh síos i 4 ECTS faoi bloc araíonachta agus 2 ECTS foghlama laistigh den bhloc). Níos mó...
Rosetta Stone Acquires Online Language Company Livemocha
“We are in the process of transforming Rosetta Stone to be the most dynamic and ubiquitous technology-based learning platform in the world,” said President and Chief Executive Officer Steve Swad. “Our acquisition of Livemocha will help accelerate that transformation. With Livemocha and its vibrant online community on our side, Rosetta Stone will reach more people and change more lives than ever before.”
With members hailing from 195 different countries, the Livemocha community boasts over 16 million people—including language experts, instructors and multi-linguists—all teaching, learning and interacting online. The company has pioneered the use of crowd-sourcing to drive content development and social engagement in the realm of language learning. The combined strength of the Livemocha community and Rosetta Stone’s innovative product development and marketing capabilities uniquely positions the company to meet the changing needs of learners around the world. Read more...
MOOCs to cultivate networked textbooks part 1

I’ve been hanging around the open education space for about 8-10 years now depending on how you count. I was doing open education with Jeff Lebow in Korea before I knew it was called that. There are certainly many that have been at it far longer… but I think I’ve been at it long enough to get a sense of some of the strengths and weaknesses of open projects over time. One of the critical problems that i’ve seen with many open projects is how fragile they are. A person could argue any number of reasons why this might be true…
1. They are easier to start, and therefore you lose less in letting them go
2. They are dependent on a different set of encouragements (not profit) and therefore don’t transfer to new leaders very well
3. They normally depend on core people (or person) and are susceptible to the life changes of those people. Read more...