
Si elle s’est réjouie de cette massification de l’accès à l’éducation, la Conférence des grandes écoles en a également pointé les limites en constatant que tous les publics n’y réussissent pas de la même façon. Les déterminismes sociaux et sociétaux jouent fortement dans la réussite scolaire avec sensiblement une mention d’écart au baccalauréat entre les lycéens boursiers et ceux qui ne le sont pas. Les choix d’études supérieures s’en trouvent affectés, d’autant que des phénomènes d’autocensure empêchent également trop de jeunes de milieu populaire d’oser se lancer dans des études supérieures réputées difficiles. Ces phénomènes conduisent à une trop faible représentation des enfants de catégories socioprofessionnelles défavorisées dans les études de niveau master, à l’université comme dans les grandes écoles.
Ces phénomènes d’autocensure se retrouvent également, pour d’autres raisons, au niveau des jeunes filles et des étudiants en situation de handicap.
C’est pour lutter contre ces inégalités, pour permettre à chaque jeune, quel que soit son milieu d’origine, son handicap ou son genre, d’oser et de réussir des études supérieures, que la Conférence des grandes écoles se mobilise sur 3 thématiques liées à la Diversité. Suite de l'article...
