Les classements internationaux des universités jugés dangereux

Les universités, influençables? Ce sont les sévères conclusions du rapport de l'Association européenne des universités (EUA), qui s'est réunie à Gand, en Belgique, le 11 avril, lors de son colloque annuel. Selon elle, les politiques des universités se font de plus en plus en fonction de ces classements internationaux.
Classement de Shanghai, Times Higher Education, ou encore Quacquarelli Symonds: ces dernières années, les classements internationaux des universités n'ont cessé de fleurir. Bien plus que de simples classements d'observation, ils deviennent de plus en plus importants aux yeux des universités, qui réorganisent leurs politiques en fonction de ces classifications. Un phénomène que pointe du doigt l'Association européenne des universités…Voir l'article entier...

Le chinois fait de plus en plus d'adeptes parmi les étudiants français

Le chinois mandarin est la langue la plus parlée au monde, avec 900 millions de locuteurs. En France, l'apprentissage de cette langue est devenu considérable, avec plus de 33 000 élèves qui l'apprennent dans 593 collèges et lycées. Cela représente une hausse de l'ordre de 13% par rapport à l'an dernier, et une croissance de 400% sur 10 ans, révèle une note de Joël Bel Lassen, inspecteur général de chinois au ministère de l'Education nationale. Et les cours couvriront bientôt tout le territoire, puisqu'à la rentrée 2013, le chinois devrait être enseigné en Corse, dernière académie de métropole qui ne le proposait pas encore.
Aujourd'hui, 90% des jeunes qui apprennent le chinois ont le français comme langue maternelle. Ce sont près de 17 000 étudiants qui l'ont choisi, dont les trois-quarts ne sont pas des spécialistes. Cette langue est enseignée dans 150 universités, instituts et grandes écoles. Voir l'article entier...

Détachement de salariés en Europe: le PRISME dénonce une concurrence déloyale

Dans le cadre des dérives mises en lumière par le rapport d’information sénatorial sur les Dans Dans le cadre des dérives mises en lumière par le rapport d’information sénatorial sur les normes européennes en matière de détachement de travailleurs, le PRISME dénonce la création d’un contexte de concurrence déloyale et demande que des mesures soient prises pour mieux encadrer le détachement de ces salariés et faire en sorte que leurs droits soient respectés.
Dans un contexte de tensions économiques, où les charges pesant sur les entreprises sont de plus en plus élevées, certaines agences d’emploi européennes, basées hors de France, et parfois soumises à des charges sociales moindres dans leur pays, détachent des travailleurs sur le territoire français, faisant ainsi baisser considérablement le coût du travail.
« Le PRISME dénonce ces pratiques qui favorisent la création de situation de concurrence déloyale à l’encontre des agences d’emploi françaises » s’insurge François Roux, délégué général du PRISME. « Si la législation européenne autorise le détachement de ces salariés, elle fixe cependant des règles qui peuvent être contournées et donner lieu à des dérives, d’autant plus intolérables qu’elles se font au mépris des droits des salariés », poursuit-il.
Le détachement de salariés en France par des entreprises étrangères est en effet autorisé par l’art. L. 1261-1 et les suivants du code du travail, sous réserve qu’elles respectent les règles minimales du droit du travail français: le SMIC, mais également les minima conventionnels, les heures supplémentaires, le repos journalier et hebdomadaire... Dans cette lignée, les entreprises de travail temporaires étrangères doivent respecter l’intégralité des règles du travail temporaire en France (cas de recours, durée maximale, délai de carence…).
Le rapport d’information sénatorial met aujourd’hui en avant le contournement de la législation française, pays d’accueil, réalisé par certaines entreprises de travail temporaire pour échapper notamment à la hausse au coût du travail sur le territoire.
Pour éviter ces dérives, le PRISME souhaite que l’activité significative de l’agence d’emploi dans son pays d’implantation qui est fixée actuellement à 30% (permettant le détachement de salariés dans d’autres pays) soit portée à 50% au minimum.
À PROPOS DU PRISME
Le PRISME regroupe plus de 600 entreprises de toutes tailles qui représentent 90% du chiffre d’affaires des Professionnels de l’intérim, des services et métiers de l’emploi. 6 850 agences d’emploi et 20 000 salariés permanents sont présents sur l’ensemble du territoire.
Pour plus d’information: www.prisme.eu.

Changer de métier: quels enjeux? quels risques? quelles opportunités?

Changer de métier: un rêve pour certains salariés, une épreuve pour d’autres. Comment les salariés préparent-ils et vivent-ils ce changement si important, qu’il soit voulu ou subi? Quel regard portent les employeurs sur ces changements de trajectoires professionnelles?
Tel est le thème que le Conseil d’Orientation pour l’Emploi a retenu pour son colloque annuel.
Dans ses rapports « Mutations économiques, reclassement, revitalisation » et « Les trajectoires et mobilités professionnelles », le Conseil d’Orientation pour l’Emploi avait déjà pris la mesure de l’actualité de cette problématique.
En effet, même si, au cours des vingt-cinq années écoulées la fréquence des changements de métiers est restée relativement stable (sur une période de cinq ans, environ une personne en emploi sur trois change de métier), elle est très sensible au cycle économique.
Pour nombre de salariés victimes du chômage, le retour à l’emploi passe déjà par un changement de métier. C’est en particulier le cas dans certains secteurs industriels ou artisanaux.
Et au cours des prochaines années, il est probable que les reconversions professionnelles progressent, du fait notamment de l’accélération de phénomènes en cours: mutations technologiques, évolution des politiques de gestion des emplois et des compétences dans les entreprises, voire transformations des formes d’emploi. Beaucoup de salariés, parce qu’ils aspirent au changement ou qu’ils redoutent le déclin du secteur dans lequel ils travaillent, envisagent de changer d’activité.
Qu’entend-on par « reconversion professionnelle »? Qu’en est-il aujourd’hui, en période de crise, en France et à l’étranger? Comment concilier les besoins de l’économie et les aspirations des personnes? Comment anticiper au mieux un changement de métier, qu’il soit voulu ou subi? Sur quels outils s’appuyer? Quels sont les freins à la reconversion? Notre système de formation est-il adapté?
Alors que la mobilité est de plus en plus valorisée dans le débat public, qu’en est-il dans l’entreprise? Les entreprises sont-elles prêtes à permettre à leurs salariés de satisfaire leurs aspirations au changement? A l’inverse, sont-elles prêtes à recruter des salariés venant d’un horizon professionnel différent, notamment ceux qui sont dans leur seconde partie de carrière?
Des experts - économistes, sociologues, etc. - répondront à ces questions. Des témoignages de salariés et d’employeurs enrichiront les débats. En complément des éléments déjà existants sur le regard porté sur les reconversions professionnelles par les salariés, une enquête COE/OpinionWay permettra d’analyser la perception des DRH et des entreprises sur ces changements de métier.

Changing jobs is a dream for some employees, a test for others.
How employees prepare themselves and they live this change so important, whether wanted or experienced?
What are employers look at these changes in career paths?
This is the theme that the Board of Direction for Employment was selected for its annual conference. More...
Aix-Marseille Université s'installe à Wuhan

Le professeur Yvon Berland, président d'AMU, a signé hier, dans la capitale de l'Empire du Milieu, une convention de partenariat avec son homologue de l'université technologique de Wuhan et la mairie de la ville, en présence des ministres de l'Enseignement supérieur et de la Recherche des deux pays concernés, dont Geneviève Fioraso pour la France.
L'accord devrait se traduire, dans les 2 à 3 ans à venir, par l'implantation sur place, dans des locaux spécifiques, d'une partie des formations en ingénierie d'Aix-Marseille Université . En parallèle sera mis en place un échange d'étudiants entre AMU et Wuhan, ainsi qu'un partenariat entre équipes de recherche. À terme, ce campus AMU-Wuhan devrait rassembler quelque 5 000 étudiants. Un tel accord est une première pour le monde universitaire français.
Le gouvernement chinois souhaite passer des partenariats avec une vingtaine d'universités étrangères pour donner à certains de ses étudiants une double formation, tournée vers l'international et la sensibilisation à d'autres cultures. L'objectif est de faciliter l'insertion professionnelle des jeunes Asiatiques dans les entreprises étrangères accueillies par une Chine qui ouvre son marché. Les universités de New York, Liverpool et Nottingham sont ainsi déjà à pied d'oeuvre à Wuhan.

Mme Geneviève FIORASO, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a rencontré dans la matinée du vendredi 26 avril des chercheurs et des étudiants français établis en Chine.
Cette rencontre, en comité restreint, a permis à la Ministre d’échanger de façon approfondie avec des directeurs de structures de recherche franco-chinoises, des chercheurs, des doctorants et des étudiants en sciences exactes et sciences humaines, et de recueillir leurs témoignages sur leurs activités de recherche et d’étude en Chine. Les discussions ont permis de faire ressortir des problématiques rencontrées par chacun des participants, à des niveaux et dans des domaines de recherche différents.
Etaient également présents à cet événement M. Jean-Loup SALZMANN, Président de la Conférence des Présidents d’université (CPU), M. Christian LERMINAUX, Président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), M. Yvon Berland, Président de l’université Aix-Marseille, et M. Bernard BELLETANTE, Directeur général d’Euromed Management.

« Un accord a été signé aujourd’hui en Chine entre le président d’Aix-Marseille Université, Yvon Berland, et le président de Wuhan University of Technology, en présence de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso et du ministre de l’éducation de Chine. Cet accord porte sur des collaborations en matière de formation et de recherche, avec l’ambition de créer prochainement à Wuhan un campus universitaire « Aix Marseille Université – Wuhan Liquong ». La Ministre n’est pour rien dans cette initiative des deux universités.

Prof. Yvon Berland, Presidente della AMU, ha firmato ieri nella capitale del Regno di Mezzo, un accordo di partnership con il suo omologo della Wuhan University of Technology e il sindaco della città, alla presenza dei ministri dell'istruzione superiore e della ricerca dei due paesi interessati, tra cui Genevieve Fioraso per la Francia. Più...
Les aides aux entreprises en faveur de l’emploi

Cette séance a été consacrée à l’adoption des rapports sur "les aides aux entreprises en faveur de l’emploi".
Consulter le rapport n°1, "les aides aux entreprises en faveur de l’emploi - évaluation d’ensemble".
Consulter le rapport n°2, "les aides aux entreprises en faveur de l’emploi - évaluation des principaux dispositifs".
Consulter la synthèse des rapports.
Extrait:
Les contrats aidés
Malgré une instabilité des dispositifs et des évolutions quantitatives marquées par des à-coups importants, les contrats aidés constituent depuis longtemps un élément central de la politique de l’emploi. Depuis le 1er janvier 2010, le dispositif de contrats aidés est simplifié. Il est désormais constitué d’un Contrat unique d’insertion (CUI), décliné en deux volets distincts en faveur du secteur marchand (le CUI-CIE) et du secteur non marchand (le CUI-CAE), mobilisable de façon indifférenciée par toutes les personnes en difficulté sur le marché du travail, quel que soit leur statut.
Les contrats aidés ont pour objectif premier de faciliter l’insertion professionnelle de certaines catégories de population éloignées de l’emploi. Dans la pratique, les pouvoirs publics utilisent également les contrats aidés afin d’atténuer la hausse du chômage en période de ralentissement de la conjoncture. Ces deux objectifs sont potentiellement contradictoires, l’objectif conjoncturel conduisant plutôt à donner la priorité à la quantité de contrats aidés, au détriment de leur ciblage sur les personnes les plus en difficulté.
La comparaison entre les contrats aidés du secteur marchand et ceux du secteur non marchand rend compte de meilleurs résultats en termes d’insertion à 6 mois pour les premiers mais d’un moindre impact sur l’emploi à court terme (en raison d’effets d’aubaine plus importants). L’insertion élevée dans l’emploi des bénéficiaires de contrats aidés marchands s’explique en partie par un maintien plus fréquent chez l’employeur, à relier à la prédominance des contrats à durée indéterminée dans ce secteur mais aussi au profil des personnes recrutées (en général moins éloignées de l’emploi que dans le secteur non marchand).
Si les contrats aidés marchands ont un effet positif sur l’insertion professionnelle en moyenne, des différences peuvent apparaître lorsque l’on considère plus finement les caractéristiques des bénéficiaires ou les caractéristiques des contrats eux-mêmes. Ainsi, de premiers résultats de travaux économétriques montrent que l’insertion en emploi après la fin d’un contrat aidé marchand augmente avec le niveau de formation, la taille des établissements, la durée du contrat (dans une certaine mesure) et le suivi d’une formation (mais avec une incertitude sur le sens de la causalité).
Le COE préconise notamment de:
- rechercher un meilleur équilibre entre impératifs de court terme (logique conjoncturelle) et stratégie de moyen terme (logique structurelle). Cela pourrait passer par le fait de distinguer deux enveloppes de contrats aidés. Une première composante (socle structurel), dont le niveau devrait être fixé en fonction du nombre prévisible de chômeurs très éloignés du marché du travail. Quelle que soit la conjoncture, le bénéfice de ces contrats devrait être strictement réservé aux chômeurs les plus en difficulté, via un ciblage approprié. Une seconde composante (socle conjoncturel), dont le niveau devrait être fixé en fonction du niveau du chômage global et pourrait fluctuer fortement avec lui. Ces contrats « conjoncturels » devraient pouvoir bénéficier à un éventail de demandeurs d’emploi plus large.
- développer les passerelles entre secteurs non marchand et marchand (notamment vers des métiers nécessitant des compétences proches, pour lesquels l’expérience dans le secteur non marchand pourrait être valorisée) et inciter à la mise en place de formations pour les personnes les plus fragiles sur le marché du travail.

Caitheadh an seisiún le glacadh na dtuarascálacha ar "cabhair do chuideachtaí le haghaidh fostaíochta."
Féach Tuarascáil Uimh 1, "cúnamh do chuideachtaí le haghaidh fostaíochta - measúnú foriomlán". Níos mó...
Immigration étudiante et professionnelle: discours de Geneviève Fioraso au Sénat

Voilà près d'un an, le gouvernement abrogeait la circulaire du 31 mai 2011, dite circulaire Guéant, ce texte de fermeture, de repli sur soi, de rupture avec la longue tradition d'accueil et de rayonnement scientifique de notre pays. En interdisant aux meilleurs chercheurs et étudiants étrangers un accès au marché du travail, cette circulaire les dissuadait de fait de choisir la France et nous privait de l'impact culturel, scientifique, affectif et économique suscité par ces échanges.
Nous avons alors pris un engagement devant les Français: la nouvelle politique d'attractivité universitaire et scientifique de la France ne s'arrêterait pas à ce geste aussi nécessaire que symbolique. Il fallait aller plus loin, et redonner à notre pays toute sa place dans la compétition scientifique mondiale pour attirer les talents, et en premier lieu les étudiants et les chercheurs.
Cette priorité du gouvernement représente un enjeu stratégique. Nous assistons en effet à l'échelle internationale à un double mouvement, de diversification des pays d'origine des étudiants internationaux d'un côté, et de compétition accrue entre les pays d'accueil pour les attirer de l'autre.
Les pays émergents fondent leur développement sur l'élévation du niveau de qualification et sur la recherche. Avec 3,3 millions d'étudiants pour 59 millions d'habitants et 4,34% de son P.I.B. dédiés à la R&D, la Corée du Sud est un exemple frappant, où la France n'est que le 8ème pays d'accueil de ses étudiants avec seulement 5 500 coréens inscrits dans nos établissements sur 154 000 partant chaque année à l'étranger, et seulement 3% en ingénierie et sciences. L'Inde veut doubler le nombre de ses étudiants, mais ils ne sont que 3000 étudiants indiens en France, et seulement 1000 étudiants Français sont en mobilité dans ce pays de près d'un milliard d'habitants. La mondialisation des connaissances est une réalité en marche. Le nombre d'étudiants en mobilité internationale a doublé depuis 2005. Il doublera à nouveau d'ici 2020.
Face à ces flux croissants, les pays d'accueil s'organisent. Alors que l'accueil des étudiants internationaux était concentré au sein de quelques grandes institutions disposant de traditions universitaires anciennes, il fait désormais l'objet de politiques nationales ambitieuses. Le président Obama vient de lancer une politique d'attractivité scientifique pour attirer les talents. Les grands pays anglophones prennent des positions offensives dans les échanges internationaux, je pense notamment au Canada ou à l'Australie. Plus près de nous, l'Allemagne, les pays scandinaves, ont développé une stratégie d'accueil qui a déjà prouvé son efficacité.
La France ne doit pas rester à l'écart de ces dynamiques. Nous sommes le premier pays d'accueil non anglophone des étudiants internationaux, au coude à coude avec l'Allemagne qui vient de nous dépasser alors qu'elle était loin derrière nous il y a seulement 5 ans.
Chaque année, 290 000 jeunes étrangers font le choix d'étudier dans notre pays. 41% des thèses soutenues en France le sont par des étudiants étrangers. 60 000 titres de séjours de longue durée bénéficient annuellement aux étudiants, contre 17 000 à des salariés et 90 000 au motif du regroupement familial. Notre pays peut s'honorer de ce rayonnement international qui témoigne à lui seul de la qualité scientifique et pédagogique de nos universités.
Mais cette position est fragile. Notre pays a perdu du terrain, en passant en 10 ans de la 3e à la 5e place dans le classement des pays les plus attractifs en matière d'études supérieures. L'impact n'a pas seulement été quantitatif. Il a aussi, surtout, été qualitatif, les meilleurs étudiants, surtout en sciences, se détournant de notre pays pour trouver des destinations plus propices à leur épanouissement. Suite de l'article...

Appel à candidatures pour le prix scientifique franco-néerlandais Descartes Huygens 2013
Le prix scientifique franco-néerlandais Descartes Huygens est attribué en alternance entre les grands secteurs disciplinaires. Cette année, il récompensera un spécialiste dessciences humaines et/ou sociales. L'appel à candidatures est ouvert jusqu'au 1er juillet 2013.
Ce prix est décerné, pour la France, par le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et, pour les Pays-Bas, par k'Académie Royale des Lettres et des Sciences.
Créé en 1995, il est destiné à distinguer, chaque année, un chercheur néerlandais et un chercheur français satisfaisant aux conditions suivantes:
- Avoir passé sa thèse de doctorat depuis 8 ans au moins,
- Avoir atteint, notamment par par son activité scientifique, un niveau reconnu au plan international;
- Avoir une coopération récente ou en cours avec une équipe du pays partenaire. Les candidats doivent présenter les actions qu'ils/elles souhaitent développer pendant leur séjour de recherche en France ou au Pays-Bas, dans le cadre du ou des projets de coopération envisagé.
Le montant du prix de 23 000 euros doit permettre au lauréat d’effectuer un séjour de recherche d’au moins six mois dans un ou plusieurs laboratoires de recherche du pays partenaire.
Le lauréat d'un pays est sélectionné par les institutions compétentes de l'autre pays, selon les procédures qui lui sont propres : l'Académie des sciences-Institut de France, pour les spécialités concernées cette année, et l'Académie royale des lettres et des sciences des Pays-Bas.
En conséquence, les universités et organismes de recherche français sont invités à présenter des candidatures de scientifiques néerlandais en vue de l'attribution du prix. Les propositions de candidatures qu’il vous paraîtrait opportun de formuler devront être adressées, conformément au règlement ci-joint, le 1er juillet 2013 au plus tard par courrier électronique à: Laure Morel et Thomas Beaufis.
NB : Dans cet appel à candidatures, est considéré comme "chercheur néerlandais" un ressortissant néerlandais ou un un ressortissant d'un autre Etat de l'Union européenne étudiant ou salarié d'un établissement néerlandais depuis plus de cinq ans.

11 accords signés à Pékin pour l'enseignement supérieur et la recherche
En haut à gauche, Yvon Berland, Président d'Aix-Marseille Université.
Dans le cadre de la visite d'Etat du Président de la République en Chine, Geneviève Fioraso a présidé à la signature de onze accords visant à renforcer les partenariats entre la France et la Chine dans le domaine de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.
La politique de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, concernant la Chine, s'inscrit dans un double objectif : accroître la mobilité des étudiants et chercheurs entre les deux pays, et amplifier les partenariats scientifiques et universitaires, avec l'installation de formations en Chine et le développement de projets de recherche communs, de la recherche fondamentale à la recherche technologique.
C'est dans cet esprit que la ministre, après le Président de la République, a signé avec ses homologues respectivement en charge de l'enseignement supérieur, de la recherche, la science et l'innovation, deux accords stratégiques. Le premier réaffirme la volonté commune de renforcer la coopération dans les domaines linguistique, éducatif et universitaire. Il s'agit de développer les programmes de formation conjoints pour structurer et accroître la mobilité étudiante en Master et Doctorat, et les cotutelles de thèses. Le deuxième installe un groupe de travail conjoint favorisant le dialogue, l'échange d'expériences et de bonnes pratiques en matière d'innovation. Suite de l'article...
Baby boomers may die with college debt