PRAXES - faciliter les stages dans l’autre pays pour les jeunes

Praxes s’adresse à tout jeune de 18 à 30 ans résidant en France ou en Allemagne désireux d’effectuer un stage de un à six mois dans l’autre pays indépendamment d’un cursus scolaire ou universitaire (bacheliers, diplômés de la formation professionnelle ou de l’enseignement supérieur, demandeurs d’emploi, jeunes en réinsertion).
Il permet aux jeunes d’effectuer un stage dans la ville jumelée alors qu’ils ne disposent pas par ailleurs de possibilité d’obtenir une convention.
Infos +: praxes@ofaj.org, www.ofaj.org/praxes.

Du rififi dans les ESPE et les MEEF

Fin mars 2013, une note des deux ministères de tutelle sur les MEEF renforce les inquiétudes. La Conférence des directeurs d’IUFM publie dès lors un communiqué (5 avril): « École et formation professionnelle: que veulent dire ces mots aujourd’hui? »
« La CDIUFM constate que les processus d’accréditation menés localement ne conduisent pas, le plus souvent, à créer une véritable école supérieure universitaire: Espé ne correspondra, dans bien des cas, ni à une unité de lieu, ni à une unité d’organisation humaine et pédagogique, ni à une unité de formation »… « A l’heure où sont rédigées les futures maquettes de formation, c’est un replâtrage centré sur les enseignements disciplinaires teintés d’un peu de professionnalité qui apparaît fréquemment. Nous sommes très loin des ambitions annoncées en matière de professionnalisation »… « Plus que jamais, il faut de vraies écoles et une formation professionnelle universitaire renouvelée, prenant en compte les travaux et les compétences reconnus dans ce domaine, pour soutenir la refondation de l’école de la République ».
Le 10 avril, la DGESIP tente d’éclaircir la situation par une nouvelle note. Elle précise les intitulés des 4 mentions des Masters MEEF. « Il revient donc à chaque projet d’organiser son offre de formation au sein de toute ou partie de ces 4 mentions »… « Au sein d’une même académie, chaque étudiant devra bénéficier, avec les nécessaires adaptations liées aux spécificités des différentes universités et en tenant compte des contextes locaux, des mêmes services et garanties quant à sa préparation au métier d’enseignant »...
Le 12 avril, le SNESUP appelle au blocage. « La mise en place des ESPÉ et la construction des maquettes se heurtent à des difficultés considérables… Dans certaines académies, la mise en œuvre de l’ESPÉ rencontre des difficultés telles que les ministères ont élaboré des fiches d’accompagnement avant d’organiser très rapidement une réunion de travail. Dans le but d’obtenir un moratoire d’un an, le SNESUP appelle à contrer une réforme bâclée de la formation des enseignants et, en particulier, une ouverture irréaliste d’ESPÉ au 1er septembre 2013, notamment en bloquant le processus d’accréditation »…
Le 15 avril, Gilles Roussel, président de la commission de la formation et insertion professionnelle de la CPU et président de l’université Paris Est Marne-la-Vallée, dans un entretien avec Olivier Monod (EducPros), tente de calmer le jeu. Suite de l'article...

Comprendre la structure des qualifications professionnelles
Par Paul Santelmann, Responsable de la Prospective à l’AFPA. Le décalage entre le pilotage des filières de formation et le contenu des emplois s’accentue. L’adéquation « fine » formation/emploi qui reposait sur une spécialisation précoce de la main d’œuvre en période de plein emploi a, depuis longtemps, perdu de sa pertinence. Il y a de moins en moins d’ouvriers et d’employés qui exercent un métier qui correspond à la spécialité de leur formation professionnelle initiale. Mais plus largement la répartition interne de l’effort de formation professionnelle initiale et l’équilibre entre celle-ci et la formation continue traduit une dissociation qui pénalise notamment les nouvelles générations. En caricaturant, les représentations dominantes sous-estiment les compétences des ouvriers et des employés, sur-dimensionnent les connaissances des cadres et des professions intellectuelles supérieures et minorent l’importance des professions intermédiaires. La nomenclature des catégories socio-professionnelles qui peine à traduire l’accélération des transformations des contenus des emplois entretient ces représentations. Suite de l'article...

Les étudiants, ces nouveaux endettés

Cette année encore, le coût de la vie étudiante est bien élevé. Déjà l'an dernier, il avait bondi de 3,7%. Et quand les revenus des étudiants n'augmentent pas, il faut bien trouver un moyen de financer ses études. Ce sont ainsi 12% des étudiants qui ont recours au prêt bancaire…. Suite de l'article...

Le numérique: beaucoup de postes, pas de diplômés

Avec 700 000 emplois directs et un chiffre d'affaires qui s'élève à 63 milliards d'euros, le secteur du numérique se porte bien… Sauf qu'il attire peu de jeunes diplômés! Les entreprises en souffrent, et tentent de les faire venir chez elles par divers moyens. Suite de l'article...

Universités françaises: le ministère révèle son palmarès

Une note du Ministère de l'enseignement supérieur et de la Recherche révèle les taux de réussite en licence et en master, dans les universités françaises. Un palmarès qui n'avait pas été publié depuis cinq ans. Et, malgré les efforts de certains établissement, les résultats restent dans leur majorité encore décevants…
Des résultats inégaux
La variabilité des taux de réussite selon les universités est ce qui ressort en premier de ce palmarès. Et surprise: ce ne sont pas les grandes universités parisiennes qui sont dans le "top 10" mais les universités de la province et franciliennes. En effet, le ministère a également révélé la valeur ajoutée de chaque université, c'est-à-dire sa capacité à suivre les étudiants tout au long de leur cursus. Là aussi, la palme revient aux universités de la province, avec un très net avantage par rapport aux établissements de la capitale. Suite de l'article...

Loi sur l’université: cherchez les jeunes chercheurs…

De ce fait, la CJC est favorable à la "contractualisation des doctorats", autrement dit l’obligation pour une fac de n’accepter que des thèses qui sont dûment financées… A ceci près que cette politique peut très vite conduire à éradiquer la grande majorité des thèses de lettres et sciences humaines, non financées... Suite de l'article...

L'Allemagne et la France fixent de nouveaux caps pour la coopération scientifique
Dans le cadre du 50e anniversaire du Traité de l'Elysée, les ministres allemande et française chargées de l'enseignement supérieur et de la recherche, Johanna Wanka et Geneviève Fioraso, ont inauguré à l'Académie des sciences la Semaine franco-allemande de la science et des Alumni, qui se déroule à Paris, du 15 au 19 avril.
Devant un parterre de jeunes étudiants, doctorants et chercheurs ayant bénéficié de cursus binationaux soutenus et labellisés par l'Université franco-allemande, ainsi que de programmes de recherche conjoints, les ministres ont participé à une table ronde sur le thème de la valeur ajoutée de la formation franco-allemande dans l'enseignement supérieur et la recherche pour l'emploi des jeunes. Les témoignages ont montré que la mobilité franco-allemande a joué, dans leurs parcours, un rôle déterminant dans leur formation initiale et professionnelle, contribuant ainsi à l'élévation de leur niveau de qualification, à l'interface avec le milieu économique, et à l'employabilité des plus jeunes. Au cours d'un dîner de travail précédant cette manifestation, les deux ministres, se rencontrant pour la première fois, ont réaffirmé leur volonté commune de combiner les forces de recherche et d'enseignement supérieur des deux pays, qui représentent 50% du budget de la recherche en Europe, et 10% dans le monde. Cette coopération entre nos deux pays, dense, productive et diversifiée, s'inscrit dans une ambition européenne, levier de leur rayonnement à l'international. Une brochure co-éditée par les deux ministères et publiée simultanément à Paris et Berlin recense les succès déjà acquis dans le cadre de cette coopération.
Partageant la conviction que l'enseignement supérieur et la recherche sont au cœur de la stratégie de croissance et de redressement, les ministres ont pu échanger sur la poursuite des priorités en matière de coopération scientifique, qui concernent la santé, les biotechnologies, les matières premières non énergétiques, le calcul à haute performance ainsi que les sciences humaines et sociales. De nouveaux thèmes de travail conjoints ont été identifiés en matière d'énergie et de cybersécurité. En matière d'énergie, les thèmes identifiés relèvent d'une politique à la fois commune et complémentaire, pour la transition énergétique. Ils visent une plus grande efficacité énergétique, le déploiement des énergies renouvelables et leur connexion aux réseaux, avec le développement des smart grids pour diversifier le bouquet énergétique, et favoriser une moindre émission de gaz à effet de serre. Dans le cadre de feuille de route commune pour l'enseignement supérieur et la recherche, sept accords de coopération ont été signés entre les académies nationales des sciences, des universités, des organismes de recherche, des partenaires privés, notamment dans les domaines de la santé, des transports et des sciences humaines et sociales avec des centres d'intérêts sociétaux comme l'Etat social, le développement durable ou les violences urbaines ou en vue d'un approfondissement global de la coopération entre les établissements française allemands.
Les ministres ont convenu de l'intérêt d'élaborer ensemble des positions communes dans la perspective des programmes européens Horizon 2020 et Erasmus pour tous. En outre, les deux ministres ont décerné conjointement le Prix franco-allemand Gay Lussac-Humboldt à quatre lauréats français et allemands, afin de distinguer l'excellence de leurs travaux réalisés dans un cadre franco-allemand. Le Prix Gay-Lussac-Humboldt, attribué pour la première fois il y a 30 ans, est délivré à des scientifiques allemands par le Ministère français chargé de la recherche en collaboration avec l'Institut de France et à des scientifiques français par la Fondation Alexander von Humboldt, dans le cadre général de son programme du prix scientifique "Alexander von Humboldt".
Les ministres se félicitent de la qualité et de la progression de la coopération scientifique et universitaire franco-allemande. Les nombreux événements de la semaine de la science et des Alumni vont contribuer à l'échange d'idées et d'expériences, à l'élaboration de nouvelles initiatives franco-allemandes. L'Allemagne et la France veulent consolider le socle d'une Europe de l'enseignement supérieur et de la recherche plus compétititive, capable de répondre aux enjeux scientifiques, industriels et sociétaux du 21e siècle.
Chiffres clefs
Mobilité des étudiants :
* 13 700 étudiants allemands en France en 2011
* 10 000 étudiants français en Allemagne, dont 5000 inscrits dans des cursus binationaux soutenus par l’U.F.A.
Mobilité des chercheurs :
* L’Allemagne était en 2011 la 1ère destination à l’étranger des chercheurs C.N.R.S. avec 6 115 missions effectuées
Copublications :
* 8 186 publications communes en 2012
* L'Allemagne est le premier partenaire européen de la France en matière de co-publications
* La France est le second partenaire européen pour l'Allemagne.
Mar chuid de chomóradh 50 bliain Chonradh Elysee, airí Gearmáinis agus Fraincis i gceannas ar ardoideachas agus taighde, agus Geneviève Fioraso Johanna Wanka, tús le Acadamh Eolaíochtaí na seachtaine ar an Franc-Gearmáinis eolaíocht agus Alumni, a tionóladh i bPáras 15-19 Aibreán. Níos mó...
Skills shortage could hamper Africa growth surge

"Everyone expects me to become a teacher or a translator, but there are no jobs," the 24-year-old told Reuters in Dakar. "I'm studying in a field where it's nearly impossible to find work."
Tamba is just one of hundreds of thousands of graduates leaving African universities each year unable to find work because they lack the skills for the continent's job market. The world's second fastest growing region after Asia, Africa's economy has boomed over the past decade, thanks largely to discoveries and development of mineral resources including oil, iron ore, bauxite and gold.
Investors are pouring billions of dollars into resource projects and other investments across the continent, but these require skilled geologists, welders, engineers, project managers, technicians and finance and regulatory experts.
With many firms struggling to find the right people, experts warn that African universities are failing the continent's multiplying youth and wasting an opportunity for development. Read more...