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Formation Continue du Supérieur
10 avril 2013

Parcours et réussite en licence et en master à l'université

http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Note_d_info/71/3/Note-d_information-Enseignement-sup-Recherche_178713.79.jpgParcours et réussite en licence et en master à l'université. Télécharger la Note d'information 13-02.
27% des étudiants entrants en première année de licence (L1) obtiennent leur licence trois ans plus tard et 12% des étudiants ont besoin d’une année supplémentaire pour valider leur diplôme. L’âge d’obtention du baccalauréat et surtout la série du baccalauréat sont les variables qui influent le plus sur la réussite en licence. La réussite en troisième année de licence est élevée: environ 74% pour les étudiants inscrits en licence générale et 88% pour les étudiants d’une licence professionnelle. Parmi les lauréats de licence générale, près des trois quarts sont inscrits dans un master à l’université l’année suivante tandis que 22% d’entre eux ne sont pas inscrits dans un diplôme universitaire. Le taux de passage de première (M1) en seconde année de master (M2) est de 59%, et parmi les étudiants qui s’inscrivent pour la première fois en M2, 78% obtiennent le diplôme en un an.
Télécharger Note d'Information 13.02: Parcours et réussite en licence et en master à l'université, graphiques - parcours et reussite à l'université cohortes, Attractivité M1-M2 2011-2012, Reussite en 3ème année de licence - 2008-2011, Reussite en licence en 3-4 ans 2007-2011, Reussite en Licence Professionnelle 2009-2011, Réussite en M2 en 2 ans 2009-2010, Taux de Passage de L1 à L2 - 2011-2012, Taux de passage de M1 à M2 - 2010-2011.

Note d'information 13-02
Par Samuel Fouquet, MESR DGESIP/DGRI SIES.
Cette Note d’Information a pour objectif l’analyse de la réussite des étudiants en licence et en master à l’université. Elle s’appuie sur l’étude du parcours des étudiants durant les années de formation menant à l’obtention du diplôme. Pour chaque indicateur, une cohorte d’étudiants a été constituée sur la base des inscriptions administratives recensées par le Système d’information sur le suivi de l’étudiant (SISE). Le taux de réussite, qui rapporte les diplômés aux inscriptions administratives, découle de deux facteurs: la poursuite effective des études (il arrive que des étudiants ne se présentent jamais dans la formation dans laquelle ils se sont inscrits ou l’abandonnent très rapidement, ceci contribue à une diminution du taux de réussite), et la réussite à l’examen proprement dit. Ces indicateurs de réussite sont également déclinés par établissement (voir l’encadré « Comment appréhender la réussite par établissement? »).
27% des inscrits en L1 obtiennent leur licence en trois ans

La cohorte 2007 (constituée de 154 300 étudiants inscrits pour la première fois en L1) est majoritairement composée de femmes (62,2%) et en grande partie de bacheliers (95,3%), pour la plupart bacheliers de l’année. Près de trois bacheliers sur quatre sont titulaires d’un baccalauréat général. Les bacheliers professionnels y sont particulièrement peu représentés (4% des bacheliers). Les parcours des étudiants durant les trois années de formation qui mènent au diplôme de licence sont divers: 31,2% des étudiants de la cohorte 2007 ont effectué le parcours L1-L2-L3 en trois ans (réorientations en termes de disciplines et d’établissements comprises). 40,8% des étudiants entrants en L1 en 2007 sont inscrits en L2 l’année suivante. Près d’un quart redouble la L1 et 3,2% changent de formation universitaire (70% d’entre eux se dirigent vers un DUT). Environ trois étudiants sur dix quittent l’université à l’issue de la L1, certains s’orientent vers des fi lières supérieures non universitaires (STS, formations paramédicales et sociales…), d’autres arrêtent temporairement ou défi nitivement leurs études. Les étudiants issus d’un baccalauréat technologique ou professionnel sont ceux qui quittent le plus l’université pour la deuxième année.
Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en L1 en 2007, 27% ont obtenu leur licence en trois ans. Une année supplémentaire est nécessaire pour 11,9% des inscrits (tableau 1). Au total, sur les quatre années d’observation de la cohorte 2007, 38,9% des étudiants ont obtenu leur licence2. La part des étudiants ayant obtenu leur licence en trois ans (durée théorique) varie assez peu d’une année sur l’autre. Le taux de réussite en trois ans de la cohorte 2008 (la plus récente) indique une légère hausse par rapport à la cohorte précédente. Globalement, les chiffres accusent une baisse par rapport à la cohorte entrée en 2004 (la première concernée par le cursus LMD).
La réussite en licence varie fortement selon les caractéristiques de l’étudiant. L’écart entre le taux de réussite des hommes et celui des femmes est de 9,5 points, en faveur de ces dernières (30,6%). La scolarité antérieure joue également fortement, puisque les titulaires d’un baccalauréat professionnel ont un taux de réussite à la licence en trois ans de 2,7%, alors que plus du tiers des bacheliers généraux ont obtenu le diplôme trois ans après leur première inscription. Moins de 10% des bacheliers technologiques y parviennent en trois ans. Les étudiants non bacheliers, qui sont pour la plupart titulaires d’un titre étranger admis en équivalence, ont un taux de réussite en trois ans de 21,2%. Obtenir son baccalauréat en retard est également très discriminant puisque 35,4% de ceux qui sont bacheliers « à l’heure ou en avance » sont diplômés en trois ans, contre 17% en cas de retard d’un an, et 9% en cas de retard supérieur à un an. On note un écart de plus de 10,6 points entre le taux de réussite des étudiants issus de familles très favorisées3 (31,7%) et celui des étudiants issus de familles défavorisées (21%). Les écarts selon le domaine disciplinaire d’inscription sont bien moindres, puisque le taux de réussite en trois ans va de 25,9% en droit-sciences économiques- AES, 26,2% en lettres-langues-arts-sciences humaines à 28,3% en sciences-STAPS.
Le fait de disposer d’une année supplémentaire ne modifi e pas fondamentalement la hiérarchie des critères et ne permet pas de combler les différences issues du parcours dans l’enseignement scolaire. De fait, les titulaires d’un bac professionnel ont un taux de réussite en quatre ans de 1,9% et, cumulé en trois ou quatre ans, un taux de 4,6%. En comparaison avec les étudiants issus d’un bac scientifi que, leur chance de réussite est dix fois moins élevée. Les écarts se creusent même selon certaines caractéristiques: entre les étudiants issus de familles très favorisées et ceux issus de familles défavorisées, l’écart est de 10,6 points pour la réussite en trois ans, et de 13,2 points pour la réussite cumulée en trois ou quatre ans. Seule la réussite en quatre ans selon le sexe permet de faire diminuer l’écart entre les hommes et les femmes (respectivement 11,7% et 12% de réussite en quatre ans). Une analyse « toutes choses égales par ailleurs » montre que les facteurs qui infl uent le plus sur la réussite en licence sont la série du baccalauréat et l’âge d’obtention de celui-ci. Les autres critères (sexe, ancienneté d’obtention du baccalauréat, groupe disciplinaire d’inscription, origine sociale des étudiants) ont un effet moins important.
Sept étudiants de L3 sur dix ont leur licence à la première tentative

73,8% des étudiants inscrits pour la première fois en troisième année de licence générale à la rentrée universitaire 2008-2009 ont obtenu le diplôme en un an. Une année supplémentaire a été nécessaire à 7,5% des inscrits et 1,1% d’entre eux ont eu besoin de deux années complémentaires. La méthode retenue ne prend pas en compte les réorientations en termes de changement de discipline comme de changement d’établissement pour un étudiant de la cohorte. Parmi les bacheliers généraux, les titulaires d’un baccalauréat économique réussissent mieux leur troisième année de licence en un an (81,2%) que les bacheliers scientifi ques (77,9%) ou littéraires (75,7%). En revanche, les chances de succès en un an de cette troisième année de licence sont beaucoup plus faibles pour les bacheliers technologiques (65,8%) ou professionnels (57,2%). Parmi les non-bacheliers, seuls 48,6% obtiennent la troisième année de licence en un an.
La réussite en un an des femmes est nettement plus élevée que celle des hommes: 76,2% contre 69,8%. C’est en sciences économiques que les étudiants réussissent le mieux leur troisième année en un an: 78,3%. En sciences fondamentales et applications (68,1%), les chances de succès en un an sont les moins élevées. Sur les trois années cumulées, c’est en sciences de la vie, de la santé, de la Terre et de l’Univers que la réussite est la plus importante (87,8%). À l’opposé, elle est la moins élevée en lettres et arts (78,9%).
Réussite élevée en licence professionnelle

Près de la moitié des entrants pour la première fois en licence professionnelle sont issus d’un DUT ou d’un BTS. 87,5% des étudiants inscrits pour la première fois en licence professionnelle en 2009-2010 ont obtenu leur diplôme en un an, et une année supplémentaire a été nécessaire pour 1,4% d’entre eux. La méthode retenue ne prend pas en compte les réorientations en termes de changement de discipline comme de changement d’établissement pour un étudiant de la cohorte. 48,7% des étudiants en licence professionnelle inscrits en 2009- 2010 sont issus d’un bac général, dont 25% d’un bac scientifique, 36,9% proviennent d’un bac technologique et seulement 6,2% d’un bac professionnel. Les bacheliers professionnels ont un taux de réussite en deux ans de 85,4%, soit quatre points de moins que les bacheliers généraux. La spécialité « Échanges et gestion » est choisie par 33% des étudiants, ils bénéfi cient d’un taux de réussite de 87,4% en un an et de 89,1% en
deux ans. La réussite des étudiants varie aussi selon le cursus de provenance: les étudiants issus d’un DUT sont ceux qui réussissent le mieux en licence professionnelle (les disparités de réussite selon le baccalauréat d’origine subsistent quel que soit le cursus). La spécialité « Communication et information » rassemble 14,6% des étudiants, et présente un taux de réussite en deux ans proche de celui des étudiants en « Échanges et gestion » (86,8% en un an et 88,2% en deux ans). La spécialité « Services aux personnes » (11,8% des étudiants) possède le taux de réussite le plus bas des treize spécialités (84,7% en deux ans).
Près des trois quarts des diplômés de licence générale poursuivent en master

En 2011-2012, 72,9% des diplômés d’une licence générale en 2010-2011 poursuivent leurs études dans un master, dont 7,3% dans un master enseignement. Parmi les diplômés de licence professionnelle, seuls 9,4 % sont inscrits en master l’année suivante. La part des diplômés de licence générale poursuivant directement en master varie fortement selon la discipline d’obtention de la licence: celle-ci est très élevée en droit (86,3%), en sciences fondamentales et applications (79,8%) et en sciences de la vie, de la santé, de la Terre et de l’Univers (78,1%). En revanche, les poursuites en master sont moins élevées dans les autres disciplines: moins de 70% en lettres-arts, STAPS, langues et sciences économiques. C’est en lettres-arts, en langues et surtout en STAPS (19,1%) que les étudiants sont les plus nombreux à se diriger vers un master préparant aux métiers de l’enseignement.
Parmi les étudiants qui poursuivent leurs études dans un master, 82,4% sont inscrits dans la même discipline qu’en licence générale. C’est en droit que les étudiants poursuivent le plus dans la même discipline (96,5%) contrairement aux étudiants en langues (66,8%).
Près de 3% des étudiants se sont réinscrits dans un diplôme de licence et 20% d’entre eux sont inscrits en licence professionnelle. 1,8% des lauréats de licence générale sont inscrits dans un autre diplôme universitaire l’année suivante: la formation d’ingénieur classique, le magistère et le diplôme d’institut d’études politiques sont les trois formations les plus choisies. Enfin, 22,3% des étudiants ne sont pas inscrits dans une formation universitaire l’année suivante.
Moins d’un étudiant sur deux obtient le master en deux ans

Le recrutement en master est largement orienté vers la licence générale: 66,7% des étudiants inscrits pour la première fois en M1 en 2011-2012 étaient inscrits en licence générale l’année précédente, et 3,3% en licence professionnelle (la licence est le dernier diplôme obtenu pour trois quarts des inscrits).
42,6% des étudiants de première année de master ont changé d’établissement à leur entrée en M1. Les disciplines « Droit sciences politiques » et « AES » se caractérisent par une moindre mobilité entre établissements: parmi les étudiants inscrits dans ces disciplines en 2011-2012, seulement 34% viennent d’un autre établissement. C’est le contraire pour les disciplines « Langues » et « Sciences humaines » (respectivement 45,8% et 47,5% d’arrivants d’autres établissements), ainsi que pour les disciplines liées à la santé, avec environ 50% de nouveaux entrants (les étudiants de médecine et de pharmacie sont peu nombreux et l’offre de formation est uniquement répartie sur une dizaine d’universités).
La mobilité entre établissements est un peu plus faible en seconde année de master puisque cette part est alors de 37,4%. En M2, ce sont les disciplines « STAPS » et « Langues » pour lesquelles les mobilités sont les plus faibles avec près de 25% d’étudiants ayant changé d’établissement par rapport à l’année précédente. La mobilité est en revanche plus élevée en droit-sciences politiques et en sciences économiques et sociales, respectivement de 45% et 48,6%. Celle-ci est plus prononcée en voie professionnelle (39,6%) que pour les autres voies.
Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en première année de master en 2008- 2009, 46,4% ont obtenu leur diplôme à l’issue des deux ans de formation du master.
Une année supplémentaire a été nécessaire pour 10,8 % des étudiants ayant redoublé leur année de M1 ou de M2. Au total, 57,2 % des étudiants ont obtenu leur diplôme de master en deux ou trois ans. On observe une hausse du taux de réussite en master importante entre les cohortes 2005 et 2008 : pour la cohorte d’inscrits en 2005, le taux de réussite en deux ans était de 42 %, et de 7,5 % en trois ans (49,5 % cumulé en trois ans). Contrairement à la réussite en licence, les hommes ont un taux de réussite plus élevé que les femmes en deux ans, respectivement de 48,1 % et 45,3 % (graphique 5). Celles-ci rattrapent cependant une partie de leur retard en trois ans, avec un taux de réussite de 11,4 % (9,8 % pour les hommes). La scolarité antérieure est déterminante dans la réussite de l’étudiant, les étudiants entrant en première année de master « à l’heure ou en avance » ont un taux de réussite en trois ans (67,7 %) supérieur de près de dix points avec ceux ayant un an de retard (57,9 %) et près de trente points avec les étudiants entrant en master avec plus d’un an de retard (38,4 %). La réussite en master est également différente selon la discipline. Celle-ci est élevée, plus de 70 % en trois ans dans les disciplines « Sciences de la vie, de la santé, de la Terre et de l’Univers » et « Pluri-sciences ». Elle est en revanche faible en « STAPS » et « Lettressciences du langage-arts », moins de 45 % en trois ans. Enfi n, la réussite des étudiants s’orientant vers un master professionnel en seconde année est plus élevée que celle des étudiants en voie recherche, 83,8 % contre 63,9 % en deux ans.
77,8% de réussite en master 2

Parmi les étudiants inscrits pour la première fois en seconde année de master en 2009-2010, 77,8% ont obtenu le diplôme au bout de la première année. Une année supplémentaire est nécessaire pour 7,3% des étudiants. La réussite en master 2 est en augmentation par rapport à l’année précédente (+1,4 point). Plus de la moitié des étudiants sont inscrits dans un master professionnel (55,4%), près du quart sont en voie indifférenciée et seulement 20,4% sont inscrits dans un master recherche. Si la réussite au diplôme est proche pour les étudiants inscrits dans un master professionnel ou indifférencié (respectivement 82,2% et 77,9%), elle est moindre pour les masters recherche, avec un taux de réussite de 65,7%. Trois étudiants sur dix sont inscrits dans une formation appartenant au groupe disciplinaire lettres-langues-sciences humaines-arts; leur réussite est de 10 à 15 points inférieure à celle des autres groupes disciplinaires. Toutes choses égales par ailleurs, le groupe disciplinaire, la voie du diplôme et surtout l’âge de l’étudiant lors de l’inscription en seconde année de master (86,7% de réussite pour les étudiants non redoublants contre 65,8% pour les étudiants ayant plus d’un an de retard) sont les critères qui infl uent le plus sur les chances de réussite en master. Avec une année supplémentaire, les écarts selon les caractéristiques de l’étudiant se réduisent, mais elles ne se résorbent pas entièrement. Selon la voie du master par exemple, les inscrits en master professionnel ont un taux de réussite en deux ans de 6% contre 11% en master recherche. Cumulée en deux ans, la réussite des étudiants est respectivement de 88,2% et de 76,7%. À l’issue du master, 25,7% des diplômés sont inscrits dans un diplôme universitaire l’année suivante. Parmi ceux qui poursuivent leurs études à l’université, 21,2% se dirigent vers un doctorat et 26,4% se réinscrivent dans un master. Les autres s’inscrivent dans des diplômes d’établissements ou d’universités, et près de 11% préparent les concours d’enseignement.
Comment appréhender la réussite par établissement?

Le parcours des étudiants au cours de leur cursus universitaire est très diversifié. Celui-ci est ponctué de réorientations, aussi bien en termes de formation que d’établissements. Aussi, certains étudiants quittent l’université pour se rediriger vers d’autres filières de l’enseignement supérieur ou abandonnent leurs études.
Compte tenu de cette diversité des parcours, l’étude de la réussite en licence et en master par établissement est diffi cile à appréhender: à quel établissement attribuer la réussite de l’étudiant?
De plus, chaque université possède sa propre population étudiante: les caractéristiques sociodémographiques et les parcours scolaires antérieurs diffèrent selon l’établissement. Les études sur la réussite en licence et en master montrent que la réussite varie fortement selon ces caractéristiques. Un taux simulé est alors calculé par établissement, il correspond à la réussite qu’on pourrait observer pour l’université si celle des différentes catégories d’étudiants entrant en licence ou en master était identique à la réussite nationale pour ces mêmes catégories, défi nies par: le sexe, l’origine socioprofessionnelle, la série du baccalauréat, l’âge d’obtention du baccalauréat, l’ancienneté d’obtention du baccalauréat et le groupe disciplinaire d’inscription. Cette méthode permet de prendre en compte les effets de structure des populations étudiantes dans les résultats des universités. Les taux simulés correspondent à la notion « toutes choses égales par ailleurs » bien que se limitant à ces six critères. Cependant, même avec un taux simulé tel qu’il est défi ni ici, on ne saurait rendre compte complètement des différences entre établissements en ce qui concerne la réussite. L’écart entre le taux observé et le taux simulé est la valeur ajoutée. Elle permet de situer une université par rapport à la moyenne nationale une fois les effets de structure pris en compte. La prise en compte simultanée du taux observé et de son correspondant simulé permet une analyse plus complète des résultats par établissement.
Pour étudier la réussite en licence en trois ans par université, trois méthodes complémentaires sont proposées afi n de prendre en compte la mobilité des étudiants. La première méthode met l’accent sur la première année de licence, celle où se concentrent les diffi cultés (réussite et orientation): la réussite des étudiants est attribuée à l’établissement d’inscription en L1 (même si l’étudiant a changé d’établissement en deuxième ou troisième année de licence). Selon cette première méthode, la réussite varie de 9,2% à 43,6%, et la moitié des établissements possèdent un taux inférieur à 28,8%. 36 établissements ont une valeur ajoutée positive, supérieure à 5 points pour 17 d’entre eux, et 40 une valeur ajoutée négative. L’amplitude de l’écart entre les valeurs extrêmes de la valeur ajoutée est de 27 points.
La deuxième met au contraire l’accent sur l’année terminale de la licence, à l’image de ce qui se fait pour le bac. Les diplômés de licence sont rapportés aux inscrits en L3. La moitié des universités ont un taux de réussite supérieur à 85,5% (qui vont de 59,2% à 93,4%). 47 établissements ont une valeur ajoutée positive, supérieure à 5 points pour 12 d’entre eux, et 29 une valeur ajoutée négative. L’amplitude de l’écart entre les valeurs extrêmes de la valeur ajoutée est plus élevée que pour la méthode 1: 34,4 points.
La troisième méthode privilégie l’accompagnement de l’étudiant, en s’intéressant aux étudiants qui ont effectué tout leur cursus de licence au sein du même établissement. Les taux de réussite vont de 15,7% à 58,9%. Seuls 11 établissements obtiennent un taux de réussite supérieur à 50%. La méthode 3 est celle pour laquelle les valeurs ajoutées positives élevées sont les plus fréquentes et l’amplitude la plus forte (35,5 points): 41 établissements ont une valeur ajoutée positive, supérieure à 5 points pour 18 d’entre eux, et 35 une valeur ajoutée négative.
Les trois méthodes paraissent complémentaires pour mesurer la réussite d’un établissement: 29 établissements ont une valeur ajoutée positive quelle que soit la méthode retenue, 20 une valeur ajoutée systématiquement négative, et 27 une valeur ajoutée positive ou négative selon la méthode.
À noter que les résultats issus des méthodes 1 et 3 sont fortement corrélés (on observe également une forte corrélation entre les résultats obtenus en licence en trois ans et le taux de passage L1-L2).
Pour chaque indicateur rendant compte de la réussite d’un diplôme par université, il convient de préciser le champ du calcul et notamment la prise en compte ou non des réorientations.
Les données par établissement des indicateurs présentés dans cette Note d’Information sont disponibles en téléchargement sur le site Internet du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche
dans la rubrique « Note d’Information » en suivant ce lien: http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid24800/notes-d-information.html. Télécharger la Note d'information 13-02.
Cúrsa agus ceadúnas rathúil agus máistir ag an ollscoil. Íoslódáil an 13-02 Nóta Eolais.
27% de mhic léinn ag teacht isteach sa cheadúnas chéad bhliain (T1) a fháil ar a gceadúnas trí bliana ina dhiaidh sin agus 12% de mhic léinn gá le bliain bhreise a chríochnú a gcuid céime. Is iad na aois Céim ar chéim agus os cionn an baccalauréat na hathróga a bhfuil tionchar acu is mó an ceadúnas rath. Níos mó...
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