Projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche: intervention de Jean-Loup Salzmann

Parce qu’il me faut être court, pour permettre à toutes les organisations qui le souhaitent de s’exprimer en votre présence, je ne donnerai que quelques éléments de la déclaration que j’ai préparée au nom de la CPU. Je m’en tiendrai à l’essentiel.
Ce projet de loi rassemble, pour la première fois, les missions de recherche et d’enseignement supérieur. Il affirme ainsi le rôle central de l'université au coeur du dispositif national d'enseignement supérieur et de recherche. C’était le sens de notre contribution aux Assises.
Cette loi nous propose tout d'abord de reprendre les dispositions législatives contenues dans le rapport des Assises et le rapport Le Déaut. Nous avons entendu, Madame la Ministre, que les nombreuses autres dispositions non législatives, importantes, ne sont pas abandonnées mais feront l'objet de textes ultérieurs.
Le premier volet de ce projet de loi concerne la réussite des étudiants. Nous apprécions positivement les diverses dispositions concernant l'orientation, l'unification des formations post bac - même si nous aurions préféré l’exercice d’une véritable co-tutelle par votre ministère sur l’ensemble de ces formations -, la réforme de l'entrée en première année de médecine et, bien entendu, l'affirmation que le doctorat doit être mieux reconnu dans les carrières du privé comme du public.
Ce texte est en grand progrès par rapport à ses versions initiales pour tout ce qui concerne l'organisation interne de nos établissements. Cependant, il reste encore un certain nombre d'ambiguïtés à lever et de précisions à apporter. En particulier, la CPU est très attachée au maintien d'un CS et d'un CEVU qui pourraient se réunir en conseil académique. De même, les notions de collégialité, auxquelles nous sommes extrêmement favorables, ne peuvent être confondues avec un éventuel contre-pouvoir.
La démocratie Universitaire impose des exécutifs élus à tous les niveaux de la gouvernance des universités. À notre avis, ceci n'est pas compatible avec le fait que des personnalités extérieures participent à l'élection du président. Collégialité et démocratie doivent être les maîtres mots d'une loi qui permettra de faire revenir la confiance au sein des universités et la coopération entre elles.
Concernant les regroupements d'universités, nous ne pouvons qu'attirer l'attention sur le fait que rien ne pourra se faire sans les acteurs de terrain et qu'une grande souplesse doit présider à ces regroupements. À l'inverse la CPU sera extrêmement attentive à ce que ces regroupements ne soient pas l'occasion, pour des structures de droit privé, d'apparaître comme étant partie prenante du système public d'enseignement supérieur et de recherche.
Sur tous ces points, ainsi que sur certains points de détail, mais cependant importants, la CPU proposera des amendements.
Madame la Ministre cette loi est importante. Mais elle s'inscrit dans une série de lois qui modifient, directement ou indirectement, le fonctionnement des universités. Nous regrettons que ces lois ne soient pas évoquées et que l'influence du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche ne soit pas plus visible.
En premier lieu, bien évidemment, figure la loi de finances. La CPU réclame depuis toujours la sécurisation de la masse salariale transférée. Nous réclamons aussi une progression de nos moyens de fonctionnement et que toute mission nouvelle confiée par la loi soit accompagnée des financements qui lui correspondent.
La loi sur la Refondation de l'école impacte directement le fonctionnement de nos universités et le volet "programmation" concerne directement les emplois créés à l'université, les fameux 1000 emplois prévus sur la durée du quinquennat.
La perspective d’une loi sur la formation professionnelle semble ignorer l'université comme un acteur majeur de l'alternance et de la formation tout au long de la vie. Le Président de la République a annoncé un objectif ambitieux de doublement du nombre d'apprentis à l'université. Nous espérons que cet objectif sera présent dans la loi.
Nous saluons la proposition de loi portée par Madame Dominique Gillot sur l’accueil des étudiants et des chercheurs étrangers, qui fait honneur aux universités de notre pays et permettra de renforcer l’attractivité de notre enseignement supérieur et de notre recherche.
Enfin, la loi sur l'acte trois de la décentralisation devrait être l'occasion de réaffirmer le rôle respectif des régions et de l'État vis-à-vis des universités. S'il est légitime que les régions s'impliquent dans la diffusion de l'information scientifique et technique ainsi que dans le transfert de technologie, nous ne saurions accepter une "régionalisation de l'enseignement supérieur"
Nous devons être tous conscients de la force et de la singularité que représente, pour nos universités, le fait d’être à la confluence de tant de politiques diverses, de tant de projets de lois, de tant de secteurs ministériels. C’est le signe qu’elles sont au coeur de toute action publique ambitieuse.
A condition que le gouvernement, et, en son sein, le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche qui doit se voir reconnaître un rôle renforcé de chef d’orchestre, sachent faire prévaloir l’indispensable cohérence et le haut niveau d’ambition d’une politique d’enseignement supérieur et de recherche digne de notre pays - et de la place, en Europe et dans le monde, que lui assignent son histoire et les talents qui la servent.
Tout récemment, au Collège de France, en rendant hommage à Serge Haroche, le Président de la République, et le Premier Ministre, à l’occasion du déjeuner annuel de l’ANRT, les plus hautes autorités de l’Etat, semblent en avoir confirmé l’intention. Elle doit se traduire en actes. Ce projet de loi est le premier d’entre eux. Nous attendons, avec espoir et vigilance, les autres actes qui confirmeront cette intention.
Le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche sera soumis, dans une version amendée au vote des membres du CNESER, lundi 25 février. Les 4 représentants de la CPU au Cneser: Gérard Blanchard, Anne Fraïsse, Gilles Roussel et Jean-Loup Salzmann y exprimeront le vote de la CPU.

Toisc go bhfuil mé a bheith gearr go mbeidh gach heagraíochtaí ar mian leo labhairt i do láthair, beidh mé a thabhairt go bhfuil roinnt eilimintí den ráiteas a d'ullmhaigh mé ar son an LAP. Beidh mé bata chun an Basics.
Tugann an bille le chéile don chéad uair, na misin taighde agus ardoideachas. Níos mó...
Les atouts des Licences professionnelles en alternance

Une année qui fait la différence
Il existe aujourd’hui plus de 500 Licences professionnelles en France, réparties dans tous les domaines d’activités. Elles sont généralement accessibles après un DUT, un BTS/BTSA ou plus rarement après deux années d’études universitaires.
Les étudiants qui se tournent vers cette formation sont de plus en nombreux à la suivre par le biais de l’alternance. Leur objectif? Faciliter leur entrée sur le monde du travail. Une stratégie plutôt futée, selon les professionnels de la formation puisque la Licence professionnelle présente de nombreux avantages aux yeux des recruteurs. Suite de l'article...

A year that makes the difference
There are more than 500 professional licenses in France, spread across all areas of activity. More...
8 conseils pour trouver son stage de fin d’études

Cibler 10 entreprises qui vous ressemblent
Il n’est pas rare que le stage de fin d’étude débouche sur un premier emploi, donc autant savoir d’emblée dans quelles conditions on veut débuter sa carrière. « La première étape de toute recherche de stage est de réfléchir à son poste idéal », estime Anne-Sophie Gueho, responsable du département Emploi-Carrières-Alternance à l'IAE Lyon. Métier visé, type d’entreprise souhaité, missions à accomplir… A vous de mettre en relation ce que vous voulez faire et ce que vous êtes capable de faire pour définir un poste qui vous conviendrait.
Grâce à cette définition, vous pouvez ensuite procéder par élimination pour trouver une entreprise. Anne-Sophie Gueho conseille aux étudiants de cibler 10 entreprises qui les intéressent pour commencer leurs recherches. Suite de l'article...

10 sprioc-chuideachtaí gur mhaith leat
Níl sé neamhchoitianta chun staidéar a dhéanamh intéirneacht as a chéad phost, ionas go mbeadh a fhios cad iad na coinníollacha mian leis láithreach chun tús a chur a ghairm bheatha. Níos mó...
European University Institute's renaissance thinking

Its hub, housed in a Medici-era church and monastery, sits high in the hills above Florence in San Domenico di Fiesole. Today the ancient cloisters are paced by serious-minded young scholars deep in thought or the occasional visiting Dominican priest.
With few distractions in this secluded academic outpost, the life of the scholar appears to have changed little since Giovanni Boccaccio wrote The Decameron in a nearby villa in the 14th century.
However, despite its similarities to the early centres of learning that would evolve into Europe's oldest universities, the EUI could justifiably claim to be one of the continent's most dynamic, modern centres of higher education.
Established in 1976 by the European Union, the non-denominational institution is one of just a handful of genuinely "international" universities not linked to the academic traditions or governmental demands of a single country.
That is partly down to the institute's "denationalised" funding model, in which about 20 EU member states finance a number of social science PhD students each year, with the EU picking up the bill for administration costs and the rent of premises. Read more...
Münchner Uni bietet Online-Kurse an

Twice as Many MOOCs

Coursera and edX both announced this week they are doubling the number of universities offering classes through their sites, which already reach a few million people across the world. For Coursera, a Silicon Valley company with 2.8 million registered users, the expansion means 29 new universities will join the company's 33 existing partners. EdX, a 675,000-user nonprofit started by Harvard University and Massachusetts Institute of Technology, will add six new universities, bringing its stable to a dozen. Coursera wants to expand its global reach, said one of its co-founders, Andrew Ng. Sixteen of the company's new partners are international institutions, including universities in Italy, Hong Kong, France and Spain. Read more...
Money, money, money – US universities attract donors and international students
By Sophie Pitman. I came to America for the same reason as most immigrants or expats: money. Yes, I was looking for streets paved with gold, and I found it, in the shape of America’s university system. I am incredibly fortunate, and I do not take my funding for granted, but recent news has reminded me just how different the US and UK are in terms of university assets. On Wednesday, it was widely reported thatStanford University has set a new record for college fundraising, by becoming the first university to receive donations of more than $1 billion in a single year. This is a significant slice of the all-American apple pie – overall, in 2012, $31 billion was donated across approximately 3,500 U.S. universities. Compare this to UK figures, and it becomes clear why the US is the dream destination for so many international students. From 2009-10, the total sum collected by all UK universities was £693 million, according to a 2012 Review of Philanthropy in UK Higher Education by HEFCE. Read more...
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Enquête Emploi 2012 d'Unifaf

Les emplois de la BASS se répartissent en trois filières de poids quasi-identique (35% dans l'éducatif et le social, 33 % dans le soin et 32% dans les fonctions support. Consulter l'enquête d'Unifaf (12 p.). Suite de l'article...

Appel à projets 2013 du FPSPP: emplois d'avenir

L’appel à projets vise l’ensemble des secteurs d’activité concernés par les emplois d’avenir en région et relevant des champs professionnels couverts par les OPCA.
Les actions éligibles sont les actions de formation qui concourent à l’acquisition de compétences transversales (conformément au référentiel de l’ANLCI) et/ou de compétences permettant d’occuper un autre emploi. Les actions de formation au profit des tuteurs des jeunes en emplois d’avenir sont également éligibles.
Sont exclusivement visées les actions financées au titre du plan de formation, y compris les actions de positionnement et d’évaluation ou réalisées dans le cadre d’une période de professionnalisation.
Le FPSPP pourra prendre en charge 70 % du coût pédagogique des actions de formation des jeunes prises en charge par les OPCA et les coûts pédagogiques de formation des tuteurs dans la limite de 15 €/h et de 40 h.
