Arifor Magazine - Le congé individuel de formation un vecteur puissant d’évolution professionnelle
Arifor Magazine numéro 35.
Sommaire
Décryptage: emplois d’avenir, mode d’emploi
Etude: le congé individuel de formation
Dossier: les dispositifs de soutien aux entreprises en faveur des personnes handicapées
En images: Forum avenir étudiant Reims
Connaître: l’hôtellerie restauration
Evènement: le CRIJ et les Missions locales. Télécharger AriforMag35.
Le congé individuel de formation un vecteur puissant d’évolution professionnelle
La seconde évaluation nationale de l’impact du Congé Individuel de Formation (CIF) sur les salariés (F-H) confirme les très bons résultats de ce dispositif. Le CIF a permis, depuis la date de la création de son financement (en 1983) au réseau des Fongecif, de prendre en charge près d’un million de parcours individualisés de formation. Synthèse de l’enquête réalisée par IPSOS sur les parcours achevés en 2010.
Puissant vecteur de changement malgré la crise
En comparaison avec la première évaluation sur le public sorti, les changements de situation à l’issue du CIF en 2010 semblent un petit peu plus difficiles à amorcer (-5% en moyenne). Mais même dans ce contexte moins favorable à l’emploi, le CIF reste un vecteur puissant de changement professionnel et la part des bénéficiaires (CIF CDD et Intérim) en emploi se maintient à un niveau très élevé (79%).
Utile aux salariés fragilisés
Cette seconde étude confirme également l’importance du rôle des Fongecif dans l’accompagnement des bénéficiaires. En effet, la satisfaction à l’égard de l’accueil, de la formation, du conseil, augmente. « Pour des salariés fragilisés dans le contexte actuel » explique le FPSPP, « la qualité des conseils apportés, leur individualisation, semblent prendre une place croissante dans la réussite du changement professionnel. »
La part des seniors bénéficiaires a progressé, mais reste malgré tout très inférieure à celles des plus jeunes.
La parité homme-femme se confirme, de même que la prédominance des ouvriers et employés (82%). Ainsi, le CIF s’adresse prioritairement aux salariés faiblement qualifiés démontre le FPSPP. Etude complète à télécharger sur: www.fpspp.org.
Analyse
Le Fongecif, organisme paritaire, interprofessionnel et régional, contribue dans le cadre de ses ressources à la formation, au développement des compétences individuelles et à la promotion sociale des salariés, à leur initiative, en prenant en compte les besoins du marché du travail. Il accueille, renseigne, conseille et accompagne des hommes et des femmes dans leurs parcours, pour les aider à concrétiser leurs projets individuels.
Les services sont gratuits et confidentiels.
Avec un rayonnement régional le Fongecif Champagne-Ardenne se compose de:
• 1 directrice
• 1 responsable de service administratif
• 1 comptable
• 4 assistants-tes administratifs-ves
• 1 responsable coordinateur du service conseil
• 3 conseillers-ères. Pour en savoir plus: www.fongecifchampagneardenne.fr.
Evelyne Dray-Maillot, directrice Fongecif Champagne-Ardenne
Que vous apporte cette enquête réalisée au niveau national et dans chaque région?
Elle permet de mesurer l’impact du CIF, d’apprécier sa valeur ajoutée et notamment l’aide apportée à la construction des projets professionnels par le réseau des Fongecifs. Les paramètres des Fongecifs n’étaient pas partout les mêmes. Dans cette enquête, nous avons une véritable cohésion nationale. L’enquête a un taux de réponse aux alentours de 50%, ce qui permet d’avoir des résultats bien plus probants.
De plus, cette enquête révèle un taux de satisfaction qui demeure exceptionnel: 96% au niveau national et 98% sur le plan régional. Malgré un contexte économique défavorable, les bénéficiaires expriment un haut niveau de satisfaction à l’égard des services fournis. Ces services sont déterminants dans la réussite de leur projet, que ce soit dans l’orientation ou dans la construction de leur parcours professionnel.
Les résultats en Champagne-Ardenne sont- ils semblables à ceux de l’enquête nationale?
Nous sommes ravis de voir que les résultats du Fongecif Champagne-Ardenne sont très semblables à ceux de l’enquête nationale, et mêmes meilleurs dans certains cas. Un an après le CIF, les bénéficiaires ont changé à:
• 70% de profession sur le plan national contre 77% en région
• 65% au niveau national ont davantage de responsabilités contre 73% en région
• et 62% ont une rémunération supérieure contre 70% en région.
En revanche nous avons une baisse des demandes de CIF plus importante que d’autres régions.
Comment expliquez-vous cette baisse?
Dans la logique d’un contexte de crise, les salariés pourraient profiter davantage de cette période d’incertitude pour évoluer, se former et anticiper les difficultés.
En Champagne-Ardenne, on observe l’inverse: les salariés sont plus frileux et statiques. Or, en période de récession, ceux qui affichent les compétences les plus à jour maximisent leurs chances de se maintenir dans l’emploi.
Certains résultats de l’enquête vous ont-ils surpris?
Non car les résultats confirment que le CIF reste « un moteur essentiel de l’ascenseur social ». Ce dispositif correspond bien aux objectifs que se sont fixés les partenaires sociaux. Ils attestent également de la qualité des services des FONGECIF notamment dans l’accompagnement des salariés, une expertise qui se confirme.
Magazine Arifor Eisiúint 35.
Achoimre
Decryption: poist na todhchaí, úsáideoir lámhleabhar
Staidéir: an tsaoire traenála aonair
File: tacaíocht gnó feistí do dhaoine faoi mhíchumas
I pictiúir: Fóram daltaí amach anseo Reims
Know: an tionscal fáilteachais
Imeacht: na Misin Áitiúil agus CRIJ. Níos mó...
Arifor Magazine - Décryptage: emplois d’avenir, mode d’emploi

Sommaire






Emplois d’avenir, mode d’emploi!
Créer 150 000 emplois en deux ans: c’est l’objectif des emplois d’avenir à l’horizon 2014. Ces emplois permettent d’ouvrir les portes du marché du travail aux jeunes (F-H) connaissant des difficultés d’insertion professionnelle. Les emplois d’avenir reposent sur plusieurs spécificités: des moyens mobilisés par l’Etat, des engagements des employeurs, des actions de formation, un accompagnement renforcé.
Les premiers contrats emplois d’avenir signés en région
Benoît Hamon, ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire a signé les quatre premiers emplois d’avenir en Champagne-Ardenne le 20 novembre dernier. La cérémonie s’est déroulée à la préfecture de région en présence du Préfet de région et du Président du Conseil régional.
Les profils de ces premiers contrats concernent des emplois au sein des piscines ou du centre de traitement de déchets, gérés par la communauté d’agglomération de Châlons-en-Champagne, un autre au sein de la radio associative « Mau Nau » comme animateur et un dernier au sein de l’Armée du Salut à Reims. A fin décembre 2012, une cinquantaine de contrats étaient signés en Champagne-Ardenne. Benoît Hamon a annoncé que l’an prochain, 3 000 jeunes bénéficieront d’un emploi d’avenir dans la région. « C’est une solution pour donner de la stabilité à ces jeunes. C’est un contrat solide, robuste, qui prépare à un meilleur avenir », a expliqué Benoît Hamon.
Jean-Paul Bachy, le président de la Région a insisté sur le volet formation: « Contrairement à d’autres dispositifs du passé qui n’étaient que quantitatifs et ne visaient qu’à inverser la courbe du chômage, les emplois d’avenir, c’est aussi la volonté de faire les choses bien, et c’est essentiel. Les jeunes pourront bénéficier d’actions de formation et de validation des acquis de l’expérience ». Le Ministre a souligné « le travail important de la Région pour la formation des jeunes ».
1- Qu’est-ce que c’est?
Les emplois d’avenir permettent de vivre une vraie première expérience professionnelle enrichissante et reconnue.
• Un CDI ou un CDD de 1 à 3 ans
• À temps plein (sauf exception)
• Une formation pour apprendre un métier
• Un suivi personnalisé professionnel avant, pendant et après.
Les compétences acquises durant le déroulement de l’emploi d’avenir seront reconnues par une attestation d’expérience professionnelle. La présentation à un concours ou à un examen pour acquérir un diplôme sera favorisée pendant ou à l’issue d’un emploi d’avenir.
Le jeune aura un référent au sein de sa Mission locale ou du Cap emploi qui l’accompagnera pendant tout le temps de l’emploi d’avenir pour construire son projet professionnel et l’aider à résoudre ses problèmes éventuels de logement, santé, mobilité…
2- Pour qui?
• Les jeunes (F-H) de 16 à 25 ans, et jusqu’à 30 ans pour ceux reconnus travailleurs handicapés, sans emploi
• Les jeunes sans emploi peu ou pas qualifiés et rencontrant des difficultés d’accès à l’emploi:
- soit sortis sans diplôme de leur formation initiale,
- soit peu qualifiés (de niveau 5 avec diplôme) et en recherche d’emploi depuis au moins 6 mois dans les 12 derniers mois
• A titre exceptionnel, le jeune qui habite dans une zone urbaine sensible (ZUS), une zone de revitalisation rurale (ZRR) ou en outre-mer, s’il souhaite accéder à un emploi d’avenir jusqu’au niveau bac+3 et s’il a été en recherche d’emploi 12 mois au cours des 18 derniers mois.
• Les étudiants boursiers, de 25 ans ou plus, qui souhaitent devenir professeur.
3- Dans quels secteurs?
Les emplois d’avenir concernent à la fois les activités ayant une utilité sociale ou de préservation de l’environnement ou encore les secteurs créateurs d’emplois.
Quelques exemples d’emplois
• Services à la personne: emploi d’avenir d’aide à domicile auprès de personnes âgées ou handicapées ou pour la garde d’enfants.
• Numérique: emploi d’avenir assistant-e informatique et internet à domicile.
• Animation: emploi d’avenir animateur-trice socioculturel-le. Accessible avec un brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateurtrice technicien-ne.
• Développement durable: emploi d’avenir animateur-trice de tri
• Collectivités territoriales: emploi d’avenir agent d’entretien et de mise en valeur (parcours de randonnées, parcs et jardins, berges…).
Un schéma régional établit une liste de filières et secteurs retenus pour le secteur non marchand et marchand. Pour en savoir plus: www.champagne-ardenne.direccte.gouv.fr.
4- Qui paye?
L’employeur rémunère la personne et perçoit une aide de l’Etat d’un montant de:
• 75% du SMIC pour les employeurs du secteur non-marchand
• 35% du SMIC pour les employeurs du secteur marchand
Pour les entreprises d’insertion (EI) et les groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ), un taux intermédiaire de 47% d’aide de l’Etat est appliqué, pour les emplois d’avenir conclus en contrats initiative emploi (CIE).
5- Comment postuler?
Le rapprochement des jeunes et des employeurs se fait via Pôle emploi, les Missions locales et les CAP emploi.
6- Et la formation?
La formation est obligatoire. Les financeurs (Conseil régional, OPCA...) sont mobilisés pour l’accès à l’offre de formation adaptée aux besoins.
7- Pourquoi la Champagne-Ardenne est-elle particulièrement concernée?
Parce que notre région connaît un chômage des 15-24 ans plus important que la moyenne nationale. A fin octobre 2012, la région comptait près de 102 300 demandeurs d’emploi ayant ou non exercé une activité réduite au cours du mois (Catégories ABC). Les jeunes de moins de 26 ans représentaient 21,9% des demandeurs d’emploi en région (soit 22 400 personnes) contre 20,4% au niveau national.
8- Et au bout de trois ans, quel objectif?
Au plus tard 2 mois avant l’échéance de l’emploi d’avenir, un bilan du parcours est réalisé par le référent du jeune.
9- Quelle intervention de la Région?
La Région offre la possibilité de mobiliser pour ce public, les Chèques formation, avec un cofinancement de l’employeur/OPCA de 50%. Le dispositif Handi-insert a été adapté pour les contrats emplois d’avenir en CDD d’un an et en CDI. Pour en savoir plus: http://travail-emploi.gouv.fr/emplois-d-avenir,2189/.
Informations collectives ACTION VAE 92

- le 12 février 2013 pour le secteur bâtiment sécurité : Agent d'entretien du bâtiment, plaquiste, électricien d'équipement, Technicien en systèmes de sécurité incendie, Technicien en systèmes de surveillance-intrusion et de vidéo protection.
- le 9 avril 2013 pour le secteur administratif: les secrétaires assistantes, les assistantes de direction, assistantes ressources humaines, gestionnaire de paye, comptable gestionnaire et gestionnaire de petites et moyennes structures.
- le 11 juin 2013 pour le secteur informatique: technicien assistant en informatique, technicien supérieur de support en informatique, technicien supérieur réseau informatique et télécommunications, technicien supérieur en gestion de ressources informatiques, développeur logiciel et concepteur développeur.Plaquette "Votre expérience vaut un diplôme - Informez-vous sur la VAE".
Ces réunions se dérouleront à l'adresse suivante: Maison de l’emploi et de la Formation, 63 avenue Georges Clémenceau, 92000 NANTERRE. L’inscription préalable est conseillée par mail actionvae92@afpa.fr. Vous trouverez en pièce jointe la liste des dates de réunions et le flyer ACTION VAE 92.

VAE - UT 75 - Appel à projet - 04/02/2013
L'Unité territoriale de Paris de la DIRECCTE IDF lance un appel à projet pour des actions d'accompagnement renforcé du parcours VAE pour les demandeurs d'emplois parisiens.
Date limite de dépôt des dossiers: 15 février 2013 à 17h00.
Cliquer ici pour accéder au Cahier des charges 2013 et au Dossier COSA.
Contact : Madame HUARD - 01 70 96 17 83.
Plaquette "Votre expérience vaut un diplôme - Informez-vous sur la VAE" - 01/10/2012
Découvrez la nouvelle plaquette sur la Validation des Acquis de l'Expérience!
Plaquette "Votre expérience vaut un diplôme - Informez-vous sur la VAE".

- 12 Feabhra, 2013 maidir le sábháilteacht tionscal tógála: Gníomhaire le cothabháil foirgneamh, plaquist, trealamh leictreach, córais slándála teicneoir córais tine teicneoir monatóireacht, cur isteach agus faireachas físeáin.
- 9 Aibreán 2013 don earnáil riaracháin: cúntóirí rúnaithe, cúntóirí feidhmiúcháin, cúntóir acmhainní daonna bainisteoir, párolla, bainisteoir cuntasaíochta agus bainisteoir ar struchtúir bheaga agus meánmhéide. Níos mó...
Formation professionnelle en Basse-Normandie: un secteur économique à part entière

Un secteur privé omniprésent
96% des organismes de formation sont privés (sociétés à caractère commercial, intervenants individuels et associations loi 1901). Les formateurs individuels représentent notamment plus d’un quart des organismes de formation bas-normands.
183 millions d’euros: un chiffre d’affaires en légère baisse en 2011
Les organismes privés réalisent à eux seuls 65% du chiffre d‘affaires des organismes de formation régionaux en 2011 (soit 119 795 849 euros). Si le chiffre d’affaires de l’ensemble des organismes de formation a connu une baisse de 4% entre 2010 et 2011, la plus forte diminution concerne les formateurs individuels (-6%).
Près des trois quarts des organismes génèrent un chiffre d’affaires inférieur à 75 000 euros. Si ce chiffre d‘affaires s’applique à l’activité des organismes privés, les organismes publics et parapublics, quant à eux, réalisent pour près de la moitié un chiffre d’affaires compris entre 75 000 et 750 000 euros.
Des financements majoritairement publics
Près de la moitié du financement des organismes de formation provient des pouvoirs publics, avec plus de 76 millions d’euros; un quart vient des entreprises et un cinquième des Opca.
Des stagiaires moins nombreux
La Basse-Normandie compte 310 327 stagiaires en 2011 (-6% par rapport à l’année 2010). Les stagiaires sont majoritairement des salariés (54%), en 2011 comme en 2010.
Les organismes privés représentent 96% des organismes de formation et accueillent un peu plus de 80% des stagiaires de la formation continue.
C’est le secteur privé (à but lucratif et non lucratif) qui assure l’essentiel des heures de formation destinées aux salariés (76%). Il est moins impliqué pour les formations destinées aux demandeurs d’emploi et aux particuliers.
Des durées de formation plus courtes
En 2011, une formation dure en moyenne 78 heures en Basse-Normandie. Si la durée moyenne a connu un léger recul entre 2010 et 2011, elle connaît une forte baisse dans les organismes publics. Le temps moyen passé en stage par les demandeurs d’emploi et les salariés s’accroît respectivement de 4% et 18%. Télécharger l'étude réalisée par l'ERREFOM.

La carte "étudiant des métiers" est disponible

Pour obtenir la carte, il suffit de la commander en ligne sur jeunes.poitou-charentes.fr.
Apprentis, demandez votre carte d'étudiant des métiers et votre aide au transport
Vous êtes apprenti dans un CFA en Poitou-Charentes? La Région vous aide en vous délivrant votre Carte d'Etudiant des Métiers et en participant à vos frais de transport. Vous pouvez dès maintenant les demander sur le portail jeunes!
Comme vous le savez, l'éducation et la formation sont au cœur des priorités de la Région Poitou-Charentes. C'est pourquoi des actions d'accompagnement des familles ont été mises en place comme l'aide à l'équipement professionnel, la carte d'apprenti, le ticket sport, l'aide au transport ou encore les aides à l'hébergement et à la restauration.
Afin d'adapter et d'améliorer ses aides aux besoins des jeunes et de leurs familles, la Région a décidé:
- d'adresser au domicile de l'apprenti sa Carte d'Etudiant des Métiers après réservation sur le site. La carte d'Etudiant des Métiers permet de justfier votre statut détudiant et vous fait donc bénéficier des avantages correspondants auprès de nombreuses enseignes comme la carte Etudiant. Votre carte d'étudiant des métiers est désormais valable pour toute la durée de votre formation.
- Pour cette nouvelle année scolaire, le Ticket sport, de 25 €à valoir sur l'inscription dans un club sportif de la région, vous sera remis par votre CFA.
- d'indemniser les apprentis de leurs frais de transports: plus d'infos sur l'aide au transport.
Consultez le réglement de l'aide au transport des apprentis. Avant de demander vos aides en ligne, consultez le guide d'utilisation. Vous avez perdu votre mot de passe ou votre nom d'utilisateur? Consultez le guide pour les récupérer.
Pour demander votre carte d'Etudiant des Métiers, cliquez ici
Pour demander votre aide au transport, cliquez ici
Un problème? des questions? Consultez notre Foire aux questions sur la carte d'Etudiant des Métiers pour vous aider. Egalement à votre disposition la Foire aux questions sur l'aide au transport.
Si vous rencontrez des difficultés, n'hésitez pas à vous rapprocher de votre Centre de formation pour déposer votre demande!
Contact: 05 49 38 49 38, aidesapprentissage@cr-poitou-charentes.fr.

Chun a fháil ar an gcárta, a ordú go díreach ar líne jeunes.poitou-charentes.fr. Níos mó...
Retour sur le Forum régional de la formation

Près de 400 professionnels et quelques dizaines de jeunes ont participé à cette journée de rencontre et de débats. Le professeur José Rose d'Aix-Marseille Université a ouvert une réflexion d'ensemble sur l'insertion de ceux qu'il préfère appeler "les débutants", chassant clichés, vieux refrains et idées reçues. Henri Eckert de l'Université de Poitiers a évoqué les trajectoires de désenchantement des jeunes les moins dotés.
Entre ces deux intervention d'universitaires, les acteurs de terrains ont eu la parole autour de thématiques fort diverses: nouvelles modalités de recrutement ou d'emploi, usage des réseaux sociaux par la jeune génération, capitalisation de l'expérience, parcours précaires, engagement et expérience informelle, décrochage, discriminations, relations intergénérationnelles… Organismes de formation, missions locales, financeurs de la formation, Rectorat, Pôle emploi ont échangé en ateliers autour d'outils concrets, de recherches récentes.
En lien avec le festival Filmer le travail qui se tient cette même semaine, le Forum a proposé pour la première fois un Ciné-débat avec la projection du documentaire "Etre jeune et travailler" de Stanislas Stanojevic, en présence du réalisateur, engageant le dialogue avec plusieurs dizaines de jeunes adultes accompagnés par les missions locales ou en service civique ou encore stagiaires de l'Ecole de la 2ème chance.
Pour la troisième année, le Forum formation a été l'occasion de remettre un Trophée de l'innovation en formation. Maryline Simoné et Emile Brégeon, vice-présidents de la Région, ont félicité les 5 organismes retenus pour leur action pertinente en faveur de l'insertion des jeunes en entreprise.
- CM 79 pour le Module de Préparation à l'Entrée en Alternance,
- CFA Le Porteau-Isaac de l'Etoile (86) pour la formation qualifiante Agent de Maintenance des Matériels de Travaux Publics, dans le cadre du chantier de la LGV,
- CCI 79 pour la formation par alternance de Manager Chef de projet en e-commerce,
- CM 17 pour le questionnaire d’Évaluation de l'Intégration de l'Apprenti en Entreprise,
- L'Université de Poitiers pour le dispositif Prim'innov cofinancé par l'Etat et le Feder.
Le Trophée 2013 a été décerné à l'Université de Poitiers pour son projet qui rapproche laboratoires de recherche et PME de Poitou-Charentes et, par l'insertion de jeunes diplômés, développe l'innovation dans le tissu économique régional (Plus d'infos).

Enseignement supérieur et recherche: 16 partenariats signés à Delhi

Dans le cadre de la visite d'Etat du Président de la République en Inde, Geneviève Fioraso a présidé à la signature de seize accords de partenariats visant à renforcer les partenariats entre la France et l'Inde dans le domaine de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.
Ces accords stratégiques illustrent la volonté de la France et de l'Inde de renforcer leurs relations fondées sur la confiance et l'excellence. L'Inde contribue déjà à plusieurs projets internationaux dans lesquels la France joue un rôle prédominant, comme ITER (fusion nucléaire), le CERN (physique des particules) ou Galileo (recherche spatiale).
Cinquième partenaire scientifique de l'Inde, la France est l'un de ses partenaires majeurs. L'Inde, qui consacre aujourd'hui 0,8% de son P.I.B. à la recherche (2,2% pour la France), veut doubler ses efforts d'ici 2017 et passer de la 9e à la 5e place mondiale. Pour y arriver, elle compte à la fois sur le développement de sa recherche privée et sur les partenariats avec des organismes de recherche internationaux, en particulier européens, via des accords bilatéraux ou dans le cadre du programme cadre de l'U.E., Horizon 2020. L'enjeu de cette visite concernait donc à la fois les entreprises françaises, les établissements supérieurs et les organismes de recherche représentés dans la délégation présidentielle.
Lors de cette première journée, la France et l'Inde ont réaffirmé leur volonté de renforcer leurs partenariats dans des secteurs stratégiques comme le spatial pour lequel une coopération lie les deux pays depuis près de 50 ans, mais aussi dans l'ensemble des champs de recherche, de la recherche fondamentale à la recherche technologique, dans les domaines de la santé, de l'environnement, de l'alimentation, des nanosciences, des biotechnologies et du numérique. Dans une perspective de mise en place de laboratoires internationaux associés, des partenariats ont ainsi été signés entre l'Inserm et l'institute for Liver and Biliary Sciences à Dehli, le C.N.R.S. et l'Indian Institute of Science, ou l'accord spécifique entre le CNES et l'ISRO (Indian Space Research Organization).
Les deux pays ont également voulu étendre leur coopération au développement de partenariats publics-privés, dans le domaine de la recherche et de l'innovation, comme entre l'entreprise Saint-Gobain et le Centre franco-indien pour la promotion de la recherche avancée (CEFIPRA), OSEO et le Technology Development Board indien, AREVA et l'Indian Institute of Technology.
Lors de cette première journée, la France et l'Inde ont également réaffirmé une volonté commune d'élargir leur partenariat à un domaine trop longtemps négligé, l'enseignement supérieur. Illustration de cette nouvelle dynamique, dix accords ont été signés entre établissements universitaires (l'E.N.S., H.E.C., Science Po, Paris Tech, Ecole des Mines de Nantes, Ecole centrale Nantes, et les Indian Institute of Technology, Delhi University, Chennai Mathematical Institute...).
En effet, alors que la France accueille plus de 30 000 étudiants chinois par an, en faisant ainsi la deuxième communauté après le Maroc, moins de 3 000 Indiens poursuivent des études en France, tandis que moins de 1 000 jeunes Français sont actuellement dans des universités indiennes. C'est pourtant dès l'université que se forment les futurs partenariats... L'extension des cours dispensés en anglais prévue dans la Loi sur l'Enseignement supérieur et la Recherche préparée par le M.E.S.R., assortie de l'apprentissage de la langue française, développera l'attractivité de nos établissements pour les jeunes Indiens.
C'est la raison pour laquelle, parallèlement aux seize contrats de recherche commune, Geneviève Fioraso a signé avec son homologue chargé de l'Enseignement supérieur, M. Pallam Raju, en présence des Chefs d'Etat, une lettre d'intention portant sur un partenariat renforcé pour l'enseignement supérieur, avec l'ambition d'accroître la mobilité des étudiants, des enseignants et des chercheurs, le développement de doubles diplômes, la coopération entre enseignants-chercheurs sur les contenus des cursus et les équivalences.
Cette visite a permis au partenariat stratégique entre la France et l'Inde de franchir une nouvelle étape dans le domaine de la connaissance, de la recherche et de l'innovation.

U-Multirank, a new university ranking system launched

U-Multirank will measure the performance and excellence of HEIs across a variety of dimensions. Five areas are measured: reputation for research, quality of teaching and learning, international orientation, success in knowledge transfer (such as partnerships with business and start-ups), and contribution to regional growth.Some 500 universities are expected to sign up to take part, with the first rankings results expected in early 2014.
Three organizations, members of IREG Observatory will work on U-Multirank: CHE Centre for Higher Education (Germany) the lead of the of the project together with Center for Higher Education Policy Studies (CHEPS), Observatoire des Sciences et des Techniques - OST (France), Fundación CYD (Spain) and Perspektywy Education Foundation (Poland).
Androulla Vassiliou, European Commissioner for Education, Culture, Multilingualism and Youth said in Dublin: "The new ranking proposed by the European Commission will, above all, enable young people to make better informed decisions about where to study; it will also allow universities to compare themselves in a more transparent and useful way. The new listing will differ from existing international rankings by rating universities according to a broad range of performance factors, which will provide a more accurate, comparable and user-friendly guide to university quality. As well as its added value for students and universities, I believe the new ranking will be an indispensable tool for political decision makers, in the context of our joint efforts at EU level to encourage the much-needed modernisation of higher education institutions,” More...
DAAD-GAC conference - "Quality Assurance and Quality Development in Europe"

Please see the attached invitation, conference programme and registration form: Invitation, Conference programme, Registration form.
Invitation: "Quality Assurance and Quality Development in Europe"
In co-operation with the Foundation for the Accreditation of Study Programmes in Germany (Akkreditierungsrat) the German Academic Exchange Service (DAAD) is organising an international conference on "Quality Assurance and Quality Development in Europe" at 21 & 22 March 2013 in Berlin.
The goal of this international conference is to discuss different methods of internal and external quality assurance and their strengths and weaknesses. Examples of practice from selected European countries and institutions shall illustrate various approaches. Additionally, the impact of qualification frameworks on mutual recognition of study periods and degrees will be looked at. Some attention will be paid to quality assurance issues of European co-operation in higher education. The conference addresses representatives of quality assurance bodies, QA managers of higher education institutions, programme directors (especially of double/joint degree programmes) and interested politicians. Selected representatives from student organisations will also be invited to join the seminar.
Registration is free of charge. Meals during the conference will be provided by the DAAD. Accommodation and travel costs have to be covered by the participants themselves.
For your information please find attached the draft programme.
Conference programme
Quality Assurance and Quality Development in Europe, 21 and 22 March 2013, Berlin.
Thursday, 21 March 2013
13:30 – 14.00 Opening of the Conference. Dr Siegbert Wuttig, Director, National Agency for EU Higher Education Co-operation, Germany; Dr Olaf Bartz, Managing Director, Accreditation Council, Germany.
14:30 – 15:00 Quality Assurance – Different Approaches. Josep Grifoll, Board Member of the European Association for Quality Assurance in Higher Education (ENQA) and Head of the Quality Assessment Department of AQU Catalunya
15:00 – 15:30 European and National Qualification Frameworks and their Impact on Mutual Recognition. Dr Birger Hendriks, Bologna Follow-up Group, Germany
16:00 – 18:00 Examples of Quality Assurance in Higher Education Co-operations – Parallel Working Groups –
Working Group I: Co-operations with South Eastern Europe, Chair: Prof Volker Gehmlich, Germany, N.N., Hungary, Prof. Jasmina Havranek, ASHE, Croatia
Working Group II: Co-operations with Northern Europe, Chair: Dr Vidmantas Tūtlys, Lithuania, Tove Blytt Holmen, NOKUT, Norway, Aurelija Valeikiene, SKVC, Lithuania
Working Group III: Co-operations with Western Europe, Chair: Dr Norma Ryan, University College Cork, Ireland, Carolyn Campbell, QAA, UK (to be asked), Karena Maguire, QQI, Ireland
Friday, 22 March 2013
09:00 – 09.45 Why Quality Assurance?
09:45 – 10:15 Reports from the Working Groups, Prof Volker Gehmlich, Dr Vidmantas Tūtlys, Dr Norma Ryan
10:15 – 10:45 Perspectives and Limitations of Quality Assurance, Dr Olaf Bartz, Managing Director, Accreditation Council, Germany
11:15 – 12:45 Panel Discussion: Developments, Obstacles and Prospects, Chair: Marina Steinmann, Head of Unit Bologna Process, DAAD. Participants: Josep Grifoll, Board Member of the European Association for Quality Assurance in Higher Education (ENQA) and Head of the Quality Assessment Department of AQU Catalunya Moritz Maikämper, Bologna Expert and former member of the Accreditation Council, Prof Dr Hans E. Roosendaal, University of Twente, Dr Christoph Grolimund, Director of the Swiss Center of Accreditation, and Quality Assurance in Higher Education (OAQ), Dr Sjur Bergan, Head of Education Department, Directorate of Democratic Citizenship and Participation, Council of Europe, France
12.45 Closing Remarks
Peter Greisler, Head of Subdivision 41 Institutions of Higher Education, Federal Ministry of Education and Research, BMBF.