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Formation Continue du Supérieur
16 février 2013

Panel Apec Entreprises - Edition 2013

http://presse.apec.fr/extension/apec/design/presse/images/topbar/presse/header.pngLes recrutements de cadres devraient résister en 2013 selon les 11 000 entreprises interrogées par l’Apec fin 2012. Au total, elles prévoient de réaliser entre 162 000 et 178 000 embauches sur ce marché, sur l’ensemble de l’année 2013. Télécharger le Communiqué - Panel 2013.
LE MARCHE DE L’EMPLOI CADRE RESISTERA EN 2013 - EN SYNTHESE…

Les recrutements de cadres devraient résister en 2013 selon les 11 000 entreprises interrogées par l’Apec fin 2012. Au total, elles prévoient de réaliser entre 162 000 et 178 000 embauches sur ce marché, sur l’ensemble de l’année 2013. Dans un contexte économique difficile, les cadres ne devraient donc pas avoir à faire face à une forte dégradation de leur marché. En effet, cette fourchette de recrutements correspondrait à une baisse relativement peu importante par rapport à 2012: environ -5%.
Cependant, tous les cadres ne seront pas logés à la même enseigne en 2013. Ainsi, les débutants (moins d'1 an d'expérience) qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu en 2012 malgré des prévisions pessimistes, vont connaître une année particulièrement difficile. Le nombre de leurs embauches pourrait reculer de -10% à -25%.
Pour Jean-Marie Marx, Directeur Général de l’Apec « le marché de l’emploi cadre résiste malgré un environnement économique morose. Ainsi le nombre de recrutements sur 2013 devrait rester élevé et le nombre de créations d’emplois cadres demeurer significatif. Déjà plus de 35 000 emplois cadres ont été créés sur la seule année 2012 alors que le marché de l’emploi a enregistré près de 82 000 destructions de postes (destructions d’emploi affilié à l’assurance chômage selon les prévisions de l’UNEDIC) sur la même période. »
Jean-Marie Marx ajoute « Pour les 5 ans à venir, le modèle économétrique construit par l’Apec prévoit une reprise progressive des recrutements de cadres à partir de 2014 sous l’effet d’une reprise économique modérée. Le volume annuel des embauches oscillerait ainsi entre 168 300 et 195 000 sur la période 2013-2017. »
Sur l’année 2013, les entreprises des Services, concentrant à elles seules 70% des embauches de cadres, prévoient d’en recruter jusqu’à 124 700. Dans le secteur de l’Industrie, touché de plein fouet par la crise, le volume de recrutements de cadres diminuerait de - 3% à - 18%. La Construction serait le secteur le plus affecté avec une chute des embauches de cadres qui pourrait aller de - 13% à - 24%. Le Commerce quant à lui accuserait une diminution plus modérée de l’ordre de - 7%.
Deux fonctions devraient rester relativement dynamiques: Etudes-Recherche & Développement et Informatique. Ainsi les entreprises embaucheraient respectivement de 29 500 à 33 000 cadres d’études-R&D et de 33 500 à 38 000 informaticiens. Les recrutements dans la fonction Commercial fléchiraient de - 6% à - 12% tout en restant dans le trio de tête. Dans le même temps, ce sont dans les fonctions Finance comptabilité et Administration, droit, RH, communication que les embauches de cadres subiraient les plus forts ralentissements.
Selon le bilan dressé par les entreprises, 2012 s’est révélée être une année de stabilité avec 179 900 recrutements de cadres réalisés, y compris pour les jeunes diplômés dont 37 500 ont été recrutés sur des postes cadres, chiffre comparable à celui réalisé en 2011.
Le marché de l’emploi cadre résiste en 2013

En 2013, les entreprises interrogées par l’Apec prévoient de recruter entre 162 000 et 178 000 cadres, soit une évolution comprise entre -1% et -10%. Il n’y aurait donc pas de décrochage brutal en 2013 et les embauches de cadres devraient rester à un niveau important.
Cependant, ces prévisions ne doivent pas masquer les difficultés auxquelles devront faire face les débutants (moins d’un an d’expérience) sur le marché de l’emploi des cadres. Ainsi, ils devraient assister à une forte dégradation du nombre de leurs embauches qui oscillerait entre -10% et -25%. Sans changement, les cadres confirmés (plus de 5 ans d’expérience) seraient les plus recherchés (près de 50% des recrutements). Enfin, les jeunes cadres (1 à 5 ans d’expérience) pourraient voir leurs embauches progresser jusqu’à 11% sur l’ensemble de l’année. A noter: les entreprises pourraient se tourner davantage vers les débutants si elles ne trouvent pas de cadres confirmés (de 1 à 10 ans d’expérience) qu’elles recherchent en priorité.
En outre, 8% des entreprises interrogées sur l’évolution de leurs effectifs de cadres en 2013 prévoient de les augmenter, contre 9% en 2012. 6% pensent que ces effectifs pourraient diminuer, soit un point de plus que l’an dernier. Ces chiffres, qui constituent un bon indicateur du moral des entreprises, ne se dégradent que légèrement. Cependant, on note une confiance moindre des grandes entreprises (plus de 1000 salariés): elles sont 18% à anticiper une baisse de ces effectifs de cadres.
Si l’on met en perspective ces chiffres avec ceux qui concernent l’ensemble des salariés, on constate un écart sensible puisque ces mêmes entreprises, toutes tailles confondues sont 13% à penser qu’elles pourraient réduire leurs effectifs (33% pour les grandes entreprises), proportion en forte hausse durant les 3 dernières années. Sur le marché de l’emploi, les cadres semblent ainsi relativement épargnés par la crise par rapport à l’ensemble des salariés.
Au niveau sectoriel, les Services devraient recruter entre 110 800 et 124 700 cadres, tirés notamment par les Activités informatiques et Télécommunication, l’Assurance et le secteur Ingénierie et R&D. Ce secteur clé du marché de l’emploi cadre devrait concentrer à lui seul les deux tiers des embauches comme chaque année. L’Industrie accuserait une baisse des embauches de cadres comprise entre 3% et 18%, subissant toujours les effets d’une crise qui touche particulièrement certains sous-secteurs comme ceux de l’Automobile, le Bois-papier-imprimerie, le Meubles-textile et autres industries manufacturières. Par ailleurs, le secteur du Commerce pourrait afficher une baisse limitée, pour totaliser de 17 600 à 19 800 embauches de cadres. Enfin, le secteur de la Construction enregistrerait une forte chute de ses embauches pouvant aller jusqu’à 24%.
En ce qui concerne les fonctions, les informaticiens seraient toujours les plus courtisés par les entreprises avec une hausse possible des embauches qui pourrait aller jusqu’à 14%. Au total, de 33 500 à 38 000 recrutements pourraient être enregistrés. 29 500 à 33 000 cadres pourraient être embauchés dans la fonction « Etude, Recherche & Développement », se maintenant à un bon niveau. La fonction Commercial quant à elle verrait ses recrutements légèrement ralentir en lien notamment avec la dégradation du secteur de la distribution généraliste. Cependant, plus de 2 recrutements de cadres sur 10 seraient réalisés dans cette fonction qui restera l’une des locomotives du marché en 2013. Enfin, les deux fonctions qui accuseraient les baisses les plus importantes devraient être d’une part la fonction Finance, comptabilité (-9% à -21%) en lien notamment avec les évolutions profondes des métiers du secteur bancaire mais aussi les baisses annoncées de recrutements dans les activités juridiques et comptables et le secteur du conseil et gestion auprès des entreprises. D’autre part, la fonction Administration, droit, RH qui verrait ses recrutements diminuer de -9% à -28%.
Sur le plan géographique, le « moral des entreprises » mesuré par leurs perspectives d’évolution de leurs effectifs de cadres, montre que les régions les plus optimistes sont l’Ile-de-France, région qui concentre la plus grande part des recrutements de cadres, Midi-Pyrénées porté par le secteur aéronautique, et le Limousin dont le volume de recrutements de cadres reste faible, mais dont l’économie est dynamisée notamment par l’industrie, des composants électroniques et du secteur Santé et action sociale. Les régions les plus pessimistes, c'est-à-dire les moins bien orientées en termes d’évolution de leurs effectifs de cadres sont la Picardie, la Basse-Normandie et la Champagne-Ardenne.
Le modèle économétrique de l’Apec: prévisions à 5 ans

Le modèle construit en 2009 par l’Apec, est le fruit des travaux de son Département Etudes & Recherche. Il a permis de montrer que l’investissement, mesuré par la formation brute de capital fixe (FBCF), est au coeur de la dynamique de l’emploi en général et de l’emploi cadre en particulier. Au niveau macro-économique, on parle de Formation Brute de Capital Fixe (FBCF) qui se définit comme « la valeur des biens durables acquis par les unités de production pour être utilisés pendant au moins un an dans le processus de production ». Cette définition plus restrictive exclut les investissements financiers qui sont en fait des placements. Sont également exclus les achats de terrains et la plupart des investissements immatériels. Le modèle intègre également le niveau du PIB ainsi qu’une dimension démographique en tenant compte des départs à la retraite de cadres en emploi. Afin d’élaborer le plus précisément possible des scénarios, l’Apec s’est intéressée aux prévisions établies par différents instituts de conjoncture nationaux ou internationaux (INSEE, OCDE, OFCE, FMI, COE REXECODE). Ces prévisions concernent le PIB et ses principales composantes (FBCF, dépenses de consommation, variations des stocks, exportations et importations).
Cette année, le scénario retenu par l’Apec est celui d’une dite « reprise économique modérée » de l’économie pour la période 2013-2017.
Dans ce scénario « Reprise économique modérée »,
les tensions engendrées par la crise des dettes souveraines s’apaiseraient. Pour autant, les hypothèses de croissance retenues ne permettent pas d’envisager un fort rebond de l’économie française. On pourrait assister lors des cinq prochaines années à un phénomène de reprise modérée qui verrait l’économie hexagonale s’engager sur un chemin de croissance alternant des progressions du PIB de +1,3% (2014 et 2017) ou de +1,1% (2015 et 2016). Cette reprise, en manque de tonicité, serait bridée par le long processus de résorption des déficits publics dans lequel l’économie française est engagée et qui implique une réduction des dépenses publiques et une pression fiscale accrue. Cette rigueur au long court limiterait toute capacité de rebond supérieur. Sur la période 2011-2017, la croissance annuelle moyenne serait inférieure à celle observée durant ces deux dernières décennies: +0,8% contre +1,1% pour la période 2000-2010 et +1,8% pour la période 1990-1999).
Les relais de croissance dans ce scénario ne sont pas très nombreux. La consommation des ménages devrait être toujours impactée par différents éléments: une situation délicate sur le marché du travail (le taux de chômage pourrait approcher les 11% à fin 2013), une pression fiscale importante avec pour corolaire la réduction des revenus.
Du côté des entreprises, cette reprise modérée ne serait pas de nature à rehausser de manière spectaculaire leurs dépenses d’investissement. En effet, les taux d’utilisation des capacités de production ne remonteraient que très lentement et les entreprises continueraient à faire face à des conditions de financement tant externes (difficulté de recourir au crédit) qu’internes (faible capacité d’autofinancement) guère incitatives. Pour autant leurs perspectives d’activités se rehausseraient lentement mais sûrement, ce qui pourrait les inciter à investir. Ainsi la Formation Brute de Capital Fixe pourrait connaitre une reprise modérée avec des progressions oscillant entre +2% (2015 et 2016) et +2,9% (2014 et 2017). Si ce moteur de croissance semble se réactiver, il ne semble pas en mesure d’impulser un rebond économique plus conséquent. Ces effets multiplicateurs, en dépit de la mise en place de dispositifs incitatifs (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, banque d’investissement), semblent encore trop limités pour entrainer l’ensemble de l’économie vers une croissance plus solide et plus régulière.
Toutefois des relais de croissance pourraient être de nature à redonner du souffle à la croissance économique hexagonale: une forte reprise dans les pays émergents et une reprise progressive dans les pays européens boosteraient la demande adressée à la France (une hypothèse fragile compte tenu de l’appréciation actuelle de l’euro).
La croissance modérée de ce second scénario ne permettrait pas de résorber un chômage de masse. D’autant que les entreprises chercheraient à tout prix à restaurer leur gain de productivité et seraient plus enclines à réduire leurs coûts salariaux. Dans ce contexte et en dépit des mesures prises (contrat de génération), l’embauche des séniors resterait limitée dans les entreprises. Au final, la part des cadres en emploi dans les départs à la retraite ne devrait pas progresser significativement et pourrait osciller entre 54 % et 56 % sur les cinq prochaines années.
En 2013, les recrutements de cadres reculeraient de 6%, à un peu plus de 168 000. Cette estimation est proche de la médiane des prévisions recueillies auprès des entreprises fin 2012 (médiane à 170 000, pour une fourchette allant de 162 000 à 178 000).
La croissance modérée de l’économie et de l’investissement permettraient une reprise de la progression des recrutements de cadres à partir de 2014 (+6%), progression qui se poursuivrait mais de manière moins intense à l’horizon de la prévision (+3% en 2015, 2016 et 2017).
Près de 180 000 cadres recrutés en 2012

Le bilan de 2012 est celui d’une année de stabilité des recrutements par rapport à 2011 Au total, 179 900 cadres ont été embauchés contre 181 300 en 2011.
Le nombre de postes cadres créés a été de 35 200 en 2012, après s’être établi à 38 500 en 2011, et 16 400 en 2010. Les effectifs cadres continuent donc à croître malgré la dégradation du marché de l’emploi des salariés qui subissent de plein fouet la crise qui a perduré en 2012.
En dépit des prévisions particulièrement pessimistes émises par les entreprises fin 2011, 37 500 débutants issus de l’enseignement supérieur ont été embauchés sur des postes cadres, soit un volume comparable à celui de 2011. Les jeunes cadres quant à eux ont vu leurs recrutements progresser de 2%, et les embauches de cadres confirmés ont atteint les 89 300, concentrant la moitié des recrutements réalisés en 2012.
Au niveau sectoriel, le Commerce a affiché une croissance de ses embauches de 8%. En revanche, la Construction, avec plus de 9 000 embauches de cadres a chuté de 13%. Le secteur de l’Industrie est resté quasiment stable avec un volume d’embauches de cadre de l’ordre de 28 800. Stabilité aussi dans les Services, avec plus de 121 500 recrutements de cadres.
Ce sont les cadres de la fonction Informatique qui ont bénéficié de la plus forte progression (+12%) totalisant 33 400 recrutements. Les deux autres fonctions « poids lourds » du marché de l’emploi des cadres sont restées stables à haut niveau. Ainsi, 39 000 cadres de la fonction Commercial, et 32 100 cadres de la fonction Etudes-Recherche et développement ont été recrutés. En revanche, le volume de recrutements a marqué le pas de manière très sensible dans la fonction Production industrielle, chantier (-22%).
Au niveau régional, les recrutements de cadres en Ile-de-France ont progressé de 2%, portés par les recrutements dans les Services. La région Midi-Pyrénées, dynamisée par le secteur de l’Aéronautique, a enregistré la plus forte progression des embauches de cadres (+11%), derrière l’Alsace et l’Aquitaine (+16%). Contacts Presse: Carine Nagot - Paulina Ciucka 01 40 52 20 29.

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