L'université de Strasbourg, championne du fundraising

Pas étonnant que l'université de Strasbourg (UdS) se positionne en fer de lance de la recherche française, avec notamment la présence de deux prix Nobel et 2 800 chercheurs parmi les 43 000 étudiants recensés. Depuis sa création en 2010, la Fondation de l'université strasbourgeoise a en effet, récolté plus de 12 millions d'euros, qui ont permis de financer des bourses étudiantes, des travaux de post-doctorants mais aussi des recherches thématiques en chimie ou géologie. L'établissement universitaire s'appuie en effet sur une équipe de professionnels, experte en fundraising. Suite de l'article...

Conseil régional des Pays de la loire: des emplois menacés par une coupe sur le budget formation

UROF des Pays de La Loire, 6, rue de l’Etoile du Matin - 44600 SAINT NAZAIRE
En toute fin d’année 2012, nous vous avons alerté sur notre incompréhension et les conséquences lourdes de vos décisions de réductions budgétaires sur le programme de formation professionnelle continue de l’Offre de Formation Territorialisée en cours d’exécution. A l’occasion de notre rencontre du 10 janvier, Mr MAGNEN a tenté de nous expliquer que cette diminution de 2,5 M€ tiendrait plus du « virtuel » que du réel; arguant que depuis plusieurs années déjà, environ 2 M€ prévus n’étaient soit pas consommés, soit pas engagés. Aujourd’hui, force est de constater que ce qui était potentiel est devenu une lourde réalité!
Pour le Conseil Régional, ces restrictions budgétaires ne sont pas apparues subitement depuis quelques semaines, elles étaient connues, voire décidées sur le principe, bien avant l’été 2012. Une décision avant septembre aurait permis:
- D’anticiper et préparer nos Organismes de Formation (OF) à une autre organisation,
- De répartir au mieux l’impact alors qu’en fin décembre une grande partie du programme OFT est d’ores et déjà soit réalisé, soit en cours de réalisation selon une programmation qui engage l’équilibre économique des organismes,
- De ne pas engager certaines dépenses qui actuellement ne peuvent être remises en cause, De plus votre décision d’affecter cette restriction au seul programme de l’OFT plutôt que de la répartir sur l’ensemble des programmes notamment en utilisant au mieux les économies systémiques est à l’exact opposé de vos annonces du 29 novembre dernier de fixer les priorités sur les publics les plus éloignés de l’emploi et de la qualification et donc de maintenir l’effort budgétaire sur le dispositif de l’OFT.
Vous ne pouvez pas ignorer que la grande majorité des OF qui oeuvrent sur ces dispositifs sont des structures associatives pleinement ancrées dans les principes de l’Economie Sociale et Solidaire. Ceux-ci sont engagés et réactifs, certes, mais souvent fragiles du fait de leur objet social qui orientent leurs activités vers les politiques publiques. Un premier recensement chez nos adhérents (25 structures) fait état de 25 à 30 ETP salariés menacés, directement ou indirectement dans leurs emplois et ce dès les semaines qui viennent. Comment expliquer que la Région Pays de la Loire participe à la « précarisation des emplois »?
A tous ces éléments s’ajoutent des divergences de traitement d’un territoire à l’autre en fonction des personnalités, des consignes ou des craintes des interlocuteurs de la Région qu’ils soient techniques ou élus.
En cette période de lancement de vos prochains Appels d’Offres pour les dispositifs de formation 2013/2015 était-il judicieux de fragiliser les OF qui, en grande majorité, sont ceux qui s’adaptent le plus, individualisent le plus les parcours, répondent au mieux aux difficultés croissantes rencontrées par les jeunes stagiaires en formation?
Est-il concevable que les « OF de proximité » soient ceux qui disparaissent au profit des « OF d’opportunité »?
Cette situation contribue à ce que nos adhérents se sentent bel et bien considérés comme de « simples variables d’ajustement ».
Prenant acte de l’absence d’un véritable dialogue, nous avons décidé de saisir notre Fédération Nationale et le Syndicat National des Organismes de Formation de l’Economie Sociale (SyNOFDES) afin qu’ils étudient toutes les voies de recours.

La France pionnière de la parité à l'université: des engagements pour une avancée historique

Le recul de la place des femmes aux postes de direction des universités entre 2008 et 2012 (de 16 présidentes en 2008 à 8 en 2012) montre que sans une action volontariste, on n'évoluera guère. Inscrire la parité dans la gouvernance des établissements d'enseignement supérieur ne suffira donc pas. Pour tirer tout le profit de cette évolution, près de 40 autres mesures destinées à rendre effective l'égalité entre les femmes et les hommes à l'Université seront engagées dès cette année en application des engagements pris lors du Comité interministériel aux droits des femmes du 30 novembre 2012 : intégration systématique de l'égalité femmes-hommes dans le dialogue contractuel entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et les établissements; promotion d'enseignements sur l'égalité et le genre dans toutes les filières; actions de prévention et de lutte contre toutes les formes de violence faites aux femmes, dont le harcèlement sexuel; soutien aux recherches sur le genre dans les axes prioritaires de la programmation de la recherche.
La charte pour l'égalité femmes-hommes qui a été signée ce jour par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, par la ministre des Droits des femmes, porte-parole du Gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem et par la C.P.U., la C.D.E.F.I. et la C.G.E. engagera dans ces actions communes 300 établissements d'enseignement supérieur. Toutes ces actions participent de la mise en œuvre du plan interministériel "une troisième génération des droits des femmes: vers une société de l'égalité réelle", porté par la ministre des Droits des femmes, porte-parole du Gouvernement. Télécharger la Charte pour l'Egalité, Chiffres clefs de la parité dans l'enseignement supérieur et la recherche, Plan d'action du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Quelques exemples de bonnes pratiques dans l'enseignement supérieur.

Toulouse: installation de la première plateforme de diffusion de la technologie vers les PME

Le Premier ministre annonçait le 15 octobre dernier, à Nantes, la mise en place dès janvier 2013 des premières plateformes de diffusion de la technologie vers les P.M.E. au plus près des territoires. Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, se félicitent d'annoncer l'installation de la première d'entre elles à Toulouse.
Faisant suite à la convention signée entre l'Etat et le C.E.A., la région Midi-Pyrénées et le C.E.A. ont signé aujourd'hui l'accord officialisant l'installation opérationelle de cette plateforme d'innovation à destination du tissu industriel local. Les P.M.E. françaises sont trop peu armées, contrairement à leurs homologues allemandes, pour identifier les solutions technologiques permettant de convertir la connaissance scientifique en produit industriel innovant, fiable et compétitif. Avec l'appui majeur des collectivités, l'implication de l'ensemble des organismes de recherche et le soutien de l'écosystème d'innovation, cette initiative répond à la nécessité de réindustrialiser la France en positionnant notre offre productive nationale sur le terrain de la compétitivité qualité et de la montée en gamme des produits et services à l'industrie. L'enjeu est de doter le tissu industriel français des outils permettant de produire, maîtriser et transférer massivement des technologies innovantes qui doivent désormais intégrer l'A.D.N. de nos P.M.E. et E.T.I.. L'initiative installée aujourd'hui permet de ré-inventer un modèle de "génie technologique à la française".
S'appuyant sur l'expérience réussie de la Direction de la Recherche Technologique (D.R.T.) du C.E.A. à Grenoble, des équipes de chercheurs, d'ingénieurs, véritables ambassadeurs de la technologie, seront recrutées localement par la D.R.T. pour mettre leur savoir-faire au service des entreprises, afin d'irriguer le tissu industriel de technologies innovantes.
Cette initiative audacieuse répond à la nécessité de réindustrialiser la France pour susciter le maintien et la création d'emplois à toute valeur ajoutée d'innovation.

Degrees ranked by earning potential
By Jody O'Callaghan. University degrees are being ranked by officials according to their earning potential. A Ministry of Education report, Moving On Up - What Young People Earn After Their Tertiary Education, compares what graduates earn after studying different subjects and at different levels in New Zealand.
It coincides with the launch of a tool on the careers.govt.nz website today that uses up-to-date tertiary qualifications data and information from Inland Revenue to give potential students a frank outlook of different careers.
Five years after leaving university, a medicine graduate is earning about three times the average $35,500 salary of a performing arts graduate, according to the report. An engineer earns $58,287.
Tertiary Education, Skills and Employment Minister Steven Joyce said the new report and website offered important, real information about New Zealand's industries. Read more...
Academic loyalty priced out of the market
Could a university be the next HMV?

Data on the number of new students accepted in universities for the 2012-13 academic year, released by Ucas on Friday, revealed that a large number of institutions suffered a drop in numbers compared with the previous year. But some modern universities took a disproportionate beating.
Student numbers at the beleaguered London Metropolitan University, which has undergone serious subject cutbacks, were down a huge 43%. They were down 20.4% at the University of East London, 18.4% at the University of Cumbria, 16.3% at the University of Central Lancashire, 16% at Liverpool Hope University and 15.6% at the University of Lincoln. Read more...
Public Universities to Offer Free Online Classes for Credit

The universities — including Arizona State, the University of Cincinnati and the University of Arkansas system — will choose which of their existing online courses to convert to a massive open online course, or MOOC, in the new program, called MOOC2Degree. The proliferation of free online courses from top universities like Harvard and Stanford over the past year has prompted great interest in online learning. But those courses, so far, have generally not carried credit.
“We’re taking the MOOC idea, but now it will be part of a degree program, not a novelty,” said Randy Best, the chairman of Academic Partnerships, a company that helps public universities move their courses online. Read more...
EU rolls out university ranking
Plans to roll out a new system of rankings for Europe's universities to encourage international comparison will be outlined next week at a conference in Dublin. The system, called U-Multirank, has been developed with funding from the European Union. It aims to correct a perceived bias towards research performance in other international rankings, and so present a more balanced picture of university activities.
The goal is to persuade at least 500 universities to opt into the first phase of the system. Most will be from Europe, with a small number of international institutions included for comparison. The first ranking would be published early in 2014. The perceived research bias of existing rankings – principally the Shanghai Academic Ranking of World Universities and the Times Higher Education World University Ranking – is seen as problematic because it fails to recognise that universities may have other goals and their users may have other priorities. The EU initiative aims to bring out these other university activities and allow institutions to be compared accordingly. Read more...
A game-changing year for American higher education?
