18 janvier 2013
Maîtres de conférences débutants - privilégier les cours ou la recherche ?
Par Charles Centofanti. Les premiers pas des maîtres de conférences sont souvent délicats. Submergés, beaucoup ne parviennent pas à s'investir dans leurs recherches. Témoignages.
Les jeunes maîtres de conférences (MCF) courent après le temps et se retrouvent souvent confrontés à un choix cornélien: privilégier leurs cours ou leurs recherches. « La première année, on n'imagine pas à quel point l'administratif peut être chronophage », témoigne Aurélie, 31 ans, MCF en civilisation américaine depuis deux ans à Bordeaux. Entre les réunions sur les maquettes d'enseignement, les projets pédagogiques à mener et les colloques à organiser, il est très difficile de préparer ses cours et de trouver le temps pour ses recherches. « Nous avions plus de souplesse avant la loi LRU », se souvient Valéria, MCF en civilisation italienne depuis six ans à Paris. « Désormais autonomes, les universités ont moins de moyens. Du coup, les MCF en poste sont davantage mis à contribution, avec plus d'étudiants et d'examens à superviser. L'un d'entre eux confie: « je dois faire les emplois du temps, recruter les chargés de cours, organiser les sessions d'examens: j'ai tout le temps la tête sous l'eau! » Suite de l'article...
Les jeunes maîtres de conférences (MCF) courent après le temps et se retrouvent souvent confrontés à un choix cornélien: privilégier leurs cours ou leurs recherches. « La première année, on n'imagine pas à quel point l'administratif peut être chronophage », témoigne Aurélie, 31 ans, MCF en civilisation américaine depuis deux ans à Bordeaux. Entre les réunions sur les maquettes d'enseignement, les projets pédagogiques à mener et les colloques à organiser, il est très difficile de préparer ses cours et de trouver le temps pour ses recherches. « Nous avions plus de souplesse avant la loi LRU », se souvient Valéria, MCF en civilisation italienne depuis six ans à Paris. « Désormais autonomes, les universités ont moins de moyens. Du coup, les MCF en poste sont davantage mis à contribution, avec plus d'étudiants et d'examens à superviser. L'un d'entre eux confie: « je dois faire les emplois du temps, recruter les chargés de cours, organiser les sessions d'examens: j'ai tout le temps la tête sous l'eau! » Suite de l'article...
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