Fioraso élue présidente de la CPU

La CPU compte 128 membres; il n’y a eu que 98 votants; l’équipe de Jean-Loup Salzmann n’a donc recueilli que 43,8% des voix des électeurs inscrits! Les 30 autres présidents étaient-ils absents? Combien de présents ont voté “blanc”? 14? Comme le nombre de présidents qui ont demandé à la Ministre de “reprendre dans le budget de l’État la masse salariale des fonctionnaires travaillant dans l’enseignement supérieur”? Actualisation à 19 heures 20. Lettre de la CPU du 20 décembre 2012: elle précise enfin la composition du corps électoral: 103 électeurs seulement (les PRES ne sont qu’associés).
La Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche ne veut pas toucher aux fondamentaux de la loi LRU, à savoir aux responsabilités et compétences élargies (chronique: Assises, un rapport consternant). Elle trouve dans le nouveau bureau de la CPU un allié de choix, qui viendra renforcer l’équipe de ses conseillers ex-présidents. Elle va donc, de fait, présider la CPU car le bureau Salzmann est composé de trois présidents réélus: ils ont mis en œuvre sans vergogne la LRU dès 2008. Leur profession de foi réussit le tour de force de ne pas mentionner cette loi! Touche pas à ma LRU! Suite de l'article...

IUFM et Refondation de l’Ecole

La CDIUFM mène intelligemment sa vie, indépendamment de celle de la CPU. Pour une raison simple : les Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation (les ESPE) vont être créées dans le cadre de la loi d’orientation pour la Refondation de l’École de la République. Dans le match Peillon/Fioraso, le Ministre de l’Éducation l’a emporté 1 à 0. La loi Fioraso s’est engluée dans les Assises, ne fera l’objet d’un projet de loi qu’en mars 2013 et sera applicable en…? Suite de l'article...

Réforme de l’enseignement supérieur et de la recherche

Une magistrale illustration d’un tel jeu de labyrinthe est l’affaire de l’IDEX et du PRES Sorbonne Paris Cité dont l’université Paris 7 Denis Diderot (président Vincent Berger, rapporteur général des Assises) et l’université Paris 13 Villetaneuse (président Jean-Loup Salzmann, élu hier président de la CPU) sont membres fondateurs. Avant d’exposer ce cas de labyrinthe presque parfait, j’en rappelle le contexte...
21 décembre 2012. C’était aujourd’hui la fin du monde. Demain ce sera un nouveau monde. Il gardera de l’ancien les jeux d’embrouille, de plus en plus sophistiqués et de plus en plus éloignés de l’humour de l’Oulipo. Je profite de cette soirée de fin du monde pour faire disparaître le blog “Histoires d’universités”. Cette chronique est donc la dernière qui traite de l’actualité et du futur de l’enseignement supérieur et de la recherche. Si le 6 janvier 2013, 4ème anniversaire du blog, le monde existe toujours, alors ce blog ouvrira une autre page de son existence. Suite de l'article...

A masterful illustration of such a maze game is a matter of IDEX and PRES Sorbonne Paris Cité with the University of Paris 7 Denis Diderot (Vincent Berger President, General Rapporteur of Assisi) and the University Paris 13 Villetaneuse (President Jean-Loup Salzmann, yesterday elected chairman of the CPU) are founding members. More...
Assises - un rapport consternant!

Le rapport est décevant par son mélange d’intentions généreuses, de vœux pieux réitérés depuis la réforme de 1968, de réformettes qui font plaisir au peuple laïc (proposition 28), d’une multiplication de règles sottes qui vont étouffer encore davantage l’autonomie des universités et les libertés et responsabilités des universitaires, de projets qui ne seront pas financés. Plus gravement, certaines analyses et propositions sont consternantes. Un exemple parmi d’autres !
Page 75 et proposition 135. “La DIRDA ne prend en compte qu’environ la moitié du budget des universités, c’est-à-dire la partie recherche. Il reste la partie enseignement, pour laquelle, hors recherche, l‘université dépense de l’ordre de 6.000 € par étudiant. Pour soutenir les propositions présentées dans ce document, il conviendrait d’augmenter progressivement cette somme à 9.000 € par étudiant (pour les établissements et hors allocation d’études), pour environ 2 millions d’étudiants - à noter que même avec cela la France restera encore loin derrière les États-Unis et ou les pays nordiques”. Suite de l'article...

GPEC et formation continue à l’aune des accords d’entreprise…


A propos de la dérégulation de l’appareil de formation…


Sécurisation de l'emploi ou sécurisation de l'employeur

Mise en cause du droit des relations collectives de travail
Tout en annonçant vouloir "renforcer l'information des salariés", le Medef propose d'encadrer les procédures d'information et consultation des représentants du personnel, en figeant le contenu des informations dues (base de données unique), en fixant des délais incompressibles et en bordant les conditions de recours des représentants du personnel à des expertises (en termes de délais comme de coûts). De leur côté, les entreprises utilisent bien les délais qu'elles souhaitent et font appel aux experts de leur choix, souvent incomparablement plus coûteux que ceux des élus. Exiger alors de ceux-ci qu'ils émettent un avis dans l'urgence au prétexte que l'employeur ne peut pas attendre davantage n'est pas loyal et ne peut qu'inciter les représentants du personnel à adopter des méthodes "jusque-boutistes". Suite de l'article...

Entretien annuel d'évaluation: à quoi sert une formation?

L’entretien annuel d’évaluation est LE temps fort de l’année pour les managers et leurs équipes. « C’est un moment d’échange privilégié durant lequel le manager peut faire un feedback à son collaborateur», explique Peter Guibert, formateur chez Meltis. Généralement organisé en fin d’année civile, ce rendez-vous a plusieurs objectifs. C’est l’occasion, pour le manager, d’évaluer les compétences de ses collaborateurs, de mieux connaître leurs attentes en termes d’évolution professionnelle, d’identifier leurs points forts et leurs points faibles et de fixer les objectifs pour l’année à venir. Suite de l'article...

Les besoins en compétences des chercheurs à horizon 2020

-Un modèle de compétences partagé fait quasi consensus
-L'interdisciplinarité est la clé de l'innovation
-Si la compréhension mutuelle entre formateurs et employeurs s'est améliorée depuis 10 ans
-Enfin, une majorité d'employeurs déclarent rencontrer des difficultés lors du recrutement de chercheurs.
Télécharger l'étude Les besoins en compétences des chercheurs à horizon 2020 - Regards croisés entre formateurs et employeurs.
Voir aussi Chercheurs, quelles compétences attendues pour demain?

Le CCREFP - une instance de concertation et de coordination au coeur de la gouvernance régionale de l’emploi et de la formation
Le CCREFP - une instance de concertation et de coordination au coeur de la gouvernance régionale de l'emploi et de la formation professionnelle
Introduction
Créé par la loi sur la formation professionnelle et le dialogue social du 4 mai 2004 et renforcé dans ses missions par la loi sur l’orientation et la formation professionnelle du 24 novembre 2009, le Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV) a travaillé dès le départ en liaison avec les Comités de coordination régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle (CCREFP). Dès 2008, le rapport intitulé « Etat des lieux des CCREFP: des textes…aux réalités régionales » a permis de mettre en avant les spécificités des Comités de coordination et d’affirmer, que contrairement à ce qui était avancé à l’époque, ils étaient en activité dans presque toutes les régions, mais avec un rôle différent. Créés par la loi n°2002-73 du 17 janvier 2002, dite « loi de modernisation sociale » et le décret du 29 avril 2002, le CCREFP a pour mission de « favoriser la concertation entre les divers acteurs afin d’assurer une meilleure coordination des politiques de formation professionnelle et d’emploi. Il est notamment chargé des fonctions de diagnostic, d’étude, de suivi et d’évaluation de ces politiques ».
Depuis sa création et la réalisation du rapport de 2008, le contexte régional a subi de profondes mutations: création des Conseils régionaux de l’emploi (CRE), mise en place des DIRECCTE, publication de la loi du 24 novembre 2009, renouvellement des assemblées régionales en 2010, élaboration et mise en oeuvre du CPRDFP dans chaque région,… Face à ces évolutions et en vertu des relations permanentes entre le CNFPTLV et les CCREFP, relations que la loi du 24 novembre 2009 ne fait que renforcer autour des missions d’évaluation des contrats de projets de développement des formations professionnelles (CPRDFP), le Conseil national a donné un mandat, lors de sa séance plénière de juin 2011, pour réaliser un rapport sur la place des CCREFP dans le paysage régional. Pour ce faire, le secrétariat général a réuni régulièrement le groupe de travail des secrétaires permanents des CCREFP et la DGEFP, puis s’est appuyé sur un questionnaire et sur un recensement de l’ensemble des compétences inscrites à la fois dans les Codes (du travail, de l’éducation et de l’action sociale et des familles) et dans les textes législatifs récents et en cours.
L’objectif de ce document est d’apporter des éléments de connaissance des Comités sur:
- Leur place par rapport aux autres instances régionales telles que le Conseil régional de l’emploi (CRE), le Conseil économique social régional et environnemental (CESER), la Commission paritaire interprofessionnelle régionale de l’emploi (COPIRE), le Conseil académique de l’Education nationale (CAEN) et le Comité régional de l’enseignement agricole (CREA).
- L’articulation entre Comité plénier – Commission et le rôle du secrétaire permanent.
- Les compétences prévues par les textes législatifs et réglementaires et à venir et leur impact sur l’activité du Comité.
Aujourd’hui, dans un contexte de réflexion et de travaux autour d’une nouvelle étape de décentralisation, où la question d’une amélioration de la gouvernance régionale de l’emploi et de la formation professionnelle se pose et face aux nouvelles compétences prévues pour les CCREFP, le Conseil national propose d’apporter cette contribution à la réflexion générale...
III. Constats relatifs au fonctionnement des CCREFP et recommandations pour améliorer et renforcer leur rôle de coordination en région
A la lumière de l’analyse qui vient d’être faite, le rôle de coordination du CCREFP semble être la résultante de plusieurs facteurs dont le premier, indispensable à la réussite du Comité, est celui d’une volonté politique assurée à tous les niveaux (phase de définition des orientations et des objectifs, de décisions,… et phase « technique » de mise en oeuvre) et par tous les acteurs membres (Etat, Région, partenaires économiques et sociaux).
Le « portage politique », condition première de la réussite du CCREFP
Les CCREFP qui fonctionnent sont ceux qui bénéficient d’un réel engagement des membres, désireux de travailler ensemble autour d’une stratégie régionale de l’emploi et de la formation professionnelle. Parce que le comité est une instance qui nécessite un travail en continu, sur le long terme, notamment en ce qui concerne son rôle d’évaluation du CPRDFP, la réussite de ses travaux et au-delà, son utilité même, dépend avant tout de ce désir commun de recherche d’une stratégie régionale.
Cette volonté et ce « portage politique » a permis à certains comités de s’adapter aux évolutions des contextes qu’ils soient politiques (réorganisation de l’Etat en région; rôle et place des partenaires sociaux; élections des conseillers régionaux; …); législatifs et réglementaires; ou liés aux individus, aux membres (relations et partenariats entre acteurs; capacité des membres à prendre des décisions; niveau de représentation des acteurs; …).
Le « portage politique » est donc la condition première du bon fonctionnement du Comité lui permettant d’assumer l’ensemble de ses missions de consultation/avis et de concertation/coordination.
Outre la volonté des acteurs, un certain nombre de conditions sont nécessaires pour faire vivre et améliorer la coordination au sein du Comité. Plusieurs recommandations peuvent être émises.
Elaborées à partir d’un constat global sur le fonctionnement, l’organisation et les compétences des CCREFP, ces recommandations, classées par thème, ont vocation à être valables dans la durée sans préjuger des évolutions prochaines liées notamment au nouvel acte de décentralisation.
THEME 1 : Compétences des CCREFP
Atouts :
- Une instance reconnue et qui « monte en puissance » à travers les compétences qui lui sont confiées.
- Une reconnaissance de l’utilité du Comité en tant qu’instance chargée de donner des avis.
- Une mission d’avis qui permet à toutes les composantes de s’exprimer.
Points de vigilance :
- Un « mille-feuilles » de compétences empilées au fur et à mesure des dispositions législatives et réglementaires, sans hiérarchisation.
- Des compétences trop nombreuses et peu connues des membres du CCREFP qui expliquent les difficultés et les impossibilités à toutes les exercer.
- Le risque de faire du comité une « chambre d’enregistrement »
Recommandation :
- Mener, dès à présent, une réflexion globale sur les compétences des CCREFP actuelles et envisagées dans les textes en préparation afin de les « toiletter » et de les prioriser. Ce travail est essentiel pour éviter de faire du comité une chambre d’enregistrement. Cette réflexion pourrait être conduite, avec les Ministères concernés, dans le cadre du CNFPTLV.
THEME 2: Coprésidente et place des partenaires économiques et sociaux
Atouts:
- Le CCREFP est la seule instance en région réunissant tous les acteurs des politiques d’emploi et de formation professionnelle (Conseil régional, Etat, Partenaires économiques et sociaux).
- La redynamisation des Comités a eu un impact positif sur la participation des partenaires sociaux aux travaux et réflexions.
- La coprésidence Etat-Région permet de faire le lien entre, d’un côté, les politiques de l’emploi relevant de la compétence de l’Etat et de l’autre, les politiques de formation professionnelle conduites par les Conseils régionaux.
- La coprésidence permet d’éviter un examen juxtaposé des politiques de l’Etat et du Conseil régional et a pour objet de créer un espace de coordination effective entre les partenaires du comité.
Points de vigilance:
- La répartition des rôles et l’implication différente des membres qui peuvent fragiliser l’équilibre.
Recommandations:
- Conserver une coprésidence Etat-Région compte tenu du champ de compétences et de la mission de concertation/coordination du Comité.
- Veiller à impliquer au sein des CCREFP les représentants des partenaires économiques et sociaux, notamment à travers des présidences de commissions, de groupes de travail ou des rôles de rapporteurs.
THEME 3 : Articulation CCREFP et CRE
Atouts :
- En région, le CCREFP est le seul lieu multipartite de coordination où sont traitées, de façon transversale, les questions relatives à l’emploi (« E » de CCREFP) et à la formation.
Points de vigilance :
- Des zones de recouvrement de compétences entre le CRE et le CCREFP.
- Une articulation entre les politiques d’emploi, de formation et d’insertion, peu présente dans les réflexions et travaux du CRE.
- Des membres sensiblement identiques entre ces deux instances
- Une information qui ne circule pas ou peu entre le CRE et le CCREFP.
Recommandation :
- Fusionner le CCREFP et le CRE selon des modalités qui restent à définir.
THEME 4 : Elargissement des membres du CCREFP
Atouts :
- L’importance et la force du quadripartisme du Comité.
- Une composition certes prévue par les textes, mais qui laisse une marge d’autonomie aux acteurs en ce qui concerne les personnalités qualifiées.
Points de vigilance :
- Des débats et des travaux au sein des Comités qui nécessitent une collaboration régulière avec d’autres acteurs.
Recommandations :
- Associer régulièrement certains acteurs tels que le Directeur régional de Pôle Emploi, le Délégué régional de l’AGEFIPH, l’ARML.
- Rappeler la possibilité pour les CCREFP de faire appel, en tant que de besoin, à des personnalités/structures, dont l’expertise et la connaissance des enjeux territoriaux permettront d’apporter une véritable plus value dans les débats et de faire des passerelles entre différentes politiques publiques (développement économique, aménagement du territoire, transport,…): les représentants des Conseils généraux, de l’économie sociale et solidaire, des CARIF-OREF, des Universités, … et pour les régions d’Outre-mer, la participation, entre-autre, du COMSMA.
THEME 5 : Le secrétariat permanent
Atouts :
- L’existence d’un secrétariat permanent prévu par le Code du travail.
- Un rôle reconnu par tous les membres et considéré comme essentiel au bon fonctionnement et à la bonne structuration de l’instance.
- Des secrétariats permanents qui assurent, majoritairement, une mission « technique et d’animation » du Comité et de ses commissions.
Points de vigilance :
- Le terme « secrétariat permanent » renvoi à une image de secrétariat purement administratif, alors que dans la grande majorité des cas, il assure une véritable mission technique et d’animation.
- Un portage variable du secrétariat permanent avec des disparités fortes notamment au niveau des moyens humains et financiers.
Recommandations :
- Réaffirmer l’obligation pour le CCREFP de se doter d’un secrétariat permanent au rôle « technique et d’animation » aux côtés des co-présidents. Il doit être garant du fonctionnement de l’instance et de la cohérence des débats dans les commissions et groupes de travail, force de propositions et assurer une relation permanente avec les membres.
- Remplacer l’intitulé de « secrétariat permanent » par « secrétariat général ».
THEME 6 : Règlement intérieur et mandats
Atouts :
- Dans la plupart des cas, une réorganisation du Comité lors de l’élaboration du CPRDFP pour mieux répondre aux enjeux de la coordination.
- La mise en place depuis 2008 de nombreux règlements intérieurs organisant l’activité du CCREFP.
- Une volonté des membres de rechercher l’articulation entre le Comité Plénier, les commissions et les groupes de travail.
Points de vigilance :
- L’absence de règlement intérieur dans certains CCREFP qui n’aide pas au bon fonctionnement de l’instance.
- Dans certains comités, l’absence d’objet et de mandat pour les commissions et/ou groupes de travail.
Recommandations :
- Se doter, pour chaque comité, d’un règlement intérieur validé par les membres.
- Disposer, pour chaque commission et groupe de travail, d’un mandat du Comité plénier précisant l’objet, la problématique, le champ retenu, les objectifs et livrables attendus, la méthode et le calendrier.
THEME 7 : Communication et mutualisation
Atouts :
- Une activité du Comité qui est montée en puissance depuis l’élaboration des CPRDFP.
- Une recherche et un besoin de mutualisation et d’échanges de bonnes pratiques entre régions qui est souhaité par les membres et les secrétaires permanents des Comités et qui montre un degré d’ouverture vers l’interrégional.
Points de vigilance :
- Des Comités qui ne communiquent pas suffisamment à l’extérieur sur le travail réalisé et les réflexions engagées.
Recommandations :
- Organiser, sous réserve des moyens disponibles, une meilleure communication des CCREFP sur les travaux, études et réflexions que ce soit aux niveaux régional (et infra) et national.
- Renforcer l’articulation entre le CNFPTLV et les CCREFP via une collaboration sur des thématiques communes, des besoins de mutualisation interrégionale et de professionnalisation des membres du CCREFP.
Télécharger le rapport Le CCREFP: une instance de concertation et de coordination au coeur de la gouvernance régionale de l’emploi et de la formation professionnelle.
Η CCREFP - ένα φόρουμ για διαβούλευση και συντονισμό στην καρδιά της περιφερειακής διακυβέρνησης της απασχόλησης και της επαγγελματικής κατάρτισης
Εισαγωγή
Δημιουργήθηκε από το νόμο για την επαγγελματική κατάρτιση και τον κοινωνικό διάλογο, στις 4 Μαΐου 2004 και ενισχύθηκε στην αποστολή του από τον νόμο για τον προσανατολισμό και την κατάρτιση της 24ης Νοεμβρίου 2009, το Εθνικό Συμβούλιο Επαγγελματικής Κατάρτισης σε όλη τη ζωή (CNFPTLV) εργάστηκε από την αρχή, σε συνδυασμό με τις Περιφερειακές Επιτροπές Συντονισμού της Απασχόλησης και Επαγγελματικής Κατάρτισης (CCREFP). Περισσότερα...