Record number of foreign students in U.S.

The number of U.S. students earning academic credit abroad also continues to increase but at a slower rate, the report says. In 2010-11, 273,996 U.S. students studied abroad, up 1.3% from the previous year. About 14% of U.S. students earning bachelor's degrees this year studied abroad by the time they graduated, says the non-profit Institute of International Education (IIE), which tracks student mobility data. More...
Open Doors: international market worth $22bn to US

It was driven by a big rise in interest from China and Saudi Arabia (up 23% and 50% respectively), as well as in English programmes as a route to university. The number of Americans studying abroad was also up.
“This year we broke records in three categories… Number one was international students coming to the US… Number two were US students studying abroad. And I think the key news is that the positive economic impact really continued to increase,” commented US assistant secretary of state for educational and cultural Affairs, Ann Stock. More...
Child’s Education, but Parents’ Crushing Loans

It has been six years since Ms. Fitzgerald — broke, unemployed and in default on the $18,000 in loans she took out for Jenni’s college education — became a boomerang mom, moving into her daughter’s townhouse apartment in Hingham, Mass.
Jenni pays the rent.
For Jenni, 35, the student loans and the education they bought have worked out: she has a good job in public relations and is paying down the loans in her name. But for her mother, 60, the parental debt has been disastrous. More...
Education in doldrums, admits Nzimande

The 46-member council - launched in March 2010 and comprising ministers, their deputies, representatives from tertiary institutions and the private sector, among others - is chaired by Deputy President Kgalema Motlanthe. More...
Andrew Motion attacks government's 'mercantile' approach to universities

Motion is among an eminent group of 65 academics, writers and broadcasters who have founded the Council for the Defence of British Universities, which is officially launched on Tuesday. They include winners of the Nobel prize and Fields medal, current and past British Academy presidents and eight Order of Merit members, among them household names such as Sir David Attenborough, Richard Dawkins, Dame AS Byatt, Alan Bennett, Lord Bragg and Michael Frayn.
The group has been assembled by Sir Keith Thomas, the historian and former British Academy president, who believes government policy means the purpose of universities is "distorted by the attempt to create a market in higher education". More...
Le nombre de VIE augmenté de 25% en trois ans
Réunion des représentants des pôles de compétitivité
Nicole Bricq a rencontré, le 7 novembre, Jean-Luc Beylat, Vincent Marcatte et Agnès Paillard, représentant les pôles de compétitivité, afin de préciser leur implication en matière de développement à l’international de leurs PME.
Les pôles de compétitivité ont un rôle important à jouer pour renforcer le nombre de PME à l’export. En effet, l’innovation, favorisée par les pôles de compétitivité, est un facteur de réussite à l’international: 60% des entreprises qui innovent exportent.
Le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi présenté mardi par le gouvernement fixe aux pôles de compétitivité l’objectif prioritaire de maximiser leur impact économique pour davantage de croissance des entreprises et d’emplois.
A l’issue de cette rencontre, les pôles de compétitivité ont confirmé leur engagement à mettre en place des plans d’action à l’international ambitieux et volontaires pour leurs PME innovantes, identifiant les pays cibles, définissant des actions collaboratives à l’étranger et fixant des objectifs chiffrés à trois et six ans.
Par ailleurs, les pôles de compétitivité se mobiliseront pour nouer des partenariats avec leurs homologues européens et accroître ainsi l’attractivité de la France.
Enfin, les pôles de compétitivité se sont engagés à faciliter le portage par les grands groupes des VIE (Volontariat international en entreprise) recrutés par les PME des pôles à l’international. Le nombre de VIE sera augmenté de 25% en trois ans dans le cadre du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi.
Les pôles de compétitivité, moteurs de croissance et d'emploi, mobilisent les facteurs clefs de la compétitivité: http://competitivite.gouv.fr.
V.I.E en bref
LE V.I.E : DES COMPÉTENCES EXPORT POUR VOTRE ENTREPRISE
Le Volontariat International en Entreprises (V.I.E), instauré par la loi du 14 mars 2000, permet aux entreprises françaises de confier à un jeune, homme ou femme, jusqu’à 28 ans, une mission professionnelle à l’étranger durant une période modulable de 6 à 24 mois, renouvelable une fois dans cette limite.
Vous pouvez confier tout type de mission aux Volontaires
Commerciales ou techniques, les missions sont décidées par l’entreprise: études de marchés, prospection, renforcement d’équipes locales, accompagnement d’un contrat, d’un chantier, participation à la création d’une structure locale, animation d’un réseau de distribution, support technique d’un agent...
Vous pouvez choisir votre V.I.E dans notre vivier
UBIFRANCE met à votre disposition en permanence un vivier riche de très nombreux candidats aux profils et formations très variés, ayant souvent une première expérience de l’international. Candidats motivés et formés au plan professionnel, ils sont ingénieurs, informaticiens, commerciaux, techniciens, contrôleurs de gestion... Grâce à la souplesse de la formule V.I.E, vous adaptez votre équipe terrain à vos projets, dans le monde entier.
Nous vous aidons à trouver un profil spécifique
Nous vous apportons un soutien opérationnel en pré-sélectionnant pour vous les candidats les plus adaptés à votre projet export.
Vous êtes exonérés des démarches liées à la gestion du personnel à l’international
La gestion administrative et juridique du V.I.E est déléguée à UBIFRANCE qui s’occupe pour vous des aspects contractuels, du versement des indemnités et de la protection sociale du volontaire. La formule V.I.E exonère votre entreprise de tout lien contractuel direct (le contrat est passé entre UBIFRANCE et le jeune volontaire). Bénéficiant d’un statut public, le volontaire est placé sous la tutelle administrative de la Mission Economique, près l’Ambassade de France dans son pays d’affectation. Vous pilotez bien sûr en direct son activité opérationnelle.
Vous bénéficiez d'avantages financiers
Le contrat V.I.E bénéficie d’aides nationales et régionales: crédit import export et contrat d’assurance-prospection COFACE, prise en charge subventionnelle d’une part importante du coût du V.I.E. dans de nombreuses régions françaises. PME, nous vous proposons des solutions d’accompagnement spécifiques.
Pour que l'accès à la formule V.I.E soit le plus simple possible, UBIFRANCE met en place des solutions d'accompagnement adaptées aux problématiques des PME. En savoir plus...
Comment faire une demande de V.I.E?
Contactez nos conseillers V.I.E au 0 810 659 659 (prix d’un appel local) afin de définir précisément votre projet. Vous pourrez ensuite formuler votre demande d’affectation d’un V.I.E.
Meeting of representatives of clusters
Nicole Bricq met on November 7, Jean-Luc Beylat Vincent and Agnes Marcatté Paillard, representing the clusters, to determine their involvement in the field of international development of their SMEs.
The clusters have an important role to play in enhancing the number of SMEs to export. Indeed, innovation, driven by clusters is a key to success abroad: 60% of innovating firms export.
The National Pact for growth, competitiveness and employment presented Tuesday by the Government attaches to the clusters priority to maximize their economic impact for further business growth and jobs. More...
La société des diplômes

Gilles Moreau, professeur de sociologie à Poitiers, présente son ouvrage: « La société des diplômes »
Les diplômes ne sont pas que comme des titres scolaires ou universitaires, ils sont chargés d’histoire et d’usages sociaux, et informent sur l’état de notre société.Cet ouvrage collectif éclaire la manière dont les diplômes et leurs évolutions transforment notre rapport à la société, aux hiérarchies sociales et au marché du travail.
À quoi servent-ils?
Quels en sont les enjeux politiques ou économiques?
Quelles sont leurs «valeurs» sur le marché du travail?
Y a-t-il trop de diplômés, ou pas assez?
La discussion avec la salle sera ensuite ouverte par deux discutants. Bulletin d'inscription.

Notre question du jour: "Que valent les diplômes ?"
On la pose au sociologue Gilles Moreau, de l’université de Poitiers. Il vient de diriger un imposant ouvrage collectif intitulé La société des diplômes, qui vient de sortir aux éditions La Dispute.

Aujourd'hui, plus de deux millions de diplômes sont attribués chaque année. Dans tous les champs de la société, le diplôme s'est imposé comme allant de soi. L'essor de la scolarisation est en effet allé de pair avec celui du diplôme, qui est devenu peu à peu une injonction et une norme sociale. Celles et ceux qui en sont aujourd'hui dépourvus, les "sans diplômes" sont stigmatisés, voués à une obligation de formation et fragilisés sur le marché du travail.
Il est urgent, dès lors, de penser les diplômes autrement que comme des parchemins administratifs: ils ont des histoires et des usages sociaux variés, sont des enjeux de luttes, vivent, meurent et informent sur l'état de notre société et ses visions du monde. A quoi servent-ils? Comment sont-ils créés? Quels en sont les enjeux sociaux, politiques ou économiques? Quelles sont leurs "valeurs" sur le marché du travail? Y a t il trop de diplômes, ou trop de diplômés?
A l'heure de la commémoration pour certains diplômes (le baccalauréat a eu deux cents ans en 2008, le CAP en aura cent cette année), cet ouvrage collectif est une invitation à réfléchir à la manière dont les diplômes et leurs évolutions transforment notre rapport à la société, aux hiérarchies sociales et au marché du travail.

Gilles Moreau, καθηγητής της κοινωνιολογίας στο Πουατιέ, παρουσιάζει το βιβλίο του: «Η εταιρεία των διπλωμάτων"
Προσόντα που δεν είναι τίτλοι όπως το σχολείο ή το πανεπιστήμιο, είναι γεμάτη με ιστορία και κοινωνικές πρακτικές, καθώς και πληροφορίες σχετικά με την κατάσταση της συλλογικής εργασίας société.Cet μας φωτίζει το πώς τα προσόντα και τις εξελίξεις τους μετατρέποντας την έκθεσή μας της κοινωνίας των πολιτών, των κοινωνικών ιεραρχιών και της αγοράς εργασίας.
Τι είναι αυτά;
Ποιες είναι οι πολιτικές και οικονομικές προκλήσεις;
Τι είναι οι "αξίες" τους στην αγορά εργασίας;
Υπάρχουν πάρα πολλοί πτυχιούχοι, ή δεν είναι αρκετό;
Συζήτηση με το κοινό στη συνέχεια θα ανοίξει με δύο συζητητές. Περισσότερα...
AERES - bilan et perspectives pour un nouveau cycle d’évaluation

Lors de ce point presse annuel, Didier Houssin, président de l’AERES, a exposé:
- le Rapport d’activité 2011 de l’AERES en termes de politique d’évaluation, de données saillantes de la campagne d’évaluation correspondant à la vague B de contractualisation, et d’actions sur la scène européenne et internationale;
- une première synthèse des activités 2012 marquées par la campagne d’évaluation correspondant à la vague C de contractualisation (établissements d'Avignon, de Corse, de Lorraine, de Mulhouse et de Strasbourg), l’évaluation du CNRS et de l’ANR, et l’implication de l’AERES sur la scène européenne et internationale.
En 2012, s’est conclu un premier cycle complet d’évaluation depuis la création de l’AERES. Didier Houssin a présenté ensuite les principales activités de l’AERES prévues pour l’année 2013, dans le cadre de la campagne d’évaluation en cours correspondant à la vague D, et en vue du lancement des évaluations pour la vague E. Ces deux vagues intéressent l’ensemble de l’Ile-de-France, les académies de Lille et Montpellier, les universités des Antilles, de la Guyane et de la Réunion. Dix organismes nationaux de recherche seront concernés.
Cette rencontre s’est poursuivie par la présentation des différentes contributions de l’AERES à la préparation des Assises nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche qui se tiendront fin novembre: Contribution portant sur les thèmes des Assises, document « questions/réponses », prise de position du Conseil de l’AERES.
Enfin, l’accent a été mis sur le document récemment adressé au comité de pilotage des Assises et intitulé « Evaluation: éléments et propositions pour un débat ». Rappelant les acquis de ce premier cycle d’évaluation, ce document clarifie les principes de l’évaluation, propose des moyens pour améliorer les relations institutionnelles entre acteurs de l’évaluation. Il formule aussi des propositions pour un débat sur les moyens de renforcer la confiance de la communauté de la recherche, de faire progresser l’évaluation des formations, et de prendre en compte les enjeux européens et internationaux de l’évaluation de l’enseignement supérieur et de la recherche.

During this briefing annual Didier Houssin, AERES President, stated:
- The Annual Report 2011 of the AERES in terms of policy evaluation, data protruding campaign evaluation corresponding to the wave B contracting, and action on the European and international scene;
- An initial summary of activities 2012 campaign marked by the assessment corresponding to the wave C of contracting (institutions Avignon, Corsica, Lorraine, Mulhouse and Strasbourg), the evaluation of the CNRS and the ANR and the involvement of AERES the European and international scene. More...
Parution du guide CPU de l’accompagnement de l’étudiant handicapé à l’université

A la suite de la loi du 11 février 2005 pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », la CPU a signé en 2007 avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche une charte université/handicap fixant des objectifs pour accroître le nombre d’étudiants en situation de handicap accueillis dans les universités. Afin d’accompagner les présidents d’université et leurs équipes pour mettre en œuvre ces objectifs politiques, la CPU, sur la base des travaux d’un groupe d’ « experts handicap », a proposé un guide de l’accueil de l’étudiant handicapé à l’université.
Depuis 2005, le nombre d’étudiants handicapés est passé de 6500 à 11000 en 2011, conduisant les établissements à faire évoluer les pratiques et le travail des structures handicap des universités. Il s’agit maintenant non plus seulement d’accueillir les étudiants handicapés, mais de les accompagner tout au long de leurs études, afin de les rendre le plus autonome possible en vue d’une insertion professionnelle réussie.
C’est dans cette perspective qu’une nouvelle charte université handicap a été signée en mai 2012, et que la CPU a remis à jour le guide, qui est devenu « le guide de l’accompagnement de l’étudiant handicapé à l’université ».
Ce guide a vocation à servir d’outil aux structures handicap des établissements d’enseignement supérieur, mais également à tous les autres services et personnels, afin que la communauté universitaire, dans son ensemble, puisse accompagner ces étudiants vers la réussite.
Le guide a été réalisé grâce au soutien du Crédit Coopératif et à la collaboration du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Vous pouvez consulter le guide en ligne , ou le commander auprès de geraldine.becquet@cpu.fr. Télécharger le guide CPU de l’accompagnement de l’étudiant handicapé à l’université.
L’orientation et l’insertion professionnelle
VII.1 Projet de formation et Projet professionnel
VII.1.1 Orientation
Le rapport de l’Inspection Générale de l’Administration de l’Éducation Nationale et de la Recherche soulignait en 2006, que « l’avenir de l’étudiant handicapé ne se limite pas à obtenir une inscription dans un établissement d’enseignement supérieur, son orientation, ses projets personnel et professionnel se construisent dès le lycée. L’intérêt des étudiants en situation de handicap n’est pas de leur donner seulement satisfaction pour leur inscription dans la filière de leur choix, mais notre devoir est d’anticiper leur insertion dans la vie professionnelle. »
Le choix d’études post-baccalauréat effectué par le futur étudiant est déterminant. C’est pourquoi une aide doit intervenir le plus tôt possible, dès le lycée.
Pour cela, il faut:
• Identifier les lycéens souhaitant poursuivre après le Bac
Il faut rencontrer le lycéen, idéalement à la fin de la classe de première et au plus tard au second trimestre de l’année de terminale. Identifier, et à plus forte raison, rencontrer les futurs étudiants est difficile.
Il convient de travailler avec les professionnels de toutes les structures en relation avec les lycéens handicapés:
- les conseillers techniques d’adaptation scolaire et de scolarisation des élèves handicapés (ASH) et proviseurs, le Service Académique d’Information et d’Orientation (SAIO) des rectorats;
- les enseignants référents pour le suivi et la scolarisation des élèves handicapés (ERSEH), les conseillers d’orientation-psychologues (COP) et les proviseurs des lycées;
- les référents scolarisation des Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH),
- les associations d’aides aux lycéens et étudiants handicapés ou spécialisées;
- les services ou établissements du secteur médico-social (services de soins: SESSAD: Service d’Éducation Spécialisée et de Soins à Domicile, S3AIS: service d’aide à l’acquisition de l’autonomie et à l’intégration scolaire, SEFIS : service de soutien à l’éducation familiale et à l’intégration scolaire, ou de la santé);
- les EREA (établissements régionaux d’enseignement adapté) qui scolarisent des élèves handicapés.
Mais, cela peut ne pas suffire car tous les lycéens handicapés ne sont pas suivis par ces structures ou ne verront pas l’intérêt d’anticiper leur orientation.
Il faut également communiquer directement en direction des lycéens:
- dans toute information distribuée (par écrit ou via le site internet du lycée) aux lycéens en général, préciser les modalités de poursuite d’études, les coordonnées de la mission handicap, la nécessité de prise de contact le plus rapidement possible, etc.,
- en participant aux forums des métiers, aux salons destinés aux lycéens, y compris les journées « Portes ouvertes de l’université ».
• S’inscrire à l’université
Les étudiants handicapés doivent pouvoir s’inscrire dans l’université et la filière de leur choix. La loi (article 20) fait obligation aux établissements d’enseignement supérieur de les inscrire au même titre que les autres étudiants et d’assurer leur formation en mettant en oeuvre les aménagements adaptés à leur situation.
Il n’existe pas de procédure spécifique pour les étudiants handicapés à l’entrée des formations sélectives (DUT, classe préparatoire, etc.). Ils doivent suivre la même procédure que les autres. L’étudiant est libre de signaler ou non son handicap, c’est un choix à respecter. Pour autant, il peut être préférable de prendre contact avec les responsables desdites formations avant que le jury ne prenne sa décision pour que:
- la candidature ne soit pas rejetée sur des critères liés indirectement au handicap (par exemple, dans certains DUT l’âge est un critère de sélection, or certains jeunes ont des années de retard du fait de leur handicap),
- la décision d’admission soit connue le plus tôt possible afin de mettre en place les aides nécessaires.
VII.1.2 Le projet d’études de l’étudiant handicapé
L’étudiant effectue un parcours jalonné de réussites ou d’échecs, comme tout autre étudiant, mais avec plus de difficultés à surmonter. L’arrivée à l’université correspond souvent à la prise d’indépendance vis-à-vis de la famille, à une période où apparaîtront les premiers stages en entreprise, le premier emploi d’été, etc.
Un soutien doit être apporté tout au long de ce parcours pour l’aider à franchir ces étapes le menant à l’autonomie d’une part, et à son premier emploi d’autre part. Si une étude réalisée en 2001 a montré que la problématique de l’orientation chez le jeune handicapé ne diffère pas fondamentalement de celle du jeune valide, il a été mis en évidence certaines particularités, notamment des cognitions et émotions exacerbées:
- des stratégies identitaires spécifiques: il apparaît que l’identité de l’étudiant handicapé est souvent perturbée du fait de sa différence et du regard des autres. Se posent alors les questions du rapport à autrui et de l’appartenance groupale;
- des comportements de sous-réalisation;
- une focalisation excessive sur l’accessibilité de l’établissement d’accueil au lieu de se centrer sur les débouchés;
- des attitudes de « défi » ou de « réparation » (surinvestissement de la réussite) pouvant conduire à des projets non réalistes ou sans aboutissement.
Un accompagnement doit permettre d’atténuer ces particularités en l’aidant à construire une identité professionnelle qui tienne compte de sa personnalité tout en lui offrant des perspectives nouvelles et à s’accepter dans sa globalité.
Le handicap est une contrainte mais ne doit pas être un critère de choix des études supérieures et du métier visé. Il faut prendre garde à « l’effet filière », les étudiants handicapés s’inscrivant plus facilement dans les filières réputées avoir accueilli plusieurs fois, dans de bonnes conditions, des étudiants handicapés.
Il n’existe pas de guide présentant les métiers accessibles aux différents handicaps puisque tout dépend, non seulement de la nature du handicap, mais également de la capacité d’adaptation de chaque individu, de son environnement personnel, de l’entreprise, du poste, etc. A priori, tous les métiers, donc toutes les filières, sont accessibles. Dans cet esprit, la loi du 11 février 2005 a supprimé la liste des métiers non soumis à l’obligation d’emploi des personnes handicapées.
Pour un diplôme donné de l’enseignement supérieur, il existe plusieurs débouchés. En fonction du handicap certains seront fermés à l’étudiant, mais d’autres lui seront accessibles. Seul le médecin du travail, au moment de l’embauche, peut autoriser une personne à travailler sur un poste. Il délivre « l’aptitude au poste de travail ». Cette aptitude dépend du poste. Il est donc difficile, voire impossible, de fixer a priori des restrictions en fonction du handicap.
Dans la Fonction publique, comme tout nouvel agent, la personne handicapée est soumise à une visite médicale. Le médecin agréé de l’administration vérifie que le handicap n’est pas incompatible avec l’exercice de la fonction postulée. D’une manière générale, celui-ci est fondé à se prononcer sur l’aptitude générale du candidat à l’exercice du fonctionnariat « compte tenu des possibilités de compensation du handicap ». Pour les métiers exigeant des aptitudes physiques particulières, il peut être conseillé à l’étudiant d’effectuer cette visite avant de passer les concours, afin d’éviter d’être déclaré inapte après réussite aux examens (pour tous les métiers dépendant du ministère de l’Éducation nationale prendre contact avec le médecin du rectorat).
Plus globalement, les étudiants handicapés doivent envisager leur devenir professionnel bien avant la fin de leurs études. Des expériences en entreprises doivent être mises en place pendant leur parcours universitaire afin de les aider à découvrir l’entreprise et à connaître leurs possibilités d’emploi.
Tous les lycéens handicapés n’ont pas un projet d’études construit, réaliste, validé. Plusieurs situations peuvent être rencontrées:
• L’étudiant a un projet précis dont il ne veut pas discuter.
Il ne sert à rien de remettre en cause ce projet lors du premier entretien, qu’il semble réaliste ou non. Un refus ne ferait que rompre tout dialogue et provoquer « un enfermement » de la personne. Il faut préférer évoquer avec lui certains points pouvant sembler non-réalistes notamment à cause des problèmes d’aptitude et/ou de niveau d’études. Il faut d’abord établir la confiance puis, après quelques mois de cours, amener l’étudiant à s’interroger sur le caractère réaliste du projet en proposant de découvrir la réalité de son futur métier.
• L’étudiant éprouve une difficulté à définir son projet.
Dans ce cas, il convient de se rapprocher des structures pouvant l’aider à définir un projet:
- Conseiller d’Orientation Psychologue des CIO ou SCUIO, du BAIP;
- Enseignants.
Cependant, ces professionnels n’ont pas nécessairement de formation spécifique aux handicaps et ne peuvent pas répondre aux questions en lien avec le handicap. Il peut être utile de se rapprocher des associations d’étudiants handicapés ou des structures ayant une expérience de l’accompagnement de personnes handicapées.
Conclusion
Les lois, chartes, décrets ont permis ces dernières années d’accélérer l’accueil des étudiants en situation de handicap au sein des universités.
Pour cela, elles ont développé de réelles compétences au sein des structures d’accueil et de nouveaux métiers ont émergé.
Il est aujourd’hui nécessaire de:
- valoriser ces postes;
- favoriser les échanges entre les structures d’accueil et d’accompagnement au niveau national;
- renforcer les collaborations avec les structures partenaires des universités sur les territoires;
- favoriser les liens entre les structures d’accueil et d’accompagnement handicap et toute la communauté universitaire.
À travers ce guide, la CPU rappelle son attachement à l’accompagnement des étudiants handicapés dans l’enseignement supérieur. Les universités doivent poursuivre le travail notamment sur les perspectives d’insertion professionnelle de ces étudiants et développer l’embauche de personnes en situation de handicap dans les universités. Elles y sont déterminées, leur engagement continu pour l’égalité des chances étant au coeur de leurs missions.

Μετά την πράξη της 11 Φλεβάρη του 2005 για την "ισότητα δικαιωμάτων και ευκαιριών, της συμμετοχής και της ιθαγένειας των ατόμων με αναπηρία», η CPU που υπογράφηκε το 2007 με το Υπουργείο Ανώτατης Εκπαίδευσης και της έρευνας σε Πανεπιστημιακό Χάρτη / μειονέκτημα ο καθορισμός στόχων για την αύξηση του αριθμού των μαθητών με ειδικές ανάγκες συναντήθηκαν στα πανεπιστήμια. Περισσότερα...