Restaurer la compétitivité de l'économie française
Le document de synthèse de l'Institut Montaigne, intitulé Restaurer la compétitivité de l'économie française, propose une stratégie globale et cohérente pour restaurer la compétitivité de l’économie française et sortir de la crise, d’une part en construisant une économie de la connaissance et d’autre part en engageant une politique forte en faveur de la compétitivité des entreprises. En savoir plus. Télécharger le document de synthèse. L'auteur: Charles Nicolas est responsable des affaires publiques de l'Institut Montaigne.
Extraits concernant la Formation dans le document de synthèse
II. AMELIORER L’INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES
II.2. Généraliser l’alternance à tous les niveaux de la formation initiale
Longtemps considérée comme une filière d’échec en France, l’alternance permet pourtant aux jeunes d’apprendre un métier, de développer des compétences, d’obtenir une qualification reconnue et valorisable et d’affiner leur projet professionnel. Elle fait le lien entre école et monde du travail et doit être envisagée comme une voie d’excellence tournée vers l’acquisition de compétences opérationnelles. Elle est en outre un véritable passeport pour l’emploi: en France, le taux d’insertion dans l’emploi six mois après la fin du contrat est d’environ 60% pour l’apprentissage et de 75% pour le contrat de professionnalisation.
L’intérêt des entreprises pour l’alternance est également avéré. Cependant, les PME ont plus de difficultés que les grands groupes à engager de tels programmes, alors même qu’elles souhaiteraient y recourir pour le renforcement de leur coeur de métier, la professionnalisation des fonctions support et l’adaptation à la conjoncture. Leurs démarches en ce sens devraient être facilitées.
Pour la généralisation et l’amélioration du système, il faut que des formations en alternance soient systématiquement proposées dans les lycées professionnels et au sein des licences professionnelles, ainsi qu’en deuxième année de master (M2). La taxe d’apprentissage devrait être réorientée au profit des jeunes les moins diplômés et progressivement remplacée par des circuits de financement plus courts entre les entreprises et les établissements.
II.3. Assurer une gestion véritablement décentralisée de l’insertion professionnelle des jeunes
Les structures et les mécanismes d’accompagnement des jeunes vers l’emploi sont un levier crucial pour leur insertion. La réussite de leur mission dépend notamment de la capacité des services publics sociaux et d’emploi à répondre de manière efficace, au niveau local, en collaboration les uns avec les autres, aux besoins des recruteurs et des jeunes. En France, les nombreuses institutions publiques en charge des jeunes travaillent « en silo », voire en concurrence les unes avec les autres. Le pilotage s’effectue au niveau national, régional ou départemental, sans véritable leadership ni cohérence à l’échelle du territoire. C’est pourtant là le cadre de la rencontre entre jeunes et recruteurs. Ces derniers peinent à trouver un interlocuteur capable de les aider dans l’identification des potentiels, la diffusion de l’information et le recrutement.
Pour que les politiques d’insertion des jeunes soient pilotées et coordonnées au niveau des bassins d’emploi, il est nécessaire d’identifier pour chacun d’entre eux un chef de file chargé de coordonner l’ensemble des dispositifs existants.
Les jeunes devraient disposer d’un « guichet unique » efficace qui leur donne accès à une bonne orientation professionnelle, aux offres de Pôle emploi et aux services sociaux, ainsi que d’un référent unique apte à opérer auprès d’eux un suivi individualisé. Les collèges et les lycées devraient être associés à ces guichets uniques et disposer des moyens nécessaires pour prévenir le décrochage scolaire et accompagner les jeunes non diplômés vers l’emploi.
III. ENCOURAGER LA MOBILITE PROFESSIONNELLE CHOISIE
III.1. Réformer le financement de la formation professionnelle
La formation professionnelle doit prioritairement bénéficier aux plus fragiles, aux moins diplômés et aux moins qualifiés, pour faciliter leur insertion ou leur maintien dans l’emploi. Afin de mieux cibler les dépenses de formation sur ces publics, il faut en finir avec le système « former ou payer » induit par l’obligation légale de financement et le remplacer par un système de subventions. Celui-ci permettrait de moduler le taux de subventionnement, et donc l’incitation à (se) former, en fonction d’objectifs sociaux clairement identifiés (formation des seniors, des jeunes, des moins qualifiés, etc.). Les subventions diminuent le coût des formations et incitent les entreprises à former plus en réduisant les dépenses inefficaces.
Afin de compenser le coût pour les finances publiques d’un tel dispositif, il est possible de créer une cotisation sociale spécifiquement dédiée à la formation professionnelle, et se substituant à l’obligation légale. Cette cotisation serait d’un montant inférieur à l’obligation légale, sans que ceci mène à diminuer le montant global de la dépense de formation. En revanche, des dépenses de formation efficaces se substitueraient progressivement aux dépenses contraintes que génère aujourd’hui l’obligation légale.
III.2. Améliorer et étendre l’offre de formation
S’il est urgent de mieux orienter la formation professionnelle, cet effort doit être couplé, dans un souci d’efficacité du système, à une offre de formations mieux adaptée et plus complète.
Pour s’assurer de la qualité des formations qu’ils subventionnent, les pouvoirs publics s’appuient sur la certification des formations délivrée par des agences, publiques ou privées. Afin de garantir l’objectivité de cette certification, ces agences devraient être totalement indépendantes des prestataires ou des financeurs des activités à qui elles accordent leurs labels. D’une manière générale, toute initiative visant à évaluer la qualité de ces formations par des opérateurs indépendants et rigoureux sera précieuse.
Pour renforcer l’intérêt des salariés pour ces dispositifs, il serait utile de leur proposer davantage de formations portables d’un secteur à l’autre: elles doivent pour cela pouvoir être valorisées par leur contenu, leur certification et leur caractère diplômant. Il faut également, pour les salariés, faciliter l’accès à des congés formation ou reconversion, à partir d’une certaine durée de carrière professionnelle. Le coût pour les entreprises serait compensé par la réforme du système de financement.
The executive summary of the Institut Montaigne, entitled Restoring competitiveness of the French economy, offers a comprehensive and coherent strategy to restore the competitiveness of the French economy out of the crisis, on the one hand by building an economy knowledge and secondly by engaging a strong policy in favor of competitiveness. Learn more. Download the summary document. Author: Charles Nicolas is responsible for public affairs of the Institut Montaigne.
Extracts on Training in the summary document
II. IMPROVING PROFESSIONAL INTEGRATION OF YOUNG
II.2. Generalize the alternation at all levels of training
Long considered a failure chain in France, yet allows time for young people to learn a trade, develop skills, gain a recognized qualification and recoverable and refine their professional project. It is the link between school and the world of work and should be considered as a way of excellence-oriented operational skills. It is also a passport to employment in France, the rate of integration in employment six months after the contract is approximately 60% for training and 75% for professional contract. More...
Pass Apprenti - une aide pour les jeunes de la région des Pays de la Loire

5200 euros par apprenti c’est ce que dépense la Région pour financer la formation en CFA (Centre de formation des apprentis), les aides aux jeunes ainsi qu’aux entreprises d’accueil. Un « Pass Apprenti » a été créé tout spécialement pour aider les jeunes à financer leurs déplacements et leur hébergement, à proximité de l’entreprise qui les accueille, mais aussi dans les centres de formation. Suite de l'article...

Offre et besoins de formation - évalutaion de l'adéquation

Télécharger le Programme de travail du CEC, Assemblée nationale.
Réuni le 18 octobre 2012 sous la présidence de M. Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, le Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques (CEC) a décidé d’inscrire à son programme trois nouvelles évaluations:
Evaluation des politiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes: cette évaluation aura pour objet de mesurer la capacité des acteurs publics à réduire les inégalités entre les jeunes.
Evaluation du soutien public aux exportations, politique publique qui conditionne la compétitivité « hors coût ». Les travaux du CEC sur ce thème viendront compléter ceux de la mission d’information créée par la conférence des présidents sur les coûts de production.
Evaluation de l’adéquation entre l’offre et les besoins de formation professionnelle, du point de vue des salariés comme des employeurs, afin de répondre à deux questions: la formation professionnelle s’adresse-t-elle aux salariés qui en ont le plus besoin? Permet-elle, dans une logique de compétitivité, de développer des filières d’avenir?

Business as Usual
By Steve Kolowich. DENVER -- The idea that colleges should be more data-driven has some traction in executive circles. But few campus technology officers think their institutions are making smart investments in technology tools that would realize the promise of “Big Data,” according to a new survey from the Campus Computing Project. Only 23 percent of technology officials in the project’s annual survey rated their institution’s investment in technology resources aimed at “data analysis and managerial analytics” as “very effective.”
That is a cold water bath for proponents of Big Data in academe, many of whom occupy other leadership positions. Presidents and provosts, in separate surveys conducted earlier this year by the organization (in collaboration with Inside Higher Ed), assessed the effectiveness of data-related technology investments more favorably. The technology officials also gave low ratings to their I.T. infrastructures for “data warehousing” and “digital dashboards/ERP analytics.” (Most, though, gave “networks and data communication” good marks.) More...
The Student as Customer, British Style

However, the consumerist trend in Britain has been under way for some time, most noticeably in the increased attention being given to the National Student Survey (NSS) in the past five years. Unlike in the United States, where colleges can choose to take part in similar surveys, the NSS is required and is fast becoming a significant surveillance stick with which the British government can hit underperforming universities. More...
Exporting education - Canada has barely tapped world demand for higher learning
But Canada has a golden opportunity to make up lost ground by capitalizing on one area where we have the potential to be an economic powerhouse: higher education. The fact is, education is a knowledge-intensive export. It also happens to be a service we’re very good at providing: The best Canadian colleges and universities deliver education programs at a level that few other countries can match, available in both official languages. A number of our universities consistently rank among the best globally, as do a number of Canadian business schools and specialized programs in disciplines and fields ranging from aquaculture to computer animation. More...
Chinese Students Don’t “Get” British Education

Recently, there’s been a severe slowdown in the number of Chinese applying to study in Britain. In 2011, there was only a 0.4 percent increase in applications; compared to a 25 percent increase in 2010, according to the Universities and Colleges Admissions Service (UCAS). According to China’s Hurun Report, 85 percent of wealthy Chinese parents plan to send their children abroad to study, and Britain is second only to the US as their preferred destination. However, confusion over new visa policies and comparatively weak marketing by the British universities themselves may be sending more first-rate students to the west side of the Atlantic than is necessary. More...
Foreign universities invited to set up campuses at HPTP

He said this was in line with efforts to turn Malaysia into a higher education hub of international standard.
"When this gets going, other organisations including foreign universities that are interested to develop such institutions in Malaysia, we hope they will also go to Pagoh. I hope it will not only accommodate IPTAs (public institutions of higher learning), we hope local IPTS (private institutions of higher learning) too can be set up there as well as the foreign universities," he said. More...
Credit for MOOCs presents challenges in Australia
Deakin joins the University of Melbourne, University of Queensland, University of Western Australia, La Trobe and the University of NSW in embracing open online courses. The deal signed between Antioch University and Coursera will see the university pay Coursera to allow its Bachelor of Arts students to complete online courses from other universities and gain credit towards their degree. More...
Graduate job prospects declining, tracking of university students finds

Britain's graduates face an increasingly challenging jobs market, with 40% failing to get graduate-calibre posts more than two years after leaving education, around twice the proportion of their peers a decade earlier, according to a study of recent ex-students' career paths. Overall, the vaunted graduate salary premium, a key argument in persuading would-be students to rack up significant debt to pay for a university education, has declined by as much as 2% a year compared with average national earnings over the past 10 years, the Futuretrack survey found.
The research has worrying implications for social mobility, finding that non-white graduates are significantly more likely to experience unemployment, while the chance of being in a non-graduate job rises for those whose parents do not have degrees. The study by Warwick University's Institute for Employment Research, funded by £1.1m from the Higher Education Careers Services Unit, tracked 17,000 people from the moment they began applying for higher education courses due to start in autumn 2006 into the winter of 2011-12, gathering information on their views and prospects four times in that period. The same institute did a similar if less comprehensive study of graduates in 1999, allowing researchers to make comparisons. More...