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Formation Continue du Supérieur
6 novembre 2012

La formation dans le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi

http://www.gouvernement.fr/sites/all/themes/pmv5_5/lib/images/videos/bg-full-size-panel.gifAprès la remise du rapport "Pacte pour la compétitivité de l'industrie française" de Louis Gallois au Premier ministre, le Gouvernement s'est réuni, le 6 novembre, en séminaire gouvernemental. A l'issue du séminaire, le Premier ministre a présenté les mesures qui seront mises en oeuvre au cours du quinquennat.
Quelques points à retenir sur la Formation:

- Inciter les entreprises à embaucher des apprentis sur des formations techniques de niveaux II et I.
- Développer la mobilité internationale pour les étudiants.
- La formation professionnelle, qui mobilise pourtant des ressources importantes, n’aide pas suffisamment les salariés à affronter les mutations économiques.
- Objectif de 500 000 apprentis en 2017.
- Mise en place d’un compte individuel de formation attaché à la personne.
- Un plan “France Universités Numériques”.
- Réorienter les pôles de compétitivité.
- Mieux associer les acteurs de la formation et de la recherche.
- Doubler en 5 ans la mobilité internationale des étudiants.
- Développer la formation tout au long de la vie.
- Mieux identifier les besoins en compétences.

- Créer un service public territorialisé d’orientation tout au long de la vie. Télécharger le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi.
La formation dans le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi.
Levier 6 : Offrir aux jeunes et aux salariés des formations tournées vers l’emploi et l’avenir

Une inadéquation se creuse au fil du temps entre les compétences disponibles sur le marché du travail et les besoins des entreprises : notre système éducatif forme trop de jeunes peu qualifiés et pas assez de jeunes qualifiés pour les besoins de notre économie à horizon 10 ans. La formation professionnelle, qui mobilise pourtant des ressources importantes, n’aide pas suffisamment les salariés à affronter les mutations économiques. Il en résulte un taux de chômage élevé et le risque que l’économie française ne soit pas suffisamment armée pour rester une des économies les plus développées et les plus productives au monde. Ces réformes pourront s’appuyer sur les chantiers lancés dans le cadre de la Grande Conférence Sociale.
Décision n° 20 : Assurer une évaluation permanente de l’adaptation de l’offre des formations
aux besoins de compétences des employeurs et amorcer dès 2013 la mise en place d’un nouveau service public de l’orientation, du secondaire au supérieur, fondé sur une approche “Métiers-Qualifications”, pour éviter qu’au sein d’unemême classe de qualifications, les taux de chômage varient de plus de 10 points.
Décision n° 21 : Créer dès 2013 10 plateformes territoriales
d’appui aux mutations. Ces plateformes auront vocation à mobiliser les principaux acteurs dans des bassins où les enjeux pour l’emploi et le développement économique sont particulièrement prégnants, afin de répondre aux besoins en ressources humaines des TPE et PME. Ces plateformes seront des guichets uniques pour les PME qui veulent faire évoluer leurs ressources humaines, rassemblant sur un même territoire l’ensemble des acteurs de la formation et de l’emploi.
Décision n° 22 : Renforcer la place des entreprises
au sein de l’enseignement technique et professionnel, en systématisant leur présence au sein des instances de gouvernance de ces structures.
Décision n° 23 : Favoriser l’embauche de jeunes en apprentissage
dans les PME avec l’objectif de 500 000 apprentis en 2017.
Décision n° 24 : Proposer aux partenaires sociaux de discuter des modalités de mise en place d’un compte individuel de formation attaché à la personne et non au statut, dans la poursuite des travaux du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie.
Décision n° 25 : Engager la “Mobilité internationale 2020” (doubler le nombre d’étudiants français à l’étranger en ciblant les filières professionnelles et technologiques).
Levier 06 - Offrir aux jeunes et aux salariés des formations tournées vers l’emploi et l’avenir
Constat

Partout dans le monde, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche sont des leviers de la compétitivité future. Dans la société de la connaissance, caractérisée par de profondes et rapides mutations économiques et technologiques, la compétitivité des pays développés est plus que jamais liée à l’efficacité de leur système de formation, d’enseignement supérieur et de recherche. Cette efficacité repose essentiellement:
- sur la capacité à répondre, en anticipant, aux besoins de qualification des entreprises: en France, un grand nombre d’offres d’emploi, parfois dans des domaines de forte croissance, ne sont pas pourvues, faute notamment de qualifications correspondantes;
- sur le rôle de la recherche dans la chaîne de l’innovation: près de 20% du PIB des États-Unis correspond à des secteurs d’activité qui n’existaient pas il y a 40 ans et qui ont été largement créés par la recherche publique universitaire.
Décision N° 20 :
Assurer une évaluation permanente de l’adaptation de l’offre des formations aux besoins de compétences des employeurs et amorcer, dès 2013, la mise en place d’un nouveau service public de l’orientation, du secondaire au supérieur, fondé sur une approche “Métiers - Qualifications” .
Décision n° 21 : Créer, dès 2013, 10 plateformes territoriales d’appui aux mutations.
Décision n° 22 : Renforcer la place des entreprises au sein de l’enseignement technique et professionnel.
Décision n° 23 : Favoriser l’embauche de jeunes en apprentissage dans les PME avec l’objectif de 500 000 en 2017.
Décision n° 24 : Proposer aux partenaires sociaux de discuter des modalités de mise en place d’un compte individuel de formation attaché à la personne et non au statut.
Décision n°25 : Engager la “Mobilité internationale 2020”.
Démarche poursuivie
Créer un service public territorialisé d’orientation tout au long de la vie

Ce service se substituera au service public d’orientation mis en place à la suite de la loi du 24 novembre
2009 relative à l’orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie. L’information et l’orientation doivent permettre l’accès des élèves, des étudiants, des salariés et demandeurs d’emploi aux formations secondaires, supérieures ou professionnelles qualifiantes. Actuellement, le système est très éclaté, peu coordonné et ne permet ni de réduire les inégalités au sein du système éducatif, ni de répondre aux enjeux de l’emploi et de la qualification.
Faciliter l’adaptation des compétences dans les bassins en transition en mettant en place des plateformes d’accompagnement des mutations économiques et professionnelles dans des bassins en transition.

Ces plateformes auront vocation à mobiliser les principaux acteurs dans des bassins où les enjeux pour l’emploi et le développement économique sont particulièrement prégnants, autour de démarches de soutien RH des TPE/PME.
Mieux identifier les besoins en compétences des entreprises et anticiper les mutations économiques et leurs conséquences

Pour disposer d’une offre de formation qui permette de favoriser l’accès à l’emploi, il est indispensable de connaître les besoins en compétences, actuels et à venir, des entreprises. L’enjeu est de faciliter les recrutements bien sûr, mais aussi, avec une vision plus prospective, de préparer aujourd’hui les compétences de demain. Si de nombreux travaux existent déjà, ils restent insuffisamment croisés entre eux et limités dans leurs effets opérationnels.
Développer l’apprentissage et inciter à des embauches sur des formations techniques pointues

L’apprentissage doit se poursuivre pour les différents niveaux de qualification et prioritairement pour les jeunes peu ou pas qualifiés. Mais il doit aussi se développer dans des secteurs pointus appelant des niveaux supérieurs. Les PME assurent l’essentiel des embauches en contrat d’apprentissage, principalement sur les niveaux V, IV et III. Mais ces entreprises ne disposent qu’insuffisamment de compétences de haut niveau (niveaux II et I) sur des métiers techniques (ingénieurs par exemple, notamment sur le registre de la qualité) et ne forment que très rarement des apprentis à ces niveaux, alors que ce serait un moyen de renforcer leur compétitivité. Le Gouvernement souhaite développer la compétitivité des PME par l’embauche de jeunes en contrat d’apprentissage sur des formations techniques de haut niveau. Il incitera ces entreprises à embaucher des apprentis sur des formations techniques de niveaux II et I.
Développer la formation tout au long de la vie

La feuille de route sociale a lancé des chantiers importants pour développer les compétences et la formation tout au long de la vie. Concernant les jeunes et les demandeurs d’emploi, deux documents-cadres ont été soumis à la concertation. L’enjeu de la formation liée à l’accompagnement des mutations économiques s’inscrit désormais dans le cadre de la négociation de la nouvelle convention 2013-2015 entre l’État et le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels. Le Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie est saisi sur le projet de compte individuel de formation.
Développer la mobilité internationale pour les étudiants, les élèves et les apprentis

Le développement des échanges internationaux, levier de la compétitivité, suppose une évolution rapide des compétences et des qualifications des élèves, des étudiants et des salariés. Afin de répondre à ces enjeux et d’atteindre les objectifs du programme de Louvain, la France doit s’engager rapidement pour accroitre l’ouverture internationale des établissements et développer les mobilités internationales.
Aujourd’hui, à peine plus de 66 000 étudiants français ont fait une mobilité d’étude dans un pays de l’OCDE, dont les deux tiers dans l’espace européen et la moitié dans un des pays limitrophes de la France.
Le Gouvernement a décidé de doubler en 5 ans la mobilité internationale des étudiants à tous les niveaux de formation en s’appuyant sur la dynamique d’Erasmus d’appui aux mobilités (cf. programmes Leonardo, Erasmus, Euroapprenticeship, Agefa-mobilite…) et cibler certaines filières, en particulier professionnelles et technologiques.
Autres passages sur la formation
En cohérence avec l’évolution de l’enseignement supérieur, un plan “France Universités Numériques” sera mis en oeuvre pour rendre disponible certains contenus de cours en ligne, offrir des services mutualisés entre établissements, et diffuser l’offre de formation présentée par domaines.
Décision n° 10 : Réorienter les pôles de compétitivité vers les produits et services à industrialiser et distinguer les pôles stratégiques à rayonnement international des pôles de développement régionaux. L’impact économique des pôles de compétitivité doit être maximisé pour davantage de croissance des entreprises et plus d’emplois: leurs projets seront désormais évalués sur leurs retombées économiques et la diffusion des innovations dans les produits et services. Les Régions seront fortement impliquées dans leur gouvernance. Les acteurs de la formation et de la recherche seront mieux associés.
Décision n° 11 : Refonder la Conférence Nationale de l’Industrie
(CNI) pour élaborer et mettre en oeuvre des pactes entre les entreprises d’une même filière: stratégie à 10 ans, politique de formation, relations Grands groupes et PME, démarche collective à l’export, mutualisation des achats, co-développement, etc. Les dispositifs publics en matière d’innovation, les pôles de compétitivité et les investissements d’avenir accompagneront ces stratégies.
L’économie française a de grands atouts :
des pôles industriels d’excellence mondiale, des grands groupes puissants et développés à l’international, un tissu dynamique de PME innovantes, une recherche scientifique reconnue mondialement et des formations supérieures et techniques de grande qualité, une productivité horaire du travail importante, des infrastructures de qualité, des services publics et une énergie électrique facteurs d’attractivité.
En outre, l’économie française pèche dans sa capacité à anticiper et à s’adapter aux mutations économiques, comme à assurer une réelle sécurisation des parcours des actifs, par des outils de formation continue et d’accompagnement des demandeurs d’emploi efficaces.Télécharger le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi.

http://www.gouvernement.fr/sites/all/themes/pmv5_5/lib/images/videos/bg-full-size-panel.gif Μετά την υποβολή της έκθεσης «Σύμφωνο για την Ανταγωνιστικότητα της γαλλικής βιομηχανίας" Louis Gallois πρωθυπουργός, η κυβέρνηση συνεδρίασε στις 6 Νοεμβρίου, σεμινάριο κυβέρνηση. Μετά το σεμινάριο, ο πρωθυπουργός παρουσίασε τα μέτρα που θα εφαρμοστούν κατά τη διάρκεια του πενταετία. Μερικά σημεία που πρέπει να θυμάστε σχετικά με την εκπαίδευση. Περισσότερα...

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