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Formation Continue du Supérieur
1 novembre 2012

L'enseignement supérieur dans l'état de l'École 2012

La dépense d'éducation pour l'enseignement supérieur
Pour l’enseignement supérieur, la collectivité nationale a dépensé 28,0 milliards d’euros en 2011. Cette dépense a été multipliée par 2,61 depuis 1980 (en prix constants). En 2011, la dépense moyenne par étudiant s’élève à 11 630 euros, soit 41,8% de plus qu’en 1980 (en euros constants). La dépense d'éducation pour l'enseignement supérieur.
La collectivité nationale a consacré, en 2011, 28,0 milliards d’euros à l’enseignement supérieur. Depuis 1980, cette dépense a connu une forte croissance (+3,1% en moyenne par an).
Son poids dans la dépense intérieure d’éducation est passé de 14,6% en 1980 à 20,4% en 2011. L’accélération de cette progression, sensible de 2006 à 2010, tient à un effort budgétaire accru, mais aussi, en début de période, à la prise en compte d’un périmètre élargi à toutes les activités de recherche en université, à une revalorisation des cotisations sociales imputées et enfin, à la réévaluation du coût des formations sanitaires et sociales relevant maintenant de la compétence des régions. En 2011, cette croissance marque le pas et n est plus que de 0,7% (en prix constants) par rapport à 2010. Sur l’ensemble de la période, la DIE au profit du supérieur a été multipliée par 2,61 mais, face à un quasi-doublement des effectifs, la dépense moyenne par étudiant n’a augmenté que de 41,8% (compte tenu des ruptures de sériesen 1999 et en 2006),atteignant 11 630 euros en 2011. Dans le même temps, la dépense moyenne par élève du second degré augmentait de 65,1%. Au cours de la période récente, la dépense moyenne augmente d’abord de 11%, en euros constants, entre 2006 et 2009, puis se replie légèrement entre 2009 et 2011 (-0,8% en euros constants), en raison d’un moindre effort budgétaire conjugué à une croissance des effectifs.
Les comparaisons internationales (qui reposent sur des données nationales pas toujours homogènes) montrent que la dépense annuelle moyenne par étudiant en France est, en 2009, un peu supérieure à celle de la moyenne des pays de l’OCDE (14640 équivalents-dollars contre 13 730). Le coût moyen d’un étudiant estimé par l’OCDE de manière cumulée, sur l’ensemble de la durée de ses études supérieures, place la France près de la moyenne (mais des pays comme les États-Unis ne participent pas à cet indicateur). Les coûts moyens par étudiant sont très différents selonlesfilièresdeformation. Ilsvarient, en 2011, de 10 770 euros par an pour un étudiant d’université à 13740 pour un étudiant de STS et 15080 pour un élève de CPGE. Néanmoins, au cours des annéesrécentes,ladépenseparétudiantenuniversité a tendance à se rapprocher de celle des STS et des CPGE. Les coûts par étudiant en IUT (ainsi que d’autres instituts rattachés) ne sont plus quantifiables depuis la mise en application de la Lolf, en raison de la globalisation des crédits des universités. Le coût théorique d’une scolarité de 18 ans, menant sans redoublement à une licence, est évalué à 146750 euros en 2011, quand une scolarité en 17 ans menant à un BTS reviendrait à la collectivité à 141940 euros.
La part de l’État est prépondérante dans le financement de la DIE pour le supérieur (70,7%), loin devant celles des collectivités territoriales (10,6%) et des ménages (8,4%). Certaines aides directes ou indirectes financées par l’État, et qui bénéficient aux étudiants ou à leur famille, n’apparaissent pas dans la DIE pour l’éducation supérieure: elles sont d’ordre fiscal (majoration du quotient familial) ou non directement liées au statut étudiant (allocation logement à caractère social). Leur prise en compte (hors versements des régimes sociaux) porterait en 2011 la dépense par étudiant de 11 630 euros à 12 960 euros.
La dépense d’éducation pour l’enseignement supérieur comprend l’ensemble des dépenses pour les établissements publics et privés de la France métropolitaine et des Dom pour l’enseignement et les activités liées oeuvres universitaires, administration, fournitures, bibliothèques universitaires, rémunération des personnels d’éducation en formation, etc.
Elle ne comprend pas les activités de formation continue ni, jusqu’en 2006, le fonctionnement et l’investissement de la recherche des universités (mais elle retenait par contre l’ensemble des salaires des enseignants-chercheurs).
À partir de 2006, et en raison de la nouvelle présentation des lois de finances dans le cadre de la Lolf, on retient l’ensemble des coûts de la recherche en université (personnel, fonctionnement et investissement).
Pour les comparaisons internationales, sont également comptabilisées les dépenses de R&D relatives à certains organismes (ex: CNRS). Les montants des dépenses de la dernière année sont des montants provisoires. L’indicateur international est présenté en équivalents-dollars convertis en utilisant les parités de pouvoir d’achat qui sont des taux de conversion monétaire permettant d’exprimer dans une unité commune les pouvoirs d’achat des différentes monnaies. Source: MEN-MESR-DEPP. Pour les comparaisons internationales: OCDE. Télécharger le document La dépense d'éducation pour l'enseignement supérieur.
Education expenditure for higher education
For higher education, the nation has spent 28.0 billion euros in 2011.
This expenditure was multiplied by 2.61 since 1980 (at constant prices). In 2011, the average expenditure per student amounts to 11,630 euros, 41.8% more than in 1980 (in constant euros). Education spending for higher education.
National community has devoted in 2011 to 28.0 billion euros higher education.
Since 1980, this expenditure has experienced strong growth (3.1% per year). His weight in expenditure on education rose from 14.6% in 1980 to 20.4% in 2011. More...
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