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Formation Continue du Supérieur
27 octobre 2012

EU grants to study or do research abroad under scrutiny

European Commission logoOn 23 October the Commission proposed to the Council and the European Parliament an 'amending' budget that would bridge the payment deficits of many of its programmes.
It asked for €180 million for the Lifelong Learning Programme (including €90 million for Erasmus) and €102 million for the Marie Curie Actions. The funds need to be made available before the end of the year to support grants to students, apprentices, teachers and researchers who go abroad in 2013. The Commission envisages that around 270 000 students will benefit from the Erasmus programme in 2012-2013, together with 80 000 vocational trainees and around 15.000 research fellows from the Marie-Curie Actions.
Androulla Vassiliou, Commissioner for Education, Culture, Multilingualism and Youth said: "Investing in education, training and research is the best investment we can make for Europe's future. Each year, the EU's Lifelong Learning Programme (Erasmus, Leonardo Da Vinci, Comenius, Grundtvig) and the Marie Curie Actions enable more than 400 000 people to study, work, volunteer or do research abroad. This experience enhances their skills, personal development and job prospects - and it can also contribute to overcoming the crisis. This is why I am urging Member States and the European Parliament to address the funding deficit in the 2012 budget as soon as possible and to ensure we do not get into similar difficulties next year. We have a collective responsibility to respect our commitments to our young people. They deserve nothing less."
The strong media reaction over the last weeks and the many concerns expressed by students, families and institutions over the possible lack of resources for Erasmus grants have demonstrated the importance of the European education programmes to citizens. Being able to study abroad for a time, or spend a period as a trainee in an enterprise in another country, is valued by young people as a real and concrete benefit of belonging to the European Union. This is why the Commission is proposing to substantially increase funding in this area after 2013 under the new Erasmus for All programme.
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Press release: Amending EU budget for Europe's students, scientists, NGOs' businesses and regions
Frequently asked questions on Erasmus and its budget
(available in all 22 official EU languages)
27 octobre 2012

Disadvantaged young people: learning abroad boosts competences and employability

European Commission logoA recent study shows that learning and training abroad allows disadvantaged young people to increase their independence, self-confidence, flexibility, as well as reliability and perseverance, while prompting them to act as team players. The trainees in mobility programmes develop international occupational, professional, language and intercultural competences.
Moreover, mobility leads to a higher degree of employability. Employers interviewed for the study named as recruitment criteria the knowledge of foreign languages, reliability, motivation and ability to act as a team player, all of which mobility training is shown to enhance.
In 2011, the National Agency "Education for Europe" at the German Federal Institute for Vocational Education and Training (NA at BIBB) commissioned a study on the topic of “Cross-border mobility in the case of socially disadvantaged young people during vocational education and training”. The aim was to identify if mobility enhances the acquisition of personal and social competences and if it has an effect on the employability of disadvantaged young people.
Recommendations of the study
In order for the positive results of learning and training abroad to be more intensely exploited, increased human resources shall be channelled to employment agencies and job centres, encouraging them to provide disadvantaged young people with greater support for mobility. A comprehensive follow-up of the learning outcomes containing clearer definition and improved descriptions of the gained competences shall maintain people's motivation. The study also recommends the concept of a 'preparatory company placement abroad', increasing chances of company recognition.
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27 octobre 2012

Les Fiches recherche de CampusFrance

Fiches rechercheLes Fiches recherche s’inscrivent dans une collection destinée à présenter l’actualité de la recherche par grande discipline. Synthétiques, ces fiches s’attachent à délivrer une information générale, mais aussi plus pratique avec des liens et des contacts utiles au futur doctorant.
La recherche en Archéologie en France
Mai 2012.
L’influence de l’archéologie française date de la fin du XIXe avec la création des missions archéologiques et culturelles en Orient et dans d’autres zones géographiques. Les archéologues de l’Institut de France, du Centre National de Recherche Scientifique et des grandes institutions culturelles ou de recherche françaises (Louvre, Muséum National d'Histoire Naturelle, Universités) participent aujourd’hui à plus de 150 projets de fouilles françaises à l’étranger soutenus par le ministère des Affaires étrangères. La mission dirigée par Michel Brunet de l’Université de Poitiers au Tchad a découvert en 2001 le crâne d’un hominidé vieux de sept millions d’années… De nombreux sites archéologiques de renommée mondiale, la grotte Lascaux ou la grotte Chauvet-Pont d’Arc, font toujours l’objet en France d’études approfondies.
La recherche en Chimie en France Mai 2012.
Le chimiste français Antoine Lavoisier (1743-1794) a donné à la chimie les fondements de sa définition en tant que science de la transformation de la matière. Une longue lignée de grands chimistes français a suivi: Claude Berthollet (1748-1822), Louis-Joseph Gay de Lussac (1778-1850), Marcellin Berthelot (1827-1907), Louis Pasteur (1822-1895)... L’industrie chimique française (y compris la pharmacie) se situe au 5e rang mondial après les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et récemment la Chine. La France est aussi le 3e exportateur mondial de produits chimiques et pharmaceutiques. En matière de dépenses de recherche & développement, l’industrie chimique (y compris pharmacie) est le 1er secteur industriel en France et la 1ère industrie exportatrice de France.
La recherche en Musicologie en France Mars 2012.
C’est au XIXe siècle que le terme musicologie apparaît dans la langue française pour désigner une discipline scientifique qui s’intéresse à la théorie, l'esthétique, l'histoire, la création, et la critique musicale. La recherche en musicologie – ars musica selon l’expression médiévale, ou Musikwissenschaft selon la terminologie germanique – a construit des méthodes de recherche propres, dérivées de domaines des sciences humaines (littérature et linguistique), sociales (anthropologie et ethnologie) ou exactes (physique et mathématiques). Tradition française d’étude théorique et scientifique de la musique – René Descartes (Abrégé de musique, 1618), Jean-Jacques Rousseau (Dictionnaire de musique, 1767), Jacques Chailley (Traité historique d’analyse harmonique, 1951), Pierre Boulez (Penser la musique aujourd'hui, 1963) – la recherche en musicologie se développe parallèlement à une intense activité musicale: en 2010, les 139 conservatoires français ont accueilli 140 000 étudiants, les 1 500 musiciens des orchestres classiques français ont donné plus de 2 000 concerts, et près de 40 000 concerts de musiques actuelles ont réuni 20 millions de spectateurs. Emblématiques d’une recherche liée à la pratique musicale le Doctorat d’interprète récemment mis en place, l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM) ou la Cité de la Musique rassemblent musiciens, compositeurs et chercheurs qui travaillent, de concert, à la reconnaissance et l’enrichissement de l’ars musica française.
La recherche en énergies renouvelables en France Avril 2011.
La recherche en physique en France Avril 2011.
La recherche en Sociologie en France Septembre 2010.
La recherche agronomique en France Mai 2010.
La recherche en Sciences de l’Information et de la Communication Mai 2010.
La Recherche en biologie en France Février 2010.
La recherche en mathématiques en France Février 2010.

Fiches recherche Τα προφίλ έρευνα είναι μέρος μιας συλλογής σχεδιαστεί για να παρουσιάσει την πιο πρόσφατη έρευνα από την πειθαρχία. Συνθετικά, αυτές οι κάρτες δεσμεύεται να παρέχει γενικές πληροφορίες, αλλά και πιο άνετη με χρήσιμους συνδέσμους και επαφές για το μέλλον doc.
Αρχαιολογία Έρευνα στη Γαλλία
Μάιο του 2012.
Η επιρροή της γαλλικής αρχαιολογίας χρονολογείται από το τέλος του δέκατου ένατου μέσω της δημιουργίας πολιτιστικών και αρχαιολογικών αποστολών στην Ανατολή και σε άλλες περιοχές.
Αρχαιολόγοι στο Institut de France, το Centre National de Recherche Scientifique και πολιτιστικά ιδρύματα ή γαλλική έρευνα (Λούβρο, το Εθνικό Μουσείο Φυσικής Ιστορίας, πανεπιστήμια) συμμετέχουν σήμερα σε πάνω από 150 έργα στα γαλλικά ανασκαφές στο εξωτερικό, υποστηρίζεται από το Υπουργείο Εξωτερικών. Η αποστολή με επικεφαλής τον Michel Brunet του Πανεπιστημίου του Poitiers στο Τσαντ το 2001 ανακάλυψε το κρανίο ενός ανθρωπίδη παλιό επτά εκατομμυρίων χρόνων ... Πολλά αρχαιολογικά μνημεία της παγκοσμίου φήμης Σπήλαιο Lascaux ή Chauvet-Pont d Arc, εξακολουθούν να είναι το αντικείμενο της Γαλλίας σπούδασε. Περισσότερα...

27 octobre 2012

Rapport d'activité 2011 - GIP CampusFrance

Avant-propos
En 2012, le GIP CampusFrance fusionne avec Egide, premier opérateur français de la mobilité internationale, pour donner naissance à l’établissement public Campus France qui reprendra également les activités internationales du CNOUS.
Ce rapport d’activité 2011 vient donc conclure 14 ans d’activités d’Edufrance puis CampusFrance en tant qu’Agence nationale pour la promotion de l’enseignement supérieur français à l’étranger. Sur cette période,
• le nombre d’étudiants en mobilité dans le monde est passé de 1 377 216 en 1998 à 3 700 000 en 2009 selon l’UNESCO;
• le nombre d’étudiants internationaux en France est passé de 152 000 à 284 000;
• les 7 établissements d’enseignement supérieur adhérents à l’origine du projet sont désormais 266;
• 61 sites internet sont disponibles dans 29 langues;
• de nombreux moteurs de recherche destinés à faciliter l’accès à l’information ont été développés: offre de formation, CampusBourse, catalogue des écoles doctorales, catalogue des formations en anglais, catalogue des programmes courts et séjours culturels…;
• 925 fiches et documents permettent aux étudiants internationaux de mieux comprendre l’offre de formation;
• les Espaces CampusFrance, implantés à l’origine dans 8 pays définis comme prioritaires, sont aujourd’hui au nombre de plus de 170 dans 108 pays et emploient plus de 300 personnes;
• depuis la première participation en 1998 à un salon au Mexique, inauguré par le président de la République, Jacques Chirac, CampusFrance Paris a participé à 228 manifestations associant 4 678 établissements pour un total de 2 562 159 visiteurs;
• enfin, plus de 30 publications institutionnelles ont été éditées en 2011.
Ce sont toutes les actions de promotion effectuées en 2011 qui sont ici détaillées et évaluées. Désormais, l’ensemble des actions de Campus France s’enrichira de l’accueil et du suivi de la mobilité internationale des étudiants et des chercheurs.
1. ÉTAT DES LIEUX DE LA MOBILITÉ ÉTUDIANTE ÉTRANGÈRE EN FRANCE - CHIFFRES CLÉS

Depuis 1998, date de création de l’Agence, le nombre d’étudiants étrangers dans l’enseignement supérieur français est passé de 151 969 à 283 621, progressant ainsi de 86,6%. Au cours de cette période, la part des étrangers dans la population étudiante est passée de 7,1% à 12,2%. Selon l’Unesco, en 2009, la France est le 4e pays d’accueil des étudiants internationaux.
Le nombre d’étudiants étrangers a augmenté de 2,3% en 2010 par rapport à 2009, alors que le nombre total d’étudiants en France n’a progressé que de 0,2%.
L’Afrique reste le premier continent d’origine des étudiants étrangers avec 44,2% en 2010, suivi par l’Europe qui devient en 2010 le deuxième continent d’origine, devançant l’Asie. Si les pays de l’union européenne continuent de peser environ 18% du total des étudiants internationaux en France, ce sont les pays hors union européenne qui progressent le plus (avec 17 914 étudiants hors UE, leur nombre augmente de plus 46,2% par rapport à 2009). En baisse par rapport à 2010, l’Asie est en 2010 le troisième continent d’origine et représente 21,6% du total des étudiants, tandis que les Amériques représentent 8,6% du total. En forte baisse par rapport à 2010, le Moyen-Orient pèse désormais 4,5%. Enfin, le continent océanien reste très peu représenté.
LES ACTIVITÉS DE PROMOTION DANS LE MONDE

Avec plus de 283 000 étudiants internationaux en France représentant 12,2% du total des étudiants, la France confirme l’attractivité des établissements d’enseignement supérieur français. La progression constatée depuis 1998 de 86,6% provient notamment de l’action de CampusFrance, établie en concertation avec les ministères de tutelle et les conférences d’établissements. Pour faire connaître l’offre de formation française à l’étranger, les Coordonnateurs géographiques de l’Agence CampusFrance s’appuient sur le réseau des Espaces et organisent de nombreuses manifestations de promotion détaillées ci-dessous par zones.
2.1 Afrique

En 2010-2011, la France accueillait 125 489 étudiants originaires du Maghreb et d’Afrique subsaharienne. Plus de 44% des étudiants étrangers en France sont issus de ce continent dont l’effectif étudiant a progressé globalement de 1,8% depuis l’an dernier. Ce chiffre recouvre des disparités importantes: le nombre d’étudiants du Maghreb baisse de 0,8% tandis que celui des étudiants d’origine sub-saharienne progresse de 5,2%.
La France reste le premier pays d’accueil des étudiants maghrébins et africains. Cette tendance est confirmée par une hausse significative pour l’Algérie: plus de 4,8% en 2010 par rapport à 2009. En revanche, après une croissance de 20% entre 2008 et 2009, on observe un tassement du nombre d’étudiants tunisiens (-4,9%). Cela peut aussi être expliqué par le printemps arabe qui a perturbé la campagne d’inscriptions notamment pour la procédure DAP (1ère et 2e année de Licence). Par ailleurs, la mobilité étudiante de l’Afrique subsaharienne vers la France reste forte. Par niveau d’étude, le niveau Master prévaut, suivi par le niveau Licence puis le Doctorat. Par disciplines, les sciences exactes attirent le plus grand nombre d’étudiants suivies par les sciences économiques et sociales, les lettres, les sciences humaines et les langues.
• Un printemps arabe qui a des conséquences sur la mobilité étudiante

Les révolutions courant 2011 en Tunisie ou en Libye ont eu des conséquences sur la campagne opérée par les postes diplomatiques et les Espaces CampusFrance. Les conséquences de ce printemps arabe devront être observées sur le long terme afin de voir si les flux d’étudiants auront été profondément modifiés ou si l’impact aura été ponctuel.
• Maroc et Afrique du Sud: un positionnement de pays d’accueil
Maroc :
comme l’Afrique du Sud, le Maroc se positionne de plus en plus comme un pays d’accueil notamment pour les étudiants originaires d’Afrique sub-saharienne. Cela repose sur un développement du réseau des établissements privés ainsi que sur des accords de coopération universitaire toujours plus nombreux.
Afrique du Sud : ce pays devient un réel pôle régional en termes de rayonnement universitaire et occupe la 2e place derrière la France pour l’accueil des étudiants africains grâce à une croissance toujours très forte.
• Deux grandes opérations au Maghreb
Sessions de formations:
afin de professionnaliser le réseau de ses agents, CampusFrance a mis en place des sessions de formation au dernier trimestre 2011 en Algérie et en Tunisie. Plus de 80 personnes ont participé à ces sessions: responsables, agents d’accueil, conseillers d’entretiens ou agents administratifs. Ces sessions ont permis de faire le bilan de la campagne qui venait d’être clôturée, d’actualiser les connaissances concernant le paysage universitaire français mais aussi de mettre l’accent sur la gestion du stress et d’évoquer les difficultés rencontrées lors de la conduite d’entretiens.
Entretiens du Club France-Maroc:
les 2 et 3 décembre se sont tenus à Casablanca les Entretiens du Club France-Maroc et les Journées Logistique et Transports. Conférences et ateliers ont permis de mettre en relation acteurs académiques français et acteurs économiques marocains, et le public étudiant a pu découvrir à l’occasion d’un salon l’offre de formation des établissements français dans une thématique porteuse offrant de nombreux débouchés.
• Le réseau des Espaces

En 2011, le réseau des Espaces a continué sa croissance en Afrique sub-saharienne grâce à des labellisations au Kenya, au Ghana ou en Angola. De nouvelles ouvertures sont déjà prévues en 2012 sur ce continent (Tchad et Togo). Formation régionale pour l’Afrique à Paris: dans le cadre d’un projet financé par le Ministère des Affaires étrangères et européennes, l’Agence CampusFrance a organisé à Paris en avril 2011 une session de formation destinée aux acteurs de la promotion de l’enseignement supérieur français sur le continent africain et permettant de mettre en place les échanges d’expériences entre les postes en Afrique francophone et anglophone.
2.2 Amériques
• Amérique latine, Antilles et Amérique centrale

Selon l’UNESCO en 2009, sur les 3,05 millions d’étudiants en mobilité, 5,4% proviennent d’Amérique latine (164 684). S’il reste modeste, ce nombre a progressé de 42,5% depuis 2005. La bonne santé économique du continent avec une croissance qui reste très largement supérieure aux moyennes européennes et nord-américaine, la massification et l’internationalisation du système universitaire latino-américain ainsi que l’émergence ou le retour d’une classe moyenne en quête de qualité académique sont autant d’éléments qui expliquent l’accroissement de la mobilité étudiante ces deux dernières années. Pour la première fois, les autorités politiques locales manifestent la volonté d’attirer plus d’étudiants internationaux et de renforcer l’attractivité de leur propre système universitaire (Brésil, Colombie, Argentine et en moindre mesure Mexique et Pérou).
Autre spécificité mexicaine: le succès des missions de recrutement pour les grandes écoles. La mission de mars 2011 conduite avec une quinzaine d’écoles de management et d’ingénieur, à Mexico, Guadalajara et Merida, a été une vraie réussite. Ce format, plébiscité par les grandes écoles car privilégiant une relation directe et exclusive avec un étudiant potentiellement intéressé, n’avait pas rencontré le même succès au Brésil en 2010.
Avec 2 295 étudiants colombiens en France en 2010, la Colombie reste le deuxième pays de mobilité latinoaméricaine vers la France. La Colombie a par ailleurs entamé ces deux dernières années une mutation vers une mobilité encadrée plus forte. Le séminaire qui s’est tenu à Carthagène en novembre 2011 entre la CPU (Conférence des Présidents d’université) et l’ASCUN (Association des Recteurs des universités colombiennes) à l’initiative de l’Ambassade, a montré le désir croissant des universités françaises et colombiennes de privilégier des flux équilibrés d’étudiants et de professeurs tout en favorisant des projets de recherche mixte toujours plus nombreux. C’est ainsi qu’en 3 ans, le nombre de double diplômes est passé de 24 à près de 80. La Colombie, en accueillant le siège de la formation CampusFrance pour tous les Espaces d’Amérique latine en mars 2011, a présenté de nombreuses initiatives modélisables pour tout le continent.
Des pays qui s’imposent progressivement

Le Pérou est le pays en Amérique Latine qui a connu la progression la plus importante entre 2006 et 2010 avec 56% en nombre d’étudiants présents dans les établissements français et 33% en nombre de visas. Avec une croissance économique qui frôle les 8% depuis 3 ans et un environnement sécurisé, le Pérou apparaît comme une destination privilégiée pour des programme d’échanges entre la France et l’Amérique latine.
Le Chili reste stable avec une sixième place en France et une progression constante depuis 2006 (24,2 % pour atteindre en 2010, 735 étudiants en France). Les perspectives prometteuses des bourses Becas Chile n’ont pas eu les effets attendus sur la mobilité vers la France. Le mécanisme d’octroi de ces bourses reste préjudiciable à la France, privilégiant encore les classements internationaux même si, grâce aux efforts de l’Ambassade comme de l’Allemagne (DAAD, en situation similaire), les accords de coopération pondèrent un peu ce système. Le salon EuroPosgrados en avril 2011 a connu des résultats mitigés, reflétant l’intérêt modéré des étudiants chiliens pour la France au profit des pays anglosaxons. Malgré cela, la nature et la qualité des collaborations scientifiques entre la France et le Chili font que ce pays reste un partenaire incontournable des stratégies internationales des établissements français en Amérique latine.
L’Argentine connait une situation inverse. Si le nombre d’étudiants argentins en France est en faible augmentation depuis 2006 (6,7%), la forte progression du nombre de visas étudiants vers la France, dans la même période (+60%), entrainera à court terme une présence argentine dans les établissements français plus importante, proche de celle des années 2000. Le pays bénéficiant d’une croissance économique persistante, la mobilité s’intensifie à la faveur d’accords d’échanges ou de mécanismes de bourses plus que d’initiatives individuelles. À titre d’exemple, ARFITECH entraine depuis 2011 un nombre important et croissant d’ingénieurs argentins en France alors que le salon EuroPosgrados en suivi de celui du Chili a connu un succès relatif.
Une situation contrastée pour des mobilités étudiantes modestes

Le Venezuela poursuit une croissance forte depuis 2006 (plus 40% et plus 33% en nombre de visas), cependant le nombre d’étudiants vénézuéliens, 563 en 2010, n’est pas à la hauteur de l’importance de ce pays et des bonnes relations universitaires qui perdurent en dépit d’un environnement politique contraignant.
La communauté étudiante équatorienne en France est en net ralentissement avec 337 étudiants en 2010 (contre 402 en 2008). En revanche, le nombre de visas délivrés en 2010 est en augmentation (414). L’Espace CampusFrance de Quito devrait rejoindre en 2012-2013 le CEF andin composé de la Colombie et du Pérou.
Si la Bolivie stagne (autour de 200 étudiants en France depuis 2006) la situation de la République Dominicaine est plus préoccupante avec une décroissance depuis 2006 de plus de 20% en nombre d’étudiants et en nombre de visas malgré des relations universitaires de qualité entre les deux pays et des fonds gouvernementaux destinés à des mobilités vers la France.
L’Uruguay et le Paraguay s’installent dans des mobilités négatives vers la France avec une réduction de 8% pour le premier et moitié moins pour le second. Ces résultats ne reflètent ni les nombreux partenariats universitaires ni la coopération scientifique de haut niveau qui existent entre les deux pays. Cependant, la réouverture des Antennes CampusFrance dans les Alliances françaises de ces deux pays et la formation, dont ont bénéficié en 2011 leurs responsables, devraient relancer la promotion et pourraient inverser cette tendance.
• L’Amérique Centrale
Dominé par trois pays (Costa Rica, Salvador et en moindre mesure le Guatemala), le nombre d’étudiants centroaméricains en France est en moyenne largement en baisse (Nicaragua -62%, le Honduras -13%, le Panama -3%) et d’autres conjoncturellement en augmentation comme le Salvador et le Guatemala, fruits de nouveaux programmes de bourses gouvernementaux pour pallier l’absence ou le nombre limité de doctorats. CampusFrance a concentré ses efforts en 2011 autour de sessions de formation, la première en novembre au Salvador et la seconde en décembre au Costa Rica.
• L’Amérique du Nord

Avec 6 463 étudiants en 2010-2011, le nombre d’étudiants originaires du continent nord-américain est en augmentation de 6% par rapport à l’année dernière.
À la différence de l’Allemagne et du Royaume-Uni, ses plus proches concurrents, la France est le seul pays européen à afficher, depuis 2005, une croissance régulière et continue (plus 44,7%), croissance qui devrait s’accélérer très fortement dès 2012 avec les retombées attendues de certains programmes de bourses gouvernementaux ambitieux comme Science Sans Frontière (Brésil) ou bilatéraux (Mexique, Colombie, Équateur…).
Avec 17 859 étudiants latino-américains, soit 12 628 pour l’Amérique du Sud et 5 231 pour l’Amérique Centrale et la Caraïbe, la proportion d’étudiants latinos en France représente 6,3%, en augmentation par rapport à 2009 de 5,8% pour l’Amérique du Sud et 13,8% pour l’Amérique Centrale Caraïbe. Le premier pays latino-américain représenté en France est le Brésil (au 16e rang des pays d’origine, avec 4 489 étudiants en 2010), suivi à la 24e place par la Colombie (3 108 étudiants) et à la 28e place par le Mexique (2 400).
Une mobilité dominée par le Brésil

6e puissance mondiale depuis l’année dernière, le Brésil accentue son leadership également en matière de mobilité étudiante vers la France. En effet avec 3 055 étudiants dans les universités françaises le Brésil devance largement le Mexique, son concurrent direct en taille, qualité universitaire et poids démographique. Le Brésil reste le pays qui a connu la plus forte progression depuis 2006 avec 41,2% d’augmentation.
Le Brésil a été marqué par deux événements majeurs en 2011:
Le premier a été la signature le 15 décembre à Brasilia, dans le cadre du voyage du Premier Ministre au Brésil, d’une convention entre les Présidents de la CAPES et du CNPq, Agences brésiliennes de mobilité universitaire et scientifique et le Président de l’Agence CampusFrance, Monsieur Gérard Binder, sous les auspices de Monsieur François Fillon et de Madame Dilma Rousseff, Présidente de la République fédérative du Brésil.
La CAPES et le CNPq proposent 10 000 bourses d’études vers la France de 2012 à 2015 dans le cadre du projet « Science sans frontière ». Ces bourses couvriront essentiellement les études de premier cycle scientifique et technique général ou professionnel, de cycle ingénieur, les études doctorales et postdoctorales. CampusFrance a été choisie pour gérer ce programme pour la France, pour placer et suivre ces étudiants jusqu’en 2015.
Ce programme va doubler, voire tripler à moyen terme le nombre d’étudiants en France et changer durablement la dominante disciplinaire, passant d’une tradition Sciences humaines et sociales (SHS) à une mobilité plus scientifique et technologique.
Le deuxième événement a été le lancement en novembre du premier salon européen EuroPos, en partenariat avec le DAAD et le NUFFIC à l’instar des salons EuroPosgrados créés dans le reste de l’Amérique latine. Avec une délégation française de 23 établissements, dont la moitié constituée par des PRES et des universités, la France a représenté le premier pavillon universitaire sur ce salon. La délégation s’est ensuite séparée pour des rencontres à Porto Alegre ou à Recife.
En dépit d’une année 2011 compliquée (annulation de l’année du Mexique en France et contexte sécuritaire difficile), la mobilité étudiante mexicaine vers la France est en nette augmentation et affiche une croissance de presque 21% depuis 2006. Avec 2 526 visas étudiants en 2010, le Mexique reste un partenaire universitaire majeur de la France dont une des caractéristiques principales est le fruit d’une coopération universitaire soutenue et encadrée, d’une mobilité courte et, grâce aux efforts de l’Ambassade, un accent de plus en plus marqué vers les co-diplômes et les cotutelles de thèse. Organisé en novembre 2011, le premier séminaire franco-mexicain a permis à une cinquantaine d’universités mexicaines d’échanger avec l’Ambassade et les universités françaises sur les modalités d’application des doubles diplômes et de partager les bonnes pratiques entre établissements.
Pour le Canada, 2 314 visas ont été délivrés en 2011 (dont 1 640 dans le cadre de l’accord franco-canadien). S’agissant des États-Unis et selon l’IIE (Institute of International Education), ce sont près de 17 000 étudiants en mobilité en France en 2010, dont 3 356 étudiants dans les universités françaises et le reste en courts séjours notamment linguistiques. Une journée pays États-Unis en mai 2011 avec une centaine d’établissements français participants et une mission d’une vingtaine de centres universitaires de FLE (Français Langue Étrangère) et écoles de langue lors du salon World Language Expo (ACTFL Denver) en novembre ont ponctué l’activité promotionnelle sur ce pays.
NAFSA Vancouver

Rendez-vous des échanges et de la coopération universitaire, l’édition 2011 de NAFSA à Vancouver a permis à une importante délégation française (52 établissements représentés) de rencontrer leurs partenaires américains et canadiens et plus largement du monde entier. À l’initiative des Services scientifiques et universitaires d’Ottawa et de Vancouver, un Atelier sur les cotutelles et doubles-diplômes s’est tenu en marge de la Conférence faisant suite à celui organisé en décembre 2010 à Vancouver et Toronto. Cet Atelier s’est poursuivi par des rencontres bilatérales entre universités canadiennes et françaises.
2.3 Asie

Plus d’un million d’étudiants asiatiques poursuivent des études en dehors de leur pays, faisant de l’Asie le premier continent d’origine des étudiants en mobilité internationale. Ils représentent près de 40% des étudiants internationaux, en augmentation de 30% depuis 2005. La France occupe la 7e place des pays d’accueil avec près de 50 000 étudiants asiatiques en 2010-2011.
Les priorités stratégiques

La Chine demeure le premier pays d’origine avec, pour l’année 2010-2011, près de 30 000 étudiants chinois représentant plus de 10% du total des étudiants étrangers. Ce chiffre est en constante augmentation, le nombre de visas pour études délivrés à des étudiants chinois ayant augmenté de près de 40% depuis 5 ans. Cependant, la France enregistre depuis deux ans une baisse de son attractivité; elle occupe aujourd’hui le 9e rang des pays d’accueil des étudiants chinois, dans un contexte toujours plus concurrentiel.
L’Inde, où la mobilité étudiante a plus que doublé depuis 2002 et où la population des 15-24 ans augmentera de 4 millions sur les 15 prochaines années, est le pays d’Asie où la France doit améliorer son attractivité. En 2010-2011, 1 900 étudiants indiens se répartissaient, pour 60% d’entre eux, entre écoles d’ingénieurs et écoles de commerce. Pour mémoire, l’Allemagne en attire environ 3 500. La France, au 10e rang des pays d’accueil, a pour objectif de tripler le nombre d’étudiants indiens.
Le Vietnam est le 2e pays d’Asie le plus représenté en France avec, pour l’année 2010-2011, 6 660 étudiants dont 80% en université qui se dirigent principalement vers des Masters en sciences économiques et en administration économique et sociale.
Des actions de promotion… en faveur de la mobilité individuelle

La mobilité étudiante asiatique est principalement le fait de décisions individuelles, prises par l’étudiant et sa famille, l’éducation étant le principal poste de dépense des familles en Asie. Pour convaincre les étudiants dans un contexte de très forte concurrence, CampusFrance a organisé des manifestations offrant des occasions de prise de rendez-vous entre étudiants et établissements tout au long de l’année.
Mars 2011 : la manifestation CIEET tenue en Chine dans 4 villes (Pékin, Shenyang, Wuhan et Shanghai) a permis à 20 établissements d’enseignement supérieur français de rencontrer individuellement plus de 1 100 étudiants. Plus de 30 000 visiteurs ont été comptés sur les salons à Pékin et à Shanghai.
Mai 2011: la manifestation “French Business Studies Fair 2011” en Corée a réuni 13 établissements d’enseignement supérieur français et a permis rencontres institutionnelles, entretiens individuels avec les étudiants (plus de 200 entretiens effectués) et présentations des études en France.
Octobre 2011:
• au cours de la deuxième manifestation CIEET en Chine, plus de 1 800 entretiens ont été réalisés par 29 établissements français (à Pékin, Xi’An, Canton, Chengdu, Wuhan et Shanghai). Les salons de Pékin et de Shanghai ont rassemblé près de 50 000 visiteurs.
• la 10e édition du Salon européen « European Education Fair Taiwan » a réuni 135 stands représentant 13 pays.
européens pour un total de 26 000 visiteurs. Les 13 établissements français présents ont eu plus de 200 entretiens avec des étudiants taiwanais.
Décembre 2011 : au Vietnam, la 3e édition du salon franco-allemand de l’enseignement supérieur s’est tenue à Hanoi, Ho Chi Minh et Danang réunissant 21 établissements français pour 2 600 visiteurs et 400 rendez-vous individuels.
… en faveur de la mobilité encadrée

Deux manifestations phares ont été organisées à Paris:
• Une « Journée Inde » (septembre) où se sont retrouvés pour une matinée de conférences et une après-midi de rencontres 60 établissements français et 10 institutions indiennes.
• Une « Journée Japon » (décembre) rassemblant plus de 60 établissements français à la Maison de la Culture du Japon avec des représentants d’universités japonaises. Enfin, la Tournée des Écoles Doctorales en Chine et à Hong Kong en novembre 2011, a proposé à une quarantaine d’Ecoles dans 5 villes (Pékin, Canton, Wuhan, Shanghai et Hong Kong), des entretiens avec les étudiants, des rencontres avec les partenaires institutionnels, des visites ciblées de laboratoires ainsi que des conférences de présentation des études doctorales en France.
Les Espaces CampusFrance

Le réseau des Espaces CampusFrance a été consolidé en 2011 par l’ouverture d’un Espace en Birmanie (Rangoon), au Bangladesh (Dacca) et en Chine (Shenyang) complétant les 30 Espaces et 9 antennes CampusFrance en Asie. Deux projets sont à l’étude: en Australie et au Cambodge. Une formation régionale a eu lieu en juin 2011 à Hanoi.
2.4 Europe
Depuis 2008, et après une période de baisse continue, la mobilité des étudiants européens vers la France ne cesse de progresser. Une hausse de 12,5% des inscriptions a été enregistrée en 2010/2011. Les étudiants européens sont aujourd’hui 70 000 à suivre des études en France. Ils représentent près d’un quart des étudiants étrangers.
Les étudiants originaires de l’Union européenne (UE) sont les plus représentés : ils étaient 52 000, soit plus des ¾ des effectifs des étudiants européens. Toutefois, la mobilité des étudiants originaires des pays non communautaires connait une croissance spectaculaire de 46% en un an. Ils étaient 18 000 inscrits en France en 2010/2011. Notons que les étudiants venant en France dans le cadre du programme Erasmus étaient 22 000 cette année.
• Union Européenne et AELE

La progression constatée depuis 2008 des étudiants ressortissants de l’UE inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur français se confirme avec 4,2% d’augmentation par rapport à 2010. Ces étudiants représentent 18,5% des étudiants étrangers en France. Le Portugal (plus 8,17%), l’Espagne (plus 8,34%), le Royaume-Uni (plus 7%) et l’Italie (plus 5,81%) sont les pays qui envoient le plus d’étudiants en France. L’attractivité de la France s’est également améliorée dans les pays du nord (Danemark, Norvège, Pays-Bas) et des pays Baltes. L’Allemagne, avec 8 483 étudiants, vient en sixième position d’origine des étudiants étrangers en mobilité en France. C’est le premier pays européen. L’attractivité de la France pour les étudiants allemands est renforcée par les missions de l’Université franco-allemande (UFA) qui bénéficie du soutien politique franco-allemand et de financements importants. À l’inverse les étudiants polonais et bulgares sont de moins en moins nombreux à partir étudier à l’étranger et en France en raison d’une baisse démographique et d’un contexte économique favorable à l’embauche localement. Pour soutenir l’attractivité de la France en Europe, plusieurs opérations de promotion ont été organisées en fonction d’une thématique nationale ou régionale.
Manifestation France-Allemagne en Pologne

CampusFrance et le DAAD se sont associés pour organiser un pavillon France-Allemagne à l’intérieur d’un salon international Perspektywy du 3 au 5 mars 2011 à Varsovie. Cette participation conjointe de la France et de l’Allemagne s’est inscrite dans le prolongement des accords de Weimar signés en 1991 pour relancer les coopérations universitaires et scientifiques entre ces 2 pays et la Pologne. L’image attractive de l’Allemagne (1er pays d’accueil des étudiants polonais) est l’atout majeur de cette opération. Invitée d’honneur, la délégation française était composée de 16 établissements et la délégation allemande de 12 établissements. Le public jeune, lycéen, n’a pas convaincu la majorité des exposants français et allemands même si la fréquentation était soutenue. Toutefois, l’intérêt pour la France était au rendez-vous.
Les Manifestations CampusFrance en Grèce et en Bulgarie

Ces opérations de promotion organisées conjointement avec les Ambassades de Grèce et de Bulgarie s’inscrivent dans une continuité pour présenter aux étudiants grecs et bulgares les différentes opportunités d’études en France. En Grèce, 16 établissements d’enseignement supérieur français ont participé à ce rendez-vous des études en France à Athènes et 13 à Sofia en Bulgarie. Elles visaient à mettre en valeur les formations conjointes, les filières francophones et les coopérations universitaires et scientifiques. Le contexte de coupes budgétaires des universités grecques ne permet plus d’accueillir autant d’étudiants et ces derniers sont contraints à s’expatrier. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux en France (près de 2 200 en 2010/2011).
La participation française exceptionnelle en Allemagne

À la suite de négociation avec les organisateurs du salon « Studyworld » les 20 et 21 mai 2011, près de 40 établissements français sont venus promouvoir l’enseignement supérieur de la France mis à l’honneur pour l’occasion. Nos partenaires de l’UFA et de l’Ambassade de France en Allemagne ont fait la promotion des cursus franco-allemands auprès du jeune public allemand. Le pavillon français a attiré un public jeune et surtout francophone.
• Hors Union Européenne
La tournée des Balkans

Du 23 au 31 octobre 2011, s’est déroulée la première tournée universitaire dans 4 pays des Balkans: Albanie, Macédoine, Serbie et Bulgarie. La Serbie et la Macédoine bénéficiant de programmes de bourses « développement solidaire », ont vu le nombre de leurs étudiants en France augmenter. En revanche, l’Albanie et la Bulgarie sont deux pays où l’influence de la France diminue. Treize établissements français ont participé à cette manifestation itinérante et ont pu rencontrer les publics étudiants et universitaires de chacun de ces pays. En marge de ces opérations phares, l’Agence CampusFrance a contribué à renforcer l’image de la France et de son enseignement supérieur en participant à des salons éducatifs dans plusieurs pays à la demande des Ambassades de France: salon des étudiants à Lausanne (30 et 31 mars 2011), Studenska Arena à Ljubljana (18 et 29 octobre 2011), Best 2011 à Vienne (3-6 mars 2011), Gaudeamus à Brno en République tchèque (2 au 5 novembre 2011).
Turquie
La France se place aujourd’hui au 5e rang des pays d’accueil des étudiants turcs, avec environ 2 500 inscriptions dans les universités et les grandes écoles françaises. Afin d’encourager la mobilité étudiante entre les établissements d’enseignement supérieur français, l’Agence CampusFrance, l’Ambassade de France en Turquie et le YÖK (Conseil de l’enseignement supérieur turc, équivalent du Ministère de l’enseignement supérieur) ont organisé au mois d’avril la mission en France de quatorze recteurs d’universités turques, conduite par le Professeur Dr. Yusuf Ziya Özcan, Président du YÖK. Lors de sa visite, ce dernier a signé une déclaration conjointe avec la Ministre française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche visant le renforcement des échanges entre les établissements d’enseignement supérieur des deux pays et le développement de la mobilité des étudiants français et turcs (notamment par des formations conjointes, cotutelles de thèse et doubles diplômes).
CampusFrance particulièrement active dans les pays de l’ex-URSS
Kazakhstan

Depuis 2006, le nombre d’étudiants kazakhstanais inscrits en France a augmenté de 18%. Ils sont aujourd’hui 277. Cette évolution est particulièrement marquée au niveau Master où le nombre d’étudiants a été multiplié par deux. Ce résultat encourageant est le fruit d’une politique française de plus en plus volontariste auprès du Kazakhstan comme en témoigne l’organisation, pour la deuxième année consécutive, du forum franco-kazakhstanais de l’enseignement supérieur où se sont retrouvés, à Astana et Almaty, les représentants d’établissements français et kazakhstanais. Destiné à mieux faire connaître les outils d’échanges (systèmes de bourses, bureau CampusFrance, programmes européens...) et à valoriser le système universitaire français, l’événement a mobilisé 19 représentants français d’établissements d’enseignement supérieur et des représentants du ministère des Affaires étrangères et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Russie

La France est aujourd’hui le 4e pays d’accueil des étudiants russes. Ils étaient 4 496 à étudier dans un établissement français en 2009-2010, et leur nombre dans les universités françaises a augmenté de 15% depuis 2006. Après une mobilisation importante en 2010 à l’occasion de l’année croisée France-Russie, CampusFrance a souhaité poursuivre son effort en direction des étudiants russes. L’agence s’est associée à l’organisateur ICIEP (Interuniversity Centre for International Educational Programmes) pour proposer aux établissements français une participation aux salons de Kazan, Moscou et Saint-Pétersbourg. Les représentants français ont également pu bénéficier d’une matinée de rencontres institutionnelles pour prendre contact avec leurs partenaires russes ou avancer sur leurs projets en cours.
Ukraine
Actuellement 6e pays d’accueil des étudiants ukrainiens, la France a accueilli 1 580 étudiants ukrainiens en 2009-2010. Leur nombre a augmenté de 12% depuis 2006. Ils sont plus de 85% à choisir l’université. Consciente du potentiel des étudiants ukrainiens et de leur attrait pour le système français, l’agence CampusFrance a accompagné l’Ambassade de France à Kiev dans l’organisation de la 7e édition du salon Études et Carrières de Lviv et Kiev. La manifestation a connu une mobilisation similaire à 2010: plus de 9 000 visiteurs et une délégation de 13 représentants d’établissements français présents sur le pavillon français.
Nouveaux Espaces

En 2011, le réseau CampusFrance en Europe s’est encore étoffé avec l’ouverture des Espaces d’Astana (Kazakhstan) et de Zagreb (Croatie).
Programme de bourses « développement solidaire »

Le ministère de l’Intérieur a chargé CampusFrance d’un programme de bourses « développement solidaire » dédié à la mobilité d’étudiants de niveau Master 2 de Serbie, Macédoine et Montenegro. En 2011, deuxième année du programme, la France a accueilli une dizaine d’étudiants.
2.5 Moyen-Orient
En 2010-2011, la France accueillait 12 889 étudiants venus des pays du Moyen-Orient, les étudiants libanais constituant à eux seuls plus de 40% du total. Les étudiants du Moyen-Orient forment ainsi 4,5% de la population étudiante étrangère en France, chiffre en baisse de 19% par rapport à l’année précédente. Selon l’UNESCO, ce sont les États-Unis et le Royaume Uni qui accueillent la majorité des étudiants de cette région du monde. La stratégie de promotion de l’enseignement supérieur français dans les pays du Moyen-Orient est axée sur les niveaux Master et Doctorat, dans les sciences médicales, juridiques, politiques et économiques. Dans la région du Golfe, la France jouit d’une image traditionnellement positive auprès des milieux académiques locaux. Cependant, la réputation de l’enseignement supérieur français doit être confortée auprès de ces étudiants qui sont massivement attirés par les pays anglo-saxons et par l’Allemagne.
Les relations privilégiées qu’entretient la France avec cette région du monde, associées à une forte volonté politique locale de diversifier les partenariats, peuvent créer un environnement favorable à une meilleure coopération universitaire dans un contexte très concurrentiel. Au titre de ces relations privilégiées, de nombreux établissements français ont délocalisé des formations au Moyen-Orient. Le paysage universitaire émirien est ainsi marqué par l’implantation de l’université d’Abou Dhabi-Sorbonne (2006). De même, l’Insead et HEC ont suivi ce mouvement, avec l’ouverture d’un campus et des programmes de formation de recherche pour l’un et avec la signature de programmes de formation des cadres et cadres supérieurs d’entreprises pour l’autre. À Dubaï, l’école française Esmod a créé son Université de la Mode. Au Liban, Bordeaux École de Management ou l’ESCP Europe ont créé leurs formations.
Quelques développements spécifiques

Qatar : le Qatar a besoin de former des élites dans toutes les disciplines, plus particulièrement dans les filières de médecine, droit, sciences humaines, sciences de l’ingénieur et dans différents secteurs (BTP, sciences de l’environnement, gestion de l’eau, tourisme). Le gouvernement qatarien encourage la mobilité de ses étudiants avec des bourses d’études pour la France, afin de former des cadres supérieurs francophones.
Koweït : l’Université nationale veut maintenir une sélection rigoureuse, mais elle fait face à une inflation d’étudiants. Ainsi, plus de 5 000 d’entre eux étudient actuellement aux États-Unis, en Jordanie, en Syrie et au Liban. La mobilité étudiante sortante est encadrée par l’octroi de bourses importantes qui vont être orientées vers des formations professionnalisantes (DUT et Licences professionnelles notamment) et le niveau D.
Arabie Saoudite : la formation des étudiants saoudiens est l’un des axes de coopération bilatérale entre la France et l’Arabie Saoudite. La grande majorité des étudiants saoudiens partent en France pour une formation médicale. Ces échanges doivent désormais s’élargir à d’autres domaines, afin de répondre au souhait de la France d’accueillir 500 nouveaux étudiants saoudiens par an.
La 2e édition du salon IECHE de l’enseignement supérieur organisé à Riyadh du 19 au 22 avril 2011 a rassemblé près de 30 établissements sur le pavillon français. Cette manifestation, organisée par le ministère saoudien de l’enseignement supérieur, vise à faire connaître aux étudiants les possibilités pour parfaire leur formation dans un autre pays. Ce salon rassemble plus de 300 établissements du monde entier et reçoit plus de 250 000 visiteurs sur 4 jours.
Le réseau des Espaces

Le réseau des Espaces du Moyen-Orient a été consolidé en 2011 par l’ouverture d’Espaces à Oman, au Yémen ainsi que 2 représentations en Irak : un Espace à Bagdad et une antenne à Erbil.
De nouvelles labellisations sont prévues en 2012 au Koweït et au Qatar.
3. Les sites internet de CampusFrance
3.1 Les sites locaux et la formation des Espaces
3.2 Le site national
3.3 De nouveaux développements
4. La présentation de l’offre de formation
4.1 Les moteurs de recherche et les bases de données
4.2 Les supports d’information pour les étudiants
5. Les manifestations de promotion

5.1 Les salons étudiants et les missions thématiques
5.2 Les formats institutionnels
6. Le réseau des Espaces CampusFrance
6.1 Les Espaces CampusFrance
6.2 Les activités des Espaces CampusFrance
6.3 La coordination des Espaces CampusFrance
7. Les adhérents de CampusFrance

19 nouveaux adhérents en 2011
8. Les programmes internationaux

8.1 Les appels d’offre internationaux
8.2 L’Office Méditerranéen de la Jeunesse (OMJ)
8.3 Le programme Malaisie
8.4 Le programme “Entrepreneurs en Afrique 2011”
9. Les publications institutionnelles

9.1 Les Courriers CampusFrance
9.2 Les Notes, les Repères, les Dossiers
Annexes

Annexe 1 : organisation
Annexe 2 : données budgétaires

Télécharger le Rapport d'activité 2011 - GIP CampusFrance. Voir aussi le Rapport d'activité 2010 - GIP CampusFrance.

Foreword
In 2012, the GIP CampusFrance merged with Aegis, the leading French international mobility, giving rise to a public institution Campus France which will also include international activities CNOUS.
This activity report 2011 has therefore conclude 14 years of activities CampusFrance CampusFrance and as an agency for national promotion of French higher education abroad. More...

27 octobre 2012

Rapport d'activité 2011 - Egide Maee

Tendances
Les opérations confiées par le ministère des Affaires étrangères et européennes en 2011 représentent 71% de l’ensemble de l’activité d’Égide contre 70% en 2010.
Dans un contexte de rigueur budgétaire renouvelée, cette activité enregistre une baisse de 4% pour un volume d’affaires global de 72,4 millions d’euros.
En 2011, seul le nombre des étudiants étrangers enregistre une hausse de 14,6%. A l’inverse, le nombre de stagiaires et chercheurs étrangers diminue de 9,3%, celui des personnalités étrangères invitées enregistre une baisse de 8,6% ainsi que les experts français en mission à l’étranger qui sont en diminution de 11,3%.
A noter que les bénéficiaires restent, dans une forte proportion, originaires des pays du Maghreb et d’Afrique subsaharienne.
LES PROGRAMMES DE MOBILITÉ GÉRÉS PAR ÉGIDE EN 2011

Pour le compte du Département et des SCAC:
• 8 543 boursiers du gouvernement français, dont:
1 046 boursiers Eiffel
464 boursiers africains en formation en Afrique
• L’équivalent de 36 583 mois-bourses
• 56 boursiers français à l’étranger (Lavoisier)
• 4 020 personnalités étrangères invitées en France
• 5 126 experts français en mission à l’étranger
• 4 762 jeunes chercheurs français et étrangers sur les programmes PHC, Cofecub et Era-Net
72,4 millions d’euros sur l’ensemble des actions de mobilité gérées par Égide: un volume de crédits en recul de 4%, comparativement à 2010.
LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS

• 4 587 étudiants étrangers gérés par Égide en 2011 (+14,6%), pour un volume de 34,7 millions d’euros de fonds gérés (+4,2%)
• 27 489 mois-bourses (+4,9%)
Événementiel

Plus de 200 000 euros consacrés à l’organisation:
- du séminaire G8 Afghanistan (IPRF) pour la coopération transfrontalière et régionale dans le domaine des chemins de fer
- de la conférence G20 Développement «des solutions pour un nouveau monde»
- du séminaire Energie de Bichkek pour la Coopération régionale en matière énergétique.
ÉGIDE - Centre français pour l’accueil et les échanges internationaux, 28,rue de la Grange-aux-Belles 75010 PARIS, Tél : 01 40 40 58 58 - mél: contact@egide.asso.fr - site: www.egide.asso.fr. Voir aussi Rapport d'activité 2010 - Association Egide.
Τάσεις
Λειτουργίες ανατεθεί από το Υπουργείο Εξωτερικών και Ευρωπαϊκών Υποθέσεων για το 2011 αντιπροσωπεύουν το 71% του συνόλου των δραστηριοτήτων της Aegis 70% το 2010.

Στο πλαίσιο της ανανεωμένης δημοσιονομικής πειθαρχίας, η δραστηριότητα μειώθηκε κατά 4% για το συνολικό όγκο των δραστηριοτήτων των 72,4 εκατομμυρίων €.

Το 2011, μόνο ο αριθμός των ξένων φοιτητών αυξήθηκε κατά 14,6%.
Αντίθετα, ο αριθμός των φοιτητών και των ακαδημαϊκών μείωση 9,3%, οι ξένοι αξιωματούχοι καλούνται μειώθηκε κατά 8,6% και Γάλλων εμπειρογνωμόνων σε αποστολές στο εξωτερικό είναι κάτω 11,3%.
Σημειώνεται ότι οι δικαιούχοι παραμένουν σε υψηλό ποσοστό από τις χώρες του Μαγκρέμπ και την υποσαχάρια Αφρική
. Περισσότερα...
27 octobre 2012

Les établissements CampusFrance

Les établissements adhérents du GIP CampusFrance, membres de droit du Forum - 269 Adhérents du GIP CampusFrance au 28 avril 2012.
76 Universités

• Aix-Marseille Université
• Université de Picardie Jules Verne – Amiens
• Université d’Angers
• Université des Antilles et de la Guyane – Pointe-à-Pitre
• Université d’Artois – Arras
• Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse
• Université de Technologie de Belfort – Montbéliard
• Université de Franche-Comté – Besançon
• Université Bordeaux 1
• Université Victor Segalen – Bordeaux 2
• Université Michel de Montaigne – Bordeaux 3
• Université Montesquieu – Bordeaux 4
• Université de Bretagne Occidentale – Brest
• Université de Caen Basse-Normandie
• Université de Cergy-Pontoise
• Université de Savoie – Chambéry
• Université d’Auvergne – Clermont-Ferrand 1
• Université Blaise Pascal – Clermont-Ferrand 2
• Université de Technologie de Compiègne
• Université de Corse Pascal Paoli – Corte
• Université de Bourgogne – Dijon
• Université du Littoral-Côte d’Ôpale – Dunkerque
• Université d’Évry Val d’Essonne
• Université Joseph Fourier – Grenoble 1
• Université Pierre Mendès France – Grenoble 2
• Université Stendhal – Grenoble 3
• Université du Havre
• Université de La Réunion – Saint-Denis
• Université de La Rochelle
• Université du Maine – Le Mans
• Université des Sciences et Technologies – Lille 1
• Université de Lille 2 – Droit et Santé
• Université Charles-de-Gaulle – Lille 3
• Université de Limoges
• Université de Bretagne Sud – Lorient
• Université Claude Bernard – Lyon 1
• Université Lumière – Lyon 2
• Université Jean Moulin – Lyon 3
• Université Paris Est – Marne-La-Vallée
• Université Montpellier 1
• Université Sciences et Techniques du Languedoc – Montpellier 2
• Université Paul Valéry – Montpellier 3
• Université de Haute-Alsace – Mulhouse
• Université de Lorraine – Metz/Nancy
• Université de Nantes
• Université de Nice Sophia-Antipolis
• Université de Nîmes
• Université d’Orléans
• Université Panthéon Sorbonne – Paris 1
• Université Panthéon-Assas – Paris 2
• Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
• Université de Paris-Sorbonne – Paris 4
• Université Paris Descartes – Paris 5
• Université Pierre et Marie Curie (UPMC) – Paris 6
• Université Paris Diderot – Paris 7
• Université Vincennes Saint-Denis – Paris 8
• Université Paris Dauphine
• Université Paris Ouest Nanterre La Défense
• Université de Paris Sud 11
• Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne
• Université Paris 13 Paris Nord – Villetaneuse
• Université de Pau et des Pays de l’Adour
• Université de Perpignan
• Université de Poitiers
• Université de Reims Champagne-Ardenne
• Université de Rennes 1
• Université de Haute-Bretagne – Rennes 2
• Université de Rouen
• Université Jean Monnet – Saint-Étienne
• Université du Sud Toulon-Var
• Université des Sciences Sociales – Toulouse 1
• Université Paul Sabatier – Toulouse 3
• Université François Rabelais – Tours
• Université de Technologie de Troyes
• Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis
• Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
10 Groupements et Pôles de Recherche et d’Enseignement,Supérieur – PRES

• Agreenium – Paris
• PRES Université de Grenoble
• PRES Université Lille Nord de France
• PRES Université de Lyon
• PRES Université Montpellier Sud de France (UMSF)
• PRES L’UNAM – L’Université Nantes Angers Le Mans
• PRES Université Paris-Est Marne-la-Vallée
• PRES Sorbonne Paris Cité
• PRES ParisTech – Institut des Sciences et Technologies
• PRES Université de Toulouse
17 Écoles supérieures et Instituts

• CFJ International – Centre de Formation des Journalistes – Paris
• CIEP – Centre International d’Études Pédagogiques – Sèvres
• CUFR – Centre Universitaire de Formation et de Recherche Jean-François Champollion – Albi
• École Nationale des Chartes – Paris
• EHESP – École des Hautes Études en Santé Publique – Rennes
• EHESS – École des Hautes Études en Sciences Sociales – Paris
• ENS – École Normale Supérieure de Cachan
• ENS ULM – École Normale Supérieure de Paris
• EPHE – École Pratique des Hautes Études – Paris
• IAMM – Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier
• IEP – Institut d’Études Politiques de Rennes
• IEP – Institut d’Études Politiques de Toulouse
• INALCO – Institut National des Langues et Civilisations Orientales – Paris
• INRIA – Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique – Le Chesnay
• ISRP – Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice – Paris
• Museum National d’Histoire Naturelle – Paris
• Science Po – Fondation Nationale des Sciences Politiques de Paris
43 Écoles de commerce et de management

• Association Passerelle
• Audencia Nantes
• BEM – Bordeaux École de Management
• EBS – École Européenne de Gestion – Paris
• École de Management de Normandie – Caen – Deauville – Le Havre
• École Supérieure de Commerce de Bretagne – Brest
• EDHEC Business School – Lille – Nice – Paris
• EMBA – École de Management Bretagne Atlantique – Quimper
• EM Lyon Business School
• ESCE – École Supérieure du Commerce Extérieur – Lyon – Paris
• ESCEM – Poitiers – Tours
• ESCP Europe – Paris
• ESC Rennes School of Business
• ESG Management School – Paris
• ESIDEC – École Supérieure Internationale de Commerce – Metz
• ESSCA – École Supérieure des Sciences Commerciales d’Angers
• ESSEC Business School – Cergy-Pontoise
• EUROMED Management – Marseille
• Grenoble École de Management
• Groupe ESA3 – Paris
• Groupe ESARC-CEFIRE – Montpellier
• Groupe École Supérieure de Commerce Chambéry Savoie
• Groupe École Supérieure de Commerce de Clermont
• Groupe École Supérieure de Commerce de Dijon – Bourgogne
• Groupe École Supérieure de Commerce de Pau
• Groupe École Supérieure de Commerce de Saint-Étienne
• Groupe École Supérieure de Commerce de Troyes
• Groupe HEC – Jouy-en-Josas
• Groupe Sup de Co Amiens Picardie
• Groupe Sup de Co La Rochelle
• HEI – École des Hautes Études Internationales – Paris
• ICN Business School – Metz – Nancy
• IDRAC – Institut de Recherche & d’Action Commerciale – Lyon
• IESEG – School of management – Lille
• INSEEC – Institut des Hautes Études Économiques et Commerciales – Paris
• IPAC (Apprendre & Entreprendre) – Annecy
• ISC – Paris School of Management
• ISIT – Institut de management et de communication interculturels – Paris
• Novancia – Paris
• Reims Management School
• Rouen Business School
• SKEMA Business School – Lille – Paris -Sophia Antipolis
• Toulouse Business School
76 Écoles d’ingénieurs

• Agrocampus Ouest- Rennes
• AgroParisTech – Paris
• Arts et Métiers ParisTech (École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers) – Paris
• CNAM – Conservatoire National des Arts & Métiers – Paris
• CPE – École Supérieure de Chimie, Physique, Électronique – Lyon
• ECE – École d’ingénieurs – Paris
• École Centrale de Lille
• École Centrale de Marseille
• École Centrale de Nantes
• École Centrale de Paris
• École d’ingénieurs de Purpan
• École Nationale des Sciences Géographiques – Marne-la-Vallée
• École Polytechnique – Paris
• EFREI – École d’Ingénieurs des Technologies de l’Information et de la Communication – Villejuif
• EIGSI – Ecole d’ingénieurs en Génie des Systèmes industriels – La Rochelle
• EISTI – École Internationale des Sciences du Traitement de l’Information – Cergy
• EM École des Mines d’Alès – Nîmes – Pau
• EM Nantes
• EMSE – École Nationale Supérieure des Mines – Saint-Étienne
• ENAC – École Nationale de l’Aviation Civile – Toulouse
• ENGEES – École Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg
• ENIM – École Nationale d’Ingénieurs de Metz
• ENISE – École Nationale d’Ingénieurs de Saint-Étienne
• ENSAIT – École Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles – Roubaix
• ENSCCF – École Nationale Supérieure de Chimie de Clermont-Ferrand
• ENSEA – École Nationale Supérieure de l’Électronique et de ses Applications – Cergy
• ENSCM -École Nationale Supérieure de Chimie – Montpellier
• ENSMM – École Nationale Supérieure de Mécanique et des Microtechniques – Besançon
• ENSTA ParisTech – École Nationale Supérieure de Techniques Avancées – Paris
• ENSTIMAC – Écoles Nationales Supérieures des Techniques Industrielles et des Mines d’Albi-Carmaux
• EPF – École d’Ingénieurs – Sceaux
• EPITA – École pour l’Informatique et les Techniques Avancées – Le Kremlin-Bicêtre
• EPMI – École d’Électricité de Production et Méthodes Industrielles – Cergy
• ESA – École Supérieure d’Agriculture d’Angers
• ESB – École Supérieure du Bois – Nantes
• ESCOM – École Supérieure de Chimie Organique et Minérale – Compiègne
• ESIEE – École Supérieure d’Ingénieurs en Électrotechnique et Électronique – Noisy-Le-Grand
• ESIGELEC – École Supérieure d’Ingénieurs en Génie Électrique – Saint-Étienne du Rouvray
• ESIGETEL – École Supérieure d’Ingénieurs en Informatique et Génie des Télécommunications – Avon
• ESITC – École Supérieure d’Ingénieurs des Travaux de la Construction – Caen
• ESITPA – École d’Ingénieurs en Agriculture – Mont-Saint-Aignan
• ESME-Sudria – École d’Ingénieurs de l’Innovation, des Sciences de l’Énergie et des Technologies Avancées – Ivry
• ESTACA – École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile – Levallois-Perret
• ESTIA – École Supérieure des Technologies Industrielles Avancées – Bidart
• ESTP – École Spéciale des Travaux Publics – Paris
• Fédération Gay Lussac (19 écoles de chimie) – Paris
• FESIC – réseau d’écoles d’ingénieurs et d’écoles de management – Paris
• Groupe ESEO – Angers – Paris – Shanghaï
• Groupe CESI – Paris
• HEI – Hautes Études d’Ingénieurs – Lille
• I2EN – Institut International de l’énergie nucléaire – Saclay/Gif-sur-Yvette
• ICAM Bretagne – Institut Catholique d’Arts et Métiers de Bretagne
• ICAM Lille – Institut Catholique d’Arts et Métiers de Lille
• ICAM Nantes – Institut Catholique d’Arts et Métiers de Nantes
• ICAM Toulouse – Institut Catholique d’Arts et Métiers de Toulouse
• IFMA – Institut Français de Mécanique Avancée – Clermont-Ferrand
• IFP School – Rueil Malmaison
• 3iL – École d’ingénieurs, informatique, systèmes embarqués, réseaux – Limoges
• Institut international d’ingénierie de l’Eau et de l’Environnement 2iE – Ouagadougou
• INP – Institut National Polytechnique de Grenoble
• INP – Institut National Polytechnique de Toulouse
• INSA Lyon – Institut National des Sciences Appliquées de Lyon
• INSA Rennes – Institut National des Sciences Appliquées de Rennes
• INSA Rouen – Institut National des Sciences Appliquées de Rouen
• INSA Strasbourg – Institut National des Sciences Appliquées de Strasbourg
• INSA Toulouse – Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse
• Institut Polytechnique LaSalle Beauvais – Beauvais
• Institut TELECOM – Paris
• IPB – Institut Polytechnique de Bordeaux
• ISAE – Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace – Toulouse
• ISBA – Institut Supérieur du Bâtiment et des Travaux publics – Marseille
• ISEP – Institut Supérieur d’Électronique de Paris
• ISTOM – École Supérieure d’Agro-développement International – Cergy
• ITECH – Institut Textile et Chimique de Lyon
• Montpellier SupAgro
• Réseau « n+i » – Paris
• Supméca – Institut Supérieur de Mécanique de Paris
17 Écoles d’art et d’architecture

• AICP – Académie Internationale de Coupe de Paris
• CLCF – Conservatoire Libre du Cinéma Français – Paris
• École d’art Maryse Eloy – Paris
• École de design Nantes Atlantique
• École du Louvre – Paris
• École Émile Cohl – Lyon
• ECV – École de Communication Visuelle – Paris
• EICAR – École Internationale de Création Audiovisuelle et de Réalisation – Plaine Saint-Denis
• ESA – École Spéciale d’Architecture – Paris
• Groupe EAC – École des Métiers de La Culture, de la Communication et du Luxe
• IESA – Institut d’Études Supérieures des Arts – Paris
• IFM – Institut Français de la Mode – Paris
• INA – Institut National de l’Audiovisuel – Bry-sur-Marne
• Institut International de l’Image et du son – 3iS – Trappes-en-Yvelines
• Intuit.Lab – Paris
• Mod’Art International – Paris
• Spéos – Paris Photographic Institute
20 Écoles de langues

• Accent Français – Montpellier
• Accord – École de langues – Paris
• ADCUEFE – Association des Directeurs de Centres Universitaires d’Études Françaises pour Étrangers – Perpignan
• Alliance Française de Bordeaux Aquitaine
• Alliance Française Marseille-Provence
• Alliance Française Paris Île-de-France
• Azurlingua – Nice
• CAREL – Centre Audiovisuel de Royan pour l’Étude des Langues – Royan
• CAVILAM – Centre d’Approches Vivantes des Langues et des Médias – Vichy
• CELAF – Centre de Langue Française de la Direction des relations internationales de l’enseignement de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris
• CIEL – Centre International d’Étude des Langues – Brest
• Collège International de Cannes
• France Langue – Nice – Paris
• French in Normandy – Rouen
• IFALPES – Institut Français des Alpes – Annecy – Chambéry
• IMEF – Institut Européen de Français – Montpellier
• Inflexyon – Centre Interculturel Français de Lyon
• Institut de Touraine – Tours
• Langue Onze – Toulouse
• Lyon Bleu International
4 Écoles spécialisées en Hôtellerie/Restauration

• INBP – Institut National de la Boulangerie Pâtisserie – Rouen
• Institut Paul Bocuse – Lyon
• Le Cordon Bleu – Paris
• Vatel – École International du Management, de l’Hôtellerie et du Tourisme – Bordeaux – Lyon – Nîmes – Paris
5 Instituts catholiques

• Université Catholique de l’Ouest – Angers
• Université Catholique de Lille
• Université Catholique de Lyon
• Institut Catholique de Paris
• Institut Catholique de Toulouse
Enseignement à distance

• Cned – Centre National d’Enseignement à Distance – Poitiers
Télécharger la liste des établissements adhérents du GIP CampusFrance
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Member institutions GIP CampusFrance officio members of the Forum - Members 269 GIP CampusFrance April 28, 2012.
76 Universities

• Aix-Marseille University

• University of Picardie Jules Verne - Amiens

• University of Angers

• University of the Antilles and Guyana - Pointe-a-Pitre

• University of Artois - Arras

• University of Avignon and Pays du Vaucluse

• University of Technology of Belfort - Montbéliard

• University of Franche-Comté - Besançon

• University of Bordeaux 1

• University Victor Segalen - Bordeaux 2

• University Michel de Montaigne - Bordeaux 3

• Université Montesquieu - Bordeaux 4

• University of Western Brittany - Brest

• University of Caen Basse-Normandie

• University of Cergy-Pontoise. More...
27 octobre 2012

La mobilité des étudiants du Moyen-Orient

La Note Campus France Hors Série n°4 est consacrée à la mobilité des étudiants du Moyen-Orient (Quinze pays font l’objet de cette étude: Arabie Saoudite, Bahreïn, Égypte, Émirats Arabes Unis, Irak, Iran, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Territoires palestiniens, Qatar, Syrie et Yémen. Ces pays avaient déjà fait l’objet d’une Note n°22 publiée en avril 2010.).
Dans une première partie, cette étude fait le point sur la mobilité internationale des étudiants de quinze pays du Moyen-Orient, en listant les principaux pays qui les accueillent, grâce aux données fournies par l’UNESCO. La deuxième partie de la Note s’attache à la mobilité de ces étudiants en France, à partir des statistiques communiquées par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Des commentaires détaillés permettent de mieux comprendre les enjeux de chacun de ces pays, dans un contexte modifié notamment par les événements liés au « Printemps arabe ». La Note fait également le point sur le programme de l’Office Méditerranéen de la Jeunesse où participent en particulier l’Égypte et le Liban et qui a vocation à se diffuser dans ces pays du pourtour méditerranéen.
Avant-Propos

En 2011-2012, la France accueillait 12 475 étudiants originaires des pays du Moyen-Orient, représentant 4,34 % du total des étudiants étrangers en France. Les Libanais, bien qu’en nombre de moins en moins important, représentent toujours à eux seuls plus du tiers des ressortissants de la zone (40% avec 4 935 étudiants dans les établissements français en 2011-2012). Viennent ensuite l’Iran (2 103 en France en 2011 soit +5% depuis 2009), la Syrie (qui passe derrière l’Iran pour la 1ère fois avec 1 993 étudiants en France en 2011) et l’Égypte qui, après une forte progression entre 2007 et 2009, marque le pas et envoie moins d’étudiants en France (1 254 dans les établissements français en 2011 soit -5% depuis 2009).
Le nombre de ces étudiants est en baisse régulière depuis les années 2000, principalement du fait de la baisse du nombre d’étudiants du Liban et de la Syrie (-27% d’étudiants de ces pays dans les universités françaises entre 2007 et 2011). À l’opposé, les autres pays de la zone, et notamment les pays du Golfe Persique, envoient eux de plus en plus d’étudiants dans l’hexagone. Ainsi, entre 2007 et 2011 on observe une croissance de 73% des étudiants saoudiens dans les universités françaises, de 63% pour les ressortissants des Émirats Arabes Unis et de 18% pour les étudiants koweïtiens. Dans cette zone actuellement au centre de toutes les attentions, en raison du « Printemps arabe » mais aussi de l’activité économique et politique de plus en plus marquée de pays du Golfe Persique comme le Qatar, l’enseignement supérieur français doit travailler à mieux faire connaitre l’offre de formation auprès des étudiants et des prescripteurs traditionnels (établissements locaux, parents, responsables des bourses de mobilité...) tous habitués au schéma anglo-saxon omniprésent. Dans le même temps, la France bénéficie indubitablement d’une image traditionnellement positive auprès des acteurs académiques des pays de la zone.
La France n’est pas une destination naturelle pour les étudiants originaires du Moyen-Orient, sauf pour le Liban et la Syrie, grâce aux liens historiques et linguistiques qu’ils ont avec la France. Il y a cependant, notamment dans les pays du Golfe, une récente volonté de donner une plus grande place à la langue française (où elle est en cours d’introduction dans les écoles publiques au Qatar et au Bahreïn) ainsi qu’un souhait de plus en plus marqué de diversification dans les pays d’accueil, où la France a un rôle à jouer.
Les principaux pays d’accueil des étudiants du Moyen-Orient

Parmi les pays d’accueil traditionnels ce sont les États-Unis et le Royaume-Uni qui captent la majorité des étudiants du Moyen-Orient. Les relations historiques qui lient la Grande-Bretagne à cette région du monde, ainsi que le rôle géopolitique joué par les États-Unis localement, font en effet du modèle universitaire anglo-saxon un modèle de référence pour ces pays. Cette réalité est toutefois légèrement mise à mal depuis quelques mois et certains établissements sont pointés du doigt dans la presse des pays du Golfe Persique notamment étant donné l’importance de leurs coûts d’inscription qui n’est pas toujours à la hauteur de leurs réputations.
Les trois pays francophones et/ou francophiles qui échappent encore à cette règle sont le Liban, la Syrie et l’Égypte. Mais, pour deux de ces pays (Liban et Syrie) qui lui sont historiquement proches, la France subit une désaffection en raison du développement d’une mobilité régionale et de l’apparition de destinations plus récentes et très attractives comme l’Australie. L’Ukraine est également une destination de plus en plus populaire auprès des étudiants de cette zone notamment pour les formations médicales et grâce aux facilités qu’elle offre aux étudiants étrangers.
Mais, à l’instar d’autres zones géographiques, une mobilité intra-régionale se développe également au Moyen-Orient et ce sont surtout deux pays qui tirent leur épingle du jeu:
• Jordanie

L’enseignement supérieur est, depuis les années 1970, une des priorités du Royaume hachémite et a connu un grand développement avec la multiplication des universités publiques. La Jordanie s’est inspirée du modèle anglo-saxon pour développer son système universitaire. L’université qui reflète le mieux cette assimilation est la JUST (Jordan University of Science and Technology). Cet établissement public, qui assure des formations dans tous les domaines liés aux sciences et aux nouvelles technologies, a en effet signé de nombreux accords de partenariat avec des universités anglaises et américaines de renommée internationale. La Jordan University propose également des « packages » d’accueil pour les étudiants étrangers provenant des pays du Golfe ainsi que de Malaisie et d’Indonésie. Plus généralement, les universités jordaniennes ont mis en place des formations adaptées au monde arabo-musulman, notamment des Masters en gestion des finances islamiques. Tous ces facteurs font de la Jordanie l’une des cinq premières destinations pour les étudiants du Moyen-Orient, notamment ceux d’Arabie Saoudite, du Bahreïn, du Koweït, du Qatar, d’Irak, d’Oman, du Yémen, de la Syrie, des Territoires palestiniens et d’Israël.
Le système d’enseignement supérieur attire un nombre croissant d’étudiants étrangers (29 379 au total en 2009, dont 23 642 venus du Moyen-Orient, selon l’UNESCO), notamment dans les universités privées et en moindre proportion dans les universités publiques. Le fait que beaucoup de cours soient dispensés en anglais (médecine, pharmacie, ingénierie, informatique, sciences dures, commerce, gestion, finances, comptabilité, etc.) joue également beaucoup pour cette internationalisation.
Mais ces conditions favorables à l’attractivité des étudiants étrangers pourraient être mises à mal, car si la Jordanie bénéficiait jusqu’à 2011 d’une certaine stabilité politique cela a été quelque peu remis en cause par le « Printemps arabe » qui a eu des répercussions dans ce pays où des manifestations parfois violentes ont eu lieu. Depuis l’été 2011, le Royaume a ainsi subi de multiples remaniements ministériels au gré des rassemblements publics réclamant plus de libertés et de transparence dans la gouvernance du pays.
• Arabie Saoudite

L’Arabie Saoudite propose des formations dans les sciences religieuses qui intéressent une cible étudiante assez importante dans les pays du Moyen-Orient et du Golfe Persique. C’est le cas notamment de la Syrie, de la Jordanie, du Yémen, de l’Égypte, des Territoires palestiniens et du Bahreïn. Cette nouvelle offre de formation fait de l’Arabie Saoudite un pays d’accueil important pour les étudiants de cette région du monde et plus largement des pays musulmans.
L’Arabie Saoudite doit faire face à une population jeune et nombreuse mais aussi à un taux de chômage élevé. L’éducation constitue donc une des priorités du Royaume dans sa politique de réforme. Depuis l’accession au trône du Roi Abdallah en 2005, des efforts considérables ont été fournis pour réaménager l’éducation. Ainsi, en 7 ans, l’Arabie est passée de 10 à 25 établissements publics d’enseignement supérieur.
L’Arabie consacre plus d’un quart de ses dépenses (30 milliards d’euros en 2011) à l’éducation et à l’enseignement supérieur: les cours dispensés à l’université sont gratuits et les étudiants touchent des allocations mensuelles. Le Royaume peine toutefois à augmenter qualitativement l’enseignement supérieur. Il faut souligner, d’une part, que le financement des bourses et allocations des étudiants ajouté aux grands projets d’infrastructures grèvent lourdement le budget. Face à la carence de son système éducatif, l’Arabie Saoudite compte aujourd’hui plus de 100 000 étudiants à l’étranger. Depuis le lancement du programme de bourses Abdallah (KASP) il y a 5 ans, des milliers d’étudiants partent chaque année pour les États-Unis (45 000 étudiants saoudiens au total), le Canada, l’Australie, la Grande-Bretagne, la France… Au total, ce sont 130 000 étudiants qui ont bénéficié de ce programme depuis sa création, son succès, ajouté à des scandales qui ont récemment secoué certains établissements locaux, a conduit à son renouvellement pour 5 ans.
• Autres facteurs à prendre en compte

Le développement d’établissements et de pôles universitaires locaux à vocation régionale voire mondiale est également à souligner dans cette région du monde qui est celle qui compte le plus de campus off-shore. Ainsi le Qatar est en train de développer depuis quelques années un centre très prometteur: Education city. Sont rassemblées les filières d’excellence des meilleurs établissements mondiaux (Weill Cornell Medical College, Texas A&M University, Virginia commonwealth University, Université Carnegie, Nothwestern University, HEC). Environ un millier d’étudiants profitent actuellement de ces établissements et de ce campus prestigieux qui a vocation à beaucoup se développer dans les prochaines années.
L’Arabian Gulf University, lancé en 1979 au Bahreïn, cofinancée par les 6 pays du CCEAG (Arabie Saoudite, Bahreïn, Émirats Arabes Unis, Koweït, Qatar), vise à accueillir des étudiants tous boursiers d’un de ces pays. Elle accueille la French Arabian School of Management and Finance, initialement née d’un partenariat entre le gouvernement français et le gouvernement bahreïnien et qui associe désormais l’ESSEC.
Il faut bien sûr également citer l’Université Paris-Sorbonne Abou-Dhabi, pont naturel entre les pays de la zone et la France, qui est maintenant bien installée et de plus en plus populaire auprès des étudiants des Émirats Arabes Unis (EAU) et plus largement dans les pays du Golfe. Des formations désormais également enseignées en anglais permettent de mieux rayonner dans cette zone. Par ailleurs, il faut noter le projet d’ouverture de formations en sciences dures au sein de cet établissement qui pourraient également attirer un plus grand nombre d’étudiants.
Partie 2 - Les étudiants du Moyen-Orient en France: fiches statistiques et commentaires

Selon les données statistiques du ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la France a accueilli, en 2011-2012, 12 475 étudiants originaires des pays du Moyen-Orient parmi lesquels 79% étaient inscrits en université. 23% des étudiants du Moyen-Orient dans les universités françaises ont poursuivi des études au niveau Licence, 45% d’entre eux au niveau Master et 32% au niveau Doctorat. Pour mémoire, 43% de tous les étudiants étrangers en France étaient inscrits en Licence, 44% en Master et 12 % en Doctorat.
Les filières les plus choisies par les jeunes ressortissants de cette région du monde étaient les sciences dures (31%) suivies par les lettres-sciences humaines (28%) et par les sciences économiques (13%). Pour mémoire, 26% de l’effectif total des étudiants étrangers dans les universités françaises étaient inscrits en sciences, 30% en lettres-sciences humaines et 23% en sciences économiques.
• Arabie Saoudite

La mise en oeuvre de partenariats avec l’Arabie Saoudite participe à la relance de la coopération universitaire dans les domaines du droit (Paris 1, Paris 5 et Lyon 3), des sciences économiques et de gestion (Bordeaux 3, Paris 1, Grenoble School of Management, HEC, SKEMA) des sciences de l’ingénieur (Lille 1, Université de Versailles, École des Mines de Nantes), du tourisme et d’archéologie (Paris 1, Lille 2, Nancy 2), de la médecine (programme de formation en France de médecins...).
La hausse des étudiants saoudiens en France (498 dans les universités françaises en 2011, en progression de 73% depuis 2007) semble être principalement le fruit de la volonté des autorités locales de diversifier les destinations de leurs étudiants et d’échapper au « tout anglo-saxon ». La politique d’ouverture entreprise par le Roi Abdallah a favorisé la hausse du niveau des bourses octroyées aux étudiants saoudiens souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger. De même, les actions de promotion de l’enseignement supérieur, initiées par l’Ambassade de France sur place et soutenues par l’Agence Campus France depuis 2005 ont très certainement contribué à cette hausse (ouverture de 2 Espaces à Riyad et Djeddah, participation des établissements français chaque année plus importante au salon IECHE de Riyad, contacts réguliers avec le bureau culturel saoudiens à Paris…).
D’autres éléments peuvent être à l’origine de cette tendance, notamment la mise en place d’une forte coopération médicale afin de permettre aux étudiants saoudiens de se spécialiser lors d’études (longues ou courtes) dans les CHU français (50 nouveaux médecins débuteront leur spécialisation en France en novembre 2013, précédée par une année d’approfondissement de leur niveau de français). Télécharger la note "La mobilité des étudiants du Moyen-Orient".
Off Σειρά Campus Γαλλία Σημείωση Νο 4 είναι αφιερωμένο στην κινητικότητα των φοιτητών από τη Μέση Ανατολή (Δεκαπέντε χώρες αποτελούν το αντικείμενο αυτής της μελέτης: η Σαουδική Αραβία, το Μπαχρέιν, την Αίγυπτο, Ηνωμένα Αραβικά Εμιράτα, το Ιράκ, το Ιράν, το Ισραήλ, την Ιορδανία, Κουβέιτ, Λίβανος, Ομάν, Παλαιστινιακά Εδάφη, το Κατάρ, τη Συρία και την Υεμένη. οι χώρες αυτές είχαν ήδη υποβληθεί σε μια αρ. Σημείωση 22 εκδόθηκε τον Απρίλιο του 2010).
Στο πρώτο μέρος αυτού του εκθέσεις μελέτης σχετικά με τη διεθνή κινητικότητα των φοιτητών από τις δεκαπέντε χώρες της Μέσης Ανατολής, όπου απαριθμούνται οι κυριότερες χώρες υποδοχής, με βάση τα στοιχεία που παρέχονται από την UNESCO.
Το δεύτερο μέρος του σημειώματος συνδέεται με την κινητικότητα των φοιτητών στη Γαλλία, με βάση στατιστικά στοιχεία που παρέχονται από το Υπουργείο Ανώτατης Εκπαίδευσης και Έρευνας. Αναλυτικές παρατηρήσεις για να κατανοήσουν καλύτερα τις προκλήσεις της κάθε χώρας, σε ένα πλαίσιο στο οποίο εντάσσεται άλλαξε τα γεγονότα που σχετίζονται με την «Αραβική Άνοιξη». Σημειώστε, επίσης, το θέμα στην ημερήσια διάταξη της Μεσογειακό Γραφείο Νεότητας που συμμετέχουν και ιδίως την Αίγυπτο και το Λίβανο και πρόκειται να μεταδοθεί στις χώρες της Μεσογείου. Περισσότερα...
27 octobre 2012

Tests of and Degrees in French as a foreign language

Five countries host more than half of the world’s international students: the United States, the United Kingdom, France, Australia, and Germany. France hosts more than 260,000 international students, putting it in third place after the United States and the United Kingdom. International students account for 12% of enrollments in French higher education.
Students choose a host country based on several criteria, including the language used in everyday life and in education. The countries in which education is delivered in widely spoken languages -English, of course, but also French and German- are those that enroll the most international students, according to the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD).
For 4 out of 5 international students not enrolled in structured study-abroad programs, language proficiency is a decisive factor in the programs choice. France, while offering relatively few programs in English, attracts international students from countries influenced by French culture by providing easy access to French language training. Most students return to their home countries having achieved proficiency level B1 or B2 in the Common European Framework of Reference for Languages (CEFR), the levels most commonly required by institutions for students completing a period of study abroad.
Since 2001, the Council of Europeʼs CEFR has set reference levels for foreign-language proficiency. The CEFR has become Europe’s standard for language learning, with 6 levels of proficiency defined by criteria of language competency in the situations and settings in which individuals are most likely to be called upon to use a foreign language.
Tests of and diplomas in French language required for admission to postsecondary programs

The levels of academic achievement required to obtain an extended-stay visa for study in France were set forth in an interministerial circular (from the ministries of the Interior, Foreign affairs, and Higher education and research) dated January 27, 2006. The criteria included the candidate’s educational level, the quality of the candidate’s prior academic program, and the institutional framework of the proposed program of study in France. Criterion 4 deals with the importance of “language proficiency, with assessment of applicants’ proficiency in French, including applicants who show exceptional academic potential.”
Several tests of French proficiency and diplomas in French language are accepted for purposes of admission into a French institution of higher education

• To enroll in the first or second year of a program in a university (Licence 1 and 2) or school of architecture, international students (from outside the European Union) must follow the so-called preliminary admission procedure, known as DAP. As part of their DAP application, they must demonstrate their level of French proficiency by passing a language test (TCF-DAP or TEF) or by earning a degree (DELF/DALF).
• For enrollments in the third year of university study (Licence 3), in a Master’s program, (Master 1 and 2), in a Doctoral program, or in one of France’s Grandes Écoles, no uniform requirement applies. Each institution is free to set its own criteria for French proficiency. Prospective students should inquire about the language requirements of the institutions of interest to them.
TCF (Test de connaissance du français - Test of knowledge of French)

The TCF, administered by the French Ministry of Education and the Ministry of Higher education and research, is a standardized test of general French designed by CIEP (Centre international d’études pédagogiques, International center for pedagogical studies), a certifying organization that is a member of ALTE (the Association of Language Testers in Europe). The TCF satisfies the quality requirements of ISO 9001, version 2008, in all of its processes. The TCF test of comprehension may be taken on computer in some countries; the computer-based test of written
expression will be available soon. Test results are valid for 2 years. Candidates wishing to repeat the TCF or TCF-DAP must wait 60 days from the date of their prior sitting. www.ciep.fr/tcf/
Study in France: levels required for applications for preliminary admission (the DAP procedure)
A specific version of the TCF (TCF-DAP) is required for applications for preliminary admission (DAP). The TCF-DAP includes a mandatory test of written French. www.ciep.fr/tcfdap/. The TCF is the only test recognized by the CPU (Conférence des présidents d'université, Conference of university presidents) for admission to Licence 3, Masters 1, and Masters 2 programs. Note: The required score on the test varies from institution to institution and from program to program.
Description of the TCF and TCF-DAP: www.ciep.fr/tcf/
Registration fees and locations: Candidates can take the TCF in 626 centers approved by CIEP. Centers are located in 141 countries, including France. To register, candidates should contact an approved center for information on testing dates and for the costs of the required and elective components of the test. In cooperation with the courses in French language and culture offered at the Sorbonne, CIEP offers monthly TCF sessions. To register, visit: www.ccfs-sorbonne.fr/-Centre-CIEP-Sorbonne-.html. Approved TCF centers: www2.ciep.fr/tcf/centres/.
Le TEF (Test d’évaluation de français - French assessment test)

The TEF, administered by the Paris Chamber of Commerce and Industry (CCIP), accurately measures testtakers’ skills in general French, placing them on a scale of proficiency levels indexed to the CEFR and to Canadian language-proficiency levels. The TEF consists of a series of modules in multiple-choice format (written comprehension, oral comprehension, vocabulary, and structure) and two open-ended modules (written and oral expression). Since 2005, an electronic version of the multiple-choice modules known as e-tef has allowed test-takers to learn their results immediately..
Candidates may take the TEF as often as they wish. The validity of TEF results is open-ended; institutions and organizations make their own decisions about how recent a candidate’s results must be. CCIP recommends that results should be accepted for one year from the date of the test.
 Study in France: levels required for applications for preliminary admission (the DAP procedure)
To meet DAP requirements required for admission to years 1 and 2 at a university or school of architecture, the TEF is accepted in lieu of the TCF-DAP (ministerial decree of May 3, 2007), provided the candidate passes all of the mandatory components of the test and earns a score of at least 325 out of 450 on the test of written expression, a score that corresponds to level B2 of the CEFR and a grade of 14/20 in the French marking system. www.fda.ccip.fr/tef/
Note: Passing scores may vary from institution to institution and from program to program.
 Description of the TEF: www.fda.ccip.fr/tef/epreuves
 Registration fees and locations
The TEF is administered in about 100 countries by some 400 approved test centers. To register, contact an approved center of your choice. Each center sets its own test dates and fees. Approved TEF centers: www.fda.ccip.fr/tef/centres
The DELF (Diplôme d’études en langue française - Diploma of French-language studies) and DALF (Diplôme approfondi de langue française - Advanced diploma in French language)
The DELF and DALF diplomas, conferred by the French Ministry of Education, and the Ministry of Higher education and research attest to the holder’s level of proficiency in the French language. Six different diplomas are offered, corresponding to the six levels of the CEFR: DELF A1, A2, B1, and B2, and DALF C1 and C2. To earn any of the diplomas, candidates must pass tests in four competency areas: oral comprehension, oral expression, written comprehension, and written expression. Unlike the results of language tests, which expire after a certain period, the DELF and DALF diplomas are valid for life
 Study in France: levels required for applications for preliminary admission (the DAP procedure)
To meet DAP requirements required for admission to years 1 and 2 at a university or school of architecture, applicants must obtain a DELF B2 diploma (decree of January 18, 2008, published in the Journal officiel de la République française n°30 on February 5, 2008, p. 2206) or a DALF diploma (C1 or C2). Holders of these diplomas are exempted from any language test that might otherwise be required for admission to a French university.
Note: The level of the diploma required may vary from institution to institution and from program to program.
 Description of DELF tests: www.ciep.fr
 Description of DALF tests: www.ciep.fr
• Candidates must score at least 5/25 on each of the four tests.
• The total score required to obtain a DELF or DALF diploma is 50/100.
Registration fees and locations

1,000 test centers are found in secondary schools, language schools, universities, and cultural institutes (such as the Alliance Française) in 164 countries. Candidates should register directly with the test center of their choice. Fees associated with the diploma are set by each approved test center. Fees vary from country to country. For more information on registration and fees, contact a test center in your country or in France. CNED, the Centre national d'enseignement à distance (National center for distance learning) offers preparatory courses for DELF levels A1, A2, B1, B2 (30 hours for each level) and DALF levels C1 and C2 (30 hours each): www.cned.fr
Approved DELF/DALF centers:

• Outside France, directory of Centers: www.ciep.fr/delfdalf/annuaire_centres.php
• In France, list of Centers: www.ciep.fr
Exemptions from requirements to demonstrate proficiency in french

Applicants who meet one of the following criteria may be exempted from the requirement that they demonstrate their proficiency in French:
• Holders of the French baccalauréat, the international or European baccalauréat, and the Franco-German baccalauréat;
• Nationals of states where French is the official language: Benin, Burkina Faso, Democratic Republic of Congo, Côte dʼIvoire, Gabon, Guinea, Mali, Niger, Repubic of CongoSenegal, and Togo;
• Nationals of multilingual states where French is one of the official languages: Burundi, Cameroon, Canada, Central African Republic, Chad, Comoros Islands, Djibouti, Haiti, Madagascar, Mauritania (except for students in the Arabic-language curriculum), Rwanda, Seychelles, Switzerland, and Vanuatu. In order to be excused from taking the TCF-DAP, applicants must have completed all of their secondary education in a French-language institution;
• Students graduating from bilingual programs in which French was one of the languages;
• Nationals of states in which final examinations for graduation from secondary school are conducted primarily in French;
• Applicants participating in a program governed by an intergovernmental accord or interuniversity agreement;
• International recipients of scholarships from the French government, international organizations, or foreign governments whose grants are administered by an approved French entity;
• Children of diplomats serving in France;
• In some cases, students enrolling in programs taught entirely in English: www.campusfrance.org
Applicants who are citizens of a state in the European Economic Area or Switzerland are exempted from the preliminary admission procedure (DAP) and may apply directly to universities of their choice. However, applicants to preparatory programs for theGrandes Écoles, University institutes of technology (IUT), university-based professional institutes (IUPs), and postsecondary technical programs (STS, sections de techniciens supérieurs) are subject to a specific requirement. They must apply online for preliminary admission at the postbac admission Website. The same online preliminary admission Process is required of international applicants who hold or will soon receive a French baccalauréat earned abroad; a European or Franco-German Baccalaureate; or effective July 2011, a Franco-Spanish Bachibac or franco-italian Esabac www.admission-postbac.fr
27 octobre 2012

"We mean Business"

Generation Erasmus"We mean Business" - Strasbourg, 14 décembre 2012
«La campagne «We mean business» viendra en appui des actions menées par les États membres pour lutter contre le chômage des jeunes, qui atteint des niveaux excessivement élevés dans certains pays de l'Union européenne. Nous voulons en particulier attirer l'attention sur la valeur des stages à l'étranger, qui peuvent améliorer les compétences linguistiques des intéressés, leur donner de l'assurance et accroître leurs capacités d'adaptation. Les études que nous menons montrent que les employeurs valorisent de plus en plus ce type de compétences.» indique Androulla Vassiliou, commissaire européenne à l'éducation, à la culture, au multilinguisme et à la jeunesse précise lors du lancement de la campagne au niveau européen.
L'objectif de cette campagne lancée en avril dernier est de sensibiliser les entreprises, petites, moyennes ou grandes, à l'intérêt d'accueillir un stagiaire Erasmus ou Leonardo da Vinci venu d'un autre pays européen. Pour les jeunes, ce stage constitue une opportunité unique de renforcer ses compétences linguistiques, techniques, d'améliorer son adaptabilité et, à terme, de faciliter son insertion professionnelle.
Mais, il s'agit d'une situation gagnant-gagnant pour les jeunes et pour les employeurs. En effet, l'accueil d'un stagiaire Erasmus ou Leonardo dans l'entreprise insuffle une dimension européenne dans l'entreprise: langue, culture, méthode de travail. Sa venue peut offrir de nouvelles perspectives à l'entreprise et lui permettre d'ouvrir des portes sur de nouveaux marchés en Europe. Enfin, c'est une opportunité pour tester d'éventuels futurs collaborateurs et – pourquoi pas? – de recruter la perle rare.
En France, l'évènement We Mean Business s'inscrira en prolongement de la conférence de valorisation de l'Agence Europe Education Formation France, le vendredi 14 décembre 2012 après-midi. A la clé: témoignages d'entreprises et de stagiaires, présentation d'outils de mise en relation entre les jeunes et les entrepreneurs et une occasion de rencontrer de nombreux acteurs impliqués dans coopération éducation-entreprise. Evénement gratuit. Inscrivez-vous!.
Erasmus γενιάς «Εννοούμε επιχειρηματίες" - Στρασβούργο, 14 Δεκ. 2012
"Η εκστρατεία" Εννοούμε επιχείρηση "θα στηρίξει τις δράσεις που έχουν αναληφθεί από τα κράτη μέλη για την καταπολέμηση της ανεργίας των νέων, η οποία έφθασε σε πολύ υψηλά επίπεδα σε ορισμένες χώρες της Ευρωπαϊκής Ένωσης.
Είμαστε ιδιαίτερα θέλουμε να επιστήσουμε την προσοχή στην αξία της πρακτικής άσκησης στο εξωτερικό, η οποία μπορεί να βελτιώσει τις γλωσσικές δεξιότητες των ενδιαφερομένων μερών, να τους δώσει την εμπιστοσύνη και να αυξήσει την αντιμετώπιση των δεξιοτήτων τους. Περισσότερα...
27 octobre 2012

U.S. and Australian International Student Data Collection

U.S. and Australian International Student Data CollectionU.S. and Australian International Student Data Collection - Key Differences and Practices. Download the briefing paper.
The Institute of International Education's Center for Academic Mobility Research is pleased to announce the publication of a new briefing paper: U.S. and Australian International Student Data Collection: Key Differences and Practices.
This briefing paper summarizes the findings of a comparative study on international student data collection methods and practices in the United States and in Australia, conducted in collaboration with the International Research and Analysis Unit of Australian Education International (AEI) with support from the Australian Government Department of Industry, Innovation, Science, Research and Tertiary Education (DIISRTE). The paper summarizes the key differences between the data collection systems of both countries and identifies best practices in Australian data collection which can be used to improve data collection efforts in other countries, as well as ways in which countries can collaborate to move toward the common goal of better cross-national comparability of mobility data. Download a copy of the briefing paper. Learn more about IIE’s Center for Academic Mobility Research.
V Conclusion

International fellowships, such as the Endeavour Award that allowed for this research, provide excellent opportunities for the in-depth exploration of mobility issues by allowing research staff at peer organizations to learn about research and data collection practices in other countries. As a result of this research, the following lessons were learned:
1) The U.S. and Australian international student data collections are synchronized in many ways but several aspects remain divergent. Examples of areas which are aligned include core definitions, such as basing the country of origin on citizenship rather than permanent residence, and the exclusion of students on tourist or other temporary entry visas. Areas where the data collections diverge include level of education: AEI enrollment data includes vocational education (VET), English Language Intensive Courses for Overseas Students (ELICOS) and schools (primary and secondary education) in addition to higher education, while U.S. data covers only higher education, and to a limited extent, intensive English enrollments. However, AEI does disaggregate data by level, thus valid comparisons can be made.
2) As the case of Chinese student enrollment shows, it is vital to take into account variations in data collection methodologies and definitions when making comparative analyses of cross-national data. Comparing published numbers without regard to these details may result in inaccurate conclusions.
3) The AEI monthly data releases reflect course enrollments, not student headcounts, which are reported only once a year. The Open Doors U.S. data collection is an annual headcount, and thus is actually reported on the same timeframe as the Australian data.
4) The higher level of government oversight and support of international education in Australia has a number of consequences for international student data collection. While access to data and compulsory data submission are major benefits, government-mandated data collection is not perfect. Education providers who do not receive government funding are not included in government data collection, which necessitates independent private sector data collection; in Australia this takes place primarily in the VET and ELICOS sectors.
5) Cultural differences, such as the stronger sense of corporatism in Australia, also play a role in facilitating data collection. Educational institutions and providers in the U.S. often operate in a competitive framework, where peer institutions are considered rivals or benchmarks to be surpassed. Institutions and providers may be unwilling to provide data which may be used to competitor’s advantage. Improving the performance of the U.S. as a whole in the global marketplace is generally not a consideration, although institutions may band together locally in the form of city and state consortia to jointly promote study in their immediate region. Australia, with a smaller overall population and smaller number of institutions and providers is more likely to band together at the national level, and this is reflected in the success of national data collection efforts.
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