Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
12 octobre 2012

Emploi d'avenir - ce qu'il faut savoir en 7 points

Numero_VertLe 25 septembre 2012, les sénateurs ont adopté le projet de loi concernant les emplois d'avenir. Voici les détails de la loi qui entrera en vigueur dès le 2 novembre 2012:
1. l'emploi d'avenir a pour objet de faciliter l'insertion professionnelle et l'accès à la qualification
2. Public concerné:
- les jeunes sans diplôme âgés de 16 à 25 ans à la signature du contrat, dans les zones urbaines ou rurales les plus marquées par le chômage ainsi qu'en Outre-mer
- et les travailleurs handicapés de moins de 30 ans en difficulté et peu qualifiés
3. 100 000 jeunes en 2013, 150 000 tous les ans à partir de 2014
4. Les contrats seront en temps pleins, en CDI ou CDD d'un an (renouvelable) à trois ans
5. Les secteurs concernés: non marchand d`activités en développement ou à forte utilité sociale ou environnementale, filières vertes et numériques,social et médico-social, animation, tourisme et aides à la personne
6. Aide de l'Etat: 75% de la rémunération brute au niveau du Smic seront pris en charge pendant une durée maximale de trois ans; l'aide sera de 35% pour les employeurs du secteur marchand
7. Les Missions locales ou Pôle emploi seront chargés de l'accompagnement.
Article: lentreprise.lexpress.fr.

Numero_Vert 25 SETTEMBRE 2012, il Senato ha approvato il disegno di legge sulle professioni del futuro. Ecco i dettagli della legge che entrerà in vigore il 2 novembre 2012:
1.
lavoro futuro è quello di facilitare l'inserimento professionale e l'accesso alle qualifiche. Più...
12 octobre 2012

Un jeune sur cinq sans diplôme? Ce n’est pas une fatalité

http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/themes/default-3cols-fixes/css/img/header.pngPar Lucie Piolot, mardi 9 octobre 2012, publié dans Emploi/Entreprise. Tribune de Lucie Piolot parue sur Rue89 le 9 octobre 2012.
Le Parlement votera ce soir la création des emplois d’avenir. Tout comme les contrats de génération, ces dispositifs d’urgence insuffisamment tournés vers les emplois marchands, bien qu’utiles, ne peuvent à eux seuls répondre aux défis de plus long terme auxquels nos jeunes sont confrontés au moment de l’insertion sur le marché du travail.
Chaque année, près d’un jeune sur cinq sort du système éducatif sans diplôme ni qualification. Cet échec scolaire massif se double d’un taux de chômage des moins de 25 ans proche de 23%, comparable à celui de la Roumanie et de l’Estonie. Les moins qualifiés sont les plus touchés: trois ans après leur sortie du système scolaire, 40% des non diplômés sont au chômage - contre 9% des diplômés du supérieur.
Cette situation inacceptable n’est pourtant pas une fatalité. Malgré la crise, des pays voisins sont parvenus à maintenir un taux de chômage des 15-24 ans inférieur à 15% notamment grâce à des systèmes d’orientation et d’insertion efficaces. Dans la note Choisir les bons leviers pour insérer les jeunes non qualifiés, l’Institut Montaigne et Entreprise & Personnel analysent les pratiques françaises au miroir des comparaisons internationales et formulent trois propositions pour inverser la tendance.
En finir avec l’orientation "à la française"

Le système français d’orientation ne joue pas du tout son rôle d’articulation entre la formation des élèves, la réalisation de leurs aspirations et les besoins du monde du travail, poussant beaucoup de d’entre eux dans des voies qui ne les intéressent pas ou vers des formations sans avenir. Pour faire évoluer cette situation, l’orientation telle qu’elle est dispensée aux écoliers allemands ou danois par exemple montre qu’il est possible d’agir dans deux directions concrètes:
    * renforcer la formation des professeurs aux réalités du monde du travail et ouvrir bien davantage le monde enseignant aux professionnels issus de l’entreprise, particulièrement dans les filières générales;
    * introduire dès le collège des séances d’orientation centrées très concrètement sur la connaissance des formations proposées, l’apprentissage des exigences du monde du travail et l’autonomie.
Agir au plus près des bassins d’emploi

L’accès à l’emploi des jeunes peu qualifiés est rendu plus difficile par la nature cumulative des handicaps auxquels ils font face : absence de réseau, déficit d’information et d’appui, stigmatisation et discrimination à l’embauche.
Or, malgré la récente multiplication des politiques d’insertion et les initiatives intéressantes prises en ce sens, aucun dispositif n’est spécifiquement adapté à cette population fragile, à l’exception peut-être de celui des Missions Locales dont l’action gagnerait à être mieux articulée avec les dispositifs globaux d’emploi et d’insertion. Cet empilement illisible de dispositifs nationaux fonctionnant "en silos" nuit à leur efficacité.
En Allemagne et au Danemark, l’organisation des politiques d’insertion et d’emploi est gérée au niveau local, dans les Länder ou municipalités, là où se jouent les rencontres entre employeurs et jeunes. Elles mobilisent l’ensemble des acteurs concernés : les écoles, les centres de formation et d’orientation, les services de l’emploi, les services sociaux, les municipalités, les parents et les entreprises. Ces exemples nous proposent trois pistes d’action pour notre pays:
    * identifier au niveau local un chef de file qui piloterait les activités de l’ensemble des acteurs et des dispositifs existants en disposant d’un budget décentralisé;
    * créer un guichet unique "jeunes" qui leur permette d’accéder à des services d’orientation, aux offres de Pôle Emploi et aux services sociaux, tout en facilitant les démarches des entreprises;
    * renforcer l’autonomie des collèges et des lycées pour encourager leur collaboration avec les guichets locaux, prévenir le décrochage scolaire et organiser des activités d’orientation.
Faire une place aux jeunes dans les entreprises

La transition entre la fin des études et le premier emploi en entreprise est, en France, encore trop peu efficace. La généralisation de l’alternance permettrait d’y remédier. Ce véritable passeport pour l’emploi permet aux élèves d’acquérir des compétences opérationnelles. En effet, selon une étude de la Dares publiée en 2010, l’alternance ouvre la porte à un emploi pérenne dans huit cas sur dix.
En outre, les entreprises doivent promouvoir les pratiques nouvelles dans le domaine de la diversité, en particulier celles destinées aux moins de 25 ans. Il est également nécessaire qu’elles mènent une réflexion pour identifier les activités véritablement professionnalisantes qui permettraient d’intégrer les moins qualifiés. C’est leur responsabilité et leur intérêt..
Ces nouveaux chômeurs sont la "génération perdue": c’est en ces termes que l’Organisation internationale du Travail met en garde les pays européens sur l’aggravation du chômage des jeunes. Le gouvernement a annoncé des mesures d’urgence: il reste cependant impératif d’engager dès maintenant des actions concrètes pour agir sur les causes structurelles de cette crise.
http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/themes/default-3cols-fixes/css/img/header.png Με Lucie Piolot, Τρίτη, 9 Οκτωβρίου του 2012, που δημοσιεύθηκε στην Επάγγελμα/Εταιρεία. Piolot Lucie Tribune που δημοσιεύθηκε στις Rue89 9 Οκτωβρίου, 2012. Περισσότερα...
11 octobre 2012

Formation des demandeurs d’emploi - valse hésitation de l’Etat autour de la régionalisation

http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/files/abherve.jpgSur le blog de Michel Abhervé pour Alternatives économiques.Le Document-cadre relatif à la formation des demandeurs d’emploi que l’Etat vient de rendre public dans le cadre de la démarche de la conférence sociale présente un grand avantage et nous conduit à une interrogation sur le fond.
Le grand avantage c’est de ne pas vouloir tout changer. On se rappelle que Nicolas Sarkozy avait en janvier 2012 demandé à Gérard Larcher de lui fournir les bases d’une réforme radicale de la formation professionnelle  (voir “Une réforme radicale de la formation professionnelle” en 2 mois !), et que la réponse de Gérard Larcher était loin de cette réforme radicale (voir Le rapport Larcher: une critique de l’action du quinquennat, une affirmation libérale et le refus du référendum sur la formation des demandeurs d’emploi). Nous sommes ici dans une logique de meilleure coordination, d’efficacité accrue, de rationalisation…, tous domaines dans lesquels il est possible de faire mieux, et même pour certains points beaucoup mieux, sans pour autant éprouver le besoin de tout révolutionner.
L’interrogation porte sur la réalité de la prise en compte d’une responsabilité prochaine, pleine et entière, des Régions en matière de formation professionnelle, qui bien qu’affirmée sans ambiguité par le Président de la République, ne semble pas totalement intégrée par les rédacteurs de de document-cadre. Suite de l'article...
http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/files/abherve.jpg The blog of Michael Abhervé for Economic Alternatives. The Framework Document for the training of jobseekers that the State has made public through the process of social conference is a great advantage and leads us to a question on the bottom. The great advantage is that it does not want to change everything. We remember that Nicolas Sarkozy had asked in January 2012 Gérard Larcher to provide the foundations for a radical reform of the vocational training (see "A radical reform of vocational training" in 2 months!), and the response Gérard Larcher this was far from radical reform (see Larcher report: a review of the action of the quinquennium, a liberal affirmation and denial of the referendum on the training of job seekers). More...
10 octobre 2012

Animation du relais territorial VAE - le PRAO publie un référentiel de la fonction

Depuis 2004, les animateurs des relais territoriaux VAE oeuvrent sur les 27 zones territoriales emploi – formation (ZTEF) pour le développement de la VAE en animant le réseau d’information – conseil. En lien avec tous les autres acteurs, ils agissent pour promouvoir la VAE et en faciliter l'accès à tous les rhônalpins.
Ce référentiel met en lumière une fonction fondée sur la coopération et la synergie entre les acteurs, deux principes essentiels pour créer de nouvelles dynamiques territoriales sur le champ de l'orientation. Construit à partir de l'analyse des pratiques des professionnels concernés, ce document structure les activités constitutives de la fonction, en précise les finalités et conditions d'exercice et met en exergue les compétences développées dans leur réalisation. >> Téléchargez le référentiel.
RÉFÉRENTIEL D’ACTIVITÉS ET DE COMPÉTENCES - Fonction animation du relais territorial

Edito du président du pRao

Vous savez toute l’importance que la Région Rhône-Alpes, le PRAO et tous ses partenaires attachent à la Validation des Acquis de l’Expérience: au-delà du dispositif lui-même, c’est toute une conception de la « formation tout au long de la vie », à partir des acquis de chacune et de chacun, de la formalisation de ces derniers et de la reconnaissance des compétences et des connaissances construites à travers toutes ses expériences, qui est en jeu. La VAE est un bel outil, c’est aussi un moyen pour faire progresser l’ensemble des acteurs de l’orientation et de la formation vers une société plus juste, plus ouverte, plus respectueuse des personnes…
Ainsi, depuis dix ans, grâce à notre réseau régional d’information conseil en VAE, constitué de 107 Points Relais Information Conseil (PRIC), ce sont plus de 70 000 rhônalpins qui ont reçu gratuitement une information, accessible et approfondie à la fois, sur ce dispositif. Pour plus de la moitié d’entre eux, cette information a été suivie par un conseil individualisé leur permettant d’évaluer l’opportunité de s’engager dans cette démarche.
Le déploiement du réseau d’information conseil en VAE en Rhône-Alpes répond à une politique concertée de la Région, de l’État et des Partenaires Sociaux pour le développement et l’égalité d’accès à la VAE. Aussi, pour faciliter les échanges et concourir à l’organisation et à la qualité des services d’information conseil en VAE, ils ont créé ensemble, en 2004, la fonction animation du relais territorial VAE.
Dans le cadre du programme de professionnalisation à la VAE, financé par la DIRECCTE et mis en oeuvre par la cellule ressource régionale VAE du PRAO en 2011, les animateurs des relais territoriaux VAE ont apporté, par l’échange et l’analyse de leurs pratiques, les éléments nécessaires à la formalisation d’un référentiel de leur fonction. Ce document est le résultat de leur travail. Nous nous réjouissons donc beaucoup aujourd’hui de ce document, réalisé conformément à la démarche d’analyse des acquis de l’expérience, par les animateurs des relais territoriaux de VAE. Ils donnent ainsi du sens à leurs activités en avançant ensemble vers un objectif commun: fédérer, mutualiser, coopérer pour faire réussir les candidats à la VAE.
Nous voulons saluer cette professionnalité au service de notre politique sur la VAE en direction de tous les rhônalpins, exprimer aux animateurs des relais territoriaux VAE nos remerciements et les assurer de notre confiance. Ils accompagnent les mouvements qui traversent les champs de l’orientation et de la formation tout au long de la vie et contribuent à l’évolution des organisations. Ils inscrivent la VAE non seulement dans les projets individuels, mais aussi dans les projets collectifs et territoriaux. Nous nous appuyons depuis 2004 sur leurs compétences et leur engagement pour poursuivre la mobilisation des acteurs et des publics autour de la VAE.
Bien évidemment, le référentiel de la fonction animation du relais territorial VAE ne doit pas être regardé comme un cadre figé et fermé, mais comme un ensemble d’axes dynamiques permettant d’enrichir et de professionnaliser vos pratiques d’animateurs ou de membres du réseau des acteurs de la VAE. Philippe MEIRIEU, Président délégué du PRAO, Vice Président du Conseil Régional délégué à la formation tout au long de la vie.
Introduction
Contexte

L’animation territoriale de l’information conseil en VAE, en région Rhône-Alpes, s’inscrit dans l’application de plusieurs documents de cadrage émanant des décideurs régionaux:
> le protocole d’accord entre l’État, la Région et les Partenaires Sociaux, relatif à la définition et à la mise en oeuvre d’une politique régionale concertée en faveur du développement de la VAE;
> le cadrage régional pour l’information conseil en VAE;
> la charte régionale du service d’information conseil en VAE.
Ces documents structurent politiquement et techniquement l’organisation des services d’information et de conseil en VAE et les conditions de leur animation tant locale que régionale.
Depuis 2007, c’est la Région qui a la compétence de l’organisation de l’information conseil en VAE. En Rhône-Alpes, ces services ont été organisés sur les 27 Zones Territoriales Emploi Formation (ZTEF) autour d’un animateur du relais territorial VAE et des structures d’Accueil Information Orientation (AIO) labellisées Point Relais Information Conseil (PRIC) qui, par le biais de leurs référents VAE, les délivrent à tout public.
Si les services d’information et de conseil en VAE ont fait l’objet, en 2006, avec les professionnels concernés, d’un travail de mutualisation, capitalisation et formalisation des pratiques, dégageant des références qualitatives et même des compétences requises, la fonction d’animation du relais territorial VAE, elle, n’avait pas encore été investiguée.
Dans le cadre du programme de professionnalisation à la VAE, financé par la DIRECCTE et mis en oeuvre par la cellule ressource régionale VAE du PRAO en 2011, les animateurs des relais territoriaux VAE, par l’échange et l’analyse de leurs pratiques, ont apporté les éléments utiles à la formalisation d’un référentiel de leur fonction.
Ce document est le résultat de leur travail.
Cette fonction d’animation territoriale de l’information et du conseil en VAE, spécifique à la région Rhône-Alpes, est traversée par les évolutions des politiques nationales et régionales de l’AIO, de la formation, de l’emploi. La mise en oeuvre du Service Public de l’Orientation (SPO), l’expérimentation de l’Accueil Information Généraliste (AIG) du Service Public Régional de la Formation (SPRF), les nouvelles structurations des instances du Comité de Coordination Régional de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (CCREFP) en région et des Contrats Territoriaux Emploi Formation (CTEF) sur les territoires, impactent ou impacteront les services d’information et de conseil en VAE et leur « animation ». Il paraît important aujourd’hui d’en rendre visible l’architecture telle qu’elle s’est construite afin d’en faciliter les aménagements adaptés aux enjeux à venir.
Les animateurs des relais territoriaux VAE qui ont contribué à l’élaboration de ce référentiel ont témoigné de leurs pratiques, de leur expérience de la fonction, de leurs conditions d’exercice de cette fonction et, toujours, sans exception, de leur motivation et de leur plaisir à l’assumer.
Les orientations du groupe de travail
Objectifs :

> Rendre visibles les éléments constitutifs et structurants de la fonction d’animation du relais territorial VAE.
> Définir des références partagées sur la base desquelles les commanditaires, les différents acteurs de la VAE et les animateurs du relais territoriaux VAE eux-mêmes, pourront bâtir leurs projets d’actions.
Résultat attendu :

> Le référentiel de la fonction d’animation du relais territorial VAE.
Méthode :

> Démarche de co-construction à partir de réunions d’échanges et analyse de pratiques avec les animateurs des relais territoriaux VAE.
> Structuration, formalisation du référentiel par le PRAO.
Ressources :

> Ingénierie emploi - compétences du Ministère chargé de l’emploi et méthode « ETED » (Emploi Type Etudié dans sa Dynamique).
> Documents de cadrage de la fonction d’animation des relais territoriaux VAE.
Étapes :

> 9 mai 2011 : les contextes d’exercice de la fonction d’animation du relais territorial VAE.
> 7 juin 2011 : le périmètre de la fonction d’animation du relais territorial VAE.
> 11 octobre 2011 : les activités constitutives de la fonction d’animation du relais territorial VAE et les compétences développées.
> Novembre 2011 à avril 2012 : l’élaboration du référentiel et amendements.
> 24 mai 2012 : la validation par les animateurs des relais territoriaux de la 1ère version du référentiel, prise en compte de leurs amendements jusqu’au 8 juin 2012.
> 15 septembre 2012 : diffusion du référentiel.
L’animation du relais territorial VAE
1.2.1 Définition de la fonction animation du relais territorial VAE

L’animation du relais territorial VAE est une fonction définie et financée par la Région Rhône-Alpes, confiée à une structure du champ de l’Accueil Information Orientation (AIO) labellisée Point Relais Information Conseil (PRIC) et cooptée par les autres PRIC du territoire sur une Zone Territoriale Emploi Formation (ZTEF).
La fonction d’animation du relais territorial VAE consiste à promouvoir, développer et coordonner l’information et le conseil en VAE sur un territoire, en direction de tous les publics, en respectant le cahier des charges régional.
L’objectif de la fonction animation du relais territorial de VAE sera atteint si elle permet à chaque rhônalpin l’exercice de son droit individuel à la VAE en lui garantissant en toute gratuité, en amont de sa validation, une information et un conseil objectifs propres à dégager l’opportunité d’entreprendre cette démarche et à faciliter son engagement.
1.2.2 Conditions d’exercice de la fonction animation du relais territorial vae

Les directions régionales des réseaux de l’AIO définissent leurs orientations quant à leur participation au dispositif d’information conseil en VAE en Rhône-Alpes et se mobilisent pour obtenir le label PRIC.
Les directeurs des structures PRIC se réunissent à l’issue de chaque procédure de labellisation (tous les deux ans). À cette occasion, le portage de l’animation du relais territorial VAE fait l’objet d’un échange et un consensus est établi entre les structures pour choisir l’une d’entre elles. Dans le cas où plusieurs structures labellisées se positionnent pour porter l’animation du relais territorial VAE sans trouver de consensus, la procédure de désignation revient à la Région qui recueille l’avis de tous les PRIC du territoire et analyse l’activité d’information et de conseil en VAE des postulants et leur projet d’animation du relais territorial. La Région procède à la désignation de la structure qui porte l’animation du relais VAE, au regard de ces éléments. Elle s’attache aussi, dans son choix, à répartir la charge de l’animation des relais territoriaux entre les différents réseaux d’appartenance des structures labellisées PRIC.
Il appartient ensuite à la direction de la structure qui porte l’animation du relais territorial VAE sur le territoire de désigner la personne qui remplira cette fonction parmi son personnel. La Région, qui entérine la désignation de la structure animatrice cooptée par ses pairs, prend note de la désignation nominative de la personne « animatrice territoriale VAE ». Cette fonction d’animation du relais territorial VAE s’ajoute à celles qui constituent l’emploi de la personne désignée.La personne en charge de l’animation du relais territorial VAE devient l’interlocutrice privilégiée de la Région, du PRAO et de tous les acteurs de la VAE sur le territoire. Pour remplir cette fonction, elle dispose d’une enveloppe de plusieurs demi-journées financées par la Région.
>> L’animation du relais territorial VAE implique d’identifier, de dégager et de valoriser ce temps de travail. L’animateur justifie auprès de la Région des activités d’organisation et d’animation réalisées dans le cadre de cette fonction. Il produit un bilan annuel auprès des services de la Direction de la Formation Continue de la Région.
Il convient de noter que l’animation du relais territorial VAE nécessite une disponibilité « au fil de l’eau » pour répondre aux sollicitations quotidiennes des acteurs de la VAE sur le territoire (contacts directs, téléphoniques…) et inclut des déplacements sur son territoire d’intervention voire ponctuellement la région.
L’animateur du relais territorial VAE bénéficie de l’ensemble des outils, supports et moyens développés par la cellule ressource régionale VAE du PRAO, en appui à l’exercice de sa fonction, par exemple:
> actions de professionnalisation,
> appuis individualisés en fonction des situations (prise de fonction, conduite de projet…),
> accès aux espaces collaboratifs dédiés,
> diffusion de publications,
> accès à Reso VAE,
> participation aux réunions des animateurs.
1.2.3 Conditions d’accès à la fonction animation territoriale de la VAE

La fonction d’animation du relais territorial VAE est assurée par un personnel de la structure PRIC qui la porte, sur désignation du dirigeant. L’identité et l’emploi de l’animateur sont stipulés sur le dossier de demande de subvention à la Région. Une expérience de conseil en VAE associée à une sensibilité au travail en réseau semblent indispensables.
1.2.4 Champ d’intervention et de responsabilité

L’animateur du relais territorial VAE assume une responsabilité fonctionnelle sur le champ de l’information conseil en VAE : mobiliser les moyens (humains, techniques, pédagogiques) pour atteindre les objectifs quantitatifs et qualitatifs annuels liés au développement des services d’information et de conseil en VAE sur son territoire en respectant le cadrage régional. Il s’organise de façon autonome.
Son champ d’intervention géographique correspond à sa ZTEF (relais territorial VAE). Il pratique l’animation du réseau d’acteurs locaux de l’information conseil en VAE. Au premier rang d’entre eux, ce sont les référents VAE des PRIC puis l’ensemble des conseillers en VAE avec lesquels il doit travailler. Il impulse, il propose et agit en suscitant l’adhésion collective.
Avec l’accord de sa ligne hiérarchique, il est légitime pour prendre l’initiative d’un projet collectif de VAE qui répondrait à une problématique emploi - compétences du territoire, en partenariat avec les acteurs socio-économiques concernés. Il peut donc être chef de projet. Il répond aux sollicitations de la cellule ressource régionale VAE du PRAO (contribution aux statistiques régionales de l’information conseil en VAE; remontées des besoins en professionnalisation des acteurs de la VAE; enquête sur la satisfaction des bénéficiaires du conseil en VAE…). Il collecte et apporte les éléments de suivi et de bilan quantitatif, qualitatif et financier à la Région, commanditaire de l’information conseil en VAE.
1.2.5 Description de la fonction d’animation du relais territorial VAE

L’animateur du relais territorial VAE travaille au sein d’un réseau d’acteurs de la VAE dont les référents VAE des PRIC et les conseillers en VAE des Points Relais Information (PRI). Il doit les mobiliser et collaborer avec eux afin qu’ils contribuent à l’effectivité des services d’information et de conseil VAE sur le territoire, auprès de tout public. Il réunit avec eux les conditions pour rendre ces services et en suivre les éléments quantitatifs et qualitatifs, en respect du cadrage régional. Il assure l’interface entre le territoire et le niveau régional pour le développement, le suivi, l’évaluation et l’évolution de l’information conseil en VAE en Rhône-Alpes.
1.2.6 Description des situations particulières d’exercice de la fonction

L’animateur du relais territorial VAE peut quelquefois s’appuyer sur l’assistant administratif de sa structure.
La fonction animation du relais territorial VAE peut:
> être confiée à un professionnel non investi de fonction de direction au sein de sa structure,
> être exercée corrélativement à celle de référent VAE,
> être exercée sur plusieurs territoires.
1.2.7 Evolutions possibles des missions des animateurs des relais territoriaux VAE

> S’impliquer dans la procédure de labellisation des PRIC.
> Construire des liens entre l’animation des relais territoriaux VAE et les missions de coordination AIG SPRF/SPO.
> Nouer une articulation avec les instances du CTEF.
> Contribuer au suivi de la qualité des services information conseil en VAE.
1.2.8 Liste des activités constitutives de la fonction

> Construire et animer des réseaux d’acteurs et des partenariats.
> Administrer et gérer l’activité information conseil en VAE.
> Veiller à la cohérence et à la qualité des services d’information et de conseil VAE.
> Développer l’accès des publics à la VAE.
Compétences relationnelles et sociales

L’observation et l’explicitation de la fonction animation du relais territorial VAE mettent en évidence la place fondamentale des compétences comportementales dans l’exercice de la fonction. Dites souvent « savoir-être » et traduites en compétences relationnelles et sociales, elles sous tendent l’ensemble des activités et constituent le principal facteur de réussite.
Le « savoir-être » fait partie au même titre que les « savoir-faire » et les « savoirs » de la compétence et de la qualification sociale mais n’en est qu’un des éléments.
La notion de compétence relationnelle et sociale représente aussi un ensemble flou et complexe fait de compétences relationnelles (savoir communiquer, savoir écouter, savoir négocier…) et de caractéristiques personnelles (avoir confiance en soi, être à l’aise, avoir du charisme…).
Les compétences sociales sont mises en oeuvre par la « personnalité » au travers d’attitudes et de comportements
cohérents et adaptés à la situation professionnelle : implication de la personne, autonomie, développement de la personnalité, évolution professionnelle… On trouve donc aussi dans cette notion l’usage de signes sociaux de reconnaissance.
Indéniablement, l’une des principales conditions de réussite de l’animation du relais territorial VAE tient aux compétences sociales « intuitu personae » de l’animateur. Au sein du réseau information conseil en VAE, ce sont d’abord des personnes qui travaillent avec des personnes. La nature même des activités implique ces compétences relationnelles. Ces qualités et aptitudes comportementales
propices au lien, au dialogue, à l’entregent, et qui irriguent intrinsèquement l’ensemble de toutes les compétences
utiles à l’exercice de la fonction d’animation. On peut classer ces savoir-faire sociaux (savoir-être adaptés) de la manière suivante:
Savoir-faire sociaux et professionnels traduisant des comportements:

> Implication, adaptation, rigueur, sens des responsabilités, confiance en soi, créativité, initiative, esprit et attitude positive.
> Susciter l’engagement, encourager, valoriser.
> Être disponible et réactif.
Savoir-faire communicationnels et relationnels traduisant des attitudes et des capacités:

> Goût des relations humaines.
> Ouverture d’esprit, écoute, coopération, argumentation.
> Donner confiance, faire confiance.
> Créer la convivialité.
> Savoir expliquer, convaincre, attirer, retenir, motiver.
Savoir-faire éthiques traduisant des attitudes et des capacités:

> Assertivité (capacité à s’exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres. C’est une attitude de fermeté non agressive par rapport aux évènements et à ce que l’on considère comme acceptable ou non). L’assertivité, c’est à la fois la prise de conscience et l’affirmation de ses propres limites.
> Connaissance de soi, honnêteté, respect des autres, des engagements.
> Montrer l’exemple, diffuser les valeurs du réseau.
Voir la suite en téléchargeant le RÉFÉRENTIEL D’ACTIVITÉS ET DE COMPÉTENCES - Fonction animation du relais territorial.

Από το 2004, οι ηγέτες της εδαφικής εργασία VAE ρελέ για την απασχόληση 27 εδαφικές περιοχές - εκπαίδευση (ZTEF) για την ανάπτυξη της VAE σε οδηγεί το δίκτυο πληροφορίες - συμβουλές. Σε σχέση με όλους τους άλλους φορείς, να ενεργούν για την προώθηση της VAE και εύκολη πρόσβαση σε όλες τις Rhône-Alpes.
Αυτή η αναφορά αναδεικνύει ένα χαρακτηριστικό που βασίζεται στη συνεργασία και τη συνέργεια μεταξύ των φορέων, δύο βασικές αρχές για τη δημιουργία νέων εδαφικών δυναμική στον τομέα της καθοδήγησης.
Κατασκευασμένο από την ανάλυση των πρακτικών των επαγγελματιών, η δομή του εγγράφου οι δραστηριότητες που συνιστούν τη λειτουργία καθορίζει το σκοπό και τις συνθήκες της άσκησης και αναδεικνύει τις δεξιότητες που αναπτύσσονται κατά την εφαρμογή τους. >> Download αποθήκη. Περισσότερα...
9 octobre 2012

La VAE d’hier à aujourd’hui, et demain?

http://www.cariflr.fr/App_Themes/Default/Images/logo_forme.pngLes dix ans de la VAE en Languedoc-RoussillonL'Etat, la Région Languedoc-Roussillon et Atout Métiers LR (association résultant de la fusion du CARIF et de l'OREF LR) ont organisé une journée régionale pour les dix ans de la VAE. Programme sur www.10ansdelavaelr.fr. A télécharger: le bilan statistique, ainsi que le dossier documentaire.
Le dossier documentaire
- La VAE d’hier à aujourd’hui, et demain?

Ces textes sont issus du dossier documentaire « les 10 ans de la VAE dans les Pays de Loire » réalisé par le CARIFOREF de la région.
Historique législatif et institutionnel
Avant 2002 et la VAE

L’idée de reconnaître l’expérience comme source d’apprentissage et de pouvoir la valoriser par l’obtention d’un diplôme sans passer d’épreuves n’est pas nouvelle en soi.
Ainsi, la loi du 10 juillet 1934 relative aux conditions de délivrance et à l’usage du titre d’ingénieur diplômé déclare que « Les techniciens autodidactes, les auditeurs libres des diverses écoles, les élèves par correspondance, justifiant de cinq ans de pratique industrielle comme techniciens, pourront, après avoir subi avec succès un examen, obtenir un diplôme d’ingénieur ». Mais ce texte est d’application très restreinte.
Plus tard, le décret n°85-906 du 23 août 1985 indique que « la validation permet soit d’accéder directement à une formation dispensée par l’établissement et conduisant à la délivrance d’un diplôme national ou d’un titre dont l’obtention est réglementée par l’État, soit de faire acte de candidature au concours d’entrée dans un établissement » et que « peuvent donner lieu à validation: […] l’expérience professionnelle acquise au cours d’une activité salariée ou non salariée, ou d’un stage; les connaissances et les aptitudes acquises hors de tout système de formation ». Cependant, ce texte ne vise que l’enseignement supérieur et permet d’accéder à une formation ou à un concours, non pas d’acquérir directement une certification.
En 1992, est instituée la VAP. La loi n°92-678 du 20 juillet 1992 relative à la Validation d’Acquis Professionnels pour la délivrance de diplômes permet à « toute personne qui a exercé pendant cinq ans une activité professionnelle [de] demander la validation d’acquis professionnels qui pourront être pris en compte pour justifier d’une partie des connaissances et des aptitudes exigées pour l’obtention d’un diplôme de l’enseignement supérieur […] ou de l’enseignement technologique. »
Cette loi élargit le champ d’application des textes précédents, mais la VAP ne concerne que les diplômes de l’Éducation nationale et de l’Agriculture et ne permet toujours pas d’acquérir la totalité d’une certification.
En 1999, dans son livre blanc sur la formation professionnelle, Nicole Péry, secrétaire d’État en charge de la formation professionnelle, entame une réflexion sur un dispositif à la vocation plus large et plus égalitaire.
Trois constats ont ainsi présidé à l’émergence de la VAE:
1. la nécessité de sécuriser les parcours professionnels d’une population active faiblement diplômée,
2. le rôle majeur de la possession d’un diplôme pour l’insertion durable sur le marché du travail,
3. la faible dimension qualifiante de la formation continue.
17 janvier 2002 : instauration de la VAE

La loi n°2002-73 du 17 janvier 2002 de modernisation sociale instaure un nouveau droit:
« Toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son expérience, notamment professionnelle, en vue de l’acquisition d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat de qualification figurant sur une liste établie par la commission paritaire nationale de l’emploi d’une branche professionnelle, enregistrés dans le répertoire national des certifications professionnelles. »
« La validation des acquis produit les mêmes effets que les autres modes de contrôle des connaissances et aptitudes. »
« Peuvent être prises en compte, au titre de la validation, l’ensemble des compétences professionnelles acquises dans l’exercice d’une activité salariée, non salariée ou bénévole, en rapport direct avec le contenu du diplôme ou du titre. La durée minimale d’activité requise ne peut être inférieure à trois ans.»
Désormais:
- Les candidats ont la possibilité d’obtenir la totalité d’un titre, d’un diplôme ou CQP (enregistré au RNCP), la procédure a été généralisée à l’ensemble des certificateurs,
- la durée minimale de l’expérience requise pour accéder à la validation a été ramenée à 3 ans,
- les acquis professionnels pris en compte ont été élargis à l’expérience acquise dans le cadre d’une activité non salariée ou bénévole,
- les modalités d’évaluation des candidats ont été diversifiées,
- un droit au congé pour validation d’acquis est institué pour les salariés,
- les dépenses de validation d’acquis deviennent éligibles au titre de la formation continue pour les entreprises.
Après 2002

La loi est complétée, dès 2002, par de nombreux décrets, arrêtés, circulaires, instructions et notes de services, émanant des différents ministères et portant principalement sur les conditions de délivrance des certifications, les agréments des organismes, les jurys, les financements.
À peine deux ans plus tard, les partenaires sociaux insistent sur l’importance de la VAE dans l’Accord national interprofessionnel (ANI) du 5 décembre 2003. Par la suite, la loi n° 2004-391 du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social confirme son statut de dispositif au service de la sécurisation des parcours professionnels.
En 2006, le décret n°2006-166 du 15 février 2006 crée le Comité interministériel de développement de la VAE, pour une durée de 3 ans et dont le rôle consiste à « définir et mettre en oeuvre les actions de promotion relatives à la VAE et proposer toutes mesures ou actions susceptibles de concourir à son développement ».
2006 et 2008 : bilans d’étape

En 2006, le rapport « La VAE dans les entreprises: un atout collectif? » réalisé par l’Institut MCVA du Cnam, sur les contextes et situations favorables au développement d’initiatives en matière de VAE en entreprise, constate le manque d’information, les difficultés rencontrées dans l’élaboration du dossier individuel de validation, les frais de gestion demandés au candidat et les délais d’instruction de la demande.
Face à cela, la même année, le Comité interministériel de développement de la VAE lance un plan de développement de la VAE afin de lever les principaux obstacles qui freinent son plein essor. Parmi les mesures mises en oeuvre, la création d’un site internet uniquement dédié à la VAE et d’un modèle de formulaire commun aux ministères certificateurs pour l’étude de la recevabilité administrative des candidats.
En 2007, la DGEFP, la Dares et le Céreq remettent un rapport au Parlement, comme prévu dans l’article 146 de la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002. Celui-ci présente les résultats atteints depuis la création de la VAE et propose une analyse de la mise en oeuvre de la VAE par rapport aux objectifs fixés par la loi.
En 2008, deux rapports font le bilan du plan de développement lancé en 2006 et émettent de nouvelles recommandations.
Le rapport d’Éric Besson, intitulé « Valoriser l’acquis de l’expérience: une évaluation du dispositif de VAE » examine les raisons pour lesquelles la VAE n’est pas suffisamment utilisée. Il formule plusieurs propositions d’actions pour renforcer les moyens accordés à la VAE et ainsi assurer son développement et un accroissement conséquent du nombre de VAE délivrées. Il s’agit d’améliorer l’information et la lisibilité du dispositif, de raccourcir les procédures, de mieux accompagner les candidats et de renforcer les pouvoirs de la Commission nationale de la certification professionnelle (CNCP) dans le but, notamment, de mieux articuler la production de titres et diplômes et de réduire le nombre de certifications disponibles sur le marché.
Le groupe de travail sur la validation des acquis de l’expérience présidé par Vincent Merle, constate également que « la cohérence et la lisibilité du système de certification professionnelle conditionnent en partie le déploiement de la VAE ». Son rapport émet plusieurs préconisations: mobiliser les acteurs institutionnels pour promouvoir la VAE, diffuser la VAE dans l’ensemble des dispositifs et en faciliter l’accès à tous les publics, inscrire les processus VAE dans une démarche qualité, mieux réguler le système de certifications et améliorer l’accessibilité par la VAE.
Depuis 2008, la VAE continue à s’institutionnaliser

Les recommandations des rapports Merle et Besson sont reprises dans l’Accord national interprofessionnel (ANI) du 7 janvier 2009 et la loi n° 2009-1437 du 24 novembre 2009 relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie. Les partenaires insistent alors sur la nécessaire information des entreprises et des salariés et sur la simplification des modalités d’accès et des procédures de préparation des dossiers. Par ailleurs, le recours à l’accompagnement et à la réalisation d’actions de formation doit être facilité.
En 2010, le rapport du Conseil d’analyse économique sur « la créativité et l’innovation dans les territoires » déclare que la VAE « doit jouer un rôle beaucoup plus important de professionnalisation et de développement des compétences au sein des entreprises, des branches, des associations et des territoires ».
La même année, le rapport Rouilleault «l’emploi au sortir de la récession: renforcer l’accompagnement des transitions professionnelles » propose « d’élargir le plan de formation à la validation des acquis de l’expérience».
En 2011, le rapport sur « l’amélioration de la relation numérique à l’usager » appelle à améliorer l’information, l’orientation et le conseil des candidats à une VAE.
Repères bibliographiques
Entretien avec Vincent Merle : 10 ans de la validation des acquis de l’expérience
,
DELAMER Béatrice. - in Orientactuel. – Saint Denis : CENTRE INFFO, avril 2012.
Extrait d’un dossier de L’Inffo Formation. Vincent Merle, professeur au CNAM, livre sa vision du dispositif.
L’expérience et ses acquis: bilan et perspectives pour l’éducation et la formation,
PINTE Gilles. – Paris: L’HARMATTAN, 2011. – (Éducations et sociétés). - 208 p.
Validation des acquis de l’expérience: retour d’expériences à l’université,
BEN MOUSSI-LE GALL, Laure. – Paris: Ed. L’HARMATTAN, 2008.
Un bilan des savoir-faire et des connaissances cumulés depuis la loi de 2002 concernant la VAE. Des acteurs du terrain étudient leurs pratiques et offrent un regard distancié sur leur expérience. Le point de vue des candidats est ensuite analysé.
Valoriser l’acquis de l’expérience: une évaluation du dispositif de VAE,
BESSON Éric. – Paris : LA DOCUMENTATION FRANÇAISE, 2008. – 76 p. Consulter le rapport sur le site de la Documentation française: www.ladocumentationfrancaise.fr
Groupe de travail sur la validation des acquis de l’expérience,
MERLE Vincent. – Paris : MINISTÈRE ÉCONOMIE INDUSTRIE EMPLOI, 2008. - 48 p. Consulter le rapport sur le site du ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi: www.minefe.gouv.fr
La VAE dans les entreprises: un atout collectif?
Étude des pratiques dans des TPE, PME/PMI et collectivités territoriales, Institut MCVA/Cnam ; LAYEC Josette, LEGUY Patrice. – Paris: Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle, 2006. - 142 p. Consulter le rapport sur le site du ministère du Travail: www.emploi.gouv.fr
La validation des acquis de l’expérience, BLANPAIN Nathalie. - Saint-Denis-La-Plaine: CENTRE INFFO, 2006. – (Le point sur). - 104 p.
La formation professionnelle : diagnostics, défis et enjeux,
PERY Nicole. - Paris: Secrétariat d’état aux droits des femmes et à la formation professionnelle, 1999.- 248 p.
Voir aussi 10 ans déjà! La VAE fête ses dix ans en Languedoc Roussillon, Les 10 ans de la VAE - Georges Asseraf, Les 10 ans de la VAE - réseau des CARIF OREF, Les 10 ans de la VAE par le réseau des CARIF OREF - Limoges - 20 septembre 2012, La chanson des 10 ans de la VAE, VAE - 10 ans - le 17 janvier 2012, Retour sur les 10 ans de la VAE en Pays de la Loire, Anniversaire - 10 ans de VAE, 10 ans de VAE en Auvergne, La VAE fête ses 10 ans, VAE, 10 ans de mobilisation, 40 ans de formation professionnelle continue, 10 ans de VAE, Les 10 ans de la VAE - réseau des CARIF OREF, 10 ans de la VAE en Rhône-Alpes, La VAE souffle ses dix bougies, Parution de l'Echo du CARIF sur les 10 ans de la VAE, 10 ans de pratiques de la VAE dans les Universités de Bretagne, Les dix ans de la VAE en Languedoc-Roussillon, La VAE fête ses 10 ans, Les 10 ans de la Vae en Franche-Comté, LA VAE fête ses 10 ans, Les 10 ans de la VAE à La Réunion, Les 10 ans de la VAE en Haute-Loire, 10 ans de la VAE - Voiron, Les 10 ans de la VAE en Picardie.

http://www.cariflr.fr/App_Themes/Default/Images/logo_forme.png Ten years of VAE in Languedoc-RoussillonL'Etat, the Languedoc-Roussillon and LR Trump Trades Association (resulting from the merger of CARIF and OREF LR) organized a regional day for ten years VAE. program on www.10ansdelavaelr.fr. Download: the statistical assessment and the documentary record.
The documentary record - VAE yesterday and today and tomorrow?

These texts are from the documentary record "10 years of VAE in the Loire Valley" directed by CARIFOREF the region.

Legislative history and institutional
- Before 2002 and the VAE. More...

9 octobre 2012

Erasmus n'échappe pas à la politique d'austérité

Toute l'europe.eu, Toute l'europe en un clicProposé par la Commission européenne le 23 novembre 2011, "Erasmus pour tous" est le nouveau programme de l’Union Européenne qui facilitera la mobilité des citoyens européens, dans les domaines de l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport. Plus simple et plus ambitieux, cette formule vise à rassembler les sept programmes existants (Erasmus, Leonardo, Erasmus Mundus…) en un programme unique et intégré à partir de 2014. Le budget prévu pour Erasmus pour tous s’élève à 19 milliards d’euros pour 2014/2020 mais la pérennité du programme pourrait être menacé par les restrictions qui pèsent aujourd'hui sur le budget européen.
Erasmus pour tous, un projet ambitieux avec cinq millions de bénéficiaires potentiels

Grâce au nouveau programme, la Commission européenne estime à cinq millions le nombre d’étudiants qui pourraient bénéficier d’une bourse Erasmus pour tous afin d‘étudier ou de suivre une formation à l’étranger, soit presque deux fois plus qu’actuellement. Un nouveau mécanisme de garantie de prêt, "Erasmus Master", serait aussi instauré. Ce système pourrait profiter à 330 000 étudiants en second cycle universitaire. Il faut rappeler qu'aujourd’hui, la moyenne des bourses Erasmus se situe seulement autour de 250 euros par mois.
La Commission a proposé, en novembre 2011, de consacrer 19 milliards d'euros à ce programme dans le cadre du budget 2014-2020, soit 70% de plus qu'aujourd'hui, traduisant ainsi l'importance qu'elle attache à l'éducation, à la formation et à la jeunesse. Or, la création du programme unique "Erasmus pour tous" s’inscrit dans un contexte de réaffirmation du caractère prioritaire des politiques européennes de soutien à l’éducation, à la formation et à la jeunesse dans la stratégie de l’Union européenne pour sortir de la crise économique et financière. Destinées à alimenter "une croissance intelligente, durable et inclusive", un certain nombre d’initiatives doivent être lancées dans le cadre de la stratégie "Europe 2020" de l’Union.
"Si je souhaite augmenter les moyens alloués à l'éducation, à la jeunesse, à la créativité et à l'innovation, c'est parce que je suis convaincue qu'il s'agit de secteurs porteurs de croissance, auxquels l'Europe peut apporter une forte valeur ajoutée" a ainsi expliqué  Androulla Vassiliou, commissaire chargée de l’Education, de la culture, du multilinguisme et de la jeunesse lors de la présentation du nouveau programme.
Erasmus menacé de disparition?

Cependant, le terrain ne semble pas si propice pour la mise en œuvre du  programme. Le débat lancé la semaine dernière à propos de la cessation de paiement du fonds social européen pourrait entraîner une éventuelle disparition du programme Erasmus.
Le président de la commission des budgets du Parlement européen, Alain Lamassoure, a été le premier à tirer la sonnette d’alarme. "Le Fonds social européen est en cessation de paiement depuis le début du mois et ne peut plus effectuer de remboursements aux Etats", a affirmé, mardi dernier, le député européen français.
Le manque des fonds provient du fait que les gouvernements face à un contexte de crise ont taillé dans le budget 2012 de l'Union européenne et limité les dépenses à 129 milliards d'euros. Mais Erasmus n’est pas le seul programme à court d’argent. Sont aussi concernés le Fonds social européen, ou encore le programme de recherche européen. Selon le député européen, la faute incombe aux Etats membres  qui se sont engagés à allouer des bourses Erasmus d’un certain montant lors de la négociation du budget pluriannuel 2007-2013.
Les étudiants qui sont déjà partis cette année grâce au programme Erasmus ou doivent partir avant la fin 2012 ne sont pas concernés par ces coupes budgétaires. Selon Antoine Godbert, directeur de l’agence nationale 2E2F (Europe-Education-Formation France), qui s’occupe d’allouer les bourses de mobilité aux étudiants français en Erasmus, il y a encore suffisamment d'argent dans les caisses pour assurer les bourses de cette année.
Les associations étudiantes rappellent que le programme pèse peu dans les budgets de l’UE et de ses Etats membres et espèrent qu'Erasmus figurera toujours dans leurs priorités. Le commissaire au Budget, Janusz Lewandowski, doit présenter dans les prochaines semaines un budget rectificatif pour demander aux États une rallonge de plusieurs milliards d'euros pour continuer à financer ces programmes. Si cette rectification est approuvée, les Etats membres resteront dans la lignée de la stratégie Europe 2020 qui fait partie des objectifs principaux de la formation des jeunes.
En savoir plus: Erasmus pour tous - Commission européenne. Pour plus d'information sur le programme Erasmus, consultez notre dossier mobilité des jeunes en Europe.

Σε όλη την Ευρώπη. Eu Ευρώπη Όλα με ένα κλικ Προτάθηκε από την Ευρωπαϊκή Επιτροπή στις 23 Νοεμβρίου 2011, «Erasmus για όλους» είναι το νέο πρόγραμμα της Ευρωπαϊκής Ένωσης για τη διευκόλυνση της κινητικότητας των ευρωπαίων πολιτών στους τομείς της εκπαίδευσης, της κατάρτισης, της νεολαίας και του αθλητισμού. Απλούστερη και πιο φιλόδοξη, η προσέγγιση αυτή έχει ως στόχο να συγκεντρώσει τις επτά υφιστάμενα προγράμματα (Erasmus, Leonardo, Erasmus Mundus...) σε ένα ενιαίο ολοκληρωμένο πρόγραμμα από το 2014. Ο προϋπολογισμός για το πρόγραμμα Erasmus για όλους ανήλθαν σε € 19 δισεκατομμύρια για το 2014/2020, αλλά η βιωσιμότητα του προγράμματος θα μπορούσε να απειληθεί από τους περιορισμούς σήμερα για τον προϋπολογισμό της Ευρωπαϊκής Ένωσης. Περισσότερα...

9 octobre 2012

New guidelines to stop exploitation of Asian students in Australia - Australia's Race Discrimination Commissioner

http://www.radioaustralia.net.au/sites/all/themes/basic_abcra/images/footer_logo.pngAustralia's Race Discrimination Commissioner, Dr Helen Szoke, says the rapid growth of the international student market has created numerous opportunities for exploitation.
Dr Szoke has just issued a set of principles to 'promote and protect the human rights of international students', which she presented to the Australian International Education Conference in Melbourne today. She says that since 2009, when there were reports of a spate of attacks on Indian students, a number of other issues relating to discrimination and exploitation have come to light.
"I think what the attacks did was reveal a whole lot of other things that were happening to international students," she told Radio Australia's Connect Asia program.
Dr Szoke was race discrimination commissioner for the state of Victoria when the reports of robberies and assaults against Indian students began making headlines.
Promoting good practice

"So we began to hear, for example, the issues around discrimination and employment where students weren't being paid appropriately, and all the concerns around safety and accommodation."
She says the issues relating to over-crowded and over-priced accommodation, where it is common to find students 'hot-bedding', or sleeping in shifts, were among the most concerning.
There is no single body or organisation responsible for addressing these issues in Australia and the Principles are intended to promote principles of good practice and help with policy development.
They have four main aims: to enhance the human rights of international students; to ensure all international students have access to human rights and freedom from discrimination protections; to help understand the diverse needs of international students; and to empower international students during their stay in Australia.
Asserting students' rights

"We shouldn't underestimate the opportunities for exploitation, which don't necessarily have boundaries in terms of race," she said.
"Probably for most of the students from North America and Europe, they don't have any problems in terms of exerting their rights but its the students that come from south-east Asian countries who are less confident about actually asserting their right to be protected under the domestic laws because they concerned about visa requirements and all of those sort of things."
The Principles were developed in consultation with key individuals and organisations, including international students and their representative bodies, representatives of the international education sector, academics, government departments and agencies and organisations that provide services to international students.
9 octobre 2012

Nomination de la Déléguée Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle

Par Paul Santelmann, Responsable de la Prospective à l’AFPA. Par décret du 4 octobre 2012 Emmanuelle WARGON a été nommée à la tête de la DGEFP qui est une des administrations centrales du Ministère du Travail, de l’Emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social. La DGEFP est chargée de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle. Elle en construit le cadre juridique en concertation avec les autres départements ministériels et les partenaires sociaux. Elle conduit et coordonne la mise en œuvre des dispositifs et en évalue les résultats. Elle assure la gestion des programmes soutenus par le Fonds social européen en France. Parmi les missions de la DGEFP, le service des politiques de l’emploi et de la formation professionnelle assure l’essentiel du pilotage de la politique de l’emploi à travers quatre sous-directions:

La sous-direction de l’ingénierie de l’accès et du retour a l’emploi qui est chargée de la conception et de l’animation des dispositifs de l’Etat en faveur de l’accès et du retour à l’emploi des personnes qui, compte tenu de leurs difficultés sociales et professionnelles, liées à l’âge, a la qualification ou aux ruptures professionnelles sont éloignées provisoirement ou durablement du marche du travail. Elle favorise les actions d’accompagnement et de retour a l’emploi, ou à la création d’emploi, au moyen d’opérateurs d’accompagnement comme les missions locales, les structures d’insertion par l’activité économique, les opérateurs de la création d’entreprise, ainsi que par des mesures de parcours, comme les contrats aidés.
La sous-direction politiques de formation et du contrôle
qui élabore les textes relatifs à la formation professionnelle tout au long de la vie et à l’apprentissage, à l’organisation des dispositifs, à leur suivi et à leur financement. Elle accompagne notamment les milieux professionnels dans l’élaboration de normes conventionnelles et veille a la cohérence de la politique de certification professionnelle.
La sous-direction des mutations de l’emploi et du développement de l’activité
qui conçoit et veille à la mise en œuvre des politiques de maintien et de développement de l’emploi dans les branches, les entreprises et les territoires. Elle aide les branches et les entreprises à mieux anticiper et gérer les effets des mutations économiques, sociales, démographiques et technologiques. Elle suit les secteurs et les entreprises en mutation, conçoit et pilote les interventions du fonds national de l’emploi. Elle met également en œuvre et coordonne le recours à l’obligation de revitalisation dans les territoires.
La sous-direction du service public de l’emploi
qui est chargée de concevoir le cadre juridique et organisationnel du service public de l’emploi, de coordonner les moyens mis en œuvre par la spé et par l’état pour assurer la régulation du marche du travail et d’élaborer le cadre juridique de l’indemnisation des travailleurs prives d’emploi. Elle est en charge de la réglementation des allocations destinées aux demandeurs d’emploi, de l’agrément des textes conventionnels relatifs au régime d’assurance chômage et assure les relations avec les organismes charges de la gestion de ce dernier. Elle conçoit et met en œuvre la politique d’emploi et de formation des travailleurs handicapes.
By Paul Santelmann, Head of Foresight at the AFPA. By decree of October 4, 2012 Emmanuelle Wargon was appointed to head the DGEFP which is a central government Ministry of Labour, Employment, vocational training and social dialogue. The DGEFP is responsible for employment policy and vocational training. It built the legal framework in consultation with other government departments and the social partners. It leads and coordinates the implementation of devices and evaluates the results. It manages the programs supported by the European Social Fund in France. More...
9 octobre 2012

La "faillite" qui menace les universités n'est pas financière mais culturelle et sociétale

http://s.huffpost.com/images/v/logos/bpage/france.gif?29Par . Ce texte a été publié dans l'Echo Républicain. Le raccourci est tentant: au motif qu'elles peinent à boucler leurs fins de mois, certaines universités sont déclarées en "faillite". Il est aussi faussement rassurant - organismes publics, les universités, par nature, ne peuvent pas faire faillite. Passez muscade? Pas tout à fait.
Le risque de faillite qui plane à quelques heures d'annonces budgétaires drastiques n'est pas financier: il touche à la place des universités dans les paysages de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les paysages car en France le pluriel s'impose, notre pays ayant fait le choix de confier la formation d'une partie des jeunes à des établissements non-universitaires (classes préparatoires, grandes écoles, BTS, écoles privées, etc.) ou à des filières universitaires fonctionnant selon des règles dérogatoires (les IUT notamment). L'université en tant qu'institution se trouve donc en situation de concurrence, ce qui n'est le cas dans aucun pays développé (la concurrence y est interuniversitaire). Et chacun sait qu'en dépit d'évolutions positives ces dernières années, l'université peine encore à attirer les jeunes les plus prometteurs dans certains de ses premiers cycles.
Le pluriel s'impose également en matière de recherche: là aussi, la concurrence d'organismes publics extérieurs à l'université, au premier rang desquels le CNRS, vient en contradiction avec le modèle dominant de Berkeley à Hong Kong en passant par Cambridge, celui de la research university (l'université de recherche) capable d'organiser la fécondation mutuelle de la jeunesse et de la recherche de haut niveau - de beaux exemples sont racontés dans La ruée vers l'intelligence (Fayard, 2012), de Stéphane Marchand.
Contrairement à l'idée reçue, l'université est encore bien loin d'avoir rendu les armes. Partout en France, enseignants, chercheurs et étudiants démontrent chaque jour l'incroyable potentiel de nos facultés. Mais un changement de braquet s'impose après quarante ans de sous-investissement chronique que les cinq années d'effort budgétaire écoulées ne pouvaient suffire à compenser.
Deux priorités s'imposent: placer les étudiants au cœur des réformes en leur assurant le confort d'études minimal, et tout d'abord les loger dignement, notamment dans les grandes villes où les prix des loyers constituent aujourd'hui un obstacle majeur à la réussite; revivifier le lien recherche-enseignement afin de replacer la recherche au cœur de l'activité intellectuelle des universités. Cela n'exige pas seulement des moyens mais une révolution culturelle, un élan partagé, une impulsion émanant du sommet de l'Etat et se traduisant en actes plutôt qu'en imprécations. C'est à ces conditions que la faillite la plus grave sera évitée, non pas la faillite financière que l'Etat viendra toujours combler, mais la faillite de l'idéal universitaire, qui place le savoir et le progrès au cœur du projet social, économique et culturel des pays développés.
http://s.huffpost.com/images/v/logos/bpage/france.gif?29 Με . Το κείμενο αυτό δημοσιεύτηκε στο Echo το Ρεπουμπλικανικό συντόμευση είναι δελεαστικό: οι λόγοι που αγωνίζονται να τα βγάλουν πέρα το μήνα, είναι ορισμένα πανεπιστήμια δήλωσε "πτώχευση". Είναι επίσης ψευδώς καθησυχαστική - κυβερνητικούς οργανισμούς, πανεπιστήμια, από τη φύση της, δεν μπορεί να πάει σε πτώχευση. Μετάβαση μοσχοκάρυδο; Δεν είναι αρκετά. Περισσότερα...
9 octobre 2012

IEP Annual Seminar in Bucharest

LogoEUA’s Institutional Evaluation Programme (IEP) organised from 3 to 5 October, in Bucharest (Romania), its Annual Seminar for the IEP pool. The event, hosted by the Romanian Executive Agency for Higher Education, Research, Development and Innovation Funding (UEFISCDI), aimed to prepare pool members for the forthcoming IEP evaluations taking place in the next months.
This year the Programme has a particularly busy schedule with the launch of both its round of regular evaluations (with seven universities having registered to undergo an IEP evaluation), and the second round of the ongoing coordinated evaluations in Romania.
The latter are part of an overall reform of the Romanian higher education system initiated in January 2011 through the new bill for education, which foresees the evaluation of all accredited universities in Romania by the end of November 2014. The second round of IEP evaluations, comprising 30 Romanian universities, is implemented in the framework of a project, funded with EU Structural Funds, entitled: Performance in Research, Performance in Teaching – Quality, Diversity, and Innovation in Romanian Universities. This project aims to evaluate 42 higher education institutions that have been included in two major clusters, according to the new law – research-intensive and teaching- and research-oriented. The universities belonging to the third cluster – mainly teaching institutions – will take part in the following rounds of IEP evaluations taking place in 2013 and 2014.
IEP is an independent membership service of EUA which offers universities improvement-oriented institutional evaluations on a non-profit basis. The evaluation teams are composed of higher education leaders, a student and one senior academic professional acting as team coordinator. IEP is a full member of ENQA (the European Association for Quality Assurance in Higher Education) and is listed on the EQAR (the European Quality Assurance Register for Higher Education).
More information on IEP is available on this website.
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 > >>
Newsletter
49 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 783 504
Formation Continue du Supérieur
Archives