20 octobre 2012
Formation et insertion des jeunes intérimaires 2012
Les jeunes de moins de 25 ans représentent 27% de la population des salariés intérimaires. Ils sont en général plus qualifiés que la moyenne (59% ont au moins le baccalauréat contre 46% pour l’ensemble des intérimaires), mais sont plus souvent délégués sur des missions d’ouvriers non qualifiés.
S’il n’existe pas de dispositif de formation spécifique pour les jeunes, une part importante des financements leur sont consacrés puisqu’en 2011, ils représentaient 47% des stagiaires de la professionnalisation des intérimaires.
L’étude menée par l’institut BVA pour le FAF.TT montre que, quel que soit le contrat, les jeunes voient leur situation sur le marché s’améliorer nettement après leur formation:
Accès à l’emploi
Près des trois-quarts des stagiaires travaillent six mois après la fin de leur formation. Ils sont plus nombreux que les autres tranches d’âge à accéder au CDI, et ceux qui restent intérimaires travaillent plus souvent sur des missions plus qualifiées. Même le contrat d’insertion professionnelle intérimaire, qui s’adresse à des publics éloignés de l’emploi, favorise leur accès et leur maintien dans l’emploi, puisque 60% d’entre eux sont en emploi six mois après le CIPI. Cet emploi correspond dans la majorité des cas à la qualification obtenue en formation, et la grande majorité considère que c’est grâce à leur formation qu’ils sont en emploi.
Niveau de qualification
La professionnalisation dans le travail temporaire s’adresse en priorité aux intérimaires de premiers niveaux de qualification: 71% des formations financées en 2011 concernaient des stagiaires sans diplôme (28%) ou titulaires d’un niveau CAP ou BEP (43%). La moitié d’entre eux sont des jeunes, qui sont en général délégués sur des missions non qualifiées. L’enjeu de la qualification est donc important pour cette population, et les effets de la formation sont là aussi probants: en CDPI, la part des ouvriers non qualifiés passe de 73% avant le contrat à 57% après; en contrat de professionnalisation, cette part passe de 60% à 28%.
Intensité d’emploi
Pour les jeunes salariés qui restent intérimaires après leur formation, la fréquence et la durée des missions s’améliorent nettement. Ainsi, six mois après un contrat de professionnalisation, 69% des jeunes travaillent tout le temps. L’analyse des raisons qui poussent les jeunes à accepter une formation montre qu’ils ont bien évalué l’opportunité que représente la professionnalisation dans leur parcours. Les taux de rupture de contrats sont d’ailleurs très faibles comparés aux chiffres nationaux: seuls 11% des jeunes arrêtent leur contrat de professionnalisation, contre plus de 25% au niveau national.
Enfin, les effets ressentis sur les conditions de travail, sur la rémunération, sur l’intérêt du travail, sont d’une manière générale considérés comme positifs, voire très positifs.
Voir aussi Les effets de la formation sur l'insertion des intérimaires, 2011, Intérimaires - le droit à la formation.
S’il n’existe pas de dispositif de formation spécifique pour les jeunes, une part importante des financements leur sont consacrés puisqu’en 2011, ils représentaient 47% des stagiaires de la professionnalisation des intérimaires.
L’étude menée par l’institut BVA pour le FAF.TT montre que, quel que soit le contrat, les jeunes voient leur situation sur le marché s’améliorer nettement après leur formation:
Accès à l’emploi
Près des trois-quarts des stagiaires travaillent six mois après la fin de leur formation. Ils sont plus nombreux que les autres tranches d’âge à accéder au CDI, et ceux qui restent intérimaires travaillent plus souvent sur des missions plus qualifiées. Même le contrat d’insertion professionnelle intérimaire, qui s’adresse à des publics éloignés de l’emploi, favorise leur accès et leur maintien dans l’emploi, puisque 60% d’entre eux sont en emploi six mois après le CIPI. Cet emploi correspond dans la majorité des cas à la qualification obtenue en formation, et la grande majorité considère que c’est grâce à leur formation qu’ils sont en emploi.
Niveau de qualification
La professionnalisation dans le travail temporaire s’adresse en priorité aux intérimaires de premiers niveaux de qualification: 71% des formations financées en 2011 concernaient des stagiaires sans diplôme (28%) ou titulaires d’un niveau CAP ou BEP (43%). La moitié d’entre eux sont des jeunes, qui sont en général délégués sur des missions non qualifiées. L’enjeu de la qualification est donc important pour cette population, et les effets de la formation sont là aussi probants: en CDPI, la part des ouvriers non qualifiés passe de 73% avant le contrat à 57% après; en contrat de professionnalisation, cette part passe de 60% à 28%.
Intensité d’emploi
Pour les jeunes salariés qui restent intérimaires après leur formation, la fréquence et la durée des missions s’améliorent nettement. Ainsi, six mois après un contrat de professionnalisation, 69% des jeunes travaillent tout le temps. L’analyse des raisons qui poussent les jeunes à accepter une formation montre qu’ils ont bien évalué l’opportunité que représente la professionnalisation dans leur parcours. Les taux de rupture de contrats sont d’ailleurs très faibles comparés aux chiffres nationaux: seuls 11% des jeunes arrêtent leur contrat de professionnalisation, contre plus de 25% au niveau national.
Enfin, les effets ressentis sur les conditions de travail, sur la rémunération, sur l’intérêt du travail, sont d’une manière générale considérés comme positifs, voire très positifs.
Voir aussi Les effets de la formation sur l'insertion des intérimaires, 2011, Intérimaires - le droit à la formation.
Οι νέοι κάτω των 25 ετών αποτελούν το 27% του πληθυσμού των προσωρινά απασχολουμένων. Είναι γενικά πιο εξειδικευμένο από το μέσο όρο (59% έχουν τουλάχιστον πτυχίο έναντι 46% για όλους τους έκτακτους υπαλλήλους), αλλά είναι πιο συχνά μεταβιβάζει καθήκοντα για ανειδίκευτους εργάτες. Περισσότερα...
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