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Formation Continue du Supérieur
29 septembre 2012

Deuxième évaluation nationale des impacts du CIF

Le Congé Individuel de Formation (CIF)  a permis depuis la date de la création de son financement  (en 1983) au réseau des FONGECIF de prendre en charge près d’un million de parcours individualisés de formation.
Le FPSPP a décidé d’en mesurer chaque année les effets: Est-ce que le CIF aboutit à un changement professionnel, est ce qu’il permet réellement une transition professionnelle, qu’en pensent ceux qui ont bénéficié d’un CIF, le CIF a-t-il réellement changé leur vie professionnelle un an après la fin du CIF?
La deuxième enquête nationale, présentée ci-après répond à ces questions et à beaucoup d’autres. Nous vous proposons de prendre connaissance de ces résultats en cliquant sur l'image ou lien figurant ci-dessous: Que sont devenus les bénéficiaires du CIF un an après leur formation - Les résultats de la deuxième évaluation nationale.
Documents associés: Rapport 2ème Eval post CIF; Résultats 2ème Eval post CIF.
Préambule

Cette deuxième évaluation nationale des impacts du CIF confirme les excellents résultats de ce dispositif, tant dans l'ampleur des changements professionnels que dans leur qualité. Le profil des bénéficiaires, les formations suivies, la nature des changements, s'inscrivent ainsi dans une forte stabilité. Si changement il y a entre ces deux enquêtes, c'est dans la conjoncture de l'emploi, qui a malheureusement poursuivi sa dégradation. Ainsi constate-t-on par exemple un taux légèrement plus faible de CDI douze mois après la formation. Mais le CIF semble renforcer son rôle dans ce contexte difficile, car si les changements sont un peu moins fréquents, ils sont jugés plus favorables par les bénéficiaires; ils correspondent davantage aux objectifs visés au départ, le changement est davantage imputable aux effets bénéfiques du CIF. Ce dispositif confirme ainsi son importance pour l'emploi dans le paysage français de la formation professionnelle. Cette deuxième enquête confirme par ailleurs l'importance du rôle des Fongecif dans l'accompagnement des bénéficiaires. En effet la satisfaction à l'égard de l'accueil, de la formation, du conseil s'accroissent. Pour des salariés fragilisés dans le contexte actuel, la qualité des conseils apportés, leur individualisation, semblent prendre une place croissante dans la réussite du changement professionnel. Cette dernière enquête renforce ainsi notre détermination à défendre et améliorer encore ce dispositif plus que pertinent dans la facilitation des mutations professionnelles. Djamal TESKOUK, Président du FPSPP, Francis DA COSTA, Vice-président du FPSPP.
Le contexte
Dans le cadre de sa mission d’animation du réseau des FONGECIF et du FAF TT, le Fond Paritaire a renouvelé en 2012 son étude mesurant l’impact du Congé Individuel de Formation sur l’évolution professionnelle des bénéficiaires de ce dispositif. Cette deuxième évaluation nationale ayant trait aux parcours achevés en 2010, permet ainsi d’analyser les tendances d’évolution depuis l’enquête précédente, portant sur les parcours achevés en 2009. Par la suite, cette enquête sera réalisée tous les 3 ans, nourrissant ainsi le baromètre, afin d’analyser l’évolution des résultats au fil du temps. Les années intermédiaires seront consacrées à l’analyse d’autres thématiques, telle que l’évaluation qualitative des services fournis par les FONGECIF et le FAF TT, l’évaluation du Congé Bilan de Compétences, etc.
Les objectifs

L’évaluation concerne à la fois les effets de l’action sur les bénéficiaires un an après leur formation et leur accompagnement par les FONGECIF et le FAF TT. Elle permet d’apprécier la valeur ajoutée du Congé Individuel de Formation et de l’aide apportée à la construction des projets professionnels par le réseau des FONGECIF et du FAF TT. Il importe notamment de montrer que les sommes investies dans ces dispositifs sont justifiées par un véritable impact sur l’évolution professionnelle de leurs bénéficiaires. Enfin, cette nouvelle évaluation permet d’analyser les premières tendances d’évolution des impacts du CIF.
La méthode

Les partenaires sociaux ont confié à des professionnels:
- l’élaboration du questionnaire (cabinet Ambroise Bouteille et Associés) sur la base d’un travail préalable interne au sein du réseau.
- l’administration de l’enquête et le traitement des données (institut Ipsos).
Il convient de noter un excellent taux de réponse qui garantit la fiabilité des résultats : 14 142 personnes ont répondu à ce questionnaire (soit 49% des personnes destinataires de l’enquête).
Le Congé Individuel de Formation (CIF) permet à tout salarié en contrat de travail à durée indéterminée (CIF-CDI), en contrat de travail temporaire (CIF Intérimaire), ainsi qu’à tout salarié titulaire ou demandeur d’emploi ancien titulaire d’un contrat de travail à durée déterminée (CIF-CDD), et sous certaines conditions, de suivre, à son initiative et à titre individuel, une formation de son choix. FONGECIF: Fonds de gestion du Congé Individuel de Formation. FAF TT: Fonds d’assurance formation du travail temporaire.
Le profil des bénéficiaires du CIF
Une parité homme-femme qui se confirme: 51% d’hommes (52% en 2008) et 49% de femmes (51% en 2008)
La part des séniors s’est légèrement accrue, 1 bénéficiaire sur 5 à plus de 45 ans
82% des bénéficiaires sont ouvriers ou employés, une proportion stable dans le temps.
La proportion d’ouvriers et d’employés s’élève à:
- 82% tous types de CIF confondus
- 95 % pour les bénéficiaires de CIF Intérim (dont 69% d’ouvriers)
- 90% pour les bénéficiaires de CIF CDD (dont 74% d’employés).
La part des séniors a progressé, mais reste très inférieure à celles des plus jeunes.

La parité homme-femme se confirme, de même que la prédominance des ouvriers et employés (82%). Ainsi, le CIF s’adresse prioritairement aux salariés faiblement qualifiés (60% sont de niveau VI, V ou IV). Ce dispositif répond ainsi toujours aux objectifs visés par les partenaires sociaux et exprimés dans l'Accord National Interprofessionnel de 2009.
Le CIF est toujours un puissant vecteur de changement professionnel, même dans un contexte moins favorable à l’emploi
Une employabilité accrue

Les personnes ayant bénéficié d’un congé individuel de formation après un CDD (CIF CDD) ou dans le cadre d’un contrat de travail temporaire (CIF Intérim) accèdent en proportion importante à un CDI un an après leur formation. Malgré le durcissement du contexte économique, la part des bénéficiaires (CIF CDD et Intérim) en emploi se maintient à un niveau très élevé (79%).
Une transition professionnelle sécurisée

Les personnes ayant bénéficié d’un CIF alors qu’elles étaient en CDI (CIF CDI) restent pour 83% (contre 85% pour 2009) d’entre-elles en situation d’emploi un an après la fin de leur formation. Quel que soit le changement opéré dans leurs parcours, elles restent pour 74% d’entre-elles dans des situations contractuelles favorables (CDI ou entrepreneuriat). Pour les autres, il s’agit probablement d’une situation transitoire vers leur objectif professionnel.
Des changements un peu moins fréquents

Dans un contexte moins favorable à l’emploi et par conséquent à la mobilité professionnelle, les changements de situations à l’issue du CIF semblent plus difficiles à amorcer.
...mais légèrement plus favorables

Le niveau de satisfaction globale sur la situation professionnelle un an après le CIF demeure très favorable (76% de satisfaction en 2010 contre 75% en 2009).
Dans un contexte économique plus difficile, les évolutions professionnelles engagées sont légèrement moins fréquentes, mais le CIF reste tout de même un puissant vecteur de changement, tout particulièrement sur les professions (70%) et les responsabilités (65%).
Le CIF permet ainsi à 69% des bénéficiaires d’exercer une fonction en lien avec la formation qu’ils ont suivi, un résultat qui se maintient dans le temps.
Un moteur essentiel de l’ascenseur social
La reconnaissance par le diplôme

93% des formations suivies se concluent par un examen (en légère progression par rapport à la précédente enquête) : diplôme, titre, certification. La reconnaissance qu’offrent les certifications (diplômes, titres professionnels etc…) est déterminante dans le choix de la formation qui vise souvent une première qualification professionnelle ou une reconversion. Le CIF représente la seconde chance d’accès à une qualification reconnue, pour une population dont la formation d’origine est majoritairement de niveaux IV et inférieurs.
94%, un taux de réussite exceptionnel aux examens.
La quasi-totalité (98%) des bénéficiaires ayant suivi une formation comportant un examen s’y est présentée. Le taux de réussite élevé, très supérieur aux moyennes nationales, témoigne de l’engagement fort des salariés dans leur projet.
À la recherche de mobilité professionnelle - Des objectifs largement atteints

Le CIF est un investissement déterminant pour la réussite du projet professionnel. Il répond largement aux attentes exprimées par les bénéficiaires. Il facilite notamment la reconversion professionnelle et développe l’employabilité. C’est également un outil utile à la construction d’un projet de création et de reprise d’entreprise. Quand il n’est pas atteint un an après la fin de la formation, l’objectif n’est pas pour autant abandonné: 69% des bénéficiaires poursuivent toujours leur projet professionnel.
Le CIF continue de répondre aux objectifs des bénéficiaires.

Le CIF participe activement aux politiques de l’emploi. Il atteint les objectifs qui lui sont fixés : mobilité professionnelle, employabilité, ascension sociale, création et reprise d'entreprise... L’investissement financier et personnel qu’il représente doit être envisagé sur un parcours de vie professionnelle. C’est par définition un dispositif tourné vers les salariés ayant un besoin de qualification, une fois dans leur carrière.
Le CIF peut être considéré comme un outil de la seconde chance vers la qualification, la sécurisation des parcours et l’ouverture durable à l’emploi.
L’accompagnement des FONGECIF: une mission centrée sur l’individu et son projet
Une satisfaction globale élevée qui se confirme une nouvelle fois

L’accès à la formation tout au long de la vie suppose une connaissance des outils d’évolution professionnelle mis à disposition des salariés et des demandeurs d’emploi. Le CIF est une ressource qui offre de réelles perspectives d’évolution, complétée par le Congé Bilan de Compétences et la Validation des Acquis de l’Expérience.
Les FONGECIF et le FAF TT ont développé une offre de services complète, en constante progression, dont l'enjeu est d'accompagner les trajectoires et les transitions professionnelles. Ils accueillent, renseignent, conseillent et accompagnent des hommes et des femmes dans leurs parcours, pour les aider à concrétiser leurs projets individuels.
L’accueil et l’information: une première étape active et efficace

52% des bénéficiaires ont utilisé l’espace documentation, mais l’accueil téléphonique reste le principale service utilisé (93%). 66% des bénéficiaires 2010 ont eu recours au site internet, soit 4 points de moins que pour les bénéficiaires 2009. Le recours aux services nécessitant un déplacement physique a progressé: l’accueil physique (81% en 2010); les réunions collectives (59% en 2010).
Le conseil et le suivi: une aide concrète à la construction du projet professionnel

Une majorité de bénéficiaires a utilisé les services de conseil par le biais d’entretiens individuels en face à face (61%) et au téléphone (54%). Viennent ensuite les ateliers projet (29%).
Un taux de satisfaction que demeure exceptionnel

93% pour l’accueil et l’information, ainsi que le conseil et le suivi
94% pour la gestion administrative et financière des dossiers
Malgré un contexte économique défavorable à la mobilité professionnelle, les bénéficiaires expriment un haut niveau de satisfaction à l’égard des services fournis. Pour les bénéficiaires, ces services sont déterminants dans la réussite de leur projet, que ce soit dans l’orientation ou dans la construction de leur parcours professionnel.
Η Ατομική άδεια κατάρτισης (CIF) έχει από την ημερομηνία της δημιουργίας της χρηματοδότησής του (το 1983) FONGECIF δίκτυο για την υποστήριξη σχεδόν ένα εκατομμύριο εξατομικευμένη εκπαίδευση.
Η FPSPP αποφάσισε να μετρήσει τις επιπτώσεις ετησίως: Είναι το CIF οδηγεί σε μια αλλαγή σταδιοδρομίας, είναι αυτό που κάνει πραγματικά μια αλλαγή σταδιοδρομίας, νομίζω ότι αυτοί που έχουν επωφεληθεί από το ICF, CIF έχει αλλάξει πραγματικά τη ζωή τους ένα έτος μετά την ΚΕΠΕΥ;

Η δεύτερη εθνική έρευνα παρουσιάζονται στη συνέχεια απαντά σε αυτά τα ερωτήματα και πολλά άλλα.
Σας καλούμε να μελετήσετε τα αποτελέσματα κάνοντας κλικ στην εικόνα ή σύνδεσμο που αναφέρονται παρακάτωΑυτό έχουν γίνει οι δικαιούχοι του CIF ένα χρόνο μετά την εκπαίδευσή τους - Τα αποτελέσματα της δεύτερης αξιολόγησης σε εθνικό επίπεδο. Περισσότερα...
29 septembre 2012

Creating competence - Innovations in Learning and Development

The EAPRIL 2012 Conference will be hosted by the JAMK University of Applied Sciences in Jyväskylä (Finland) from the 28th until the 30th of November 2012. Please find more information here.
All professionals are unceasingly encountered by rapid changes which challenge our skills and competences. The increased demand for continuous professional development emerges from global economy, expanding technological progress, requests for more sustainable development concerning the environment and individuals, and the need to improve education and all these challenges within the context of Lifelong Learning. Transformations appearing in all fields of everyday life and business accordingly call for innovativeness in educational solutions.
Promoting innovations is of special interest as education and research are expected to contribute not only to learning taking place within education but also to development in business and working life. The expectations focus on issues such as interlinking work and learning, raising entrepreneurship, constructing new jobs and better utilisation of developments gained. Generation of innovations is linking teachers, practitioners, researchers, scientists and students but also education with such practices as custom or employee driven innovations or Living Labs. Thus, also research aiming at enhancement of innovations should be designed to be conducted in a way not only of practice but also for practice.
29 septembre 2012

New perspective in higher education and regional development

International Conference, 30 October 2012 - “NEW PERSPECTIVES IN HIGHER EDUCATION AND REGIONAL DEVELOPMENT” - Dynamic processes of knowledge infrastructures, innovative businesses and regions
INTRODUCTION

Why do universities choose to contribute to regional economic development? Universities have many assets and facilities that can help drive regional economic development, but that is for the majority of higher education institutions that have the university name not a central part of what they do.
Central to the idea of a university is of independent, abstract learning and knowledge creation in a global knowledge commons, so why would universities tie themselves and be limited by opportunities for co-operation within the particular territory in which they are located? As universities are increasingly strategically managed to achieve their core goals, understanding why universities might choose to work with regions is essential to understanding the contributions that they can potentially make to economic development in general and recovery from the current economic crisis.
This subject is the focus of the Center for Higher Education Policy Studies’ 2012 Conference, New Perspectives in Higher Education and Regional Development, which will be held at the University of Twente, the Netherlands on 30th October 2012.
29 septembre 2012

Filles et garçons en sciences et techniques - égalité des chances, Nice, 6 octobre 2012

https://bv.unr-paca.fr/sw?type=mail&state=74&oidMessage=204483494&CID=image007.jpg@01CD9E1A.3491EF90
29 septembre 2012

European Higher Education Network and Turkey's Trends, October 17-19, Aksaray, Turkey

http://ihes2012.aksaray.edu.tr/wp-content/themes/twentyten/images/afis.jpgIHES 2012 - European Higher Education Network and Turkey's Trends, October 17-19, Aksaray, Turkey
THE ROLE OF ACADEMIA IN THE PROCESSES OF RESEARCH & TECHNOLOGICAL DEVELOPMENT AND INNOVATION, Prof. Dr. Hasan Mandal, Sabancı University, Vice President, Director for Research and Graduate Policies, 34956, Istanbul, Turkey.

Seeking solutions to the global issues (such as changes in demographic structure, demands for better living conditions, sustainability, climate change and other changes in nutrition, water sources, health, energy, environment) that are brought about by the globalization reveals the growing need for the industry-academia collaboration. Within this scope, the evolution of industrial competition has come to be known as “Production” in 1960s; “Cost” in 1970s, “Quality” in 1980s; “Speed” in 1990s; and finally “Power of Knowledge” in 2000s. The academic world has always been in evolution as well: The mission of Academia was limited to education and research in the past, whereas today socio-economic benefits of knowledge are also taken into account, thus bring along the competition. This is the main purpose behind the decision-making process and development of The European Higher Education Area and The European Research Area both comprising Turkey. Therefore, the academia-industry collaboration in Research &Technological Development and Innovation processes is not just an assignment, but a must for the future of both sectors. Within this scope, there are numerous studies that are being conducted on a global scale. However it is hard to mention a unique method or a model for these studies. We need different approaches on a global basis, as well as collaboration models on national, regional and local scales. In this bulletin, the contribution of industry to the Research & Technological Development and Innovation processes will be summarized within the context of global and national developments; and the sector of ceramics will be evaluated as a case study.
Key Words: Higher Education, Bologna Process, Lisbon Process, Innovation Process, Industry-Academia Collaboration.
29 septembre 2012

Universities in Europe and Asia must collaborate, say rectors

http://enews.ksu.edu.sa/wp-content/uploads/2011/10/UWN.jpgBy Yojana Sharma. Universities in Europe and Asia must collaborate to make their graduates employable in a globalised world, with joint programmes and dual degrees paving the way for greater student mobility, heads of universities in 37 Asian and European countries heard at a major conference in The Netherlands this week.
Although some joint degrees exist between European and Asian universities, Karsten Warnecke, deputy executive director of the Singapore-based Europe Asia Foundation, said there were eight times more Asian students going to Europe than European students going to Asia. With high graduate unemployment in many southern European countries, “it is not a solution for graduate unemployment in Europe for students to go to Asia [for jobs], but they should go to Asia to increase soft skills and to get a different perspective and experience,” said Warnecke.
However, “not enough European students at the moment see the advantage in going to Asia to study,” said Sibrandes Poppema, president of the University of Groningen, which hosted the third Asia Europe Meeting (ASEM) of university rectors on 25-26 September. The conference recommendations, including promoting a credit transfer system within ASEM, were agreed to by 100 heads of universities from 27 European Union countries and 10 Association of South East Asian Nations (ASEAN).

29 septembre 2012

Enquête nationale sur les archives ouvertes

Début 2012, l'ADBU, Couperin et certains EPST ont lancé une enquête nationale sur les archives ouvertes. Voici l'analyse de ses résultats, un résumé des résultats et les réponses détaillées fournies par les établissements dans la pièce jointe en fin d'article.
Télécharger Results.zip.
Synthèse sur les résultats de l'enquête Archives ouvertes Couperin-ADBU-INRA-INRIA 2012

Enquête menée au premier trimestre 2012 avec l'outil en ligne SurveyMonkey. Elle visait à dresser un panorama des réalisations et des projets d’archives ouvertes de la recherche. Dépouillement réalisé par Jean-Marie Barbiche (ECP), André Dazy (Couperin), Diane le Hénaff (INRA), Jean-François Lutz (Université de Lorraine), Alain Monteil et Claire Büren (INRIA), Christine Ollendorff (ENSAM). Cette synthèse présente des résultats jugés significatifs par l'équipe en charge du dépouillement. Ils sont accompagnés d'éléments d'analyse et de propositions (en gras dans le texte). Lorsque c'était possible et pertinent, des éléments de comparaison ont été établis avec l'enquête menée par Couperin sur le même thème en 2008 (appelée « enquête 2008 » dans la suite de ce document). Certaines questions ont été analysées en fonction du type d'archive ouverte, en distinguant d'un côté les établissements ayant mis en place leur propre système, et de l'autre ceux utilisant HAL ou équivalent (via un portail institutionnel ou pas).
1 Informations institutionnelles

Le nombre de réponses (178 au total, dont 135 questionnaires terminés) est très satisfaisant et les données collectées peuvent être considérées comme représentatives du paysage des archives ouvertes en France, d'autant plus que les EPST ont été nombreux à répondre (19 contre 3 en 2008). Les questionnaires ont été complétés à 92 % par les bibliothèques ou centres de documentation dont l'implication massive sur le sujet est confirmée par la suite de l'enquête.
Les domaines scientifiques couverts par l'archive ouverte sont variés mais les sciences « dures » (citées dans 78% des réponses) sont prédominantes et devancent droit-éco-gestion (52,4%), lettres et sciences humaines (48,6%) et médecine-pharmacie (32,4%).
La dernière question préliminaire portait sur l'étape du projet en cours et sur ce point, la comparaison avec l'enquête de 2008 est éloquente. En 2012, près de 25 % des projets sont en réflexion ou en phase initiale contre 53% en 2008; 50% des archives ouvertes sont en service contre 29 % en 2008. On mesure le chemin parcouru en quatre ans, mais aussi tout ce qu'il reste à accomplir.
→ 50 % d'archives ouvertes en service en 2012, c'est finalement assez peu. Il faudrait analyser pourquoi 15% des répondants n'envisagent « aucun projet » et, en fonction de ces données, mettre en place des outils d'incitation et d'accompagnement.
2 Archives ouvertes inter-établissements

Concernant la structure administrative des archives ouvertes, 80% ne sont pas inter-établissements ce qui reflète à peu près le paysage institutionnel (dans le détail, on compte 23% d'archives interétablissement parmi les projets en cours ou en service depuis 2008, et 17% parmi celles mises en service avant 2008). A quelques exceptions près (notamment les universités en voie de fusion), les établissements semblent enclins à garder la main sur la valorisation de leur recherche plutôt que de la mutualiser au sein d'un PRES.
→ L'entrepôt institutionnel est largement considéré comme faisant partie de l'identité propre de l'établissement, notamment parce qu'il contribue à sa valorisation (voir plus bas). Les projets de regroupements ne sont viables que s'ils correspondent à une réalité administrative visible et pérenne. A ce titre, les regroupements géographiques sont privilégiés car perçus comme plus durables que d'autres entités (PRES, pôles thématiques).
3 Inscription dans un contrat d'établissement.

Si 50 % des projets menés depuis 2008 sont inscrits dans le contrat d’objectif de leur établissement, on observe que les archives institutionnelles propres (non HAL) sont inscrites à plus de 75% dans le contrat d’objectif de leur établissement alors que les archives HAL et thématiques sont bien moins soutenues formellement.
→ HAL nécessite moins d'investissements qu'une archive ouverte propre (serveurs, interface, maintenance...) donc un engagement moins formalisé.
4 Quels sont les objectifs ayant motivé la mise en oeuvre d'une archive ouverte?

Globalement, les objectifs restent similaires à ceux exprimés en 2008: valorisation (de la recherche ou de l'établissement) et création d'une archive patrimoniale sont les plus cités; sans surprise, le peer-reviewing est très peu cité. Pour 20% des réponses, la production d'indicateurs est sans objet, alors même qu'on pourrait s'attendre à ce que ce service soit plus massivement attendu. Ces réponses peuvent être rapprochées des motivations des dépôts: 64% des répondants citent la diffusion et la visibilité des contributions, 21% seulement la fourniture d'indicateurs, qu'ils soient institutionnels ou individuels.
→ Une archive ouverte est avant tout considérée comme un outil de communication, tant au niveau « macro » (établissement) que « micro » (chercheurs). L'hétérogénéité des réponses montre aussi combien les attentes sont diverses d'un établissement à l'autre.
5 Coût humain des projets d'archives ouvertes et profils impliqués dans leur fonctionnement Les équivalents temps-plein dévolus à la mise en place d'une archive ouverte sont difficiles à estimer, et les réponses font état de moyens généralement très faibles (entre 0,5 et 1 ETP en moyenne). Deux profils dominent: bibliothécaires/documentalistes et, dans une moindre mesure, informaticiens, et ce à toutes les phases du projet (de la réflexion initiale au fonctionnement). Lorsque l'archive est en fonctionnement, les services de l'IST et les enseignants chercheurs sont davantage impliqués sans atteindre le niveau des deux premières catégories.
Pour les archives ouvertes en fonctionnement, la comparaison par rapport à 2008 permet d'identifier l'émergence d'un nouvel acteur: le secrétariat, déposant dans 32% des réponses contre moins de 20% en 2008 (les chercheurs sont déposants dans 59% des cas contre 52,3% en 2008). Et même si l'évolution de ces taux est ténue, il semblerait que les bibliothécaires documentalistes, toujours massivement déposants (59%, contre 63% en 2008), se recentrent vers leur coeur de métier (contrôle des métadonnées: 74,4 % contre 59,3 en 2008) au détriment d'autres fonctions qui, du moins nous l'espérons, sont attribuées à des personnels plus spécialisés (modération scientifique: 9% contre 16,3% en 2008, les chercheurs étant passés sur ce rôle de 16,3% en 2008 à 25,6% aujourd'hui).
Dernier point significatif: le rôle de modération juridique est en baisse depuis 2008. Il est attribué majoritairement aux bibliothécaires et documentalistes (23,1% des réponses, 40,7% en 2008), enseignants-chercheurs (7,7% contre 16,3% en 2008), et encore: rôle déclaré chez 9 sur 36 utilisateurs de HAL et 32 sur 34 utilisateurs d'archives institutionnelles.
Sans surprise, une archive institutionnelle propre nécessite plus d'informaticiens par rapport à l'utilisation d'un portail HAL ou assimilé dont la réalisation et le support technique sont en quelque sorte externalisés au CCSD.
Sur les autres fonctions, il n'y a pas de différence flagrante entre les archives propres et les archives liées à HAL.
→ Le rôle massif des bibliothèques et centres de documentation est à mettre en relation avec les difficultés qu'ils rencontrent pour impliquer les chercheurs (question n°10). La solution à ce problème serait de faire participer davantage ces derniers à toutes les étapes, non seulement lors du dépôt (ce qui est déjà largement fait, mais pas partout), mais aussi plus en amont, lors de la (re)définition du projet et de ses objectifs. L'implication croissante des secrétariats dans le dépôt des documents est peut-être conçu comme un palliatif à cette difficulté, le dépôt étant alors considéré comme un travail purement administratif plutôt que faisant partie du métier du chercheur.
Dans le même temps, il faut donner aux bibliothécaires et documentalistes les moyens d'exercer les tâches qu'ils assument (ou pas) autour des archives ouvertes, et en particulier sur les questions juridiques et de droits d'auteur qui préoccupent souvent les chercheurs. Sur ce dernier point, les utilisateurs de HAL se sentent couverts et ne s'investissent pas dans ces questions: il est du ressort de HAL de mieux informer ses utilisateurs sur ce qui leur incombe en la matière.
6 Coûts hors moyens humains

Les coûts de mise en oeuvre d'une archive ouverte hors moyens humains sont relativement marginaux. Le budget communication (affiches, tracts et autres supports) se monte en moyenne à 400 € HT. S'y ajoutent, pour une archive institutionnelle propre, l'achat de matériel informatique (notamment serveurs, à hauteur de 10 000 € HT environ mais avec de fortes disparités). Par comparaison, l'achat de matériel déclaré dans l’enquête se monte en moyenne à 625 € HT pour un portail HAL.
→ Si les situations sont variées, il est manifeste que le recours à un portail HAL nécessite moins de moyens que la mise en place d'une infrastructure propre à un établissement, avec ce qu'elle implique en termes de licence, d'investissement et de maintenance. Il est vraisemblable que le choix des établissements entre ces deux options (HAL ou dépôt propre) soit en partie dicté par des impératifs budgétaires, pas seulement par une véritable réflexion de fond sur les objectifs et les fonctionnalités attendus.
7 Système de dépôt

56% des répondants utilisent HAL (avec ou sans portail établissement), ce qui est beaucoup. En ce qui concerne les archives autres que HAL, le logiciel le plus utilisé est ORI-OAI (44%, 19 réponses) mais seuls 6 de ces établissements déclarent utiliser les web services HAL, 7 n'ont rien mis en place.
→ Il y a sans doute un effort à faire du côté de HAL en matière de communication et de support technique pour accompagner ces établissements et garantir l'interopérabilité entre les archives. La question 5 laisserait pourtant penser que les compétences pour paramétrer ces web services existent la plupart du temps.
8 Intégration dans le système d'information de l'établissement.

Dans une nette majorité de cas (56 %) l’archive est considérée comme peu ou pas intégrée avec le SI de l'établissement. Dans le détail, 75,5 % des déposants dans HAL considèrent le système peu ou pas intégré (et 0% bien intégré!) contre près de 50% des archives ouvertes propres considérées comme bien ou totalement intégrées.
→ Il faut que HAL fournisse des outils et accompagne les établissements pour mieux s'intégrer dans le SI (annuaire Ldap, ENT, exports de données, référentiels...). La gestion des comptes utilisateurs, par exemple, pourrait sans doute être simplifiée et fiabilisée par ce biais.
9 Signalement des archives ouvertes dans les répertoires institutionnels.

Le référencement externe est plutôt faible (40 % seulement des archives sont signalées), et plusieurs personnes ont répondu qu'elles ne savaient pas si leur archive est référencée.
→ Il y a manifestement une méconnaissance de ces répertoires qu'il serait facile de lever en publiant un petit guide récapitulatif décrivant les objectifs, les contraintes et les modalités pratiques pour chacun.
10 Difficultés rencontrées

La comparaison avec l'enquête 2008 montre que la plupart se sont réduites. Le point épineux reste l'implication des chercheurs, plus ou moins difficile pour 83 % des répondants, stable depuis 2008 mais avec une note d'espoir puisque 15 % déclarent que ce point ne pose pas de difficultés contre 6% en 2008.
11 Implication des enseignants et chercheurs et moyens de communication
Interrogés spécifiquement sur l'implication des enseignants et chercheurs, 40% l'estiment en dessous de la moyenne ou faible. Pour les sensibiliser, la communication en face à face est privilégiée.
→ Les difficultés causées par la non-implication des chercheurs aux yeux des bibliothécaires (et il faut rappeler ici que ce sont ces derniers qui ont massivement répondu à l'enquête) restent préoccupantes. Alors que ce sont les premiers concernés, ils ne sont pas encore assez partie prenante des politiques d'établissements en matière d'archives ouvertes (nous y reviendrons). Autre point jugé difficile, la communication institutionnelle. En bref, les archives ouvertes semblent encore trop souvent souffrir d'un déficit d'image. Des recommandations, voire des supports de communication personnalisables, permettraient de partager les bonnes pratiques et de rendre la communication plus efficace. Il faut aussi en renouveler les modes, par exemple en ciblant davantage les décideurs et surtout les enseignants et chercheurs (voir question suivante), que ce soit au niveau local ou national.
12 Politique d'établissement en matière d'archivage

Les pratiques sont variées et dépendent aussi du type de document concerné: les thèses, par exemple, sont souvent soumises à une obligation de dépôt via Star. En schématisant un peu, une archive ouverte institutionnelle propre semble plus propice à une politique d’obligation alors que les établissements utilisant HAL ont plutôt une politique incitative. Cette politique est majoritairement décidée par les directions, peu par les conseils.
→ Ce dernier point explique peut-être les problèmes de communication et de motivation des chercheurs évoqués plus haut. Une solution serait de faire en sorte que ces questions soient davantage traitées au niveau des conseils des universités et, plus globalement, des instances collégiales, pas seulement à la présidence ou la direction des établissements.
13 Prise en charge du libre-accès

Les questions sur la prise en charge des frais de publication dans des revues en open access ont eu peu de succès, preuve que cette question est déconnectée des A-O pour les répondants, et/ou que ce ne sont pas les mêmes qui traitent de ces questions dans les établissements.
14 Utilisation d'un workflow

Dans un établissement répondant sur deux, il existe un workflow de dépôt formalisé; cependant, il existe une forte disparité entre les utilisateurs de HAL ou d'une archive ouverte thématique noninstitutionnelle (33% déclarent un workflow) et ceux qui disposent d'une archive institutionnelle propre (82% en déclarent un).
→ L'utilisation de HAL entraîne des pratiques moins formalisées et une autonomie accrue des déposants, ce qui peut avoir pour conséquence une baisse de la qualité des dépôts (moins de texte intégral). HAL gagnerait sans doute à proposer un workflow paramétrable par établissement (à l'instar de ce qui se fait dans Star), qu'il soit inclus dans l'interface ou proposé indépendamment.
15 Documents déposés

La typologie des documents déposés révèle que les archives ouvertes, surtout lorsqu'elles sont locales, hébergent en majorité des thèses (72% des réponses) et des articles et conférences en pré ou, plus généralement, post-publication. Chez 40% des répondants, aucun type de document n'est explicitement refusé; la même proportion refuse la documentation administrative.
Les dépôts ont cru notablement depuis 2008 (+71%), mais il n'est pas possible d'affiner ce constat car les données recueillies sont insuffisantes (moyennes non significatives, il faudrait les rapporter à la taille des établissements).
16 Dépôts en texte intégral

Cette question révèle une nouvelle ligne de fracture au sein du panel: 80% des archives institutionnelles propres abritent 100% de texte intégral. Pour les archives institutionnelles HAL: 37% en moyenne seulement, avec de très fortes disparités. Un portail HAL incite donc nettement moins au dépôt du texte intégral.
17 Statistiques de téléchargement et autres services

Sur la question de la fourniture de statistiques, l'enquête a récolté très peu de réponses, surtout chez les utilisateurs de HAL. Seuls 16 établissements disposant d’une archive propre y répondent positivement mais là encore, seules dix réponses fournissent des nombres exploitables. Le fait d’avoir une archive institutionnelle propre ne semble donc pas apporter de service de statistique plus performant. C'est pourtant un service essentiel (cité dans les objectifs).
→ Il est indispensable que les archives ouvertes proposent des outils de suivi statistique complets, paramétrables, intuitifs à utiliser et interopérables avec d'autres systèmes (exports), basés sur des critères simples acceptés par tous (nombre de consultation, de téléchargement, etc.)
Concernant les autres services, les réponses sont variées et finalement peu nombreuses. Fait significatif, à la question des services proposés par le système, même les utilisateurs de HAL ne répondent pas pareil: 48% d'entre aux disent proposer des statistiques de consultation globales (52% disent non), 53% disent proposer des statistiques de consultation par chercheur (47% disent non), etc. Il y a donc avant tout un déficit criant de formation des utilisateurs de portails HAL. Pour conclure, il apparaît que l’offre de services des archives ouvertes est proportionnelle à l’âge de l’archive : en général, elle émerge après quelques années de fonctionnement.
→ Il faudrait établir une liste de services indispensables, basés sur des critères consensuels, et donner les moyens aux établissements de les mettre en place. Surtout, il faut communiquer sur les services existants (notamment sur HAL) et les moyens de les utiliser.
Conclusion

Pour conclure, si les progrès sont indéniables depuis 2008, il reste encore du chemin à parcourir pour aboutir à un paysage des archives ouvertes nationales cohérent et homogène basé sur des pratiques et des standards communs. Un point difficile reste l'implication des enseignants et chercheurs, qui devraient pourtant être les premiers concernés par le sujet. Comment progresser à la lumière de ces résultats? Il s'agit entre autres de faire des archives ouvertes un peu moins la chose des documentalistes et un peu plus celle des chercheurs en les impliquant davantage en amont et en prenant en compte leurs attentes en termes de facilités et rapidité de dépôt (3 pages de métadonnées à remplir, c'est trop) et de services associés (statistiques, indicateurs bibliométriques, interopérabilité avec leurs outils, etc.). Beaucoup d'établissements n'ont pas fait de ce sujet une priorité politique, il faut donc communiquer à nouveau vers les présidents et directeurs pour qu'ils saisissent les enjeux et se donnent les moyens de réussir, au service de leur établissement et de la diffusion des savoirs.
Au sujet des réflexions en cours dans le cadre de BSN 4, cette enquête démontre qu'un portail HAL d'établissement est considéré, implicitement ou non, comme une archive ouverte à moindre coût: moins d'investissement initial et moins de maintenance pour un résultat satisfaisant. Résultat, les établissements sont moins regardants sur la qualité des dépôts (peu de workflow, moins de texte intégral) et moins exigeants sur les services associés dont ils ignorent parfois même l'existence. Associer davantage les chefs de projets (souvent des bibliothécaires) en amont, puis proposer un workflow et des services complémentaires simples à utiliser pour les enseignants et chercheurs déposants permettrait qu'ils s'y investissent davantage, au bénéfice de toute la communauté. Plus globalement, la disparité des réponses fait ressortir combien serait utile l'émergence d'un réseau structuré des utilisateurs de HAL au sein duquel les bonnes pratiques pourraient circuler.

Early 2012, ADBU, Couperin and some EPST launched a national survey of open archives. Here the analysis of the results, a summary of the results and the detailed responses provided by the institutions in the attachment at the end of article. More...

29 septembre 2012

Thierry Repentin veut maintenir les efforts liés à l'alternance

Le GREP RH, site des relations Ecoles-EntreprisesDans un entretien accordé au journal Les Echos, le ministre délégué à la Formation professionnelle, Thierry Repentin, s'est voulu rassurant sur la place accordé aux contrats en alternance vis-à-vis des nouveaux contrats de génération, mis en place par le gouvernement.
Le projet de loi sur les emplois d'avenir sera étudié par le Sénat à compter du 24 septembre. En attendant, Thierry Repentin tient à signaler que le gouvernement continuera, en parallèle, ses efforts pour développer l'apprentissage et les contrats de professionnalisation. Il rappelle d'ailleurs que "chaque année, 120 000 jeunes (sortent) sans qualification du système scolaire", et qu'"il y a actuellement 460 000 jeunes sans diplôme au chômage".
Des contrats complémentaires

Pour lui, il n'y a aucune crainte à avoir concernant la place qu'occuperont les fameux contrats de génération: "Le chef de l'Etat et les présidents de région se sont engagés à diviser par deux en cinq ans le nombre de jeunes entrant sans qualification sur le marché du travail. C'est à eux que les emplois d'avenir s'adressent."
Selon Thierry Repentin, il n'y aurait donc pas d'inquiétude à avoir concernant une éventuelle "bataille" entre les contrats en alternance et les contrats de génération. En effet, le ministre délégué précise que "le contrat de génération sera un contrat à durée indéterminée. Cela devrait pouvoir concerner les embauches en CDI à l'issue de la période d'alternance".
Peut-être une nouvelle réforme

Néanmoins, pas question de laisser tomber les "efforts en faveur de ces contrats" en alternance. D'ailleurs, Thierry Repentin déclare, dans la même interview, souhaiter rencontrer les "partenaires réunis dans l'atelier formation de la Grande Conférence sociale", afin de réfléchir à l'avenir des contrats en alternance. "L'objectif est de se rencontrer pour discuter d'ici à la mi-octobre pour mieux optimiser les mesures déjà existantes", précise-t-il.

GREP HR ιστοσελίδα Σχέσεων Σχολεία-Business Σε μια συνέντευξη με την εφημερίδα Les Echos, η Υπουργός Εκπαίδευσης, Thierry Repentin, ζήτησε διαβεβαιώσεις σχετικά με την θέση που δίδεται στις συμβάσεις μαθητείας έναντι των αναληφθεισών έναντι των νέων συμβάσεων γενιά, που έχει συσταθεί από την κυβέρνηση. Περισσότερα...
28 septembre 2012

La rentrée universitaire

http://www.gouvernement.fr/sites/all/themes/pmv5_5/lib/img/banner-insidepage-with_submenu-bg-full_width.pngLa ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche a présenté une communication relative à la rentrée universitaire au Conseil des ministres du 28 septembre 2012.
Cette année, 2 382 000 étudiants s’engagent dans des études supérieures dont un peu plus de 500 000 intègrent, en première année, l’une des filières de formation supérieure (près de 50% en licence universitaire).
Les orientations prises dès cette rentrée répondent à un objectif prioritaire: la réussite des étudiants. Cette réussite passe par:
- la justice sociale, en démocratisant l’accès à l’enseignement supérieur et en mettant en place une orientation de qualité, répondant au projet personnel et professionnel de chaque jeune; les recteurs et les présidents d’université ont été invités à examiner en priorité les candidatures des bacheliers professionnels et technologiques pour pourvoir aux 20 000 places encore vacantes dans les sections de techniciens supérieurs et les instituts universitaires de technologie;
- l’amélioration de la vie étudiante, à commencer par le logement et la santé, mais aussi grâce à la revalorisation des bourses de 2,1%, première étape d’une ambition plus grande visant à créer une allocation globale sous condition de ressources;
- l’innovation pédagogique, avec des parcours personnalisés et accompagnés et une offre de formation simplifiée et lisible par tous;
- la coopération et l’ouverture aux partenaires extérieurs;
- la confiance renouée et le dialogue retrouvé avec les enseignants, les chercheurs et tous les personnels et partenaires de l’enseignement supérieur.
La rentrée 2012 sera placée sous le signe du dialogue. C’est le sens des Assises territoriales et nationales de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Enfin, la ministre a souligné le travail mené avec le ministre de l’éducation nationale, pour placer les universités au coeur de la formation des enseignants et penser une nouvelle politique de formation des enseignants innovante et de qualité.
Conseil des ministres du 28 septembre 2012.

Υπουργός Τριτοβάθμιας Εκπαίδευσης και Έρευνας παρουσίασε ένα έγγραφο σχετικά με την ακαδημαϊκή του Υπουργικού Συμβουλίου της 28 Σεπτεμβρίου 2012. Περισσότερα...

28 septembre 2012

Le e-portfolio, outil de sécurisation des parcours

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)Les e-portfolios ou portefeuilles numériques de compétences peuvent permettre aux personnes les moins qualifiées de mettre en valeur leurs expériences tout au long de leur vie professionnelle lorsqu'elles sont en situation de recherche d'emploi ou d'évolution de carrière.
Une webconférence organisée par le FFFOD a permis à deux régions de témoigner sur les dispositifs qu'elles ont imaginé pour accompagner les citoyens dans leur parcours formation et emploi. L'occasion pour l'ARFTLV de présenter son Passeport orientation formation régional dont l'objectif est de rassembler toutes les informations du parcours, de retracer les acquis en termes de formations et d'expériences (y compris non-professionnelles), de valoriser toutes les connaissances et compétences et de faciliter la construction des parcours de formation.
Déployé à partir de 2009, il a été proposé dès 2010 à l'ensemble des stagiaires relevant du service public de la formation avant d'être étendu à d'autres publics. Avec 8300 passeports délivrés et 600 partenaires formés à ce jour, le Passeport régional est désormais sorti de l'expérimentation et se voit intégré dans la "démarche globale d'accompagnement" des acteurs de terrain.
Consulter la présentation de la webconférence.
Voir aussi Le e-portfolio, outil de sécurisation des parcours tout au long de la vie, Livre blanc - ePortfolio et enseignement supérieur, ePortfolio et enseignement supérieur, Le e-PORTFOLIO: le CV du FUTUR, LORFOLIO, le portefeuille de compétences numérique lorrain, E-Portfolio dans l'enseignement.

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes) E-portfolios or portfolios of digital skills can allow less qualified persons to enhance their experiences throughout their professional lives when they are in search of employment or career development.
A web conference organized by the FFFOD allowed both regions to testify on the devices that they have imagined to support citizens in their career training and employment.
The opportunity to present his passport ARFTLV regional training orientation which aims to collect all the route information, track achievements in terms of training and experience (including non-professional), valuing all the knowledge and skills to facilitate the construction of training courses. More...
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