16 septembre 2012

Un rapport instructif pour les contrats d'avenir

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)À l’heure où le gouvernement s'apprête à mettre en place les "emplois d’avenir", l'étude du CEE auprès d'une cohorte d’anciens bénéficiaires du dispositif emplois jeunes est instructive. L'exploitation de l'enquête Génération 1998 à 10 ans du Céreq montre que ce type de mesure joue son rôle d'accueil des jeunes dans une première expérience professionnelle, comme ce fut le cas au début des années 2000 où le passage par un emploi jeune contribua à la baisse de leur taux de chômage.
A la fin 2008, trois quarts des jeunes ayant bénéficié de ce programme occupaient un CDI. Alors que les premiers effets de la crise apparaissent en France, seuls 12 % des emplois jeunes étaient sans emploi, un taux inférieur à celui des jeunes de la même cohorte qui n’ont pas bénéficié de ce dispositif. Cependant, en bénéficier ne préserve du chômage ou d’un emploi précaire que pendant un certain temps. La trajectoire des anciens "emplois-jeunes" montre également l’importance de la préparation de la sortie du programme lorsqu’il n'y a pas d’intégration chez l’employeur.
Consulter Les effets des emplois jeunes sur les trajectoires professionnelles, Centre d'Etudes de l'Emploi, juillet 2012, 4 p. 

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Séminaire sur la GPEC territoriale à la Rochelle

Logo de l'Agence Régionale de la Formation tout au long de la vie (ARFTLV Poitou-charentes)En partenariat avec la Direccte Poitou-Charentes et l’ARFTLV, la Délégation Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle (DGEFP) organise un séminaire sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences territoriales le vendredi 5 octobre 2012 à l’espace Encan de La Rochelle.
Y seront abordés le bilan et les perspectives de la démarche de GPEC territoriale au niveau national, les dynamiques en Poitou-Charentes au travers de présentation d’actions territoriales et de filières (Charente et mécatronique, La Rochelle/Rochefort et l’aéronautique, Thouars et la filière bois, etc.).
Inscription obligatoire avant le 21/09/2012. Plus d'informations.
Détail du programme:
10h30 Table ronde: « Gestion des emplois et des compétences: filières et territoires »:
• Rochefort et la filière aéronautique - Jean-Paul Prévidente, Directeur de l’ARACT Poitou-Charentes
• Angoulême et la mécatronique - Jean-Louis Freggy, Directeur du service développement économique du Grand Angoulême
• La Rochelle et la réparation navale de grande plaisance: « refit » - Arlette Maréchal, Directrice de la Maison de l’emploi de La Rochelle, Anne Gary, Directrice territoriale Pôle emploi
• GPEC d’entreprises et GPEC Territoriale: la convergence forcée? - François Infantes, Délégué régional du Medef Poitou-Charentes
12h00 Conclusion apéritive: la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), moteur de l’action de Pôle emploi entre les demandeurs d’emploi et les entreprises - Dominique Morin, Directeur régional de Pôle emploi
13h45 Bilan d’étape et perspectives nationales de la GPEC territoriale Isabelle Eynaud-Chevalier, Chef du service des politiques d’emploi et de la formation professionnelle, DGEFP
14h15 Table ronde: la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est-elle territorialisable?
• Châtellerault : une démarche d’ensemble pour faire face à la mutation d’un bassin à dominante industrielle - Eric Meunier, Directeur de la Maison de l’économie, de l’emploi et de la formation de Châtellerault
• Services aux entreprises dans les territoires : les groupements d’employeurs dans la GPECT… et perspectives européennes - Cyrielle Berger, Directrice du Centre régional de ressources des groupements d’employeurs
• Transport des voyageurs et pluriactivité à Bressuire - Alain Robin, Directeur de la Maison de l’emploi de Bressuire.

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Emplois d’avenir - on n'aurait pas oublié la formation

http://www.kelformation.com/images/structure/logo-kf.gif© Kelformation - Marion Senant. L’examen du projet de loi sur les emplois d’avenir a commencé à l’Assemblée nationale. Certains parlementaires n’y sont pas défavorables, mais ils réclament un renforcement du volet formation. Les acteurs du secteur proposent déjà des solutions concrètes.
Les députés ont débuté hier l’examen du projet de loi sur les emplois d’avenir, le dispositif du gouvernement Hollande pour lutter contre le chômage des jeunes. L’objectif est de créer 150 000 emplois d’ici 2014. Ils seraient destinés aux jeunes peu ou pas qualifiés et devraient proposer « des perspectives de recrutement durable ».
Avec ce projet, François Hollande, le président de la République, vise à favoriser le recrutement dans des secteurs « d’avenir » : développement durable, social et médico-social, associatif... Le problème, c’est que ces activités sont à la recherche de profils qualifiés… et que le dispositif emploi d’avenir s’adresse justement à des jeunes peu ou pas qualifiés.
La formation, grande oubliée du projet de loi
La question de la formation s’est donc posée dès la présentation du projet. Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l’Apprentissage, a cherché à rassurer. « Il n’y aura pas de signature de contrat d’avenir sans formation prévue dans le dossier d’instruction », a-t-il insisté devant l’université des Chambres de commerce et d’industrie fin août. Les emplois d’avenir constituent le premier niveau d’un droit opposable à la formation pour tous, promis par le chef de l’Etat sous la forme d’un futur compte individuel de formation et d’une formation qualifiante différée».
Le problème, c’est que le texte n’est pas plus précis en matière de formation. Christian Jacob, le porte-parole des députés UMP, appelle son camp à voter contre le projet de loi qui constitue, selon lui, « un recyclage des emplois jeunes » sans « rien sur la formation et la compétitivité des entreprises ». Quelques ténors de la droite ont pourtant fait entendre une voix dissonante : Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, tous deux anciens Premiers ministres, ont fait savoir qu’ils se prononceront en faveur de la mesure, qui constitue, selon eux, un pas vers l’emploi des jeunes.
Les Centristes demandent 10 heures de formation par semaine
La droite n’est pas la seule à juger ce projet trop léger au niveau de la formation. Europe Ecologie Les Verts (EELV) réclame un amendement du texte pour renforcer ce volet. Mais le groupe ne précise pas dans quelle mesure. Seuls les centristes font une proposition chiffrée : pour soutenir le texte, ils demandent qu’on y ajoute une obligation de formation de 10 heures par semaine.
Du côté des organismes « non-lucratifs », les principaux concernés par cette mesure, on reste très prudent. Les acteurs du secteur saluent un projet qui a pour but de venir en aide aux jeunes, mais certains craignent que ces emplois d’avenir favorisent le recrutement de jeunes sans qualification au détriment des diplômés.
Contrairement aux politiques, les acteurs du secteur proposent déjà des solutions concrètes pour régler le problème de la formation. Ils y voient avant tout l’occasion de travailler, par branche, à des processus de formation renouvelés.
http://www.kelformation.com/images/structure/logo-kf.gif © Kelformation - Marion Senant. Examination of the bill on the jobs of the future began at the National Assembly. Some parliamentarians are not bad, but they call for a strengthened training component. Industry players already offer solutions.
MPs yesterday began consideration of the bill on the jobs of the future, the device Netherlands Government in the fight against youth unemployment.
The goal is to create 150,000 jobs by 2014. They would be for young or low-skilled and should provide "sustainable recruitment prospects."
With this project, François Hollande, the president aims to promote recruitment in areas of "future" sustainable development, social and medico-social, associative...
The problem is that these activities are in search of qualified profiles... and future use of the device is designed just for young or low-skilled. More...

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Les dépenses d’enseignement augmentent mais l’accès à l’enseignement supérieur reste inégalitaire dans la plupart des pays

http://www.oecd.org/media/oecdorg/styleassets/images/logooecd_fr.pngL’édition 2012 de Regards sur l’éducation fait apparaître de nettes différences entre les pays pour ce qui est des chances offertes aux jeunes, en particulier ceux issus de familles défavorisées ou dont les parents ont un faible niveau d’instruction, de poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur.
« Les pays ont besoin d’une main-d’œuvre de plus en plus instruite et formée pour faire face à la concurrence dans l’économie de la connaissance qui caractérise notre époque  » a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE Angel Gurría. « L’investissement dès le jeune âge est fondamental pour poser les bases de la réussite future. Une formation de bonne qualité et les compétences doivent figurer au nombre des grandes priorités des pouvoirs publics, des économies et des sociétés. Le soutien des plus démunis et l’accès égal à l’éducation sont les deux autres piliers d’une stratégie d’éducation politique élargie ».
Parmi les pays de l’OCDE, c’est l’Australie, la Finlande, l’Irlande et la Suède qui obtiennent les meilleurs résultats pour ce qui est du taux de jeunes dont les parents ont un faible niveau d’instruction qui décrochent un diplôme de l’enseignement tertiaire. Cependant, en Italie, au Portugal, en Turquie et aux États-Unis, plus de 40% de jeunes issus d’un milieu où le niveau d’instruction est faible, n’achèvent pas le deuxième cycle de l’enseignement secondaire, et moins de 20% obtiennent un diplôme de l’enseignement tertiaire.
Accueillir les enfants à un âge précoce dans l’enseignement formel et préserver la mixité sociale dans les écoles sont deux mesures plus efficaces pour renforcer l’égalité au regard de l’enseignement que d’autres facteurs comme le soutien des parents ou le coût des frais de scolarité. Il est absolument essentiel de lutter contre les inégalités dès le tout début de la scolarisation car il n’est guère possible de remédier aux mauvais résultats dans l’enseignement supérieur sans en compromettre la qualité, selon l’OCDE.
Le taux d’inscription dans l’enseignement préscolaire augmente depuis quelques années, passant de 64 % à 69 % entre 2005 et 2010 pour les enfants âgés de 3 ans, et de 77 % à 81 % pour les enfants âgés de 4 ans. Commencer l’école à un âge précoce est payant à long terme : les évaluations du Programme PISA de l’OCDE portant sur les jeunes âgés de 15 ans montrent que dans la plupart des pays, les élèves ayant été scolarisés dans l’enseignement préscolaire tendent à obtenir de meilleurs résultats que ceux qui ne l’ont pas été. Elles font également apparaître que dans les pays où la préscolarisation dure plus longtemps, où les taux d’encadrement dans les structures d’accueil de la petite enfance sont plus élevés et où les dépenses publiques par élève sont fortes, les effets positifs de la scolarisation précoce se trouvent renforcés.
De nouvelles données montrent également l’importance que peut avoir un bon niveau d’instruction pour la mobilité sociale et l’accès à un emploi bien rémunérés. Les écarts de revenus et de taux d’emploi entre les personnes ayant suivi des études supérieures et les personnes moins instruites a continué de se creuser au cours de la récession mondiale. Un homme âgé de 25 à 64 ans ayant un diplôme d’enseignement supérieur gagnait en 2010 67 % de plus qu’un homme titulaire d’un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, contre 58 % en 2008. Pour les femmes, la ‘prime à la rémunération’ est passée de 54% en 2008 à 59% en 2010.
En 2010, le taux de chômage des hommes ayant suivi des études supérieures était inférieur d’un tiers environ à celui des hommes ayant un niveau d’instruction correspondant au deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Pour les femmes ayant poursuivi leurs études dans le cycle supérieur, il était inférieur de deux cinquièmes à celui des femmes ayant achevé le deuxième cycle de l’enseignement secondaire.
Le rapport souligne que les pays tirent des avantages économiques et sociaux à long terme d’une augmentation de leur investissement dans l’enseignement. En moyenne, les pays de l’OCDE ont un rendement net de plus de 100 000 USD en suppléments d’impôts sur le revenu et autres pour chaque homme dont ils financent les études supérieures – soit quatre fois le montant de l’investissement public initialement consenti. Pour une femme, le rendement public net s’élève à environ 2.5 fois le montant de l’investissement public.
En outre, selon les nouvelles données et les nouvelles analyses présentées dans l’édition de cette année, les personnes qui ont un bon niveau d’instruction vivent plus longtemps, sont davantage susceptibles de voter et sont plus favorables à l’égalité des droits des minorités.
Les dépenses publiques et privées consacrées à l’éducation ont continué d’augmenter, même pendant le ralentissement de l’économie. Entre 2008 et 2009, l’investissement total – par gouvernement, entreprise et personne – a augmenté dans 24 des 31 pays de l’OCDE pour lesquels on dispose de données. Cependant alors que la part des dépenses publiques consacrées à l’éducation dans les dépenses publiques totales est restée stable à 13% en moyenne pour l’ensemble de l’OCDE en 2005 et en 2009, elle a diminué au cours de cette période dans 19 des 32 pays considérés.
Les fonds privés, provenant principalement des ménages, représentent en moyenne 30% des dépenses totales consacrées à l’enseignement tertiaire. La part de ces fonds va de moins de 5% au Danemark, en Finlande et en Norvège, à plus de 40% en Australie, en Israël, au Japon et aux États-Unis, et jusqu’à plus de 70% au Chili, en Corée et au Royaume-Uni.
L’OCDE met en garde contre le fait que l’augmentation du coût de l’accès à l’enseignement supérieur, pour de nombreuses familles n’empêche les pays d’atteindre leurs propres objectifs en matière d’élévation du niveau de formation de leur population.
Regards sur l’éducation présente des statistiques nationales comparables sur l’enseignement pour les 34 pays membres de l’OCDE ainsi que pour l’Argentine, le Brésil, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, la Russie, l’Arabie-Saoudite et l’Afrique du Sud.
L’édition de cette année inclut des indicateurs sur les dépenses publiques et privées consacrées à l’éducation, les frais d’inscription, la participation des adultes à l’enseignement, la taille des classes, la rémunération des enseignants et le pouvoir de décision des établissements, ainsi qu’une analyse des systèmes d’examen nationaux et des critères à remplir pour suivre des études tertiaires.
PRINCIPAUX FAITS MARQUANTS
Équité

    * La probabilité qu’ont les jeunes femmes de dépasser le niveau d’instruction de leurs parents est supérieure de 5 points de pourcentage à celle des jeunes hommes  (40% contre 35%), et les jeunes hommes  sont plus susceptibles que les jeunes femmes de ne pas atteindre le niveau de formation de leurs parents (15% contre 11%).
    * Le niveau d’instruction des mères a un plus fort impact sur les résultats des élèves en lecture que la principale langue parlée à la maison ou la proportion d’élèves issus de l’immigration fréquentant un établissement.
    * Dans les pays de l’OCDE, plus d’un tiers des élèves issus de l’immigration fréquentent des établissements présentant les plus fortes concentrations d’élèves dont la mère est peu instruite. Dans l’Union européenne, c’est le cas de plus de la moitié d’entre eux.
Dépenses consacrées à l’enseignement

    * Les pays de l’OCDE dépensent, en moyenne, 9 252 USD par an et par élève de l’enseignement primaire à l’enseignement tertiaire : 7 719 USD par élève dans le primaire, 9 312 USD dans le secondaire et 13 728 USD dans le tertiaire.
    * Entre 2000 et 2009, la part du financement privé des établissements d’enseignement tertiaire a augmenté dans 18 des 25 pays examinés. Cette part a progressé de 5 points de pourcentage en moyenne et de plus de 12 points de pourcentage dans la République slovaque (de 8,8% à 30%) et au Royaume-Uni (de 32,3% à 70,4%).
    * Dans un nombre croissant de pays de l’OCDE, les frais de scolarité sont plus élevés pour les étudiants étrangers que pour les nationaux et dans bon nombre d’entre eux, ils varient selon le domaine d’études à cause en grande partie de la variation du coût des études pour les pouvoirs publics.
    * Entre 2000 et 2009, les dépenses unitaires des établissements d’enseignement primaire, secondaire et postsecondaire non tertiaire ont augmenté de 16% au moins, dans 24 des 29 pays pour lesquels des chiffres sont disponibles. Elles ont progressé de plus de 50 % au Brésil, en Corée, en Estonie, en Hongrie, en Irlande, en Pologne, en  République slovaque, en République tchèque,  et au Royaume-Uni. En revanche, en France, en Israël et en Italie, elles n’ont pas augmenté de plus de 10% entre 2008 et 2009.
Contexte général de l’enseignement

    * Le traitement des enseignants ayant au moins 15 ans d’expérience à leur actif s’établit en moyenne à 35 630 USD dans l’enseignement pré-primaire, à 37 603 USD dans l’enseignement primaire, à 39 401 USD dans le premier cycle de l’enseignement secondaire et à 41 182 USD dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire.
    * Entre 2000 et 2010, le traitement des enseignants a augmenté en valeur réelle dans la plupart des pays. Au Danemark, en Estonie, en Irlande, au Portugal et en Écosse, il a augmenté d’au moins 20%. En République tchèque (enseignement primaire et premier cycle de l’enseignement secondaire) ainsi qu’en Turquie, le traitement a doublé au cours des dix dernières années. La France et le Japon font figure d’exception: la rémunération des enseignants y a diminué en valeur réelle de plus de 5%.
    * En 2010, les enseignants ont donné en moyenne 782 heures de cours dans l’enseignement primaire, 704 heures de cours dans le premier cycle de l’enseignement secondaire et 658 heures de cours dans le deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Le temps d’enseignement est resté en grande partie inchangé depuis 2000 sauf dans quelques pays où il a fortement évolué. Ainsi il a augmenté de plus de 25 % dans l’enseignement primaire en République tchèque et dans l’enseignement secondaire en Espagne et au Portugal.
    * En moyenne dans les pays de l’OCDE, les femmes représentent quelque deux tiers des enseignants mais leur proportion diminue avec l’élévation du niveau d’enseignement: elles constituent 97% du corps enseignant dans l’enseignement pré-primaire et 41 % dans l’enseignement tertiaire.
    * En moyenne, dans les pays de l’OCDE, 58% des enseignants de l’enseignement primaire ont 40 ans et plus. Cette proportion s’établit à 70% en République tchèque, en Allemagne, en Italie et en Suède. Dans l’enseignement secondaire, 63% des enseignants ont au moins 40 ans mais en Autriche, en République tchèque, en Estonie, en Allemagne et en Italie la proportion se monte à 70% voire plus.
Pour obtenir un commentaire, les journalistes sont invités à prendre contact avec Eric Charbonnier (tél. :+ 33 1 45 24 93 66) à la Direction de l’éducation de l’OCDE. Pour recevoir une copie du rapport, merci d'envoyer une demande à l'adresse: news.contact@oecd.org. Le rapport est à la disposition des journalistes sur le site de l’OCDE protégé par un mot de passe.
Des précisions sur l’édition 2012 de Regards sur l’éducation (notamment les notes par pays, les principales données et un navigateur en ligne permettant de comparer les résultats des pays) sont disponibles à l’adresse suivante: www.oecd.org/fr/edu/rse2012.
Une version du rapport  pour mobiles compatible avec les Smartphones et les tablettes  est disponible à l’adresse : http://oe.cd/EAG2012.
Des synthèses individuelles sont également disponibles pour l’Allemagne, l’Australie, le Brésil, le Canada, la Corée, l’Espagne, les États-Unis, la Fédération de Russie, la France, l’Italie, le Japon, le Mexique, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède et l’Union européenne.
L’OCDE et visualizing.org ont lancé  un concours de visualisation des données autour des Regards sur l’éducation 2012. Il portera principalement sur les coûts économiques et les bénéfices de l’éducation. En savoir plus sur les modalités de participation au concours: http://visualizing.org/contests/oecd-education-challenge.
http://www.oecd.org/media/oecdorg/styleassets/images/logooecd_fr.png Το 2012 έκδοση του Education at a Glance παρουσιάζει σημαντικές διαφορές μεταξύ των χωρών όσον αφορά την ευκαιρία στους νέους, ιδιαίτερα εκείνων που προέρχονται από μειονεκτούσες οικογένειες ή των οποίων οι γονείς έχουν χαμηλό επίπεδο εκπαίδευσης, να συνεχίσουν τους Σπουδών στην Ανώτατη Εκπαίδευση. Περισσότερα...

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Rapport sur la jeunesse de la Commission européenne

http://www.europe-et-formation.eu/squelettes/imgsquelette/titre_eu.gifDans son rapport sur la jeunesse publié le 10 septembre 2012, l’Union européenne appelle à une orientation prioritaire des politiques en faveur de la jeunesse vers l’emploi, l’intégration sociale, la santé et le bien-être des jeunes.
Ce rapport, produit tous les trois ans par la Commission, met en lumière la nécessité pour l’Union et les États membres d’en faire plus pour soutenir les jeunes, frappés de plein fouet par la crise économique.
Avant la fin de l’année, la Commission présentera une proposition de recommandation du Conseil consacrée aux « garanties pour la jeunesse », qui aura pour but de faire en sorte que, dans les quatre mois suivant sa sortie du système éducatif, tout jeune ait un emploi, suive une formation ou reprenne des études.
Voir le rapport
.
http://www.europe-et-formation.eu/squelettes/imgsquelette/titre_eu.gif In its report on youth published on 10 September 2012, the European Union calls for a strategic priority policies for youth to employment, social inclusion, health and well-being of youth. More...

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L'AFPA - la saga de l'été

Fin juin nous apprenions que l’association pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), qui fut jadis dans le giron du ministère du travail, se trouvait en quasi cessation de paiement. Rassurez vous: Si "l' institution" était donnée pour morte au début de l’été, au mois d’août, monsieur REPENTIN, nouveau ministre de la formation, l’a réanimé en lui injectant une bonne dose de millions. D’après nos renseignements, le prochain collectif budgétaire devrait lui être très favorable et il est fort probable que des modules de formation lui seront confiés (avec appel d’offres?). Tout va bien et l’avenir s’annonce radieux. Voici une sélection des articles parus cet été sur le sujet.
Mal formation profesionnelle
.
Formation professionnelle en famille
.
L'afpa une officine à la coule
.
On prend les mêmes et on recommence
?
Τέλη Ιουνίου μάθαμε ότι ο Σύλλογος Ενηλίκων Επαγγελματικής Κατάρτισης (AFPA), η οποία ήταν στο παρελθόν στους κόλπους του Υπουργείου Εργασίας, ήταν σχεδόν σε κατάσταση πτώχευσης. Μείνετε ήσυχοι: Αν το "ίδρυμα" δόθηκε για τους νεκρούς στις αρχές του καλοκαιριού, τον Αύγουστο, ο κ. Repentin, ο νέος Υπουργός Εκπαίδευσης, αναβίωσε με την έγχυση μια υγιή δόση των εκατομμυρίων. Σύμφωνα με πληροφορίες μας, η επόμενη συμπληρωματικού προϋπολογισμού θα πρέπει να είναι πολύ ευνοϊκή και είναι πιθανό ότι οι εκπαιδευτικές ενότητες είναι υπό τη φύλαξή τους (με την προσφορά?). Περισσότερα...

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Dégringolade des universités françaises dans le dernier classement QS

http://www.capital.fr/extension/cap_new_header/design/cap/images/header/logoCapital.pngDécidément, les mauvaises notes s'accumulent pour les universités françaises. Après le classement de Shanghai, les résultats dévoilés par QS ne sont guère plus brillants.
La première fac hexagonale – l'Ecole Normale supérieure de Paris - recule d'une place par rapport à l'an dernier, au 34ème rang du dernier classement QS. D'autres établissements marquent le pas : l'Ecole polytechnique Paris Tech (-5 places ; 41ème); l’université Pierre et Marie Curie (-10 à la 129ème position), l'ENS Lyon (-20 ; 153ème). Seule l'université de Paris-Diderot (Paris 7) gagne 4 places, mais seulement au... 234ème rang mondial.
Les 10 meilleures universités françaises selon le classement de QS

1. Ecole Normale Supérieure, Paris (ENS Paris) (34ème)
2. Ecole Polytechnique ParisTech (41ème)
3. Université Pierre et Marie Curie (UPMC) (129ème)
4. Ecole Normale Supérieure de Lyon (153ème)
5. Sciences Po Paris (213 places)
6. Université Paris-Sorbonne (Paris IV) (217ème)
7. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (218ème)
8. Université Paris-Sud 11 (218ème)
9. Université de Strasbourg (232ème)
10. Université Paris Diderot - Paris 7 (234ème). Suite de l'article...

http://www.capital.fr/extension/cap_new_header/design/cap/images/header/logoCapital.png Σίγουρα, η κακή βαθμούς συσσωρεύονται στα γαλλικά πανεπιστήμια. Μετά την κατάταξη Σαγκάη, τα αποτελέσματα έδειξαν από QS είναι λίγο πιο λαμπερή.
Το πρώτο Hex παράγοντας - η Ecole Normale Supérieure de Paris - πίσω ένα μέρος σε σχέση με πέρυσι, καταλαμβάνοντας την 34η στην κατάταξη την τελευταία QS. Άλλα θεσμικά όργανα είναι η σήμανση χρόνου: η Ecole Polytechnique Παρίσι Tech (-5 θέσεις? 41η), του Πανεπιστημίου Pierre et Marie Curie (-10 έως 129η θέση), Λυών ENS (-20? 153α). Περισσότερα...

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Le vrai prix des études en France

http://www.challenges.fr/themes/header/images/logo-challenges.pngPar . La France est l’un des rares pays de l’OCDE où les études supérieures restent quasiment gratuites. Un système coûteux pour l'Etat qui profite en fait à une minorité choyée.
Au Royaume-Uni, au Mexique, au Québec, en Italie… On a assisté au printemps dernier à une vague de mouvements protestataires dans les universités. La raison ? La hausse des frais de scolarité et la dégradation de l’enseignement. Si la France a été épargnée, c’est parce que l’augmentation des droits d’inscription – le principal facteur déclenchant – n’est pas à l’ordre du jour. Le sujet est trop sensible. Explosif.
Et pourtant ! L’université française est confrontée aux mêmes difficultés avec des facultés sous-financées, qui peinent à boucler leur budget et restent à la traîne dans les enquêtes internationales. Ainsi, dans le dernier classement de Shanghai qui recense les meilleures facultés du monde, paru en août, seuls trois établissements de l’Hexagone sont dans le Top-100, contre 53 pour les américains, neuf pour les britanniques, et cinq pour les allemands.
D'importantes disparités entre les filières

En France, l’Etat assure encore 90 % de l’effort financier de l’enseignement supérieur, alors qu’au Royaume-Uni et au Japon cette part ne dépasse pas 40 %. Malgré la crise, le gouvernement n’a pas coupé dans les budgets. Sous le quinquennat Sarkozy, un effort a même été consenti. Grâce au grand emprunt, près de 2 milliards d’euros ont été injectés. La France a partiellement rattrapé son retard. Avec 14 100 dollars dépensés en moyenne par jeune dans l’enseignement supérieur, elle est revenue dans la moyenne de l’OCDE. En tête du classement, les Etats-Unis dépensent près de 30 000 dollars par étudiant, quand l’Allemagne ou le Royaume-Uni y consacrent 15 300 dollars.

En dépit de ces chiffres, l’université française est en réalité loin du compte. "Cette moyenne masque d’importants écarts entre les filières, mais aussi entre les diplômes", prévient Geneviève Fioraso, la ministre de l’Enseignement supérieur, qui promet de rétablir l’équilibre. Exemple : un étudiant en première année d’université de sciences humaines coûte environ 3 600 euros par an à la collectivité, contre plus de 10.000 euros pour un élève de grande école.
"La particularité de la France est de mettre le paquet sur ses élites", s’insurge la sociologue et professeur à Sciences-Po Marie Duru-Bellat, qui estime "qu’un étudiant de Polytechnique coûte en réalité quinze fois plus cher au système qu’un jeune inscrit en fac de lettres". Car, dans ces structures publiques d’excellence, la facture est alourdie par les indemnités versées aux étudiants. Heureux en effet sont les normaliens qui perçoivent, pendant leur scolarité, près de 1.500 euros net par mois, tandis que les polytechniciens, eux, reçoivent près de 800 euros. "Pourquoi concentrer autant d’efforts sur des élèves si bien traités durant leur cursus, et qui ont le moins de mal à s’insérer sur le marché du travail ?" poursuit Marie Duru-Bellat.
Des jeunes bien trop nombreux dans les cursus sans débouchés

A côté de cette minorité choyée, la plupart des premiers cycles universitaires, qui accueillent le gros du bataillon d’étudiants, eux, sont confrontés à une véritable pénurie. "Les deux premières années de fac, il y a un vrai gaspillage économique et humain, affirme Philippe Aghion, professeur d’économie à Harvard. La collectivité maintient des jeunes dans des cursus sans débouchés… C’est absurde." Auteur en 2010 d’un rapport sur les pistes de réforme de l’université, il dénonce un système d’orientation défaillant, une inflation de spécialisations dans lesquelles les bacheliers se perdent, un manque évident de passerelles entre les filières…
La grande faiblesse du système français est d’être de plus en plus inégalitaire. Entre 2006 et 2010, la part des enfants issus des milieux populaires dans l’enseignement supérieur est tombée de 35 à 31 %, quand celle des étudiants des classes aisées a progressé de 32 à 36 %. Dans les grandes écoles, les fils d’ouvriers ne sont plus que 10%.
Le système des bourses sur critères sociaux a fait long feu. En France, près de 26 % des étudiants en perçoivent une. Le montant peut s’élever jusqu’à 4 700 euros par an. "Mais ce que l’on sait peu, c’est que c’est un des plus bas taux des pays occidentaux", précise Eric Charbonnier, expert de l’éducation à l’OCDE.
Un système d'aides coûteux et inadapté

Pour l’Etat, ce poste représente pourtant 1,8 milliard d’euros par an. Et tel qu’il est organisé, le système profite surtout aux plus aisés. Ainsi, dans une étude de 2011, demandée par la Conférence des présidents d’université, l’Insee a révélé que si les étudiants les plus pauvres reçoivent la majorité des bourses, en revanche, les plus aisés bénéficient des avantages fiscaux les plus conséquents. Et pour cause, la règle veut qu’en matière d’impôts les enfants soient à la charge de leurs parents jusqu’à leurs 21 ans. Cette limite peut être repous-sée à 25 ans lorsque le jeune poursuit des études. Les foyers aisés peuvent donc bénéficier, sans plafond de revenus, d’une demi-part fiscale supplémentaire. Manque à gagner de cet avantage pour l’Etat: 880 millions d’euros par an.
A cela s’ajoute un autre dispositif, très contesté: l’aide au logement. Cette indemnité – qui au total coûte plus de 1,5 milliard d’euros à l’Etat chaque année – est versée à tout étudiant qui prend un logement dans le privé. Sans condition de ressources. Le 24 juillet, l’inspection générale des Affaires sociales (Igas) a pointé "l’incohérence" de cette mesure: l’aide est attribuée "quel que soit le niveau de revenu des familles", alors qu’elle devrait être destinée aux ménages les plus pauvres. "Un étudiant peut toucher l’aide pour son logement parisien… même si son père est un milliardaire habitant à Paris !" déplore Olivier Veber, l’un des auteurs du rapport.
En 2010, l’allocation logement étudiant avait déjà fait l’objet d’une polémique. La précédente majorité avait envisagé d’imposer aux familles de choisir entre le bénéfice de l’aide au logement et celui de la demi-part fiscale. Mais sous la pression des syndicats d’étudiants et des associations familiales, l’idée avait été abandonnée. A l’occasion de sa grande réforme fiscale de la rentrée, François Hollande osera-t-il s’y attaquer ? "Rien n’est moins sûr. La question est sensible", répond mezza voce un conseiller de l’Elysée.
Un quart des facs en difficulté

Pourtant, il y a urgence à trouver de l’argent. Gels des postes, manque de trésorerie, travaux ajournés… Les universités françaises sont dans le rouge. Selon le ministère, un quart des 80 établissements serait au bord de la faillite. Si la réforme dite « loi LRU » menée en 2007 a donné plus d’autonomie budgétaire et managériale aux établissements, elle a aussi grevé leurs comptes. L’Etat leur a transféré la masse salariale sans que soient réellement estimées les dépenses de personnel. Conséquence : les facs se sont parfois retrouvées avec des budgets multipliés par trois ou quatre.
La précédente équipe ministérielle de Laurent Wauquiez avait mis les établissements les plus en difficulté sous tutelle. Geneviève Fioraso, elle, promet, plus de souplesse : "Des aides, des conseils, de l’accompagnement, notamment pour le contrôle de gestion vont être proposés… " La ministre ne pourra guère aller plus loin. Impossible, par exemple, d’injecter des fonds. Dans un rapport du 2 juillet, la Cour des comptes a en effet estimé qu’il manquait déjà 120 millions d’euros dans le budget 2012 de l’Enseignement supérieur. En cause, entre autres, 88 millions "oubliés" par la précédente équipe pour verser le dixième mois de bourses aux étudiants.
Toutes les grandes économies sont confrontées au même problème de financement de l’enseignement supérieur. Nombre de pays occidentaux ont choisi de reporter l’effort sur les familles. Au Royaume-Uni, David Cameron a triplé les frais de scolarité. Même option au Québec, où le gouvernement libéral a acté en 2011 une hausse de 75 % des frais sur cinq ans. La colère des étudiants ne s’est pas fait attendre.
Il faudrait tripler les frais de scolarité

Au vu de ces exemples, il y a peu de chances que la France s’aventure sur ce terrain glissant. "L’état déplorable de nos universités nous empêche de le faire, répond l’entourage de la ministre. Ce ne serait possible qu’avec l’instauration de nouvelles disciplines. Or les facs n’en ont pas les moyens." Surtout, en France, le sujet est tabou. La quasi-gratuité des facs est perçue comme un droit. Aujourd’hui, une inscription en licence coûte environ 180 euros, et 250 euros en master. Dès 2011, Terra Nova, un think tank proche du PS, plaidait pour une refonte importante des frais de scolarité, en préconisant un triplement des tarifs en licence, un quadruplement en master et en doctorat, sur cinq ans – avec une exonération des droits pour les plus modestes.
Dans les faits, certaines facs n’ont pas attendu le feu vert de l’Etat pour revoir leur politique tarifaire. L’université Paris-Dauphine a ainsi passé ses masters à plus de 4.000 euros, sans faire baisser le nombre de postulants. Dès 2003, Richard Descoings modulait les frais d’inscription à l’IEP de Paris en fonction des revenus des parents. Plutôt que faire payer 1.000 euros par an à tous, le barème s’étale désormais de zéro à plus de 9.000 euros. Cette politique a permis à Sciences-Po de quintupler ses ressources.
L’autre piste de financement est l’instauration de prêts gratuits aux étudiants. En Australie ou au Royaume-Uni, où le système est très développé, le remboursement ne se déclenche qu’au moment où les revenus du jeune ont atteint un certain seuil. L’idée fait son chemin en France, mais pas question de généraliser les crédits bancaires privés, comme aux Etats-Unis, où les étudiants sont écrasés par le poids de leur dette.
Comment divsersifier les ressources des établissements?

En attendant, les établissements tentent tant bien que mal de renflouer les caisses. Prenant modèle sur les écoles privées, beaucoup misent sur la formation continue. A l’EM Lyon, un tiers du budget est fourni par la formation continue, dont la part augmente chaque année de 15%. "Aujourd’hui, notre école de management compte 5 000 étudiants professionnels en MBA, contre 3.000 inscrits en formation initiale", explique Patrice Houdayer, le directeur général délégué.                              
A l’instar de ce qui se pratique aux Etats-Unis, les établissements font aussi de plus en plus appel à la générosité de leurs anciens élèves. Depuis 2008, Polytechnique se targue d’avoir reçu près de 35 millions de dons. Enfin, le fund-raising est en pleine expansion. A l’Essec, par exemple, chaque année, une à deux chaires sont lancées en partenariat avec des entreprises ou des fédérations professionnelles. Coût moyen d’une chaire: 330.000 euros par an pendant quatre ans. Cette manne permet à la prestigieuse école d’accueillir des élèves moins favorisés, n’ayant pas les moyens de payer les 10.000 euros par an.
A l’avenir, les entreprises devraient être de plus en plus sollicitées. Puisqu’elles sont les premières utilisatrices des jeunes diplômés, ne devraient-elles pas participer davantage à leur formation? Quelques personnalités, comme Daniel Cohn-Bendit, proposent même que celles qui recrutent un étudiant qualifié, formé dans une structure publique, acquittent un écot à l’Etat. François Hollande a promis qu’une nouvelle loi sur l’enseignement supérieur verrait le jour début 2013. Parmi les nombreuses pistes, l’idée de faire participer les sociétés pourrait bien faire son chemin.

http://www.challenges.fr/themes/header/images/logo-challenges.png By . France is one of the few OECD countries where higher education are virtually free. An expensive system for the state that benefits actually a pampered minority.
In the United Kingdom, Mexico, Quebec, Italy ... We attended last spring in a wave of protest movements in universities.
The reason? Rising tuition and degradation of education. If France was spared, it is because the increase in fees - the main trigger - is not on the agenda. The subject is too sensitive. Explosif. Explosive. More...

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Âge, expérience et santé à l’épreuve des conditions de travail

La vie professionnelle: Âge, expérience et santé à l’épreuve des conditions de travail. Coordonné par Anne-Françoise Molinié, Corinne Gaudart et Valérie Pueyo. Toulouse, Octarès, collection « Travail et activité humaine ».
Le thème de cet ouvrage est au cœur de l’actualité, compte tenu des changements démographiques et des transformations rapides dans le monde du travail. Les « seniors » sont de plus en plus nombreux dans les entreprises et les administrations, mais aussi de plus en plus nombreux à quitter la vie active. C’est une tendance marquée, durable, quelles que soient les hypothèses d’âge de départ.
L’arrivée de « nouveaux » est elle aussi de plus en plus fréquente, pour remplacer des départs en retraite ou du fait d’une accélération des mobilités.
Or, dans le même temps, le monde du travail se transforme, privilégiant à la fois la rationalisation et la réactivité. Les espaces de liberté, les possibilités d’anticiper, de s’organiser individuellement et collectivement, diminuent. Les temps non immédiatement productifs sont réduits, tels ceux consacrés à la formation et aux apprentissages, à l’accueil des nouveaux, aux échanges entre collègues.
Ce livre invite à saisir le « fil de l’âge » pour proposer des repères, théoriques et pratiques, afin de comprendre ces transformations dans le travail et les parcours professionnels, et leurs enjeux, souvent préoccupants, en termes de santé au travail et d’expérience. Sur l’apprentissage, le développement des compétences, les ressources que peut - ou non - constituer le collectif, la santé au travail en fin de vie active, il existe des connaissances, des expériences, des pistes d’action, pour prendre en compte la diversité de la population et porter attention aux différents temps de la vie professionnelle. Les réflexions et les expériences que présente ce livre collectif sont étroitement liées aux problématiques et recherches développées depuis une vingtaine d’années au sein du Centre de recherches et d’études sur l’âge et les populations au travail (Créapt). Flyer. Commandez-le en ligne! Télecharger en PDF ces extraits: 1. Sommaire; 2. Préface; 3. Introduction.
Introduction
Anne-Françoise Molinié, Corinne Gaudart et Valérie Pueyo
Dans chaque situation de travail se joue une rencontre: entre un homme ou une femme, nouvel(le) embauché(e) ou expérimenté(e), jeune ou plus âgé(e), en plus ou moins bonne santé, ayant fait des études plus ou moins longues… bref, une personne singulière, avec ses caractéristiques, son histoire, ses projets, ses désirs; et de l’autre, des moyens de production, des règles, des tâches à accomplir, qui ont été conçus - le plus souvent - sans se préoccuper ni de ces personnes singulières, ni plus généralement de tout ce qui introduira de la variabilité, tout ce qui ne sera pas tout à fait (voire pas du tout) conforme à ce qui a été défini à l’avance. Cette rencontre, que l’on saisit dans un moment particulier, s’inscrit toujours au carrefour de plusieurs histoires: histoire de l’entreprise, des dispositifs techniques et organisationnels; histoire des métiers, des collectifs de travail; histoires de vie et de travail des individus.
Ce livre invite à saisir le « fil de l’âge »1 pour entrer dans ces histoires et proposer des repères, théoriques et pratiques, pour comprendre les transformations qui s’opèrent dans le travail et au cours des parcours professionnels, et la façon dont elles s’entremêlent avec des enjeux de santé au travail et d’expérience.
Il voudrait s’adresser à un large public : enseignants, chercheurs, étudiants (en Ergonomie, en Sociologie, en Sciences de la Gestion, en Économie, etc.) mais aussi acteurs de l’entreprise et acteurs institutionnels, préoccupés par les transformations du travail et leur articulation avec les caractéristiques des travailleurs de divers âges, par la façon dont la santé se joue dans ces transformations, et attentifs aux conditions qui pourraient entraver - ou au contraire favoriser - l’élaboration d’une expérience, sa mise en oeuvre et sa transmission.
Une question d’actualité

L’ouvrage aborde un thème qui est au coeur de l’actualité, compte tenu de l’évolution de la pyramide des âges et des transformations rapides que connaissent les systèmes productifs.
Les « seniors » sont à la fois de plus en plus nombreux en proportion dans les entreprises et les administrations, et de plus en plus nombreux à quitter le monde du travail, puisque les premières cohortes du baby-boom ont atteint l’âge de la retraite. L’arrivée de « nouveaux » dans un atelier ou un service est elle aussi de plus en plus fréquente en raison de recrutements, - notamment pour remplacer les départs en retraite -, mais aussi d’une accélération des mobilités. Ces questions ne se posent ni dans les mêmes proportions, ni avec les mêmes enjeux, ni dans les mêmes conditions suivant le secteur et l’entreprise. La prise en compte d’une population au travail marquée par une diversité d’âges, de parcours, d’états de santé, renforce la nécessité de porter une attention particulière aux spécificités qui se construisent dans le travail, avec l’âge et aux différents âges, ainsi qu’à la formation tout au long de la vie, à la fidélisation des nouveaux, à l’organisation de la transmission des savoirs professionnels entre anciens et nouveaux.
Ces transformations démographiques rencontrent des transformations profondes du travail, privilégiant des formes de rationalisation en même temps qu’une organisation réactive impliquant polyvalence et autonomie, transformations qui ont plusieurs conséquences. La première est un processus d’intensification. Le renforcement des contraintes intensifie le travail en conduisant à une mobilisation forcée des individus dans l’activité de travail. Les espaces de liberté, les possibilités d’anticiper, de s’organiser individuellement et collectivement sont diminuées.
Les temps non immédiatement productifs sont réduits, notamment les espaces d’apprentissage, tels que les temps consacrés à la formation des salariés, à l’accueil de nouveaux embauchés ou encore les temps collectifs d’échanges entre collègues. Une autre conséquence est une flexibilisation des parcours professionnels, voire des statuts d’emploi. Là où auparavant la stabilité était une des conditions du développement d’une expertise, on privilégie la polyvalence et la mobilité comme des indicateurs de la capacité à s’adapter et à se former. Ces évolutions peuvent aussi conduire à des inégalités intergénérationnelles, quand les savoirs et le savoir-faire des anciens, construits dans d’autres formes d’organisation, sont jugés obsolètes et que la concurrence s’accroît entre anciens et nouveaux.
Dans ce contexte de transformations, la mise en relation des liens entre santé et travail peut s’avérer difficile. Les problèmes de santé sont alors renvoyés à des caractéristiques individuelles, considérées comme extérieures au champ professionnel. La prise en charge qui en découle est elle aussi individuelle, et en partie ou totalement renvoyée à l’extérieur de l’entreprise.
Cet ouvrage voudrait montrer qu’il existe des connaissances, des expériences, des pistes d’action, qui ouvrent sur la possibilité de prendre en compte la diversité de la population - que cette diversité s’exprime en termes d’âge, de santé, ou d’expérience - et de porter une attention particulière aux différents temps des parcours professionnels, qu’il s’agisse des conditions d’apprentissage, du développement des compétences ou des enjeux de travail et de santé en fin de vie active. Suite...
Professional life: Age, health and experience to the test conditions. Coordinated by Anne-Françoise Molinié, Corinne Gaudart and Valerie Pueyo. Toulouse, Octarès Collection "Work and human activity."
The theme of this book is at the heart of events, taking into account demographic changes and rapid changes in the world of work.'s "Seniors" are becoming more common in business and government, but also more more likely to leave the labor force. This is a tendency, durable, regardless of the assumptions retirement age
. Flyer. Purchase it online! These extracts downloaded in PDF: 1.Summary 2.Preface 3.Introduction. More...

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