Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
13 août 2012

Apprentissage - Région Rhône-Alpes

http://www.rhonealpes.fr/images/SIT_RHONEALPES/logo.pngRecherchez votre formation en apprentissage
Vous pouvez sélectionner vos critères ci-dessous. Les formations en apprentissage existent aussi en version pdf (5 Mo) et en version feuilletable.
Edito
Notre Région a fait de l’avenir de la jeunesse une de ses grandes priorités pour 2012. Parce qu’ils sont notre avenir, nous avons l’ambition d’offrir à tous les jeunes rhônalpins une chance réelle de s’insérer durablement dans notre société.
L’apprentissage est une voie de formation qui participe pleinement de cette ambition. Ouvert à tous, il répond à la fois aux besoins des jeunes, qui veulent se former et acquérir une première expérience professionnelle, et aux entreprises qui recherchent des jeunes diplômés expérimentés. En Rhône Alpes, 72% des apprentis trouvent un emploi durable à l’issue de leur formation.
La Région poursuit son action de développement d’une formation en apprentissage de qualité, en proposant les meilleures conditions de réussite et d’accès à l’emploi. Les 61 centres de formation d’apprentis en Rhône- Alpes offrent une grande diversité de qualifications avec plus de 570 formations du CAP au diplôme d’ingénieur, réparties sur l’ensemble du territoire régional dans près de 380 sites
Nous mettons plus particulièrement l’accent sur un développement qualitatif et maîtrisé de l’apprentissage visant à assurer une complémentarité entre la voie scolaire et l’apprentissage. Nous souhaitons aussi améliorer l’accès de tous les jeunes à une formation qualifiante en favorisant les premiers niveaux de qualification même si dans le même temps, nous restons très attentifs au développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur.
Dans ce « Guide de l’apprentissage en Rhône Alpes », vous trouverez toutes les informations utiles sur cette voie de formation dans notre région. J’espère qu’il contribuera à vous permettre de réussir votre orientation et votre formation.
Jean-Jack QUEYRANNE, Président du Conseil régional Rhône-Alpes, Député du Rhône – Ancien Ministre.

L’apprentissage constitue une modalité de la formation professionnelle au même titre que la formation par voie scolaire et ces deux voies d’accès aux métiers doivent se développer dans une étroite complémentarité: en fonction de son projet personnel, on peut apprendre un métier dans le cadre scolaire ou en signant un contrat de travail avec une entreprise.
Depuis plusieurs années, l’apprentissage a considérablement évolué. En particulier, il prépare aujourd’hui à l’ensemble des métiers de l’industrie et des services en offrant tout l’éventail des formations, du CAP à l’Ecole d’ingénieur. L’augmentation régulière des préparations au baccalauréat professionnel, au brevet de technicien supérieur (BTS), au diplôme universitaire de technologie (DUT) ou au diplôme d’ingénieur en alternance témoigne de cette diversification. Il devient également possible d’imaginer des parcours de formation mixtes et sécurisés, permettant de passer de l’École à l’apprentissage ou de l’apprentissage à l’École.
Faire le choix de l’apprentissage, dans le cadre d’un contrat signé avec une entreprise, c’est accepter les contraintes du monde du travail, mais, en même temps, c’est participer à la vie d’une entreprise, avec l’accompagnement d’un salarié expérimenté. Ce guide, réalisé par l’ONISEP avec la Région Rhône-Alpes, permet d’élaborer chaque projet de formation professionnelle grâce à des informations exhaustives et fiables. Les coordonnées et les spécialités des CFA de branches, des UFA et des CFA publics y sont rassemblées pour que chaque élève en quête de la signature d’un contrat puisse connaître le lieu où il suivra les enseignements qui compléteront sa formation en entreprise.
Roland DEBBASCH, Recteur de l’Académie de Lyon, Chancelier des Universités.
Olivier AUDÉOUD, Recteur de l’Académie de Grenoble, Chancelier des Universités.
http://www.rhonealpes.fr/uploads/Image/fc/WEB_CHEMIN_10616_1333466511.jpgLe contrat d’apprentissage en questions
Qui signe le contrat ?

Le contrat d’apprentissage est rempli et signé par l’apprenti (ainsi que son représentant légal s’il est mineur) et l’employeur. Les exemplaires du contrat sont à retirer auprès des chambres consulaires (chambre de métiers et de l’artisanat, chambre de commerce et d’industrie ou chambre d’agriculture). Ils sont à retourner dès signature à la chambre consulaire dont dépend l’entreprise. Dès son enregistrement, un exemplaire est remis à l’apprenti, un autre à l’employeur, et une copie au CFA.
Que comprend-il ?

> le nom de l’entreprise
> le nom du maître d’apprentissage
> le nom de l’apprenti
> le diplôme préparé par l’apprenti
> la date du début du contrat et sa durée
> le centre de formation où seront suivis les cours d’enseignement général et technologique.
Important le Code du travail précise que la signature du contrat entre l’apprenti, sa famille et l’employeur est un préalable à l’emploi de l’apprenti.
> le certificat de visite médicale d’embauche délivré par le médecin du travail de l’entreprise d’accueil doit être joint au contrat.
> les pourcentages de salaires applicables et le salaire à l’embauche.
Peut-on rompre le contrat ?

Le contrat peut être rompu, soit par l’employeur, soit par l’apprenti pendant les deux premiers mois de l’apprentissage. Après cette période, il faut un accord des deux parties. En cas de désaccord, apprenti et employeur peuvent avoir recours au Conseil des Prud’hommes. L’apprenti peut résilier le contrat d’apprentissage avant le terme fixé initialement, en cas d’obtention du diplôme préparé. Il doit informer l’employeur de sa décision par écrit, au minimum deux mois auparavant.
Quel salaire ?

La rémunération de l’apprenti est calculée en pourcentage du SMIC selon l’âge de l’apprenti et l’année d’apprentissage. La rémunération varie entre 25% et 78% du SMIC (*ou du minimum conventionnel de l’emploi occupé s’il est plus favorable que le SMIC). En 2011, la valeur du SMIC était de 9 euros brut de l’heure. L’apprenti reçoit ainsi chaque mois une somme variant de 341,25 euros pour 25% du SMIC à 1064,7 euros pour 78% du SMIC, pour une durée de travail hebdomadaire de 35 heures. La loi prévoit un maintien de la rémunération (minimum légal) pour ceux qui enchaînent deux contrats. Des salaires supérieurs peuvent être fixés par les conventions collectives de certaines branches professionnelles, ou pour certaines formations particulières.
Quelle durée ?

La durée du contrat d’apprentissage est au moins égale à celle du cycle de formation qui fait l’objet du contrat. Elle peut varier de 1 à 3 ans. En cas d’échec à l’examen, le contrat peut être prolongé une seule fois. La formation peut être prolongée d’un an. En revanche la durée de la formation peut être réduite, après avis du directeur du CFA et sur décision du recteur: pour les personnes ayant déjà bénéficié d’une formation à temps complet dans un établissement d’enseignement technologique ou sous un autre statut pendant une année au moins, et qui entrent en apprentissage pour achever cette formation, pour les personnes déjà titulaires d’un diplôme ou d’un titre certifié de niveau supérieur à celui préparé, pour les personnes déjà titulaires d’un diplôme ou d’un titre certifié de même niveau que celui préparé, les deux qualifications ayant un rapport direct. Par exemple, après un CAP boulanger, l’apprenti peut préparer un CAP de pâtisserie en un an. La durée du contrat d’apprentissage peut également être réduite ou allongée à la demande des cocontractants pour tenir compte du niveau initial de compétence de l’apprenti, sans pouvoir conduire à la conclusion de contrats d’une durée inférieure à 1 an ou supérieure à 3 ans. Cette adaptation est autorisée par le recteur de l’Académie, le DRAAF, le DRJSCS, au vu de l’évaluation des compétences de l’intéressé réalisée par un centre habilité. Le jeune titulaire d’un diplôme de niveau V d’une autre filière de formation, d’un niveau seconde ou première générale ou technologique, d’un niveau BP peut bénéficier d’une modulation de son parcours de formation notamment dans le cadre d’une inscription en Bac pro 3 ans.
Quels horaires ?

Les jeunes titulaires d’un contrat d’apprentissage sont des salariés qui bénéficient de l’ensemble des dispositions applicables aux autres salariés. Ils sont soumis à la durée légale du travail et à l’horaire collectif applicable dans l’entreprise, qu’ils soient dans l’entreprise ou en CFA. Les horaires ne doivent pas dépasser 8 heures de travail par jour pour les apprentis de moins de 18 ans. En cas de dépassement de cet horaire, l’employeur doit demander une dérogation à l’Inspecteur du travail (maximum 5 heures par semaine) après avis conforme du médecin du travail. Dans tous les cas, les apprentis ont droit à un repos journalier continu qui varie de 11h à 14h en fonction de l’âge de l’apprenti. Le repos hebdomadaire varie de 1 à 2 jours selon la convention collective et l’âge.
A noter Le temps passé au CFA compte comme temps de travail. Il est payé.
Quels congés ?

Ils sont identiques à ceux des salariés d’entreprise: 5 semaines de congés payés par an au minimum (si l’apprenti a été présent entre le 1er juin et le 31 mai).
http://www.rhonealpes.fr/uploads/Image/fc/WEB_CHEMIN_10616_1333466511.jpgApprenti : Pourquoi pas vous ?
Quelles conditions pour devenir apprenti ?

Etre âgé de 16 ans au moins dans l’année et ne pas avoir atteint l’âge de 26 ans à la date d’entrée en apprentissage. Les jeunes de 15 ans peuvent conclure un contrat d’apprentissage à condition d’avoir terminé le premier cycle d’enseignement secondaire (classe de 3e), ou avoir suivi une formation dans le cadre du dispositif d’initiation aux métiers en alternance (DIMA).
Avoir un maître d’apprentissage.
Etre reconnu apte par la médecine du travail. Une visite médicale est organisée par l’employeur dans le mois qui suit l’embauche.
Conditions particulières

Les apprentis handicapés: tout jeune reconnu en situation de handicap par la CDAPH (commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées) peut souscrire, un contrat d’apprentissage sans limitation d’âge après 25 ans. Il bénéficie de mesures d’adaptation et d’aménagements particuliers.
Le contrat d’apprentissage est conforme au contrat type fixé par la réglementation. L’employeur bénéficie d’une prime spécifique lorsqu'il forme un apprenti en situation de handicap.
Les apprentis étrangers doivent être titulaires de documents spécifiques et demander une autorisation de travail auprès de la Préfecture.
Dans certains cas, l’accès au contrat d’apprentissage peut être ouvert aux personnes de plus de 26 ans.
Quels engagements pour l’apprenti ?

Effectuer le travail qui lui est confié (ce travail doit correspondre à la formation inscrite sur le contrat).
Respecter le règlement intérieur de l’entreprise.
Suivre la formation assurée par le CFA ou l’établissement d’enseignement.
Se présenter à l’examen prévu en fin de contrat pour obtenir le diplôme.
Accueil des stagiaires de la Formation Professionnele dans les CFA

Un jeune se destinant à l’apprentissage mais n’ayant pas trouvé d’employeur peut entamer une formation dans un CFA et effectuer en complément des stages professionnalisant en entreprise. Il doit être âgé de 16 ans à 25 ans ou de 15 ans s’il a achevé le 1er cycle de l’enseignement secondaire. La durée de la formation est d’1 an maximum. Le jeune est accueilli dans la limite des places conventionnées au CFA par la Région. Il peut à tout moment signer un contrat d’apprentissage. Durant cette période, le jeune bénéficie de la protection sociale financée par l’Etat. Il ne perçoit aucune rémunération.
L’accueil en apprentissage des personnes en situation de handicap

Dans les CFA participant à la démarche H+ , un référent handicap accueille les apprentis en situation de handicap, mobilise les équipes pédagogiques, techniques, administratives afin de mettre en place les ajustements nécessaires au bon déroulement de la formation.
La démarche H+

Dans le cadre de son plan régional en faveur de l’égalité entre les personnes handicapées et les personnes valides adopté en juillet 2007, la Région Rhône-Alpes prévoit des mesures pour faciliter l’accueil des personnes handicapées en formation. Une démarche qualitative d'accueil baptisée H+ permet d'offrir aux personnes handicapées des conditions de formation adaptées en vue d'une insertion professionnelle durable. Afin de matérialiser leur engagement, les CFA qui souhaitent entrer dans la démarche qualitative signent une charte avec la Région.
Depuis 2008, les différentes chambres de métiers et d’artisanat réalisent les validations des adaptations pédagogiques pour les jeunes qui signent un contrat d’apprentissage.
Si la construction de l’adaptation pédagogique est réalisée par le CFA, elle requiert au préalable un diagnostic visant à formuler les propositions “sur mesure”, de nature à compenser le handicap: soutien scolaire, remédiation cognitive, aménagements horaires, aménagement des modalités d’examen, appui en milieu professionnel…
A ce jour, les apprentis handicapés (en contrat dans une entreprise relevant du secteur privé) peuvent bénéficier d’aides financières de l’AGEFIPH sous certaines conditions. L’apprenti handicapé peut également bénéficier d’aides (humaines, techniques, de mobilité) pour compenser son handicap, en déposant un dossier de demande de subvention à l’AGEFIPH.
Les supports pédagogiques peuvent être adaptés au handicap des apprentis grâce à une subvention accordée par l’AGEFIPH au centre de formation des apprentis.
Dans le cadre d’un contrat d’apprentissage, l’entreprise relevant du secteur privé peut également bénéficier d’une aide à l’adaptation des situations de travail et de l’aide au tutorat. Elle peut également obtenir des aides financières sous certaines conditions.
A noter Les CFA ou antennes ou UFA (unité de formation par apprentissage) entrés dans la démarche sont repérables grâce au logo H+ dans le carnet d’adresses en fin de ce guide.
Pour plus de renseignements, contactez le 04 75 78 34 55, ou consultez le site www.handiplace.org.
CFA Centre de formation d’apprentis: à chacun sa formation
Quelles modalités de formation ?

La formation générale et technologique est assurée en CFA ou dans une UFA (unité de formation par apprentissage). Elle dure entre 400 et 800 h par an. En cas de redoublement: 240 h minimum par an. La durée tient compte des exigences propres à chaque secteur professionnel et du niveau de qualification visé. Elle est répartie de la façon suivante:
2/3 de l’horaire pour l’enseignement théorique, général et technologique (français, maths, législation, initiation à l’économie et à la gestion, technologie, dessin...)
1/3 de l’horaire pour l’enseignement technique pratique en atelier.
Pour assurer cette formation, le CFA dispose d’une équipe d’enseignants: professeurs d’enseignement général, professeurs d’enseignement professionnel. Le sport, obligatoire, est enseigné en fonction des épreuves de l’examen. Certains CFA disposent d’un internat.
Des CFA spécialisés et des CFA généralistes

Parmi les CFA, certains sont très spécialisés dans un secteur professionnel (le bâtiment et la métallurgie par exemple), d’autres sont pluri professionnels (CFA des chambres de métiers ou des chambres de commerce et les deux CFA de l’académie de Grenoble et de Lyon). Quelques CFA sont à recrutement national, généralement dans un secteur très spécialisé (EDF, SNCF, par exemple). Ils mettent alors en place des dispositions particulières pour l’accueil des apprentis.
Contrôle pédagogique et contrôle financier

La création d’un CFA fait l’objet d’une convention conclue avec l’Etat ou la région, selon la zone de recrutement. Peuvent créer des CFA: les organismes de formation gérés paritairement, les collectivités locales, les établissements publics, les chambres consulaires, les établissements d’enseignement privés sous contrat, les organisations professionnelles, les associations, les entreprises... La convention portant création du CFA est conclue pour 5 ans, période durant laquelle des modifications peuvent intervenir, entraînant la signature d’un avenant (par exemple évolution de la structure pédagogique). Les CFA nationaux et régionaux sont soumis au contrôle pédagogique de l’Etat (ministère de l’éducation nationale). Le contrôle technique et financier est assuré à l’initiative de la région pour les CFA régionaux. Pour les CFA à recrutement national, ce contrôle est effectué par l’Etat.
La carte des formations en apprentissage

Les formations en apprentissage, ainsi que le nombre de places proposées pour chaque formation sont définies par la région, en concertation avec les services de l’Etat et les partenaires économiques. La région exerce cette compétence dans le cadre du contrat de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDFP).
Entreprise d’accueil: Droits et devoirs de l’employeur
Habilitation de l’employeur

La déclaration en vue de la formation d’apprentis est intégrée au contrat d’apprentissage. Les chefs d’entreprises désirant accueillir un ou plusieurs apprentis doivent s’adresser à la chambre consulaire du lieu d’exécution du contrat. L’entreprise choisit un maître d’apprentissage pour former l’apprenti, qui doit: soit être titulaire d’un diplôme ou d’un titre relevant du même domaine professionnel et de même niveau que celui préparé par l’apprenti et justifier de 2 années d’exercice dans ce domaine, soit justifier de 3 années d’exercice d’une activité professionnelle en relation avec la qualification visée par l’apprenti. Le maître d’apprentissage, qu’il soit chef d’entreprise ou salarié, peut accueillir deux apprentis. Les jeunes en dispositif d’initiation aux métiers de l’alternance (DIMA) sont comptés dans ce calcul. Le maître d’apprentissage peut, en outre, accueillir un redoublant. Si l’employeur ne remplit pas les conditions exigées, le Préfet du département peut s’adresser auprès de l’Unité territoriale de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIrECCtE), qui se prononce dans un délai de 15 jours sur la possibilité pour l’entreprise de continuer à engager des apprentis et sur la poursuite de l’exécution du ou des contrats d’apprentissage en cours. La décision définitive est rendue par le Préfet qui peut s’opposer à l’engagement d’apprentis par une entreprise.
Quels engagements pour l’employeur ?

Assurer ou faire assurer à l’apprenti une formation professionnelle méthodique et complète correspondant au diplôme ou titre prévu au contrat.
Inscrire l’apprenti au CFA et veiller à ce qu’il suive les cours.
Désigner un maître d’apprentissage, personne directement responsable de l’apprenti dans l’entreprise et qui joue le rôle de tuteur.
Participer aux activités de coordination entre les formations dispensées en CFA et en entreprise.
Effectuer, dès l’entrée de l’apprenti dans son entreprise, les déclarations obligatoires afin qu’il bénéficie des lois sociales en vigueur.
Prendre rendez-vous avec la médecine du travail.
Respecter la législation du travail : horaires, congés, travail de nuit...
Verser à l’apprenti le salaire prévu au contrat et l’ajuster à l’évolution du SMIC.
L’inscrire et le faire participer à l’examen conduisant au diplôme préparé.
Prévenir ses parents (s’il est mineur) ou leurs représentants ainsi que le directeur du CFA en cas d’absence, de maladie, d’accident...
Charges sociales

Entreprises de moins de 11 salariés et entreprises artisanales (non compris les apprentis) : exonération totale des cotisations patronales et salariales d’origine légale et conventionnelle imposées par la loi, à l’exception des cotisations accident du travail. Entreprises de 11 salariés et plus non artisanales (non compris les apprentis): exonération partielle des cotisations patronales et salariales et exonération totale des cotisations salariales imposées par la loi.
Quelle durée ?

La durée du contrat d’apprentissage peut varier de 1 à 3 ans en fonction du type de profession et de la qualification préparée. Cette durée peut être adaptée pour tenir compte du niveau initial de compétence de l’apprenti. La durée maximale peut être portée à 4 ans lorsque la qualité de travailleur handicapé est reconnue à l’apprenti.
Les employeurs publics

Pour signer un contrat d’apprentissage, les employeurs publics doivent déposer une demande d’agrément à la Préfecture comme les employeurs du privé. Ils doivent assurer une formation méthodique et complète à l’apprenti en lui confiant des activités en relation directe avec les enseignements reçus, inscrire l’apprenti dans un CFA et aux examens prévus.
Les contrats d’apprentissage conclus dans le secteur public non industriel et commercial sont des contrats de travail soumis au droit privé. La procédure d’agrément est maintenue et même étendue pour les collectivités locales, les établissements publics et les administrations.
S’ils souhaitent intégrer la fonction publique, les apprentis doivent emprunter la voie du concours externe. Les services publics concernés sont: l’Etat, les régions, les Départements, les établissements publics locaux d’enseignement, les établissements publics hospitaliers, les établissements publics industriels et commerciaux dotés de personnels fonctionnaires (ONF…) et les chambres consulaires.
Les démarches
Pour choisir sa formation, comment faire ?

Il est essentiel de bien s’informer avant de s’engager, de prendre le temps de réfléchir à ses projets, d’échanger avec d’autres personnes.
Quelques pistes:

rencontrer un conseiller d’orientation–psychologue dans le centre d’information et d’orientation (CIO) le plus proche de chez soi.
S’informer sur le métier et les secteurs d’activité (en consultant par exemple les documents de l’ONISEP disponibles dans les CIO) ou sur le site internet. onisep.fr rencontrer des professionnels ou des jeunes en formation sur leur lieu de travail, lors de manifestations comme : le mondial des métiers, ou les journées portes ouvertes des CFA.
Parler avec les parents, les amis.
D’une manière générale penser à se rendre au CIO, à la mission locale, à pôle emploi.
Pour trouver un maître d’apprentissage, comment faire ?

Il faut multiplier les démarches dès le printemps et surtout…ne pas s’arrêter au premier refus.
des recherches directes :
en faisant appel à vos connaissances (votre famille, les employeurs chez lesquels vous avez fait des stages…),
en consultant les annonces,
en consultant les pages jaunes de l’annuaire, internet…
des recherches auprès d’organismes:
Certains organismes peuvent vous aider en vous donnant des pistes d’employeurs, en vous expliquant comment vous présenter…
Les chambres consulaires : les chambres de commerce et d’industrie, les chambres de métiers et de l’artisanat et les chambres d’agriculture organisent diverses actions pour aider les jeunes dans leurs démarches.
Les CFA : même s’il est demandé au jeune de trouver d’abord son employeur, puisque c’est lui qui doit inscrire le jeune au CFA, il peut être utile de prendre contact le plus tôt possible avec le CFA. Ce dernier peut aider le jeune dans sa démarche et, dans certains cas, proposer des listes d’employeurs.
Les organisations et syndicats professionnels: certains peuvent disposer de listes d’employeurs. Pour connaître les adresses de ces organismes, s’adresser au CIO.
Les agences pôle emploi: elles centralisent beaucoup d’offres d’entreprises.
Que fait la région ?

La Bourse d’équipement professionnel des jeunes pour qui ?
Cette bourse est destinée aux jeunes rhônalpins qui entrent en première année de CAP ou de Bac Pro 3 ans dans l’un des 327 établissements de formation professionnelle situés en Rhône-Alpes. Près de 32 000 jeunes sont concernés.
Pourquoi ?

Pour acquérir les premiers équipements nécessaires à l’entrée en formation.
Comment ?

En s’inscrivant via le bon de commande de la carte M’ra !, disponible sur le site de la région rhône-Alpes.
La carte M’ra !

Les livres scolaires gratuits et des réductions ou des accès privilégiés aux sites culturels et aux clubs sportifs
Pour qui ?

tous les lycéens, les apprentis, les jeunes âgés de 16 à 25 ans inscrits en mission locale, PAIo, en structure pour la jeunesse handicapée, en formation sanitaire et sociale ou artistique.*
* Pour connaître les publics bénéficiaires de la carte M’ra!, consultez www.rhonealpes.fr ou rapprochez-vous de votre établissement.
Combien ?

70 € pour tous les apprentis.
Pourquoi ?

Pour l’achat ou la location de manuels scolaires, de travaux
pratiques et de travaux dirigés, ainsi que tout autre ouvrage
pouvant être nécessaire durant la scolarité.
Comment ?

En présentant sa carte M’ra ! auprès des associations de parents d’élèves et librairies partenaires.
Des réductions ou des accès privilégiés aux sites culturels et aux clubs sportifs.
Découvrez ces avantages et commandez votre carte sur le site Internet de la région mra.rhonealpes.fr ou contactez le 0810 559 559 (n° AZUR, prix appel local) du lundi au samedi, de 9 h à 20 h.
La Bourse de mobilité internationale explo’ra initial pour qui ?

La bourse explo’ra initial s’adresse aux lycéens et aux apprentis.
Les conditions:
• Etre inscrit dans un établissement de Rhône-Alpes ou être domicilié en rhône-Alpes.
• Le séjour doit être prévu dans un cursus sanctionné par un diplôme.
• La durée du stage doit être comprise entre 3 semaines (entières et consécutives) et 16 semaines.
• Être inscrit dans un lycée d’enseignement secondaire public ou privé (sous contrat) ou un CFA.
• Le jeune doit préparer un diplôme de CAP, BP, Bac Pro, BTS, MC et FCIL jusqu’au niveau III inclus.
• Le stage doit être prévu dans le cursus scolaire (cursus sanctionné par un diplôme d’Etat).
Combien ?

95 € par semaine entière de stage. Pour les élèves percevant une bourse d’Etat et pour les apprentis, versement d’une aide complémentaire forfaitaire de 200 € pour les stages effectués sur le continent européen ou de 350 € pour les autres continents.
Comment ?

Le dossier candidature est à retirer auprès de votre établissement.
Les aides aux employeurs d’apprentis

Pour tous les contrats d’apprentissage signés depuis le 1er juin 2008, la région verse:
aux employeurs du secteur privé ou du secteur public de moins de 100 salariés:
- une aide générale de 1 000 €,
- une aide à la formation des jeunes majeurs sans qualification ou sans diplôme de 500 €.
Et, uniquement aux employeurs du secteur privé de moins de 20 salariés, des bonifications:
• 1 500 € par contrat concernant un jeune apprenti préparant un diplôme de niveau V (niveau CAP).
• 500 € par contrat concernant un jeune apprenti préparant un diplôme de niveau IV (niveau baccalauréat).
• 500 € versés au titre du soutien à la formation des maîtres d’apprentissage.
Plus d’infos ?

Le service des aides aux employeurs de la Direction de l’apprentissage répond à vos questions, du mardi au vendredi de 9 h à 12 h, au 0810 833 980 (n° AZUR, 0,078€ l’appel plus 0,028€ par minute ou 0,014€ par minute en heure creuse).
Gratuité de la formation

La région finance, avec les entreprises, le coût de la formation par apprentissage.
http://www.prao.org/medias/photo/synthese-insertionapprentis2010_1340031325953.pngApprentissage et insertion professionnelle en Rhône-Alpes: le PRAO publie une nouvelle synthèse
Le PRAO, en collaboration avec la Région Rhône-Alpes, les Rectorats de Grenoble et de Lyon, la DIRECCTE et la DRAAF, a réalisé une étude intitulée: L'insertion professionnelle des apprentis formés en Rhône-Alpes 7 mois après leur sortie de formation (Enquête 2011/Promotions sorties en 2010).
La synthèse de cette étude présente les principaux résultats de l’enquête Insertion Professionnelle des Apprentis (IPA) réalisée en 2011 et pilotée par les Rectorats de Lyon et de Grenoble.
Cette publication s’inscrit dans le cadre d’un projet commandité par la Région Rhône-Alpes sur l’amélioration de la connaissance de l’insertion professionnelle et des parcours des apprentis. Elle pourra notamment être utilisée dans le cadre des travaux du Contrat de Plan Régional de Développement de la Formation Professionnelle (CPRDFP).
>> Téléchargez la synthèse (PRAO) et le rapport d'étude complet (Région Rhône-Alpes)
 >> Lire le communiqué de presse.

http://www.rhonealpes.fr/images/SIT_RHONEALPES/logo.pngFind your apprenticeship
Apprenticeships are also available in pdf format (5 MB) and browsable versions.
Editorial
Our region has made the future of youth a major priority for 2012. Because they are our future, we aim to offer all young Rhône-Alpes a real chance to get a firm foothold in our society. Learning is a process of formation which participates fully in this ambition. Open to all, it meets both the needs of young people who want to train and gain initial work experience, and companies looking for experienced graduates. In Rhone Alps, 72% of trainees find a stable job after their training. More...

Commentaires
Newsletter
49 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 783 472
Formation Continue du Supérieur
Archives