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Formation Continue du Supérieur
22 juillet 2012

L’évolution des migrations

Organisation de coopération et de développement économiquesPourquoi les gens migrent-ils? C’est principalement pour trouver un emploi ou parce qu’ils espèrent une vie meilleure, pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Alors, que se passe-t-il quand il n’y a pas d’emplois, et les enfants d’immigrés s’en tirent-ils mieux que leurs parents?
Quand la période est prospère, la migration est sans conteste un outil extraordinaire pour dynamiser l’économie du pays d’accueil, remédier aux pénuries de main-d’œuvre et attirer de nouvelles compétences. Mais que se passe-t-il en période de crise financière et économique et après la crise, pas simplement pour les migrants potentiels mais aussi pour les personnes qui se sont déjà expatriées et pour leurs enfants?
Une chose que la crise a montrée, c’est qu’une grande partie des migrations est motivée par l’espoir de trouver un emploi. S’il n’y a pas d’offre de travail et donc pas de garantie d’une vie meilleure, les gens choisissent de rester chez eux. Ainsi, la migration vers les pays de l’OCDE a diminué pour la troisième année consécutive en 2010, même si, selon certains signes, elle a recommencé à augmenter en 2011, traduisant peut-être les prémices d’une reprise de l’économie.
Mais qu’en est-il des personnes qui se sont déjà expatriées et de leur famille? Dans la population active, les jeunes immigrés ont été particulièrement durement touchés par la crise, surtout en Europe. Entre 2008 et 2011, le nombre de jeunes ni en situation d'emploi, ni scolarisés, ni en formation (les NEET) a très fortement augmenté parmi les migrants, comme le montrent les derniers chiffres de l’OCDE. Quand les jeunes immigrés trouvaient effectivement du travail, ils étaient davantage susceptibles de se retrouver en emploi à temps partiel ou en travail temporaire que leurs homologues nés dans le pays.
Néanmoins, comme les pays de l’OCDE sont confrontés au défi du vieillissement de leur population, la contribution positive des migrations au maintien de la population active, dans de nombreux pays, devrait prendre de l’importance dans les années à venir. D’ici 2015, l’immigration, à son niveau actuel, ne sera pas suffisante pour préserver les effectifs de la population d’âge actif, dans de nombreux pays de l’OCDE, en particulier dans l’Union européenne.
Les pays doivent donc s’assurer que leur jeune génération développe pleinement son potentiel. Mais généralement, les enfants d’immigrés ont de moins bons résultats à l’école et sont moins susceptibles de trouver un emploi que leurs camarades. Trop souvent, les enfants d’immigrés enregistrent de piètres performances à l’école, ont moins de chances de poursuivre leurs études jusqu’à l’université et sont davantage susceptibles de « décrocher » avant d’avoir terminé leur scolarité. Et les chiffres sont significatifs: plus de 10% des élèves de 15 ans, dans la zone de l’OCDE, sont nés à l’étranger ou ont des parents nés à l’étranger. La dernière étude PISA de l’OCDE qui mesure la performance de ce groupe d’âge montre qu’en moyenne, les élèves immigrés de la première génération ont un an de retard par rapport à leurs camarades pour les compétences de base en lecture et en mathématiques.
Dans une économie du savoir en évolution rapide, les pays peuvent difficilement se permettre de laisser se perdre le potentiel d’une partie de la population, et de nombreux pays font de gros efforts pour corriger cette situation. Au Canada, par exemple, où près de 25% des élèves sont issus de l’immigration, ces élèves obtiennent d’aussi bons résultats que leurs homologues autochtones. Et il en va de même pour les jeunes immigrés de la deuxième génération en Israël, en Irlande, au Portugal et au Royaume-Uni.
Alors, que peuvent faire les gouvernements pour s’assurer que les élèves immigrés réussissent? Une réponse consiste à veiller à ce que chacun ait un accès égal à une éducation de qualité, indépendamment de son statut social et économique, car beaucoup d’élèves immigrés sont issus de familles et de quartiers défavorisés. La langue, aussi, peut être un obstacle: plus les enfants sont âgés quand ils arrivent dans un nouveau pays, moins ils ont de chances d’obtenir de bons résultats à l’école. S’ils parlent à la maison une langue différente de celle de leur pays d’accueil, cela a aussi des répercussions sur leurs performances. De nombreux pays s’emploient à combattre ce phénomène en offrant une formation linguistique à ces enfants.
Se pose aussi le problème de la concentration des élèves immigrés dans certaines zones, notamment dans les villes, ce qui peut signifier que certains établissements ont une forte proportion d’enfants immigrés. Ainsi, les élèves les plus faibles se retrouvent tous regroupés, ce qui n’aide pas à améliorer les résultats d’ensemble.
Il existe quelques solutions efficaces et peu coûteuses comme, par exemple, le fait d’encourager les parents à s’impliquer davantage dans la vie scolaire, et de valoriser la richesse que confère une expérience différente, par exemple, en incitant ces parents à parler à la classe de leur pays et de leurs traditions, ou à apporter à l’école des costumes traditionnels ou des plats locaux. De telles mesures se sont révélées un moyen efficace d’aider les parents et les enfants à s’intégrer dans les activités scolaires, tout en réduisant le sentiment d’isolement et de discrimination.
« C’est principalement le déclin de la demande de main-d’œuvre, et non les restrictions imposées par les politiques migratoires, qui explique la chute de l’immigration pendant la crise ». (Lire le discours), Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, Lancement des Perspectives des migrations internationales 2012 de l’OCDE.
« Les travailleurs mobiles vont là où se trouvent les emplois. C’est pourquoi je veux souligner le potentiel de la mobilité de la main-d’œuvre pour aider à rééquilibrer l’offre et la demande sur différents marchés du travail des pays de l’UE ». (Lire le discours), Commissaire européen chargé de l’emploi, des affaires sociales et de l’inclusion, Lazlo Andor, Lancement des Perspectives des migrations internationales 2012 de l’OCDE.
Pour en savoir plus:
- Perspectives des migrations internationales 2012 de l’OCDE
- Résultats du PISA 2009 : Le rendement de l’apprentissage des élèves issus de l’immigration
- www.oecd.org/migration-fr
- www.oecd.org/education-fr.
Οργανισμός Οικονομικής Συνεργασίας και Ανάπτυξης Γιατί οι άνθρωποι μεταναστεύουν; Αυτό οφείλεται κυρίως να βρουν δουλειά ή επειδή ελπίζουν ότι μια καλύτερη ζωή για τους ίδιους και τα παιδιά τους. Έτσι τι συμβαίνει όταν δεν υπάρχουν θέσεις εργασίας, και τα παιδιά των μεταναστών είναι η κατάσταση καθόλου καλύτερα από τους γονείς τους.  Όταν η περίοδος είναι επιτυχής, η μετανάστευση είναι αναμφίβολα ένα μεγάλο εργαλείο για την ενίσχυση της οικονομίας της χώρας υποδοχής, ελλείψεις διεύθυνση της εργασίας και την προσέλκυση νέων δεξιοτήτων. Περισσότερα...
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