Notre maison brûle ! Les universités ne veulent pas regarder ailleurs, mais veulent voir l'avenir en face
Le sommet mondial de Rio + 20 vient de s’achever. 20 ans après les espoirs suscités par une prise de conscience commune par les Nations des actions à mener pour l’Avenir de notre planète, la crise économique semble avoir ravivé les individualismes et empêché les coopérations de se développer.
Face à cette situation, on ne le répétera jamais assez, l'enseignement supérieur et la recherche restent le seul levier pour sortir de la crise, rapprocher, par la science, les hommes, et permettre, grâce à l’accroissement du niveau des connaissances, au transfert de technologie, à l’innovation, de relancer une croissance durable.
En cela, les universités et les écoles sont apparues, à Rio, comme des établissements regroupés parfois plus responsables que les Etats, et acteurs d'une autre forme de mondialisation.
En cela également, le sommet mondial des universités, organisé chaque année dans le pays qui accueille la réunion des chefs d’Etat du G20 – à Chicago, cette année, l’an dernier en France, à Besançon, Dijon et Paris – reste un lieu d’échanges, de propositions et de construction sans doute unique au monde.
Rio+20 : « Dommage ! Mais… »
Dommage…
Le Sommet de la Terre vient de s’achever à Rio et laisse une impression de « loupé ». Les gouvernements ont certainement manqué, encore une fois, une belle occasion d’intégrer le développement durable non pas comme une contrainte à enfouir en temps de crise mais comme un des leviers pour en sortir.
Mis à part quelques engagements, dont celui de définir d’ici 2015 des objectifs de développement durable, dans la droite ligne des objectifs du millénaire, mais intégrant les trois aspects économique, social et environnemental, le texte final est comme le dit Serge Orru, Président du WWF France, un « piètre texte issu d'une négociation internationale de deux ans et une nuit [qui] démontre la force des égoïsmes nationaux et la faiblesse de la solidarité écologique planétaire ».
Néanmoins, si les Etats n’ont pas réussi à s’engager courageusement vers une transition de l’économie, la Société Civile dans son ensemble s’est aujourd’hui massivement organisée. De la même façon que certaines organisations survivent et se développent non pas « grâce » mais « malgré » leur management, le développement durable se propage bien que les Etats se montrent incapables de collaborer.
A ce titre la diversité de la délégation française emmenée par l’Elysée et celle du Club France Rio+20 (à l’initiative du Comité 21) montre à quel point l’ensemble des acteurs est aujourd’hui impliqué en direction de cette mutation sociétale. Collectivités territoriales, ONGs, entreprises, syndicats et établissements d’enseignement supérieur se sont retrouvés pour partager, échanger et débattre au milieu de 50 000 autres participants de ce Sommet de la Terre. Membre du Club France Rio+20 , la conférence des Grandes Ecoles (CGE) et la Conférence des Présidents d’Université (CPU) ont contribué fin 2011 à la rédaction du « Manifeste pour une gouvernance territoriale durable, solidaire et humaine », ont participer à de nombreuses conférences (Palais Brongniart, Assemblée Nationale, CESE…) et ont produit un cahier d’acteur pour le Ministère. Si cinq cents « side events » officiels ont eu lieu dans Rio Centro, c’est plusieurs milliers qui se sont déroulés partout dans Rio au cours des quinze derniers jours.
La France, un acteur du changement ?
Même si, au dire de nombreux délégués, le remaniement ministériel au lendemain de Rio, le départ de Nicole Brick et la perte de deux places pour le ministère de l’Ecologie dans l’ordre protocolaire ne sont pas des signes très rassurants, on peut se féliciter de la venue du Président de la République, François Hollande, à Rio.
Accompagné par plusieurs de ses ministres, le Président français s’est en effet engagé à lancer des chantiers majeurs tant dans le domaine du social que de l’environnement d’ici l’automne prochain. Les engagements annoncés, au niveau de la France et de l’Europe, portent sur la transition énergétique et écologique, l’accès aux biens publics ainsi qu’à l’habitat, au transport, et à la spéculation financière… Reste à traduire ces annonces en véritables engagements chiffrés et en plans d’actions.
L’enseignement supérieur, enfin présent dans les sommets mondiaux
Le texte final adopté à Rio comprend un chapitre de 6 paragraphes (229 – 235) sur l’éducation. Outre, l’accès pour tous à l’éducation porté depuis longtemps par l’UNESCO, pour la première fois l’enseignement supérieur est mentionné (notamment dans les pays émergent) comme un levier essentiel au changement de paradigme. Depuis plusieurs mois, la CGE et la CPU ont intégrées la commission interministérielle de préparation à Rio+20 et ont notamment contribuées au « Zero draft » porté par la France lors des négociations. On peut se féliciter que concernant l’enseignement supérieur, une partie des recommandations aient été suivies.
Il est demandé aux établissements d’aller au-delà de programmes dédiés et de diffuser de manière transversale le développement durable dans toutes leurs formations. Deux autres points ont survécu à la coupe des négociateurs dans le texte, l’importance de la formation continue et l’exemplarité dont doivent faire preuve les établissements d’enseignement supérieur.
Mais c’est au-delà du texte que la dynamique dans l’enseignement supérieur est remarquable.
La CGE et la CPU sont intervenues lors d’un side event “Aiming Higher, Unlocking Tertiary Education's Potential to Accelerate Sustainable Development and the Transition to a Fair and Green Economy” organisé notamment avec leurs confrères labelisateurs ACTS (Australie), ASHEE (US), AUEC (UK). Plusieurs institutions françaises se sont par ailleurs engagées dans des projets passionnants comme le « 50+20, management education for the world” et bien sûr, dans le 3rd Global Forum for Responsible Management Education qui a réuni 300 établissements venus du monde entier. A noter la publication de deux dossiers INSPIRATIONAL GUIDE: Placing sustainability at the heart of management education et Practical guide to the UN global compact for higher education institutions qui cite le référentiel plan vert comme un des outils d’implémentation.
Rio+20 aura surtout été un catalyseur, un formidable moment de co-construction entre les différents acteurs, d’enclenchement d’initiatives et d’engagements individuels ou collectifs. A ce titre la France est le pays qui compte le plus de Présidents, de Directeurs d’universités et de grandes écoles signataires de la Déclaration de Rio pour l’enseignement supérieur. Mentionnée lors du discours de Rossen PLEVNELIEV, Président bulgare, cette déclaration représente près de la moitié des 700 engagements volontaires présentés par l’ONU. Cette initiative onusienne portée par l’UNEP, l’UNESCO, Global Compact, PRME et l’UNU, est supportée par une trentaine d’organisations nationales (type CGE ou CPU) ou internationales (EFMD, GRLI …) et a été signée par 280 établissements.
Dans cette dynamique, l’idée défendue par la France de pousser les établissements à poursuivre l’excellence tout en recherchant la cohérence (cohérence entre leur recherche, pédagogie et exemplarité dans la gestion environnementale et sociale des campus) a été largement embrassée par la communauté académique. Cette conviction défendue par la CGE et la CPU depuis plusieurs années a permis encore une fois de crédibiliser le référentiel Plan Vert vis-à-vis de nos confrères étrangers avec qui nous avons déjà entamé des travaux de reconnaissance mutuelle (ASHEE, LIFE) mais aussi avec de nouveau réseaux Sud-Américains et Espagnol.
Par ailleurs le projet, lancé lors de la conférence à l’UNESCO en janvier dernier, d’un test obligatoire en fin de master pour garantir la connaissance d’un minimum de savoirs communs sur les enjeux du monde a été très bien accueilli. Du côté des écoles de management (ou des « business schools » rattachées aux universités) la nécessité de faire évoluer les critères d’accréditation (EQUIS, AACSB et AMBA) ainsi que les classements nationaux et internationaux fait l’unanimité et ce même au sein des différents organisations des Nations Unies.
Le sentiment général qui ressort de la communauté académique présente à Rio, c’est une immense volonté de prendre les choses en main. Les projets sont lancés et les mois à venir devraient être le théâtre de belles collaborations.Le slogan du Sommet de Rio était « The Future We Want ».
Indéniablement les Etats n’ont pas réussi à s’entendre sur le contenu d’un texte ambitieux mais ils ont ouvert la porte à la société civile dans toute sa diversité, et elle s’y est engouffrée. Il nous appartient maintenant de profiter de cette dynamique pour, ensemble, VRAIMENT construire le futur que NOUS souhaitons.
Jean-Christophe CARTERON, Directeur de la RSE – Euromed Management, Représentant de l’enseignement supérieur français (CGE & CPU) à Rio+20.
The Rio Earth Summit + 20 just ended. 20 years after the hopes raised by a common awareness Nations actions to take for the future of our planet, the economic crisis seems to have revived individualism and cooperation prevented from developing.
Given this situation, can not be repeated enough, higher education and research remain the only lever to overcome the crisis, closer, by science, men, and enable, through the increased level of knowledge , technology transfer, innovation, boost sustainable growth.
In this, universities and schools have emerged in Rio, as institutions sometimes grouped more responsible than the States, and actors of another form of globalization. More...
L’AERES publie son rapport d’activité
L’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES) publie ce jour son rapport d’activité 2011, adopté par son Conseil le 10 mai 2012. Cette cinquième édition livre notamment une synthèse des évaluations réalisées au cours de la campagne 2010-2011 et inclut pour la première fois un chapitre sur les actions européenne et internationale menées par l’AERES. Activity report in brief. Le rapport d'activité 2011. Le rapport d'activité 2011 en bref. Le communiqué de presse.
En ouverture, le rapport d’activité de l’AERES expose les principales actions conduites en 2011 en matière de politique d’évaluation, parmi lesquelles:
- le remplacement de la note globale d’une unité de recherche (ou d’une équipe de recherche) par une appréciation d’ensemble littérale courte bâtie sur les notes multicritères;
- le lancementdestravauxconcernantlesprocéduresd’évaluationdespersonnelsquisepoursuit,en 2012, par la préparation d’un document de référence organisé particulièrement autour des thèmes suivants: finalités de l’évaluation; critères d’évaluation, compte tenu des missions des personnels; aspects touchant à l’organisation et à la mise en œuvre des procédures d’évaluation, et à l’information relative à celles-ci; aspects déontologiques et éthiques de l’évaluation;
- l’actualisation à mi-parcours du plan stratégique adopté par le Conseil de l’AERES en 2009 et défini pour la période 2010-2014. Cette actualisation s’est accompagnée de nouvelles dispositions d’organisation interne de l’AERES (positionnement plus central du Conseil de l’AERES, création des missions « Affaires européennes et internationales » et « Déontologie et éthique de l’évaluation »).
Se poursuivant par une présentation des données saillantes de la campagne d’évaluation 2010-2011, le rapport d’activité 2011 souligne:
- pour les formations, l’évaluation nouvelle de spécialités de licences professionnelles et de diplômes nationaux supérieurs d’expression plastique (DNSEP) conférant grade de master;
- pour les entités de recherche, la généralisation de l’évaluation des composantes des unités de recherche et l’engagement, en lien avec le Conseil de l’AERES, d’importants travaux pour l’amélioration des critères d’évaluation et de la notation;
- pour les établissements, la présentation inédite des résultats des évaluations des universités et des écoles à partir de l’analyse des points forts et des points faibles relevés dans les rapports d’évaluation.
Aux plans européen et international, l’année 2011 a marqué la reconnaissance européenne de l’AERES avec son inscription au registre européen des agences d’assurance qualité (EQAR - European Quality Assurance Register for Higher Education).
Profil de la campagne d’évaluation 2010-2011, correspondant à la vague B de contractualisation:
Académies concernées : Aix-Marseille, Amiens, Besançon, Caen, Clermont-Ferrand, Dijon, Limoges, Nantes, Nice, Nouvelle-Calédonie, Orléans-Tours, Poitiers, Polynésie française, Reims, Rennes et Rouen.
Ont été évalués : 855 entités de recherche, 554 mentions de licences, 565 mentions de masters, 72 écoles doctorales, 73 établissements et, pour la première fois, 577 spécialités de licences professionnelles, ainsi que 84 diplômes nationaux supérieurs d’expression plastique (DNSEP) conférant grade de master.
A propos de l’AERES:
L’AERES est un organisme public indépendant qui conduit l’évaluation des établissements, des unités de recherche, des formations et des diplômes de l’enseignement supérieur. Contact presse : Caroline CORDIER - Tél. 01 55 55 61 63 – Courriel: caroline.cordier@aeres-evaluation.fr 20 rue Vivienne 75002 Paris – www.aeres-evaluation.fr. Activity report in brief. Le rapport d'activité 2011. Le rapport d'activité 2011 en bref. Le communiqué de presse.
Les établissements de l'enseignement supérieur Culture

Réalisée régulièrement en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, l’enquête concerne les établissements publics et privés relevant de l'enseignement supérieur Culture dans les domaines des arts plastiques, du spectacle vivant, du patrimoine, du cinéma et de l’audiovisuel. Elle fait le point sur le nombre d’établissements dispensant des formations supérieures artistiques et culturelles, le nombre d’étudiants, leur répartition selon les domaines et leurs caractéristiques, et le nombre de diplômés pour l’année scolaire 2010-2011. Télécharger le numéro au format PDF: Etablissements enseignement supérieur artistique et culturel [CC-2012-1].
Les données présentées concernent les établissements d’enseignement supérieur artistique et culturel dont les formations conduisent à des diplômes relevant du ministère de la Culture et de la Communication.
125 écoles
La formation supérieure artistique et culturelle relevant du ministère de la Culture et de la Communication est assurée dans 125 établissements1 et porte sur les domaines suivants:
– arts plastiques (58 établissements);
– spectacle vivant2 (42 établissements);
– architecture et paysage (21 établissements);
– patrimoine (2 établissements);
– cinéma et audiovisuel (2 établissements).
34 000 étudiants
En 2010-2011, les 125 établissements de l’enseignement supérieur Culture ont accueilli près de 34 000 étudiants. Près de la moitié d’entre eux sont inscrits dans les écoles d’architecture et de paysage, et près d’un tiers suivent des formations en arts plastiques.
Prédominance des femmes
Les formations artistiques et culturelles sont suivies en majorité par des femmes, qui représentent 59% de l’effectif total (graphique 1). Comme chaque année, les femmes prédominent largement dans les formations patrimoniales (80%) et en arts plastiques (64%). Elles sont également majoritaires dans les écoles d’architecture et de paysage (56%) et celles du spectacle vivant (53%).
D’une façon générale, les nouveaux inscrits sont prioritairement issus du baccalauréat littéraire L (35%) puis du baccalauréat scientifique S (16%).
Une couverture territoriale très inégale
Les établissements de l’enseignement supérieur Culture couvrent l’ensemble du territoire français à l’exception de la Corse, la Guyane et la Guadeloupe, qui ne disposent d’aucune école de ce type.
Dans le domaine des arts plastiques, chaque région (à l’exception de celles citées précédemment) dispose d’au moins une école, alors que les formations aux métiers de cinéma et de l’audiovisuel, les plus rares sur le territoire, ne sont proposées qu’en Île-de-France. Dans le domaine du patrimoine, bien que les deux écoles d’enseignement spécifique soient implantées en région parisienne, des formations préparant aux métiers de conservateur-restaurateur des oeuvres d’art sont également dispensées dans les deux écoles territoriales d’art.
Trois régions, les plus riches et les plus équipées en termes d’infrastructures culturelles – Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes – concentrent à elles seules 56% du total des effectifs (18 796 étudiants) et 39% du total des écoles (48 établissements).
Plus de 10 000 diplômés
À l’issue de l’année universitaire 2009-2010, 10 400 élèves ont été diplômés des établissements de l’enseignement supérieur Culture. 85% des étudiants ont obtenu un diplôme national, dont la moitié d’entre eux de niveau I. Dans les écoles d’architecture, plus de 5 000 étudiants sont diplômés, dont près des deux tiers de niveau I. En arts plastiques, 9 étudiants sur 10 ont obtenu un diplôme national. En 2010, 289 étudiants ont obtenu un diplôme d’État d’enseignant de musique ou de danse.
ANNEXE - 125 écoles de l’enseignement supérieur
Culture Architecture et paysage
• 20 écoles nationales supérieures d’architecture
• École de Chaillot
Arts plastiques
• École nationale supérieure des beaux-arts (Ensba)
• École nationale supérieure des arts décoratifs (Ensad)
• École nationale supérieure de création industrielle (Ensci)
• École nationale supérieure de la photographie d’Arles
• Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains à Tourcoing
• 6 écoles nationales d’art en région
• 47 écoles territoriales d’art
Spectacle vivant
• 2 conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse (CNSMD de Paris et de Lyon)
• École de danse de l’Opéra de Paris
• 1 pôle supérieur d’enseignement artistique Paris – Boulogne-Billancourt
• 1 pôle d’enseignement supérieur de la musique en Bourgogne
• 1 pôle Alsace d’enseignement supérieur des arts (musique)
• 1 pôle d’enseignement supérieur de la musique Seine-Saint-Denis – Île-de- France
• 10 centres de formation des enseignants de la musique et de danse (Cefedem et CESMD)
• 9 centres de formation de musicien intervenant
• Centre national de danse contemporaine d’Angers
• École supérieure de danse de Cannes – Rosella Hightower
• École nationale supérieure de danse de Marseille
• Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD)
• École supérieure d’art dramatique du Théâtre national de Strasbourg
• École d’art dramatique de la Comédie de Saint-Étienne
• École du Théâtre national de Bretagne
• École professionnelle supérieure d’art dramatique région Nord – Pas-de-Calais
• École régionale d’acteurs de Cannes
• École supérieure de théâtre de Bordeaux Aquitaine
• École nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier Languedoc Roussillon
• Académie École nationale de Théâtre du Limousin
• École supérieure nationale des arts de la marionnette
• École supérieure des arts du cirque
• École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois
• Académie Fratellini
Patrimoine
• École du Louvre
• Institut national du patrimoine
Cinéma et audiovisuel
• La Femis – École nationale supérieure des métiers de l’image et du son
• École supérieure de l’audiovisuel et du numérique INA.
À lire aussi... les enquêtes précédentes
L'enquête 2008-2009.
L'enquête 2007-2008.
L'enquête 2006-2007.

Emplois et procédure d'affectation dans l'enseignement supérieur des Enseignants du second degré - Enseignants stagiaires

L'affectation des enseignants du second degré dans les établissements d'enseignement supérieur est prononcée par le ministre de l'éducation nationale sur proposition des chefs de ces établissements.
La présente note de service a pour objet:
- de définir les modalités de publication par les établissements d'enseignement supérieur des vacances de leurs emplois de type second degré à pourvoir le 1er septembre 2013;
- de rappeler la procédure à suivre pour répondre à l'exigence d'une bonne organisation tant de la rentrée scolaire que de la rentrée universitaire;
- de fixer le calendrier de la campagne d'affectation 2013. Ce calendrier, établi en tenant compte dans toute la mesure du possible des contraintes de gestion des établissements d'enseignement supérieur, doit permettre d'intégrer dans le mouvement national à gestion déconcentrée les départs des enseignants du second degré dans le supérieur.
I. Publication des emplois à pourvoir
La publication des emplois du second degré vacants dans les établissements d'enseignement supérieur, à pourvoir le 1er septembre 2013, incombe à chacun des établissements affectataires de ces emplois. Cette publication interviendra principalement du 23 juillet 2012 au 1er octobre 2012 inclus. Une seconde campagne de publication sera néanmoins ouverte du 15 avril 2013 au 31 mai 2013 inclus pour les postes dont la vacance n'aura été connue qu'après le 1er octobre 2012.
Cette publication s'effectue sur le domaine applicatif du portail Galaxie accessible à l'adresse: https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/etablissements.html.
L'établissement devra préciser les caractéristiques de chaque emploi, la composition du dossier de candidature ainsi que la date limite d'envoi de ce dossier.
NB : les postes susceptibles d'être vacants ne sont plus concernés par ces publications.
II. Modalités de candidature
II.1 Dépôt des candidatures
Les postes vacants à la rentrée scolaire 2013 seront consultables sur ce même portail Galaxie à l'adresse: https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/emplois publies.html.
Les enseignants adresseront directement leurs candidatures aux établissements de leur choix avant la date limite indiquée par ces derniers qui ne pourra être antérieure au 30 octobre 2012 pour la 1ère campagne et au 29 juin 2013 pour la 2ème campagne.
II.2 Les conditions de recevabilité des candidatures
Les emplois du second degré ouverts à l'affectation dans l'enseignement supérieur seront pourvus par des fonctionnaires titulaires au 1er septembre 2013 relevant du ministère de l'éducation nationale et appartenant aux corps des professeurs agrégés, certifiés, de lycée professionnel (PLP) ou d'éducation physique et sportive (Peps).
Les candidats doivent être en activité ou en position de disponibilité, de détachement ou congés divers.
Ces emplois sont également ouverts aux fonctionnaires de catégories A (non enseignants) quel que soit leur ministère d'appartenance, aux personnels enseignants appartenant à d'autres ministères que celui de l'éducation nationale et aux professeurs des écoles, sous réserve de l'obtention d'un détachement dans l'un des corps des personnels enseignants d'éducation et d'orientation du second degré du ministère de l'éducation nationale. Les règles et procédures des demandes de détachement sont fixées par une note de service annuelle DGRH/B2-3 qui paraîtra dans un B.O.EN au mois de février 2013. Compte tenu du calendrier de cette procédure, seuls les emplois publiés lors de la 1ère campagne sont accessibles aux fonctionnaires de catégorie A détachés. La demande de détachement doit être adressée au rectorat ainsi qu'à l'établissement d'enseignement supérieur. L'affectation dans l'enseignement supérieur ne sera prononcée que si le détachement a été préalablement accepté.
Les maîtres contractuels ou agréés de l'enseignement privé relevant du ministère de l'éducation nationale, lauréats d'un concours externe de recrutement de l'enseignement public (agrégation, Capes, etc.) qui avaient opté pour leur maintien dans l'enseignement privé doivent impérativement, s'ils souhaitent être affectés dans un établissement d'enseignement supérieur, demander leur intégration dans le corps des professeurs agrégés ou certifiés (décret n° 51-1423 du 5 décembre 1951). Leur affectation ne sera prononcée qu'une fois leur intégration et leur titularisation prononcées dans un des corps enseignants du second degré public. L'imprimé de demande d'intégration, mis en ligne sur Siap et accessible sur le portail http://www.education.gouv.fr/, est à adresser au bureau DGRH/B2-3. Les lauréats des concours d'accès aux fonctions des maîtres des établissements privés sous contrats (Cafep, CAER) ne peuvent pas bénéficier du dispositif décrit dans la présente note de service.
III. Sélection des candidats par les établissements d'enseignement supérieur
III.1 Examen des candidatures
Le chef d'établissement détermine le calendrier d'examen des candidatures. Afin d'assurer le respect des principes d'égalité, de transparence et d'impartialité, le chef d'établissement met en place une commission d'affectation chargée d'examiner et de classer les candidatures. Il communique au ministère de l'éducation nationale, avant le 10 décembre 2012 (campagne 1) et le 14 juillet 2013 (campagne 2), le résultat de cette sélection, selon les modalités définies au § III.3.
Pour la deuxième campagne de publication seulement, compte tenu de sa date tardive, la recevabilité des candidatures sera conditionnée à l'obtention de l'avis favorable du recteur de l'académie dans laquelle l'enseignant aurait dû exercer dans le second degré à la rentrée scolaire 2013. L'obtention de cet avis incombe à l'établissement d'enseignement supérieur.
III.2 Acceptation par les candidats
Le candidat classé en première position doit confirmer à l'établissement, dans le délai fixé par ce dernier, son acceptation de la proposition et son engagement à rejoindre sa nouvelle affectation. Un candidat retenu, s'il exerce déjà dans l'enseignement supérieur, doit informer son chef d'établissement actuel de cette acceptation.
Un candidat qui ne répond pas dans le délai imparti doit être considéré comme renonçant à cette affectation. L'établissement invite alors le candidat suivant à accepter le poste. Toute renonciation à une affectation sera considérée comme définitive.
III.3 Transmission des résultats à la DGRH
L'établissement adresse à la DGRH/B2-2, 72, rue Regnault 75243 Paris cedex 13, dès la fin de la procédure de sélection et avant le 10 décembre 2012 (campagne 1) ou avant le 14 juillet 2013 (campagne 2), l'état récapitulatif des candidats retenus (annexe 1) ainsi que pour chacun des postes le formulaire par lequel le candidat retenu accepte le poste proposé (annexe 2). Pour la deuxième campagne, l'avis favorable du recteur (cf. § III.1) devra être joint au dossier.
Parallèlement, l'annexe 1 sera transmise par courriel, au format Excel, à l'adresse suivante: dgrh-b2-2-sup@education.gouv.fr
IV. Affectations
Le bureau DGRH/B2-2 met en œuvre l'acte juridique d'affectation des candidats retenus, à effet systématiquement du 1er septembre 2013. Pour les deux campagnes, les affectations seront prononcées à titre définitif. Pour les personnels stagiaires cette affectation est prononcée sous réserve de titularisation.
Les recteurs veilleront à procéder à la mise à jour des bases de données académiques EPP des enseignants affectés dans leur académie. Il est rappelé à cet égard que les personnels du second degré affectés dans l'enseignement supérieur doivent tous figurer dans les bases académiques sous le code position C117 prévu pour cette situation.

L'organisation de l'année de stage des enseignants et des conseillers principaux d'éducation entrant dans le métier doit être aménagée de façon transitoire à la rentrée 2012 afin de leur offrir de meilleures conditions de formation.
À la rentrée scolaire 2013, le dispositif d'accompagnement et de formation connaîtra des évolutions significatives.
1. Mesures d'accompagnement et de formation des stagiaires
L'accueil avant la rentrée des élèves
Un accueil destiné à l'ensemble des stagiaires nommés dans votre académie ou dans votre département sera mis en place.
Cet accueil, de préférence d'une durée de cinq jours et destiné aux stagiaires volontaires, se déroulera dans les jours précédant la rentrée scolaire. Il constituera un moment propice à la présentation du déroulement et des enjeux de leur année de stage ainsi que de leur nouvel environnement professionnel (académie, école ou établissement).
Dans le premier degré public
Pendant les deux premiers mois, le stagiaire travaillera en binôme avec un tuteur (MAT, PEMF), en privilégiant des temps de présence du tuteur dans la classe du stagiaire pour l'aider dans sa prise de poste et des temps de présence du stagiaire dans la classe du tuteur facilitant le transfert d'un savoir-faire professionnel. Ce temps de travail en commun sera permis par la présence d'un titulaire remplaçant qui prendra en charge la classe du stagiaire ou du tuteur de manière à assurer la continuité de la prise en charge des élèves.
Des stages filés viendront compléter cette formation tout au long de l'année.
Pour le choix des affectations, les écoles les plus difficiles et les postes spécialisés seront évités de même que l'attribution des classes les plus délicates (cours préparatoire par exemple).
Dans le second degré public
Les enseignants stagiaires seront affectés devant élèves. Ils bénéficieront, à titre transitoire pour l'année scolaire 2012-2013, d'une décharge de service de trois heures postes par semaine dès lors qu'ils ne sont pas titulaires d'un autre corps enseignant ou qu'ils ne disposent pas d'une forte expérience en tant que contractuel. Les CPE stagiaires auront une décharge de six heures par semaine.
Ces décharges permettront de garantir aux stagiaires l'équivalent de six heures de formation par semaine sur toute l'année scolaire. Il convient à cet égard de prévoir la libération d'une journée entière dans l'emploi du temps des stagiaires permettant d'organiser des stages filés.
Les services d'enseignement libérés par l'attribution des décharges seront compensés par des heures supplémentaires/année (HSA) ou par la création de blocs de moyens provisoires (BMP) sur lesquels seront affectés des titulaires de zones de remplacement (TZR), voire des contractuels (ANT) si nécessaire.
Vous veillerez dans la mesure du possible à ce que l'emploi du temps des fonctionnaires stagiaires corresponde à deux niveaux d'enseignement au maximum afin de limiter le nombre de préparations de cours et à ce qu'ils soient affectés dans le même établissement que leur tuteur.
Les chefs d'établissement concourent à l'accompagnement des stagiaires, notamment en les sensibilisant à la vie de l'établissement, aux relations avec les partenaires, notamment les parents, aux projets pédagogiques et, plus généralement, à la dimension éducative et collective du métier d'enseignant.
Dans les établissements d'enseignement privés
Concernant les stagiaires des établissements d'enseignement privés sous contrat, vous vous attacherez à ce qu'ils soient affectés dans un établissement, sur des services vacants, de préférence à temps complet. En cas d'affectation sur un poste protégé, vous veillerez à ce que celui-ci permette au stagiaire d'effectuer un remplacement long.
Le temps de travail en commun entre le stagiaire et le tuteur sera dans le premier degré permis, notamment grâce à la présence d'un maître délégué dans leurs classes respectives.
Vous veillerez à ce que les modalités d'organisation définies dans le second degré public soient déclinées sous une forme adaptée aux spécificités des établissements du second degré d'enseignement privés sous contrat.
Le tutorat
Le choix des tuteurs nécessite la plus grande attention car il participe du bon déroulement de l'année de stage. Les tuteurs devront être expérimentés pour apporter, tout au long de l'année, conseils et assistance aux stagiaires.
Avec eux, ces derniers pourront analyser leur pratique pédagogique et consolider leurs savoirs théoriques en les confrontant aux situations concrètes d'enseignement.
Pour choisir les tuteurs, vous vous appuierez sur le concours des corps d'inspection territoriaux ainsi que sur les chefs d'établissement.
Concernant les établissements d'enseignement privés, le choix du tuteur devra se faire en accord avec le chef d'établissement.
Des réunions avec les tuteurs retenus, préalablement à l'accueil des stagiaires, permettront de leur présenter le dispositif mis en place.
Vous veillerez à renforcer la professionnalisation des tuteurs en leur proposant des formations appropriées dans le cadre des Paf et en lien avec l'université et la recherche.
2. L'organisation de la formation des enseignants et des personnels d'éducation stagiaires
La formation répondra aux objectifs du référentiel définissant les dix compétences à acquérir par les professeurs, documentalistes et conseillers principaux d'éducation pour l'exercice de leur métier. Cette formation, qui prendra appui sur l'analyse des besoins des stagiaires, mettra en particulier l'accent sur la didactique des disciplines, la connaissance des mécanismes d'apprentissage, la conduite de classe, les méthodes de différenciation pédagogique et d'accompagnement des élèves en difficulté et les pratiques d'évaluation dans la classe.
Organisées sous votre responsabilité, les actions de formation seront dispensées par les corps d'inspection, des formateurs académiques et des universitaires.
Dans le premier degré public, l'organisation prévue nécessite la mise en place de formations groupées dès la rentrée scolaire et éventuellement, en cours d'année, de quelques formations filées.
Dans le second degré public, le dispositif de formation que vous arrêterez s'organisera en périodes de formation filées compte tenu de la décharge attribuée aux stagiaires.
Cette organisation de la formation des enseignants stagiaires sera déclinée sous une forme adaptée aux spécificités des établissements d'enseignement privés sous contrat.
3. L'évaluation des enseignants et des personnels d'éducation stagiaires
Les modalités d'évaluation et de titularisation des fonctionnaires stagiaires sont fixées par les arrêtés du 12 mai 2010. L'arrêté du 19 octobre 2010 fixe les modalités d'évaluation des maîtres contractuels ou agréés à titre provisoire.
La titularisation constituant un moment clé dans le parcours professionnel d'un fonctionnaire et reposant sur un processus d'évaluation qui s'étend sur toute l'année scolaire, ces modalités doivent être portées à la connaissance des fonctionnaires stagiaires dès leur accueil en académie.
La circulaire n° 2011-073 du 31 mars 2011 relative au dispositif d'accueil, d'accompagnement et de formation des enseignants stagiaires des premier et second degrés et des personnels d'éducation stagiaires est abrogée à compter du 1er septembre 2012, date d'entrée en vigueur de la présente circulaire.

The allocation of secondary school teachers in institutions of higher education is delivered by Minister of Education on proposals from the heads of these institutions.
This memo is to:
- To define the arrangements for publication by the colleges of their holiday type jobs second degree to be filled on September 1, 2013;
- To recall the procedure to meet the requirement of a good organization of the school year as that of the academic year;
- Refer to the timing of the campaign of 2013 allocation. This calendar, established by taking into account any possible management constraints of higher education institutions, must incorporate in the national movement to decentralized management departures of secondary school teachers in higher education. More...
Liberté universitaire et autonomie des établissements

Le Comité des Ministres recommande aux gouvernements des Etats membres:
1. de tenir compte, dans l’élaboration des politiques relatives à l’enseignement supérieur, des principes et dispositions exposés en annexe, et de les porter à la connaissance des organes compétents concernés afin qu’ils puissent les étudier et en tenir compte;
2. de promouvoir la mise en œuvre de ces principes et dispositions par les autorités locales et régionales et les établissements d’enseignement supérieur dans les limites imposées par l’autonomie de ces établissements;
3. de veiller à ce que la présente recommandation soit diffusée le plus largement possible auprès des personnes et instances en charge de l’enseignement supérieur;
Invite le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, le cas échéant, à transmettre la présente recommandation aux gouvernements des Etats parties à la Convention culturelle européenne qui ne sont pas membres du Conseil de l’Europe.
Annexe à la Recommandation CM/Rec(2012)7
I. Champ d’application et définitions
1. La présente recommandation porte sur le rôle et la responsabilité des pouvoirs publics dans la promotion de l’autonomie des établissements et de la liberté universitaire, en tant que caractéristiques essentielles de leurs systèmes éducatifs nationaux ainsi que de l’enseignement supérieur en Europe, et en tant que valeurs qui sous-tendent l’Espace européen de l’enseignement supérieur (EEES).
2. Compte tenu de la diversité des systèmes européens d’enseignement supérieur et de l’évolution de la population estudiantine, qui est de plus en plus nombreuse et dont les tranches d'âge, les besoins et les attentes vont croissant, les pouvoirs publics se devraient de promouvoir un cadre qui encourage à la fois la responsabilité publique vis-à-vis de l’enseignement supérieur, et la responsabilité publique de l’enseignement supérieur.
3. Toutes les définitions s’entendent aux fins de la présente recommandation, tout en sachant qu’elles peuvent être utilisées différemment dans des contextes nationaux ou autres. Les expressions « responsabilité publique » et « pouvoirs publics » s’entendent au sens de la Recommandation CM/Rec(2007)6 du Comité des Ministres aux Etats membres relative à la responsabilité publique pour l’enseignement supérieur et la recherche.
4. La liberté universitaire et l’autonomie des établissements sont des valeurs essentielles de l’enseignement supérieur, et elles contribuent au bien commun des sociétés démocratiques. Elles ne sont cependant pas absolues et reposent sur un équilibre qui ne peut être atteint que par le biais de délibérations et de concertations entre les pouvoirs publics, les établissements d’enseignement supérieur, la communauté universitaire que composent le corps enseignant et les étudiants, ainsi que toutes les autres parties prenantes.
5. La liberté universitaire devrait garantir le droit des établissements et des individus d’être, les uns comme les autres, protégés contre toute ingérence extérieure excessive de la part des pouvoirs publics ou d’autres acteurs. Elle est une condition essentielle à la recherche de la vérité, tant par les universitaires que par les étudiants, et devrait s’appliquer partout en Europe. Le personnel et/ou les étudiants universitaires concernés devraient pouvoir exercer leur liberté d’enseignement, d’apprentissage et de recherche sans crainte de sanctions disciplinaires, de renvoi ou d’autres mesures de représailles.
6. La pleine application de l’autonomie des établissements implique non seulement l’autonomie de l’enseignement et de la recherche, mais aussi l’autonomie en termes de finances, d’organisation et de personnel. Il s’agit d’un concept dynamique, qui devrait évoluer à la lumière des bonnes pratiques.
II. Principes généraux
7. Les pouvoirs publics devraient définir le cadre régissant la liberté universitaire et l’autonomie des établissements, et suivre en permanence la mise en œuvre de ces droits fondamentaux, tout en encourageant l’adoption de stratégies viables à long terme pour l’enseignement supérieur. La responsabilité des pouvoirs publics devrait s’articuler en fonction de leurs différents rôles. Pour que la liberté universitaire et l’autonomie des établissements deviennent et demeurent une réalité, les pouvoirs publics devraient, dans certains domaines, concevoir des politiques qui appellent des mesures positives telles que l’adoption de cadres de qualifications ou des dispositions en matière d'assurance de la qualité externe, tandis que, dans d’autres domaines, il leur faudrait s’abstenir d’intervenir et éviter de définir des lignes directrices détaillées pour les curriculums et programmes d’études ou de réglementer tout ce qui touche au développement de la qualité interne des établissements, par exemple.
8. L’autonomie des établissements ne devrait pas porter atteinte à la liberté universitaire de leurs personnels et de leurs étudiants. Les pouvoirs publics devraient mettre en place un cadre fondé sur la confiance et le respect au sein de la communauté universitaire. En effet, seul un climat de confiance peut permettre à l’enseignement supérieur d’être pleinement au service de sociétés démocratiques ouvertes et d’en favoriser l’épanouissement par la liberté de pensée, l’esprit critique et la réflexion créative.
9. La responsabilité des pouvoirs publics concernant la liberté universitaire et l’autonomie des établissements s’exerce essentiellement au niveau des systèmes d’enseignement supérieur. En reconnaissant que les Etats membres sont responsables de l’organisation et du contenu de leurs systèmes éducatifs et que, à cette fin, un dialogue entre les établissements d’enseignement supérieur, les étudiants, le personnel et les pouvoirs publics est nécessaire, la présente recommandation pose des principes qui devraient être respectés, quel que soit le mode d’organisation des systèmes éducatifs, et qui valent pour tous les établissements d’enseignement supérieur, publics comme privés, que ces derniers soient ou non à but lucratif.
III. Mécanismes de réglementation
10. Les pouvoirs publics devraient encourager le maintien d’un dialogue permanent sur l’avenir de l’enseignement supérieur, notamment avec les établissements d’enseignement supérieur, les étudiants et le personnel, mais aussi avec d’autres parties prenantes pertinentes, afin d’élaborer des stratégies cohérentes qui tiennent compte des évolutions internationales, de la diversité des établissements d’enseignement supérieur, des mutations sociétales et des objectifs divers et variés de l’enseignement supérieur. Lors de l’élaboration de ces stratégies, les pouvoirs publics devraient veiller à ne pas donner de directives aux établissements d’enseignement supérieur ; il est préférable qu’ils recourent à l’incitation et au dialogue pour préciser la contribution des établissements à la mise en œuvre des stratégies.
11. Les principes de la liberté universitaire et de l’autonomie des établissements devraient également être dûment pris en considération par les pouvoirs publics dans la définition des règlements et des politiques qui s’appliquent à d’autres domaines relevant de la responsabilité publique. Les pouvoirs publics devraient ainsi concilier la nécessité de prévoir des règles et réglementations générales assurant la protection des individus et garantissant une saine administration des affaires publiques, et les principes de liberté universitaire et d’autonomie des établissements. Le suivi des implications des textes juridiques devrait tenir compte des différents modes de réglementation du statut des personnels universitaires, qu’ils appartiennent ou non à la fonction publique.
12. Les pouvoirs publics et autres intervenants dans les structures et mécanismes de gouvernance de l‘enseignement supérieur devraient respecter les principes de la liberté universitaire et de l’autonomie des établissements. Le développement et l’utilisation du savoir ne sauraient être rattachés à aucun intérêt particulier d’ordre politique, économique, social ou autre. Les pouvoirs publics devraient encourager l’instauration d’un cadre collectif fondé sur le respect et l’engagement mutuels, en laissant aux établissements le rôle majeur qui leur revient.
13. Dans le cadre des mécanismes de réglementation, les pouvoirs publics devraient favoriser des procédures et des pratiques administratives fondées sur des approches souples et raisonnées qui soient adaptées aux activités menées. La gestion des établissements d’enseignement supérieur devrait permettre de développer plus avant leurs missions et priorités, définies de manière autonome.
IV. Environnement de travail
14. Les pouvoirs publics devraient créer et préserver les conditions nécessaires à l’exercice du droit à un environnement de travail favorable. Pour ce faire, il convient d’encourager la mise en place de normes éthiques solides, conçues par les établissements conformément au cadre de l’ensemble du système. Il incombe également aux pouvoirs publics de passer en revue les mesures de lutte contre la corruption pour assurer des dispositions juridiques adéquates et encourager dans le même temps les établissements d’enseignement supérieur à définir des mesures appropriées au niveau institutionnel dans ce domaine.
15. Il devrait être de la responsabilité des pouvoirs publics de faire en sorte de garantir l’égalité des chances dans l’accès à l’enseignement supérieur et la réussite de ces études, et de prévoir des mesures de lutte contre la discrimination concernant le personnel et les étudiants, et le développement et l’utilisation du savoir.
16. Les pouvoirs publics devraient améliorer l’accessibilité aux résultats de la recherche – la recherche et le savoir étant un patrimoine commun.
V. Financement de l’enseignement supérieur
17. L’autonomie financière est un préalable essentiel à l’autonomie des établissements. Les pouvoirs publics devraient assumer une responsabilité importante dans le financement de l’enseignement supérieur et de la recherche et dans l’amélioration de l’accès à l’enseignement supérieur ; il leur faut également encourager et faciliter le financement par d’autres sources, dans le respect du cadre établi par les pouvoirs publics. Quelle que soit l’origine de leurs ressources financières, il importe que les établissements d’enseignement supérieur puissent répartir et gérer ces fonds conformément aux priorités définies par leurs instances de gouvernance, dans le respect des dispositions légales et du cadre réglementaire fixé par les pouvoirs publics.
18. Les pouvoirs publics devraient veiller à ce que les subventions publiques allouées à l’enseignement supérieur, indépendamment du mécanisme de financement, soient adaptées aux activités et aux besoins des établissements bénéficiaires.
19. Les mécanismes généraux qui réglementent le financement de l’enseignement supérieur devraient favoriser la transparence et prévoir des mesures claires pour parer à toute menace éventuelle contre la liberté universitaire et l’autonomie des établissements par les systèmes de financement, qu’il s’agisse de sources publiques ou privées.
20. Les pouvoirs publics devraient encourager les établissements d’enseignement supérieur à tenir dûment compte, dans leurs priorités, de la nécessité de dispenser un enseignement et de mener des travaux de recherche dans un large éventail de disciplines ainsi qu’interdisciplinaires. Sont notamment concernés l’enseignement et les travaux de recherche qui revêtent une certaine importance pour l’élaboration de stratégies démocratiques et multiculturelles, et/ou de stratégies de développement spécifiques, notamment lorsqu’il n’est pas possible de trouver d’autres sources de financement.
VI. Responsabilité relative au cadre du système général
21. Les pouvoirs publics devraient être seuls responsables de la mise en place du cadre dans lequel s’organisent l’enseignement supérieur et la recherche. Les cadres nationaux de qualification et les mécanismes d’assurance de qualité devraient être conformes aux principes de liberté universitaire et d’autonomie des établissements, et dûment intégrer les valeurs fondamentales et la diversité des objectifs de l’enseignement supérieur.
22. Il devrait également incomber aux pouvoirs publics de contrôler les sources de financement des établissements d’enseignement supérieur et de surveiller les éventuelles ingérences dans la liberté universitaire et l’autonomie des établissements. Les pouvoirs publics devraient être chargés au premier chef de coordonner et de diffuser des informations claires sur les systèmes d’enseignement supérieur et de fixer des lignes directrices en matière d’information sur l’offre et sur les programmes spécifiques proposés par l’enseignement supérieur.
VII. Internationalisation
23. Les pouvoirs publics, les établissements d’enseignement supérieur et les autres parties prenantes devraient avoir une vision large et internationale du rôle et des objectifs de l’enseignement supérieur. Les pouvoirs publics devraient favoriser la mise en œuvre des politiques et des textes internationaux qui appellent à l’autonomie des établissements et à la liberté universitaire. Les accords de coopération internationale devraient se plier à ces mêmes principes. Ces deux valeurs fondamentales sont les piliers de la dimension européenne de l’enseignement supérieur, telle que l’incarne l’EEES.
Documents liés
- Réunions
- 1146e réunion des Délégués des Ministres (Salle CM) / 20 juin 2012
- Documents connexes
- CM(2012)83addF/18 mai 2012.
- CM/Del/Dec(2012)1146/7.2F/22 juin 2012.

Η Επιτροπή των Υπουργών συνιστά στις κυβερνήσεις των κρατών μελών:
1. να ληφθούν υπόψη στη χάραξη πολιτικής που αφορούν την τριτοβάθμια εκπαίδευση, τις αρχές και τις διατάξεις που ορίζονται στο παράρτημα, και να ενημερώσει τα αρμόδια όργανα ενδιαφερόμενο, ώστε να μπορούν να τα μελετήσουν και να τις λαμβάνουν υπόψη. Περισσότερα...
The Bologna Process and Professional Qualifications
In 2007, Directive EC/2005/36 on the Recognition of Professional Qualifications came into force. It regulates the automatic recognition of the basic qualifications required for the practice of medicine, dentistry, general care nursing, midwifery, veterinary surgery, pharmacy and architecture in the EU’s internal market. In addition to these ‘sectoral’ professions, hundreds of others fall within the scope of the Directive’s General System.
The relevant training is in many instances provided by higher education institutions, yet until now no attempt has been made to align the substance of the Directive with the emerging European Higher Education Area created by the Bologna Process. Therefore, since 2007 EUA has monitored developments in the EU institutions as well as in regulatory, professional, academic and student bodies, in order to explore the policy strands which are common to the Directive and to the EHEA. (Links to various updates appear below.)
In 2011, the European Commission set in motion a wide consultation process in the framework of the Directive’s quinquennial review. EUA’s responses to the two rounds of consultation are also available below.
2012 marks the launch of the legislative process triggered by the Commission’s publication of its proposed amendments. These do indeed contain elements that show how the Directive and the EHEA might be brought into closer alignment in the medium term. They are of great relevance to the higher education sector in Europe, particularly in respect of curriculum development, employability, lifelong learning, mobility instruments, qualifications frameworks and quality assurance. (Links to EUA’s briefing note and position paper are to be found below.)
Recognition of Professional Qualifications”: Update no. 9, June 2012.
Future updates will appear regularly on this website. Inquiries should be directed to Howard Davies at howard.davies@eua.be.
The Magna Charta Universitatum

The 24th Anniversary Conference of the Magna Charta Universitatum, will take place on 21 September in Bologna, Italy. The key objective of the conference is to stimulate debate on the role and relevance of the principles (set forth in the Magna Charta Universitatum) to higher education in the modern context.
The target audience for the event includes higher education professionals, students and policy-makers, as well as other higher education stakeholders. To find out more, please visit the conference website.
Bilan 2011 du contrat de professionnalisation en PACA - Des niveaux de formation toujours plus élevés
Par Virginie D’Angelo (Direccte Provence-Alpes-Côte d’Azur). En 2011, 13 700 entrées en contrat de professionnalisation ont été comptabilisées en Provence-Alpes-Côte d’Azur, niveau jamais atteint depuis la mise en place du dispositif. Sur un an cela représente une progression de l’ordre de 8%. Cette hausse est toutefois moins soutenue qu’en France, où le nombre d’entrées s’est accru de 17% en un an.
C’est dans les secteurs des services et de l’industrie, qui concentrent à eux seuls 92% des nouvelles recrues, que le nombre d’entrées a connu la plus forte évolution annuelle (+9% en Provence-Alpes-Côte d’Azur).
Bien que minoritaires, les plus grands établissements de 250 salariés et plus participent à la hausse des entrées: de 2010 à 2011, leurs effectifs ont connu une augmentation proche de 20%. En revanche, depuis l’instauration du dispositif, la part des jeunes de moins de 26 ans s’est légèrement amoindrie, passant de plus de 87% en 2005 à 83% en 2011 en région. L’élévation du niveau de formation à l’entrée se poursuit : entre 2010 et 2011 la part des alternants en contrat de professionnalisation possédant un niveau équivalent ou supérieur au Bac+2 a progressé de 3 points.
Les formations sanctionnées par un diplôme ou un titre délivré au nom de l’Etat restent une des caractéristiques principales du contrat de professionnalisation en Provence-Alpes-Côte d’Azur, au détriment des qualifications reconnues par les branches professionnelles qui sont visées par seulement trois contrats sur dix. Articles du même thème: Formation professionnelle. Documents à télécharger: Théma n°32.
Les entrées en contrat de professionnalisation sont en hausse de 8% par rapport à 2010
13 700 nouveaux contrats de professionnalisation ont été enregistrés en 2011, soit 8% de plus que l’année précédente. Depuis la mise en place du dispositif, ce type de formation occupe une part croissante dans l’ensemble des contrats en alternance, et constitue en 2011 plus de quatre entrées sur dix (44%). Ce niveau, jamais atteint depuis 2005, a probablement été encouragé par le versement de nouvelles aides financières cette année-là.
Les nouveaux contrats restent très majoritairement destinés aux jeunes de moins de 26 ans (83%). Pourtant, la part des jeunes est globalement décroissante depuis 2006. En particulier, elle diminue de 1,5 point entre 2010 et 2011. Par conséquent, les séniors sont de plus en plus concernés par ce dispositif de formation en alternance. Même s’ils constituent toujours une très faible minorité (3% du total des entrées), les alternants en professionnalisation de 45 ans et plus sont un peu plus représentés en 2011 qu’en 2010 (+0,4 point).
Leur part est également un peu plus importante en Provence-Alpes-Côte D’Azur qu’en France (0,5 point d’écart). Cette évolution minime ne permet toutefois pas de penser que les avantages perçus par l’employeur en cas de recrutement d’un demandeur d’emploi de 45 ans et plus, telle que l’exonération des cotisations patronales et la prime à l’embauche, ont eu un effet significatif en 2011.
Le secteur des services recrute 82% des contrats de professionnalisation en 2011
L’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur se caractérise par une prépondérance de l’activité des services. Ainsi, la répartition des contrats de professionnalisation reflète le système productif régional. En 2011, 82% des employeurs utilisateurs appartiennent au secteur tertiaire, contre 79% au plan national. La part de ce domaine est croissante en région de même que celle de l’industrie (qui représente près de 10% de l’activité), alors que la part des employeurs du secteur de la construction diminue de presque un point en un an. Le secteur d’activité « Commerce et réparation d’automobiles et de motocycles » est celui qui regroupe le plus d’alternants en professionnalisation: il en recrute plus d’un sur quatre 1. Par conséquent, les deux Organismes Paritaires Collecteurs Agréés les plus importants gèrent et mutualisent les contributions financières des entreprises relevant en premier lieu du commerce: ce secteur pèse 94% pour le Forco, et près de 30% pour l’Agefos PME (suivi par les activités immobilières à hauteur de 13%) dont la part est de 25% sur l’ensemble des OPCA.
Viennent ensuite le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques (qui représentent 9% des contrats) géré en majeure partie par le Fafiec et l’Opca PL, et l’hébergement et la restauration (8%) pris en charge essentiellement par le Fafih. En outre, plus d’un alternant en contrat de professionnalisation sur trois prépare une spécialité de formation Commerce-vente.
La taille des établissements d’accueil s’accroît, mais les petits établissements restent majoritaires
En un an, le nombre d’entreprises utilisatrices de 250 salariés et plus s’est accru de 20% (+2 points en un an). Ainsi la taille médiane des établissements accueillant des contrats de professionnalisation passe de 10 salariés en 2010 à 11 en 2011. Le secteur de l’industrie réunie proportionnellement le plus d’établissements dont l’effectif salarial est supérieur ou égal à 250 (30% contre 16% en moyenne).
Globalement, les établissements de 250 salariés et plus restent pourtant minoritaires, et ce en dépit du quota d’alternance parmi les recrutements auquel ils sont soumis. En France et surtout en région, les établissements de moins de 50 salariés continuent d’être les principaux employeurs, réunissant respectivement 60% et 70% des contrats.
Les CDI demeurent très peu fréquents
En 2011, neuf nouveaux contrats de professionnalisation sur dix sont des contrats à durée déterminée ou des contrats de travail temporaire. Tout comme en 2010, les actions de professionnalisation en cas de CDI constituent une minorité (10% des entrées). Ces contrats s’adressent encore moins aux jeunes de moins de 26 ans (seuls 7% d’entre eux sont concernés). Ce sont les personnes aux deux bornes de l’échelle des niveaux de formation qui bénéficient le plus souvent des actions de professionnalisation: ceux dont le niveau est supérieur ou équivalent au Bac+2 (15%) et les non diplômés (niveaux V bis et VI: 13%).
Des niveaux de formation toujours plus élevés
L’élévation générale du niveau d’étude se traduit aussi sur les contrats de professionnalisation. En 2011, environ 74% des nouvelles recrues ont au moins le niveau baccalauréat. Ce taux était de 71% en 2010, et de 67% en 2005. Parallèlement, la part des alternants en contrat de professionnalisation de niveau CAP/BEP ainsi que celle des non diplômés recule (ils affichent une baisse respective de - 2,4 points et de - 0,4 point sur un an), ne constituant plus que 26% des entrants. Ces nouvelles recrues, dont le niveau de formation est le plus bas, sont les plus touchées par des situations de chômage avant leur entrée en contrat de professionnalisation (respectivement, c’est le cas de 44% et 50% d’entre elles, contre 29% en moyenne). Les non diplômés sont également les plus affectés par l’inactivité puisque 11% d’entre eux étaient dans cette situation avant de bénéficier de ce dispositif de formation en alternance (contre 5% en moyenne). Réciproquement, l’entrée en fin de scolarité concerne davantage les personnes dont les niveaux de formation sont les plus élevés (44% pour les niveaux I à III, et 49% pour les niveaux baccalauréat, contre 40% en moyenne).
In fine, les situations avant contrat et les niveaux de formations apparaissent fortement corrélés
Les sortants du système éducatif et les personnes formées dans le secteur des services bénéficient des formations les plus longues La durée du CDD ou de l’action de professionnalisation en cas de CDI doit être comprise entre 6 et 12 mois et peut s’étendre jusqu’à 24 mois par convention ou accord collectif de branche, notamment pour les personnes sorties du système éducatif sans qualification professionnelle reconnue ou lorsque la nature des qualifications visées l’exige. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, elle s’établit à 15 mois en moyenne en 2011 (elle est moins longue dans le cas d’un CDI: 12 mois). Cette durée varie de 10 mois, pour ceux qui visent une qualification de branche, à 17 mois pour ceux qui préparent un diplôme d’état.
La part de la formation doit être comprise entre 15% et 25% de la durée du contrat sans être inférieure à 150 heures. Dans les faits, la durée moyenne de formation correspond à 29% de la durée du CDD ou de l’action de professionnalisation, ce qui équivaut à 682 heures en moyenne, en 2011. À l’échelon nationale, la durée moyenne de formation est plus courte: 629 heures. Globalement, 38% des contrats bénéficient des plus longues durées de formation (800 heures ou plus). De fortes disparités apparaissent cependant
en fonction de la situation avant souscription au contrat et du domaine de formation. Les sortants de scolarité bénéficient de longues formations nettement plus souvent que ceux qui étaient demandeurs d’emploi (respectivement 56% et 19%).
Alors que dans le domaine de la production, seuls trois entrants en contrat de professionnalisation sur dix bénéficient d’une longue formation, c’est le cas de quatre individus sur dix formés dans le domaine des services. Pour les spécialités de la « comptabilité-gestion », du « secrétariat bureautique » et du « commerce-vente », les taux de bénéficiaires de formations de 800 heures ou plus sont particulièrement importants.
Les qualifications de branches sont peu présentes en Paca et s’adressent prioritairement aux anciens demandeurs d’emploi Un contrat de professionnalisation peut être sanctionné par une qualification professionnelle reconnue par l’Etat ou alors par la branche professionnelle. En région, les qualifications de branche représentent 29% de l’ensemble des entrées en contrat de professionnalisation. À l’échelle nationale, ce taux atteint 40%.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les formations débouchant sur un diplôme ou un titre homologué au nom de l’État restent donc la caractéristique principale du contrat de professionnalisation en 2011 (71%).
Néanmoins ce taux varie nettement selon la situation avant contrat. En effet, seuls 45% des bénéficiaires de contrats de professionnalisation qui étaient demandeurs d’emploi au préalable, situation qui touche particulièrement les adultes de 26 ans et plus, visent ce type de formation. Par conséquent, une majorité d’entre eux préparent une qualification de branche, favorisant vraisemblablement un retour plus rapide à l’emploi.
Articles du même thème: Formation professionnelle. Documents à télécharger: Théma n°32.
In Virginia D'Angelo (Direccte Provence-Alpes-Cote d'Azur). Nel 2011, 13 700 spettatori in contratto da professionista sono state contabilizzate in Provence-Alpes-Cote d'Azur, il livello più alto dall'introduzione del dispositivo . Più di un anno che rappresenta un incremento di circa l'8%. Questo aumento è meno forte che in Francia, dove il numero di voci è aumentato del 17% in un anno.
E 'nel settore dei servizi e dell'industria, che da soli rappresentano il 92% dei nuovi assunti, il numero di voci ha sperimentato la più alta variazione annua (9% nella regione Provence-Alpes-Cote d' Azur).
Anche se una minoranza, i più grandi stabilimenti di 250 o più dipendenti coinvolti nel aumento dei ricoveri 2010-2011, il loro numero è aumentato quasi del 20%. Tuttavia, poiché l'introduzione del dispositivo, la percentuale di giovani sotto i 26 anni è stata leggermente ridotta da oltre il 87% nel 2005 all'83% nel 2011 nella regione. Alzare il livello di formazione alla voce continua: tra il 2010 e il 2011 la quota di contratto professionale in alternanza con un livello pari o superiore nel cassetto 2 è aumentato di 3 punti. Più...
Les établissements de l'enseignement supérieur Culture

Réalisée régulièrement en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, l’enquête concerne les établissements publics et privés relevant de l'enseignement supérieur Culture dans les domaines des arts plastiques, du spectacle vivant, du patrimoine, du cinéma et de l’audiovisuel. Elle fait le point sur le nombre d’établissements dispensant des formations supérieures artistiques et culturelles, le nombre d’étudiants, leur répartition selon les domaines et leurs caractéristiques, et le nombre de diplômés pour l’année scolaire 2010-2011. Télécharger le numéro au format PDF: Etablissements enseignement supérieur artistique et culturel [CC-2012-1].
Les données présentées concernent les établissements d’enseignement supérieur artistique et culturel dont les formations conduisent à des diplômes relevant du ministère de la Culture et de la Communication.
125 écoles
La formation supérieure artistique et culturelle relevant du ministère de la Culture et de la Communication est assurée dans 125 établissements1 et porte sur les domaines suivants:
– arts plastiques (58 établissements);
– spectacle vivant2 (42 établissements);
– architecture et paysage (21 établissements);
– patrimoine (2 établissements);
– cinéma et audiovisuel (2 établissements).
34 000 étudiants
En 2010-2011, les 125 établissements de l’enseignement supérieur Culture ont accueilli près de 34 000 étudiants. Près de la moitié d’entre eux sont inscrits dans les écoles d’architecture et de paysage, et près d’un tiers suivent des formations en arts plastiques.
Prédominance des femmes
Les formations artistiques et culturelles sont suivies en majorité par des femmes, qui représentent 59% de l’effectif total (graphique 1). Comme chaque année, les femmes prédominent largement dans les formations patrimoniales (80%) et en arts plastiques (64%). Elles sont également majoritaires dans les écoles d’architecture et de paysage (56%) et celles du spectacle vivant (53%).
D’une façon générale, les nouveaux inscrits sont prioritairement issus du baccalauréat littéraire L (35%) puis du baccalauréat scientifique S (16%).
Une couverture territoriale très inégale
Les établissements de l’enseignement supérieur Culture couvrent l’ensemble du territoire français à l’exception de la Corse, la Guyane et la Guadeloupe, qui ne disposent d’aucune école de ce type.
Dans le domaine des arts plastiques, chaque région (à l’exception de celles citées précédemment) dispose d’au moins une école, alors que les formations aux métiers de cinéma et de l’audiovisuel, les plus rares sur le territoire, ne sont proposées qu’en Île-de-France. Dans le domaine du patrimoine, bien que les deux écoles d’enseignement spécifique soient implantées en région parisienne, des formations préparant aux métiers de conservateur-restaurateur des oeuvres d’art sont également dispensées dans les deux écoles territoriales d’art.
Trois régions, les plus riches et les plus équipées en termes d’infrastructures culturelles – Île-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes – concentrent à elles seules 56% du total des effectifs (18 796 étudiants) et 39% du total des écoles (48 établissements).
Plus de 10 000 diplômés
À l’issue de l’année universitaire 2009-2010, 10 400 élèves ont été diplômés des établissements de l’enseignement supérieur Culture. 85% des étudiants ont obtenu un diplôme national, dont la moitié d’entre eux de niveau I. Dans les écoles d’architecture, plus de 5 000 étudiants sont diplômés, dont près des deux tiers de niveau I. En arts plastiques, 9 étudiants sur 10 ont obtenu un diplôme national. En 2010, 289 étudiants ont obtenu un diplôme d’État d’enseignant de musique ou de danse.
ANNEXE - 125 écoles de l’enseignement supérieur
Culture Architecture et paysage
• 20 écoles nationales supérieures d’architecture
• École de Chaillot
Arts plastiques
• École nationale supérieure des beaux-arts (Ensba)
• École nationale supérieure des arts décoratifs (Ensad)
• École nationale supérieure de création industrielle (Ensci)
• École nationale supérieure de la photographie d’Arles
• Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains à Tourcoing
• 6 écoles nationales d’art en région
• 47 écoles territoriales d’art
Spectacle vivant
• 2 conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse (CNSMD de Paris et de Lyon)
• École de danse de l’Opéra de Paris
• 1 pôle supérieur d’enseignement artistique Paris – Boulogne-Billancourt
• 1 pôle d’enseignement supérieur de la musique en Bourgogne
• 1 pôle Alsace d’enseignement supérieur des arts (musique)
• 1 pôle d’enseignement supérieur de la musique Seine-Saint-Denis – Île-de- France
• 10 centres de formation des enseignants de la musique et de danse (Cefedem et CESMD)
• 9 centres de formation de musicien intervenant
• Centre national de danse contemporaine d’Angers
• École supérieure de danse de Cannes – Rosella Hightower
• École nationale supérieure de danse de Marseille
• Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD)
• École supérieure d’art dramatique du Théâtre national de Strasbourg
• École d’art dramatique de la Comédie de Saint-Étienne
• École du Théâtre national de Bretagne
• École professionnelle supérieure d’art dramatique région Nord – Pas-de-Calais
• École régionale d’acteurs de Cannes
• École supérieure de théâtre de Bordeaux Aquitaine
• École nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier Languedoc Roussillon
• Académie École nationale de Théâtre du Limousin
• École supérieure nationale des arts de la marionnette
• École supérieure des arts du cirque
• École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois
• Académie Fratellini
Patrimoine
• École du Louvre
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PhDs – What model works for developing countries

The acquisition of a PhD has become the yardstick for measuring the quality of research output in countries as well as contributing new research-oriented ideas. The models, practices and procedures for the awarding of a PhD degree have been extensively transformed since its introduction in Germany in 1810 at the University of Berlin. At that time, the awarding of a PhD meant a candidate had to attend and contribute at seminars, submit a self-written and acceptable dissertation or thesis characterised by originality and creativity, and pass a comprehensive oral examination.
Between the 1860s and 1930s PhD studies permeated North America, Canada, Australia and Britain as well as other parts of Europe. In North America, Yale was the first university to commission PhD studies and was later joined by other institutions, including Harvard and the Universities of Michigan and Pennsylvania. In the United States, the requirements for the awarding of a PhD were extended to include undertaking a set of specialised courses, enrolling for three years, demonstrating a reading knowledge of at least one foreign language, passing a comprehensive examination, submitting a dissertation and passing an oral examination.
Australia and Britain adopted and modified the American system in accordance with their indigenous conditions. The methods of examination for PhDs were therefore part of the warp and weft of the traditions and cultures of these countries.
Two distinguished models emerged
By the close of the 1950s two highly distinguished models of examining PhD dissertations had emerged and were practised by, first, Britain, Australia and some Commonwealth nations and, second, universities in the US and Canada.
The quality of a PhD dissertation depended on the nature of supervision and the models used to examine it. In the American system, supervision was administered by a team of academics led by a principal supervisor. In the British system, only one supervisor undertakes the whole moderation process. PhD candidate status is granted only after the student has passed a comprehensive examination under the American model, but under the European model PhD candidacy is granted upon the successful defence of a research proposal. The American PhD system has many checks and balances to control for quality. For example, a PhD student must pass a set of coursework covering the duration of about 12 to 18 months, in addition to the comprehensive examination.
The comprehensive examination is a very important feature of the American system and comprises both written and oral elements. A student who fails the comprehensive examination is given the opportunity to take it again within a year. If the student fails the second time s/he is advised to withdraw from the programme.
To control for quality in the European system, a PhD student must successfully pass a proposal defence seminar. This system absolutely eliminates the need for coursework and favours a good proposal written and defended by the student in the presence of the proposal examination committee. A failure to defend the proposal successfully prevents the university from granting a PhD candidacy.
Different models of dissertation examination
However, in the examination of the dissertation the two models differ sharply. Under the American model, a group of academicians – internal and external, including the principal supervisor – examine the student’s work. These academics form the dissertation examination committee, which examines the student both orally and on the basis of a written submission.
The supervisor is a very important figure in the whole process and his or her importance is based on the premise that s/he is an intellectual who is interested in producing another intellectual through the production of a dissertation by the student. Therefore the supervisor is guided by intellectual ethical guidelines, which will ensure the authenticity and quality of the dissertation. However, the external examiner holds the veto power and fails the candidate if the dissertation is of low quality.
In the European model, examiners are appointed to evaluate the dissertation and the main supervisor is excluded. This model excludes the supervisor on the basis that his or her judgement may be clouded by self-interest even in the case of a low quality dissertation. The examiners, who may be local or international, together with the dean or deputy dean, form the dissertation referees committee. The role of the committee is to make a summary report on the results of the various reports submitted by the different examiners.
Compared to the American model, the European model committee is relatively less powerful since it cannot decide on whether to pass or fail a candidate. The examiners make this decision.
Conclusions
Based on these distinctions, it is clear that the American model is more painstaking and has multi-stage confirmations to control for quality of the candidate and dissertation. However, it is expensive to adopt and implement. Both models of PhD dissertation examination have their limitations and their strength is seen in the assumptions concerning the human nature of the supervisor(s) involved. The European system works on the premise of the vested interest underpinning human nature, while the American system believes that advancement in knowledge inculcates ethical values into the supervisor(s), making him or her turn their back on any vested interest.
Replicating the American system in developing countries, where the knowledge industry and research ethics are still in their infant stages, is unattainable as the required standards are weak and not suitable for ensuring the integrity of the dissertation examination process. It is therefore better to begin with the European system, but gradually implement the American system as the knowledge industry and research ethics approach the required standards.
Some institutions, such as the Indian institutes of management and Indian institutes of technology, have however switched to the American model and have produced good results and become world-class institutions.
* Devi D Tewari is a professor in the school of accounting, economics and finance at the University of KwaZulu-Natal in South Africa.