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Formation Continue du Supérieur
19 juin 2012

Comment enseigner à la Génération Y

http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpgPar Olivier Rollot. Les Y ne sont pas des élèves comme les autres. Élevés avec l’Internet, ils vivent dans un monde différent. Pourquoi apprendre par cœur quand tout est disponible sur la Toile? Pourquoi s’efforcer à une orthographe parfaite quand il existe des correcteurs orthographiques? Et pourquoi tant de feuilles et de stylos quand leur propre intérieur est envahie par les PC et les tablettes? Autant de thèmes que j’ai traités dans mon livre « La Génération Y » (PUF) et que je vous propose de retrouver ici plus succinctement.
Une nouvelle façon d’enseigner

Le prof’ moderne de l’enseignement supérieur a aujourd'hui face à lui des élèves de moins en moins passifs. Équipés de PC ou de Mac, ils se dépêchent de regarder le cours qu’on entend leur asséner et piègent parfois leur professeur quand ils en savent plus que lui! Les professeurs sont donc appelés à passer d’une logique d’enseignement à une logique d’apprentissage. Plutôt que de distiller un savoir prémâché, ils doivent devenir des médiateurs capables de donner aux élèves les compétences nécessaires pour faire le tri et organiser la multitude d’informations accessibles sur le web.
Le « socle commun, adopté depuis 2006 dans les collèges pour définir ce que les élèves doivent impérativement savoir, parle de connaissances mais aussi de compétences. Savoir analyser, synthétiser, est primordial dans le nouveau monde qui se construit. Et c’est bien d’ailleurs ce que l’institution internationale de référence qu’est l’OCDE évalue lorsqu’elle parle de « compréhension de l’écrit » dans ses études PISA.
Donner confiance

C’est dès l’enseignement primaire que les Y revendiquent le droit à être considérés comme des êtres pensants. Et ce n’est pas gagné, dans une école française percluse de certitudes dépassées… L’Anglais Peter Gumbel, auteur d’On achève bien les écoliers, expliquait ainsi dans Le Monde (septembre 2010) les handicaps d’un système français davantage fondé, selon lui, sur la sanction, que la participation: « Une profusion d'enquêtes comparatives montre que les élèves français, à la différence d'autres enfants, dans les pays anglo-saxons ou nordiques, manquent de confiance en eux. Ils ont peur de l'échec, sont anxieux, au point d'hésiter à parler en classe, même lorsqu'ils savent leurs leçons. Ce qui frappe l'étranger que je suis, c'est la "culture de la salle de classe", impitoyable, qui décourage, enfonçant les plus fragiles, et qui peut se résumer en trois mots: "Tu es nul". »
Un point de vue qui repose entre autres sur l’enquête PISA que mène l’OCDE auprès des jeunes de 15 ans de plus de quarante pays développés. À la question: « Êtes-vous d’accord pour dire que l’école est un endroit où je me sens chez moi? », les jeunes Français interrogés en 2003 ont eu le plus faible taux de réponse positive: 45%. Bien loin de la moyenne des réponses positives, qui est de… 81%. Un tel mal-être est lié à une obsession des notes et de l’évaluation qui mène élèves et professeurs français à être dans des camps opposés au lieu de s’entraider. On sait ce qu’il en coûte à une équipe, quand les joueurs se méfient de leur coach… Or, dans la même enquête PISA, seuls 43,4% des élèves français pensent que leur professeur les « aide dans leur apprentissage » (64,6% en moyenne dans les 31 pays de l’OCDE, dont l’Allemagne, l'Espagne, les États-Unis, l’Italie, le Japon ou encore le Royaume-Uni).
Aider les élèves
Auteur d’un rapport très remarqué sur le lycée, Richard Descoings regrettait alors que le corps enseignant, composé « d’anciens bons élèves qui ont réussi des concours très difficiles, ait souvent beaucoup de mal à comprendre que des jeunes, notamment au collège, puissent ne pas aimer les matières enseignées ». Ce que le sociologue de l’éducation François Dubet résumait ainsi: « Les meilleurs profs sont ceux qui ont un enfant qui échoue à l’école. Ils doivent bien admettre qu’on peut échouer sans être idiot… ».
Le sociologue Pierre Merle allait plus loin encore dans L’élève humilié. L’école, un espace de non-droit? en soulignant que « les humiliations subies par l’élève sont le produit de l’idéologie scolaire du classement, qui autorise la mise en exergue de l’élève jugé faible et incapable. » La plupart du temps, les professeurs n’ont d’ailleurs pas conscience du poids de ces petits mots, petites remarques assassines, sur le moral de leurs élèves. Après tout, pour la plupart, ils font encore partie de générations qui ont été élevées ainsi! Mais pas les jeunes Y, qui le vivent très mal et se révoltent parfois violemment. Par bonheur, de nouvelles générations de professeurs arrivent peu à peu, pratiquant de nouvelles méthodes: eux aussi sont des Y et comprennent mieux les plus jeunes!

http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpg ~ ~ V Od Olivier Rollot. Y nie je ako ostatní študenti. Uplatniť u internetu, žijú v inom svete. Prečo sa učiť naspamäť, keď všetko je k dispozícii na webe? Prečo usilovať o dokonalé hláskovanie keď tam sú preklepov? A prečo toľko listov a perá, keď je ich vnútorné napádal osobné počítače a tablety? Toľko tém som sa zmienil vo svojej knihe "generácie Y" (PUF) a že navrhujem, tu sa dozviete viac stručne.
Nový spôsob výučby

Prof 'moderné vysokoškolské vzdelávanie študentov dnes pred ním menej a menej pasívne.
Vybavená PC alebo Mac, ale ponáhľať sledovať Kurz je určený klacek svojej pasce a niekedy aj ich učiteľov, keď budú vedieť viac než on! Učitelia sa preto očakáva, že k posunu z výučby na učenie režimu. Namiesto toho, aby destilačné vedieť prémâché, musí sa stať prostredníkmi schopné dať študentom zručnosti potrebné triediť a organizovať množstvo informácií dostupných na webe.
"Spoločného jadra, ktorá bola prijatá od roku 2006 v školách sa definovať, čo by študenti mali vedieť, absolútne, hovorí o vedomosti, ale aj zručnosti.
Môže analyzovať, syntetizovať, je nevyhnutné v novom svete stavia. Viac...
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