23 mai 2012
Passport to new age skills
In a new trend, students are opting for unconventional programmes like fashion styling, film-making, script writing, acting, music production, adventure sports, production design, environmental sciences, sustainable energy, culinary arts and games development, among others.
Netherlands, for instance, is offering several courses in water management, while France offers an array of luxury brand management programmes. Universities in Germany are making waves with their research initiatives in modern transport engineering, bio-sciences and energy solutions. Caribbean and Russian colleges, on the other hand, are emerging as destinations for medical studies. Sports and allied fields, including sports psychology, sports physiotherapy and sports nutrition, are niche areas in Australian colleges, while marine engineering and marine sciences are on offer at coastal universities (Florida, California, Hawaii, Philippines, Southampton and Gold Coast).
If you have suddenly woken up to find out that application deadlines are over, do not panic. There are many universities in the US, Canada, Australia, Singapore and New Zealand who have 'rolling admissions,' which means they will continue to accept applications till they have seats, right up to the end of June for the session starting in Fall 2012. In fact, a large number of universities in each country have multiple intakes throughout the year - in January, May and September - making it convenient for students to apply.
UK's common application process, UCAS, is open for international students till June 30, for entry to most degree programmes in September 2012. Also, several universities are using technology to conduct online courses, which carry full credit for students who decide to skip a semester. Even a year's credits may be earned through these various online courses and Advanced Placement programme, making it possible for students to join universities a little later in the academic cycle.
Karan Gupta
Despite high costs of an American education, with an average tuition fee of $30,000 (approx) per year, US still remains a popular choice with Indian students. One of the reasons is the flexibility the universities offer in terms of creating your own programme at the UG level. In the US, you can apply for a major called 'undecided' and after two years of taking classes in various streams, you can declare a specific major. The earliest intake that students can try for is January 2013. For admissions, students will need SAT and TOEFL scores. The popular courses at the UG-level include computer science, engineering, business management and liberal arts. You can consider applying for a course in medicine, dentistry or even marketing in the UK. For automobile engineering, Germany offers several options. And for design and luxury brand management, take a look at colleges in Italy and France.
For admissions, you are likely to need TOEFL or IELTS. The degrees are generally of three years' duration (medical/health-related courses are of longer duration with additional entrance criteria) and your fee will be around £15,000 per-annum. For hotel management, Australia is a good option with the main intake in February. There is an option overseas for every requirement.
Enseignement supérieur, recherche - que va faire Geneviève Fioraso?

Au-delà de l’Aeres c’est toute la politique d’autonomie des universités (LRU) qui est remise en cause par beaucoup au sein du PS. C’est dire si la nomination comme directeur de cabinet de Lionel Collet, qui a travaillé en tant que président de la Conférence des présidents d’université (CPU) à la montée en puissance de la LRU, semble être un signe de continuité plutôt que de rupture. Ce que certains proches du PS dénoncent. Déjà la présence de Lionel Collet aux côtés de Vincent Peillon pendant la campagne les hérissait. Présidente de l’université Montpellier 3 et parmi les adversaires les plus farouches de la LRU, Anne Fraïsse s’étonnait ainsi dans une lettre écrite à François Hollande début 2012 qu’un « candidat socialiste recrute ses conseillers parmi ceux qui ont aidé à mettre en place la LRU, ceux qui « dialoguent » aimablement avec Mme Pécresse sur l’avenir de la recherche en France et ont eu la naïveté de croire au marketing de « l’excellence » et de « l’autonomie ». » Débats houleux en vue…

La VAP - intégrer une formation grâce à son expérience professionnelle

VAE, VAP, quelle différence ?
- La VAP (validation des acquis professionnels), également appelée VAP 85 du nom de l’année de naissance de ce dispositif, permet de poursuivre des études dans l’enseignement supérieur sans avoir les titres ou diplômes requis. Elle a été élargie en 2002 avec la VAE (validation des acquis de l’expérience), qui permet d’obtenir un diplôme, un titre ou une certification sans reprendre d’études.
Même si officiellement il n’existe aujourd’hui que la VAE, dans les faits de nombreuses écoles et universités continuent de distinguer les deux et utilisent le terme VAP pour distinguer deux démarches: celle de la personne qui vient valider un diplôme entier et celle qui a envie de reprendre des études. Pour résumer: la VAP permet de reprendre des études. La VAE permet d’obtenir un diplôme sans reprendre d’études. Le diplôme obtenu par VAP est exactement le même que celui obtenu en formation initiale
Pourquoi permettre d’obtenir un diplôme « sur le tard », en sautant les étapes? N’est ce pas brader ce diplôme?
- Il s’agit de rétablir une certaine égalité entre les acquis de l’enseignement classique et ceux résultant du l’expérience professionnelle, de permettre aux autodidactes, par exemple, de valoriser leurs connaissances. Quant à l’obtention, elle ne se fait pas sans efforts. Dans le cadre d’une VAP, le candidat repasse par la case « formation », mais en gagnant une ou deux années.
Pourquoi faire une VAP alors que je pourrais obtenir un diplôme entier grâce à la VAE?
- Déjà parce qu’obtenir un diplôme entier n’est pas facile et que pour obtenir une validation complète dans le cadre d’une VAE, il faut que l’expérience et les connaissances soient à la hauteur du diplôme que l’on vise. Certaines personnes veulent obtenir un diplôme pour lequel elles savent ne pas avoir le niveau et préfère reprendre des études, en sautant quelques étapes.
Quels sont les diplômes que l’on peut intégrer via la VAP?
- Tous les diplômes, titres et certifications, en sachant que le plus grand nombre de demandes porte sur la licence professionnelle et le master.
Ai-je le bon profil?
- Que vous soyez salarié, demandeur d’emploi, travailleur indépendant, artisan, ou encore bénévole, vous pouvez faire une demande de VAP. Il n’existe pas de limite d’âge. Il suffit de justifier d’au moins 3 années de travail dans un domaine similaire au diplôme que l’on veut obtenir.
Quel est le profil de ceux qui se lancent dans une telle démarche?
- Typiquement, une personne titulaire d’un bac ou d’un bac + 2, bloqué dans sa carrière et qui souhaite intégrer un master 2 (2eme année de master) pour accéder à un bac + 5. Autre exemple: un éducateur de jeunes enfants, titulaire du diplôme suivi de 3 années d’expérience au minimum peut faire une demande de VAP pour intégrer une licence en sciences de l’éducation.
Comment postuler?
- Un CV détaillé accompagné d’une lettre de motivation suffisent. C’est une commission qui décidera ou non de vous accepter dans les effectifs de l’école ou de l’université. Parfois, vous serez amenés à passer un entretien. La difficulté consiste à réussir à expliquer en détail votre expérience et surtout à l’analyser.
Ca coûte combien?
- La démarche de validation en vue d’intégrer une formation est généralement gratuite.
A qui dois-je m’adresser?
- Il faut s’adresser directement au service de la formation de l’école ou de l’université. Pour un diplôme de l’enseignement secondaire (CAP au BTS), le dossier est à établir auprès du rectorat de votre académie, service de la validation des acquis.

Mesurer pour classer - indicateurs d'insertion et classement des universités

Mesurer pour classer - indicateurs d'insertion et classement des universités
Isabelle BORRAS
Centre Associé Céreq Grenoble, Université Pierre Mendès France
Depuis quelques années, un nouvel usage des indicateurs d'insertion professionnelle des étudiants produits par les Universités se développe, celui du classement et de la comparaison des formations et des établissements entre eux. En effet, jusqu’à ces dernières années, les indicateurs d’insertion étaient principalement utilisés à des fins de pilotage ou de communication auprès de différents publics.
Ce nouvel usage des indicateurs, avec le classement de Shangaï à son origine, suscite des réactions de la part de la communauté scientifique et des producteurs de ces indicateurs. Au sein du milieu scientifique (experts, statisticiens, économistes de l’éducation…), les réactions se concentrent essentiellement autour de la pertinence des indicateurs choisis et de leur construction, et proposent de développer des indicateurs plus complexes. Quant aux producteurs des indicateurs (essentiellement les observatoires), ils dénoncent une instrumentalisation des observatoires et la construction de ces indicateurs qui n’avaient pas comme usage originel de constituer un classement.
Deux questions se posent:
A quelles attentes ce nouvel usage de l’évaluation externe des formations supérieures répond-il, par quel acteur est-il porté et avec quels enjeux? Il faut analyser comment son déploiement s’articule avec les autres usages et remet en cause l’organisation des systèmes d’information et les relations entre les observatoires locaux et centraux.
Quelle est la posture évaluative qui conduit à mesurer pour comparer et classer ? Il s'agit ici de se demander quelles sont les postures alternatives.
Pour y répondre, il faut analyser le lien entre évaluation externe et classement en combinant une réflexion théorique sur les postures de l‘évaluation et une analyse des dispositifs existants (panorama des enquêtes d‘insertion nationales et internationales ainsi que des classements internationaux). Il faut également saisir la manière dont cet usage nouveau des indicateurs interroge les pratiques des observatoires universitaires, leur organisation et leur articulation avec le Ministère (enquête auprès du réseau des Observatoires Universitaires (RESOSUP).

Isabelle BORRAS
Center Associate Céreq Grenoble, Université Pierre Mendes France
In recent years, a new use of indicators employability of students produced by the universities is growing, that of classification and comparison of training institutions and between them. Indeed, until recent years, indicators of integration were mainly used for control or communication to different audiences.
This new use of indicators, with the Shanghai ranking in its origin, provokes reactions from the scientific community and producers of these indicators. Within the scientific community (experts, statisticians, economists of education ...), the reactions are mainly concentrated around the relevance of the selected indicators and their construction, and plan to develop more complex indicators. As for the producers of indicators (mainly observatories), they denounce the instrumentalization of the observatories and the construction of these indicators were not as original use to establish a ranking.
Two questions arise:
What are expectations that new use of the external evaluation of higher education he answers, by which actor he is worn and what issues? We must analyze how its deployment dovetails with other uses and challenges the organization of information systems and the relationships between central and local observatories.
What is the posture that leads to evaluative measure to compare and rank? This is to ask what the alternative postures.
To answer this, we must analyze the link between external evaluation and ranking by combining theoretical reflection on the postures of the assessment and analysis of existing (overview of investigations of national and international integration as well as international rankings). We must also understand the way this new use of indicators questions the practices of university observatories, their organization an. More...
L'évolution des enjeux de suivi de l'insertion professionnelle pour l'enseignement supérieur

L'évolution des enjeux de suivi de l'insertion professionnelle pour l'enseignement supérieur
Marc BOUDIER, OVE, Université Toulouse Capitole.
Quand on retrace l’évolution des acteurs nationaux et locaux réalisant des études sur l’insertion professionnelle des étudiants de l’enseignement supérieur, plusieurs périodes se dégagent. La période qui va des années 1970 aux années 1990 est marquée par une préoccupation nationale de rationalisation de l'offre de formation qui s'accompagne de la création de l’Observatoire National de l’Entrée dans la Vie Active et du Céreq. Les années 1990 voient la création, en parallèle, des premiers observatoires locaux dans les établissements qui souhaitent avoir des données précises sur l'insertion à l'issue de leurs propres formations, non disponibles dans les enquêtes nationales. C'est également en 97 qu'est lancée la 1ère enquête nationale de type "génération", Génération 92. Au cours des années 2000, les enquêtes d'insertion locales servent à l'évaluation nationale des diplômes, directement dans le cadre des activités de l'AERES et indirectement à travers les informations mises en place sur le "portail étudiant" du MESR. Les problèmes liés à l'utilisation nationale de ces données locales aboutissent à la mise en réseau des Observatoires et la création de RESOSUP. Association nationale depuis 2007, le RESeau des Observatoires de l’enseignement SUPérieur regroupe les professionnels qui travaillent à l’étude des parcours étudiants, des conditions de vie étudiante et de l’insertion professionnelle des diplômés, au sein des établissements d’enseignement supérieur.
A la fin des années 2000, la loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU 2007) inscrit l’orientation et l’insertion professionnelle comme une des 6 missions des universités. Rapidement, une étape supplémentaire est franchie avec l’allocation de moyens en fonction des résultats de l’insertion professionnelle des universités. Des observatoires se créent dans toutes les universités. Ainsi l’obtention de l’autonomie s’accompagne de la multiplication des évaluations de tous ordres, notamment via la mesure de l’insertion professionnelle des étudiants.
Depuis 2009, on assiste à l’utilisation des compétences locales (les observatoires) pour servir les buts de l’acteur national qu’est le MESR, qui contourne les acteurs nationaux comme le Céreq, la DIO et Résosup. Même si la finalité d’information (familles, étudiants, etc.) des enquêtes nationales est actée entre les acteurs nationaux (MESR et CPU), la DGESIP ne renonce pas pour autant au rôle d’indicateur permettant l’attribution de moyens et cherche même à verrouiller cette enquête via le comité du label du CNIS.

Udviklingen af overvågnings udfordringer på arbejdsmarkedet i de videregående uddannelser
Marc BOUDIER, OVE, University Toulouse Capitol.
Når man sporer udviklingen af nationale og lokale aktører, der udfører undersøgelser af beskæftigelsesegnethed af studerende på videregående uddannelser, flere perioder opstår. Mere...