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Formation Continue du Supérieur
23 mai 2012

Mesurer pour classer - indicateurs d'insertion et classement des universités

http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/publications/net.doc/le-marche-du-travail-comme-lieu-d-evaluation-des-politiques-de-formation/44267-1-fre-FR/Le-marche-du-travail-comme-lieu-d-evaluation-des-politiques-de-formation_large.pngLe marché du travail comme lieu d’évaluation des politiques de formation?  Journée d'échanges "Evaluation Formation Emploi", Net.Doc, n° 92, 2012, 97 p. Le marché du travail peut-il être le lieu de l'évaluation des formations professionnelles, et plus généralement des politiques publiques touchant aux formations? Répondre à cette question incite d'abord à réfléchir sur la pertinence d'une évaluation des formations via les résultats obtenus par les formés sur le marché du travail. Cela conduit ensuite à s'interroger sur l'apport de cette évaluation sur la prise de décision politique. Ce document rassemble les résumés des contributions présentées lors d'une journée d'échanges autour de ces questions. Cette journée constitue la première manifestation d’un réseau de recherches interdisciplinaire en économie-gestion, sociologie, psychologie et sciences de l'éducation sur le thème Evaluation - Formation - Emploi. Télécharger la publication.
Mesurer pour classer - indicateurs d'insertion et classement des universités
Isabelle BORRAS
Centre Associé Céreq Grenoble, Université Pierre Mendès France

Depuis quelques années, un nouvel usage des indicateurs d'insertion professionnelle des étudiants produits par les Universités se développe, celui du classement et de la comparaison des formations et des établissements entre eux. En effet, jusqu’à ces dernières années, les indicateurs d’insertion étaient principalement utilisés à des fins de pilotage ou de communication auprès de différents publics.
Ce nouvel usage des indicateurs, avec le classement de Shangaï à son origine, suscite des réactions de la part de la communauté scientifique et des producteurs de ces indicateurs. Au sein du milieu scientifique (experts, statisticiens, économistes de l’éducation…), les réactions se concentrent essentiellement autour de la pertinence des indicateurs choisis et de leur construction, et proposent de développer des indicateurs plus complexes. Quant aux producteurs des indicateurs (essentiellement les observatoires), ils dénoncent une instrumentalisation des observatoires et la construction de ces indicateurs qui n’avaient pas comme usage originel de constituer un classement.
Deux questions se posent:
A quelles attentes ce nouvel usage de l’évaluation externe des formations supérieures répond-il, par quel acteur est-il porté et avec quels enjeux? Il faut analyser comment son déploiement s’articule avec les autres usages et remet en cause l’organisation des systèmes d’information et les relations entre les observatoires locaux et centraux.
Quelle est la posture évaluative qui conduit à mesurer pour comparer et classer ? Il s'agit ici de se demander quelles sont les postures alternatives.
Pour y répondre, il faut analyser le lien entre évaluation externe et classement en combinant une réflexion théorique sur les postures de l‘évaluation et une analyse des dispositifs existants (panorama des enquêtes d‘insertion nationales et internationales ainsi que des classements internationaux). Il faut également saisir la manière dont cet usage nouveau des indicateurs interroge les pratiques des observatoires universitaires, leur organisation et leur articulation avec le Ministère (enquête auprès du réseau des Observatoires Universitaires (RESOSUP).
Measure to classify - indicators of integration and university rankings
Isabelle BORRAS

Center Associate Céreq Grenoble, Université Pierre Mendes France

In recent years, a new use of indicators employability of students produced by the universities is growing, that of classification and comparison of training institutions and between them.
Indeed, until recent years, indicators of integration were mainly used for control or communication to different audiences.
This new use of indicators, with the Shanghai ranking in its origin, provokes reactions from the scientific community and producers of these indicators.
Within the scientific community (experts, statisticians, economists of education ...), the reactions are mainly concentrated around the relevance of the selected indicators and their construction, and plan to develop more complex indicators. As for the producers of indicators (mainly observatories), they denounce the instrumentalization of the observatories and the construction of these indicators were not as original use to establish a ranking.
Two questions arise:

What are expectations that new use of the external evaluation of higher education he answers, by which actor he is worn and what issues?
We must analyze how its deployment dovetails with other uses and challenges the organization of information systems and the relationships between central and local observatories.
What is the posture that leads to evaluative measure to compare and rank?
This is to ask what the alternative postures.
To answer this, we must analyze the link between external evaluation and ranking by combining theoretical reflection on the postures of the assessment and analysis of existing (overview of investigations of national and international integration as well as international rankings).
We must also understand the way this new use of indicators questions the practices of university observatories, their organization an. More...
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