Quel paysage universitaire en France à l’horizon 2025
Le Département Travail Emploi est chargé de l’analyse du marché du travail, au regard notamment des mutations économiques et des mobilités professionnelles. Il anime notamment le travail de prospective des métiers et des qualifications avec les acteurs du service public de l’emploi, les partenaires sociaux et les collectivités locales. Il suit les questions relatives aux politiques du travail, des revenus, de l’emploi et à la formation tout au long de la vie. S’agissant de la formation initiale, son champ d’étude couvre l’enseignement supérieur.Programme de travail 2012.
Le Centre d'analyse stratégique et la Direction générale pour l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle organisent un cycle de séminaires : Quel paysage universitaire en France à l’ (...)
Dans le cadre du cycle de séminaires : Quel paysage universitaire en France à l’horizon 2025 ? (séance 2) Vincent Chriqui, Directeur général du Centre d’analyse stratégique et Jean-Louis (...)
Cette note analyse l’évolution récente d’un certain nombre de systèmes de recherche et trace des perspectives pour les prochaines années. Elle appréhende la situation des pays de l’Organisation de (...)
Dans le cadre du cycle de séminaires : Quel paysage universitaire en France à l’horizon 2025 ? Vincent Chriqui, Directeur général du Centre d’analyse stratégique et Patrick Hetzel, (...)
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Zamestnanosť práce oddelenia je zodpovedná za analýzy trhu práce, najmä s ohľadom na hospodárske a profesionálnu mobilitu. Vedie budúcej práce vrátane remesiel a zručností s aktérmi verejné služby zamestnanosti, sociálnych partnerov a miestnymi komunitami. Z toho vyplýva, politické problémy práce, príjmov, zamestnanosti a odborného vzdelávania v priebehu života. S'agissant de la formation initiale, son champ d'étude couvre l'enseignement supérieur. Pokiaľ ide o školenie, rozsah štúdia zahŕňa vysokoškolské vzdelanie. 2012 pracovný program. Viac...
État des lieux des CPRDFP
Régions | Date de validation Conseil régional | Date de signature | Document consultable | Pour en savoir plus |
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Alsace | 24/06/11 | 24/06/11 | CPRDFP 2011-2014 | Documents de préparation |
Aquitaine | 24/10/11 | 08/03/12 | CPRDFP 2011-2014 | Documents de préparation |
Auvergne | 27/09/11 | Documents de préparation | ||
Basse-Normandie | 16/05/11 | 04/07/11 | CPRDFP 2011-2014 | Documents de préparation |
Bourgogne | 17/10/11 | 15/12/11 | ||
Bretagne | 20/10/11 | 31/01/12 | CPRDFP 2011-2015 | Documents de préparation |
Centre | 23/06/11 | 05/07/11 | CPRDFP 2011-2014 | Documents de préparation |
Champagne-Ardenne | 23/05/11 | 15/06/11 | CPRDFP 2011-2015 | Documents de préparation |
Corse | 16/12/11 | 23/12/11 | CPRDFP 2011-2014 | |
Franche-Comté | 15/12/11 | |||
Guadeloupe | 06/12/11 | |||
Guyane | 19/12/11 | CPRDFP 2011-2015 | ||
Haute-Normandie | 16/05/11 | 08/07/11 | CPRDFP 2011-2014 | Documents de préparation |
Ile-de-France | ||||
Languedoc-Roussillon | 21/10/11 | 15/03/12 | CPRDFP 2011-2015 | |
La Réunion | 28/10/11 | CPRDFP 2011-2015 | ||
Limousin | 24/06/11 | 06/07/11 | CPRDFP 2011-2015 | Documents de préparation |
Lorraine | 01/05/11 | 30/06/11 | CPRDFP 2011-2015 | Documents de préparation |
Martinique | ||||
Midi-Pyrénées | 24/11/11 | 18/01/12 | CPRDFP 2011-2015 | Documents de préparation |
Nord Pas-de-Calais | 31/05/11 | CPRDFP 2011-2014 | Documents de préparation | |
Pays de la Loire | ||||
Picardie | 30/09/11 | 02/12/11 | CPRDFP 2011-2014 | |
Poitou-Charentes | 03/10/11 | 14/02/11 | CPRDFP 2011-2015 | Documents de préparation |
Provence Alpes Côte d’Azur | 21/10/11 | 27/01/12 | CPRDFP 2011-2015 | Documents de préparation |
Rhône-Alpes | 01/07/11 | 18/07/11 | CPRDFP 2011-2015 |
Rémunération des militaires en congé de reconversion

Un décret précise que s'il exerce une activité lucrative pendant son congé, sa rémunération ne sera diminuée que s'il exerce cette activité pendant plus de 10 jours ouvrés par mois.
Le militaire en reconversion est radié des cadres ou rayé des contrôles à titre définitif, soit à l'issue d'un congé d'une durée cumulée de 120 jours, soit à l'expiration du congé complémentaire, soit, s'il n'a pas bénéficié de la totalité du congé de reconversion, au plus tard 2 ans après l'utilisation du 40ème jour du congé.
Désormais, lorsqu'il effectue ce congé de manière fractionnée dans le délai de 2 ans, seule la moitié de la durée de certains congés (maladie, adoption, maternité...) ou de missions opérationnelles sera comptabilisée dans le calcul de cette période de 2 ans.
Décret n° 2012-592 du 27 avril 2012.
La loi du 5 janvier 2011 a donné la possibilité aux militaires de bénéficier d'un congé pour création ou reprise d'entreprise. Ils peuvent en faire la demande s'ils ont accompli au moins 8 ans de services militaires effectif. Ce congé a une durée maximale d'un an, renouvelable une fois.

A decree specifies that if he is gainfully employed while on leave, his compensation will be reduced only if he has this activity for more than 10 working days per month. More...
Comment financer la VAE

La VAE a un coût dont le montant est variable. Elle comporte des frais liés au traitement de la candidature, à l’accompagnement, à l’examen du dossier et enfin au passage devant le jury.
Pour les salariés en CDI, CDD, intérim
- Lorsque l’action de validation des acquis est organisée avec l’accord de votre employeur dans le cadre du plan de formation* de l’entreprise, elle peut être financée par l’entreprise. Le financement des actions de VAE est alors assuré sur le budget formation correspondant ou par l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA) dont relève l’entreprise. Deux conditions doivent pour cela être remplies:
• la VAE ne peut se faire qu’avec le consentement du salarié (le refus de ce dernier ne peut constituer une faute ou un motif de licenciement),
• une convention doit être signée entre l’employeur, le salarié et le ou les organismes chargés des actions de VAE. Pendant les actions de VAE, le bénéficiaire conserve son statut de salarié: rémunération, protection sociale, obligations vis-à-vis de l’employeur etc...
- Lorsqu’elle est organisée à votre initiative dans le cadre d’un congé individuel de formation, son financement peut être assuré par l’OPACIF (Organisme Paritaire Collecteur Agrée gestionnaire du Congé Individuel de Formation qui collecte auprès des entreprises les contributions affectées au CIF).
- Il est également possible de demander à son employeur un congé pour validation des acquis de l’expérience (« CVAE », voire l’article consacré à ce thème dans notre dossier). La durée maximale de ce congé correspond à 24 heures de temps de travail (soit l’équivalent d’environ trois jours). Si vous avez obtenu de l’organisme paritaire la prise en charge des dépenses correspondant à ce congé, vous conservez votre rémunération.
Autres cas
- Pour les agents publics (titulaires ou non titulaires): financement par l’administration, les établissements publics dans le cadre du plan de formation.
- Pour les non-salariés (professions libérales, exploitants agricoles, artisans, commerçants, travailleurs indépendants...): financement par les organismes collecteurs correspondants à la branche professionnelle.
- Pour les demandeurs d’emploi (indemnisés ou non): financement par l’Etat, les Conseils régionaux...
- Pour toute personne souhaitant acquérir une certification: financement par l’intéressé lui-même, ou avec l’aide de l’Etat voire de la région dans certaines circonstances.
Combien ça coûte?
Jusqu’au BTS, l’inscription à la VAE est gratuite. Dans l’enseignement supérieur, des frais d’inscription et de jury sont à prévoir: comptez 1 500 euros maximum. Plusieurs organismes peuvent prendre ces frais en charge. Par exemple, dans le cadre du DIF (Droit individuel à la formation), du plan de formation ou du congé VAE, les salariés ont la possibilité de s’adresser à l’OPCA (Organisme paritaire collecteur agréé) de leur branche professionnelle. L’AGEFIPH aide quant à elle les candidats handicapés, et le conseil régional les demandeurs d’emploi.
* Le plan de formation de l’entreprise est financé par une cotisation obligatoire minimale sur la masse salariale: il prend en charge le salaire intégral durant le temps de formation, les frais de déplacement et d’hébergement, ainsi que le coût de l’inscription à la formation.
Aller plus loin: guide "Réaliser son projet professionnel" paru chez Studyrama-Pro: http://edition.studyrama.com/.
Tous les articles: Faire une demande de VAE, VAE: toutes les étapes, Modèle de lettre d’accompagnement de dossier de VAE, VAE: quand l’expérience vaut pour diplôme, 7 erreurs fatales à éviter dans un dossier de VAE, « La VAE reste un dispositif encore trop peu connu ».

Contrôle continu intégral à l'Université de Strasbourg

Pour quelles raisons l'UdS a-t-elle voté l'instauration du contrôle continu intégral pour les trois années de Licence?
Les réflexions ont duré deux ans. Dès 2010, nous avons réfléchi aux pistes d'amélioration pour le contrat quinquennal 2013–2017. Lorsqu'on prépare le calendrier universitaire, dans le système actuel nous sommes contraints de réserver les semaines nécessaires à la tenue de deux sessions d'examens par semestre, pour dégager ensuite les semaines consacrées aux enseignements. C'est le monde à l'envers ! Nous constatons aussi trop d'abandons d'étudiants, notamment en première année, au retour des congés de la Toussaint, avant la première session d'examens. En passant au contrôle continu intégral, le rythme de travail est plus équilibré, la formation améliorée, le soutien à la réussite renforcé et la qualité de vie supérieure.
Quelles sont les disciplines concernées?
A partir de 2013, le contrôle continu intégral sera la règle pour toutes les Licences. Et sur les 38 UFR (Unités de formation et de recherche) que compte l'UdS, une dizaine souhaite expérimenter le système dès septembre prochain. C'est le cas en lettres, philosophie, langues, physique, sciences de la vie, STAPS et de l'Ecole et observatoire des sciences de la Terre (EOST). La faculté de chimie y songe également.
Y a-t-il eu des réticences et si oui lesquelles?
Certaines composantes ont émis des doutes au départ. Tout changement important inquiète. Mais globalement, une fois que l'on a expliqué le système, c'est assez bien passé. Le conseil d'administration avait voté toutes les maquettes à l'unanimité en juillet 2011. Aujourd'hui, le climat est plutôt apaisé et les étudiants semblent assez satisfaits.
Il s'agit donc de la fin de tous les partiels et, de fait, des rattrapages: comment les étudiants vont-ils être évalués?
Il y aura des incidences sur la formation et la pédagogie. Le règlement d'examens prévoit au moins 3 notes dans chaque unité d'enseignement (UE), sachant qu'aucune note ne peut compter pour plus de 50% dans la moyenne. Ces évaluations devront répondre à des modalités diversifiées. Il est aussi obligatoire de restituer la première évaluation corrigée avant de donner la suivante. L'université d'Avignon applique déjà ce mode d'examens depuis trois ans et le taux d'abandon des étudiants a fortement diminué (de 35% en 2008–2009 à 24% cette année).
Pourquoi limiter ce mode d'évaluation aux étudiants en Licence?
A Strasbourg, en Master, on laisse le choix aux UFR, soit d'appliquer le contrôle continu intégral soit de préserver un système « classique » (écrits, mémoire, grand oral...). Depuis le début de la réforme LMD, la réglementation est beaucoup plus souple en Master.
Comment ne pas risquer de créer une licence « bradée » ou, à l'inverse, sélective avec l'apparition de notes éliminatoires?
Les notes éliminatoires sont prohibées depuis l'arrêté licence de 2011. Avec 3 notes au minimum par UE, nous voulons mettre fin aux notes couperets où tout se joue sur une épreuve. Au fond, si un bon étudiant est dans un mauvais jour lors d'un examen, il peut rater son semestre et le système actuel peut ne pas révéler le niveau réel d'un étudiant. Quant à une Licence « bradée », ce ne sera pas le cas ! Des mécanismes pallient ce risque. Les coefficients des UE viennent garantir des équilibres. L'arrêté licence de 2002 prévoyait une palette de coefficients de 1 à 3, contre 1 à 5 avec le nouvel arrêté qui entrera en vigueur sur ce point en septembre.
Les enseignants-chercheurs auront-ils plus de copies à corriger?
Les étudiants qui avaient raté la session 1, n'allaient pas forcément en session 2. Nous corrigerons donc plus de copies, mais pas beaucoup plus. Car si l'étudiant est mieux suivi toute l'année, une copie devrait être meilleure et il sera donc plus facile et rapide de la corriger. Et en termes de méthodologie, l'étudiant comprendra plus vite ce qu'on lui demande. Au fil des évaluations répétées, les étudiants vont mieux combler leurs lacunes. Le caractère formatif des évaluations a pour objectif de mieux former les étudiants et de favoriser la réussite.
La durée des semestres sera-t-elle raccourcie du fait de l'absence d'examens finaux?
Nous veillons à ce que l'année dure 10 mois calendaires, ce qui importe pour les boursiers. Par contre, l'organisation va changer. Actuellement, il y a 12 à 13 semaines de cours selon les UFR et 2 à 3 semaines d'examens par semestre en session 1. Dans le futur, on aura toujours 16 semaines pour planifier enseignements et évaluations. Cela va fluidifier les séquences, sachant qu'il y aura des adaptations pour les étudiants salariés.

Le rêve de suppression des IUFM du président candidat
Monsieur Nicolas Sarkozy, dans le débat de l’entre-deux tours, qui l’a opposé à François Hollande a déclaré à deux reprises : « Deuxième point, sur la formation des maîtres. J’ai supprimé les IUFM. C’était une catastrophe. ». « J’ai supprimé les IUFM qui étaient une catastrophe parce que j’ai voulu que nos enseignants soient formés dans l’université. »
Surprenant de la part du Président de la République, il y a toujours trente-deux IUFM qui sont dirigés par trente-deux directeurs nommés par le Ministre de l’Enseignement Supérieur sur proposition des Conseils d’École de ces établissements. Ces IUFM sont en charge de plus de 550 masters qui préparent aux métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation et ce sont plus de trente mille d’étudiants qui suivent ces formations. Le candidat Nicolas Sarkozy ignore donc ce que fait un ministre du gouvernement que préside le Président Sarkozy?
Sans doute que le candidat Nicolas Sarkozy ignore que dans IUFM, le U signifie universitaire et que les IUFM ne sont pas à part de ce fonctionnement universitaire. Ils sont soumis aux mêmes règles et principes que l’ensemble des composantes universitaires et sont évalués sur les mêmes bases, en regard de leur projet en matière de recherche, de formation et d’insertion. Sans doute, le candidat Nicolas Sarkozy ignore-t-il que les Recteurs d’Académie, tous nommés par le Président Sarkozy sur proposition de son premier ministre et de son ministre de l’éducation nationale, font largement appel à ces IUFM pour prendre en charge la formation initiale des fonctionnaires stagiaires et continue des enseignants?
Certainement, le candidat Nicolas Sarkozy pense qu’il n’est pas nécessaire de former les enseignants et c’est pour cela qu’il rêve que le Président Sarkozy a supprimé les IUFM. Considérer qu’aucune formation professionnelle des enseignants est nécessaire, n’est-ce pas cela la catastrophe? Mais n’est-il pas vrai qu’il n’y a aucune nécessité de former des enseignants pour leur apprendre à « changer des couches culottes », comme le déclarait un des ministres de l’éducation nationale d’un des gouvernements du Président Sarkozy?
Heureusement que « des hommes et des femmes » ont continué à faire leur métier, en essayant de répondre aux attentes de leurs étudiants en développant des formations dans des conditions inadmissibles de pressions politiques constantes, de dénigrements systématiques, de désaveux permanents. Non, Monsieur Nicolas Sarkozy, les IUFM n’ont pas disparu. Ils occupent une place reconnue dans le paysage universitaire et de nombreux étudiants continuent de leur faire confiance pour apprendre un métier qui est devenu bien difficile à force d’être dévalorisé et décrédibilisé. Être enseignant est un métier qui s’apprend et la catastrophe est de nier ce fait, le nier jusqu’à prendre ses rêves pour des réalités…
La République doit avoir d’autres ambitions pour son école et pour la formation initiale et continue des enseignants, ces professionnels à même de relever ces défis.
Régis Bernard (IUFM Lyon), Mario Cottron (Directeur IUFM Poitoux-Charente), Jacques Ginestié (Directeur (IUFM Aix-Marseille), Philippe Girard (Directeur IUFM Aquitaine).
Nicolas Sarkozy, in the debate between the two towers, which opposed to Francois Hollande said twice: "Secondly, on teacher training. It was a disaster." "I deleted the teacher training institutes that were a disaster because I wanted our teachers to be trained in the university."
Surprising from the President of the Republic, there is always thirty-two IUFM which are led by thirty-two directors appointed by the Minister of Higher Education on the proposal of School Boards of these institutions. These are IUFM support of over 550 masters who prepare for careers in teaching, education and training and are more than thirty thousand of students taking these courses. The candidate Nicolas Sarkozy is thus not clear what a government minister chaired by President Sarkozy? More...
EHEA – outcomes of the 2012 Ministerial Conference and the Bologna Policy Forum
The month of April brought new crucial developments for European (and to an extent global) higher education, with the eight Bologna Process ministerial conference and the third Bologna Policy Forum. Ministerial delegations from the 47 member states of the European Higher Education Area (EHEA) met in Bucharest, Romania, on 26 and 27 April to discuss the future of this space of higher education, as well as the immediate policy priorities for the next three years. On this occasion, the ministers of education of the 47 countries signed the Bucharest Communiqué, the sixth document of this sort in the history of the Bologna Process. In addition to the communiqué, the EHEA ministers also adopted the EHEA Mobility Strategy – Mobility for better learning, a document outlining their priorities in the field of international student and staff mobility.
Unsurprisingly, the five-page communiqué touches on all central action lines of the Bologna Process, from the social dimension in higher education, to quality assurance, employability, funding and governance, research, qualifications frameworks, and international mobility. In the specific field of student mobility, the policy document particularly stresses, as does the Mobility strategy, the principle of “balanced mobility”. In the language of the communiqué, the education ministers “…strive for open higher education systems and better balanced mobility in the EHEA. If mobility imbalances between EHEA countries are deemed unsustainable by at least one party, we encourage the countries involved to jointly seek a solution, in line with the EHEA Mobility Strategy.” Nevertheless, during the discussions several delegations also warned against the possible tensions between this principle and that of free movement of people, a fundamental European right that must not, under any circumstances, be breached.
The two most debated lines in the communiqué were, however, the specific reference to ministers’ commitment to strengthen “public funding” of higher education and the principle of “automatic recognition”. Regarding the first item, a number of countries led by the UK insisted that the emphasis should not be placed on public funding, and that the ministers should rather commit to increase funding of higher education in general, be it from public or other sources. The draft text of the communiqué was subsequently revised along these lines. The second aspect, the principle of “automatic recognition”, had been originally interpreted by many delegates as a commitment that by the next ministerial conference they will have to accomplish the full recognition of foreign degrees and qualifications. The proponent of this principle, the European Commission, explained however, that this is a long-term goal of the Bologna Process rather than an immediate objective. Ideally - the deputy director of DG EAC, Xavier Prats Monné explained - one day a Bachelor graduate from one EHEA country will automatically be able to work in another EHEA country, without being asked for additional evidence or examinations to prove their qualification. But that day need not be in there years’ time. The EHEA delegates consequently endorsed the text including the “automatic recognition” desideratum.
The communiqué also puts forward a number of concrete priorities for the 2012-2015 period, some that need to be pursued at the national, others at the European level. Amongst the latter is the plan to evaluate the implementation of the strategy EHEA in a Global Setting, adopted by education ministers at the London ministerial conference in 2007.
In line with tradition, the European delegations also met - within the framework of the Bologna Policy Forum (BPF) - with close to 25 non-EHEA ministerial counterparts and with non-EHEA stakeholder organisations. The BPF participants discussed common higher education challenges and possible courses of joint action, and finally issued a joint statement by the same name. The joint statement also announces an evaluation of the BPF that will be initiated immediately after the conference, in order to improve the format of this dialogue for future encounters.
In framework of the two events, several interesting publications were also presented. The most prominent of them - The European Higher Education Area 2012: Bologna Process Implementation Report – is the result of a joint effort by Eurydice, Eurostat, Eurostudent and the European Commission. The publication, after setting some important contextual parameters for the EHEA, outlines the state of implementation of the Bologna Process in the 47 member countries in 2012 in six main areas, namely degrees and qualifications, quality assurance, social dimension, effective outcomes and employability, lifelong learning, and mobility. One of the key messages of the report is that, while many of the member countries have met the formal requirements, it remains very challenging to accurately assess the impact of these measures. Another publication distributed during the conference was ESU’s Bologna with student eyes 2012, a report that largely criticizes a “lack of speed” in implementing Bologna reforms in the last two years. One of the most notable novelties of the 2012 Ministerial Conference was the inclusion, for the first time, of a student representative in most national delegations.
The next ministerial conference will take place in 2015 in Yerevan, Armenia, which is also the next country to take over the Bologna Secretariat. Bucharest Communiqué. Bologna Policy Forum Statement. EHEA Mobility Strategy. The European Higher Education Area 2012: Bologna Process Implementation Report. Bologna with student eyes 2012.