http://www.cereq.fr/var/plain_site/storage/images/media/images/focusstagepagearticle6/40604-1-fre-FR/focusstagepagearticle.pngÀ formation identique, ces différents types de stage influent sur l’insertion professionnelle
Certains sont à la fois formateurs et gratifiants (type 1). Ils augmentent la probabilité de trouver un premier emploi dans l’entreprise au sein de laquelle le stage a été effectué. L’effet des stages sur le salaire, trois ans après la sortie du système éducatif, montre également que certains types de stages peuvent être considérés comme une réelle expérience professionnelle et procurent un avantage qui n’est pas uniquement temporaire sur le marché du travail.
Ces quatre catégories de stages ont été identifiées grâce à une analyse des correspondances, puis une classification.
    * 42% des étudiants ayant déclaré un stage long bénéficient « des stages formateurs et gratifiés » . Ils se caractérisent par des relations fréquentes avec le maître de stage, une gratification plus élevée que la moyenne et une application des connaissances acquises en formation. 64% des étudiants qui effectuent ce type de stage ont des relations quotidiennes ou presque avec leur maître de stage. Plus des trois quarts déclarent garder des contacts avec celui-ci par la suite. 90% de ces stages ont une durée supérieure ou égale à trois mois.La gratification moyenne du stage, quasi systématique pour cette catégorie, est plus élevée par rapport aux autres catégories. Ainsi, 80 % des stagiaires ont perçu une gratification supérieure ou égale à 250 euros. Cela peut s’expliquer par la concentration de ces stages au sein des filières les plus « valorisées » de l’enseignement supérieur. Plus des trois quarts des stagiaires déclarent avoir souvent appliqué, durant cette période de stage, les connaissances acquises en formation. Enfin, ces stages sont tous obligatoires.
    * On trouve ensuite 10% de « stages en situation d’autonomie » par rapport au maître de stage . Ils se caractérisent par des contacts peu fréquents avec le maître de stage: les étudiants voient ce dernier moins d’une fois par semaine. Les stagiaires ne se sentant pas pour autant isolés. Ils ont conservé des contacts avec le maitre de stage dans les mêmes proportions que pour l’ensemble des stagiaires.
    * Ces stages sont en revanche un peu moins longs et un peu moins rémunérés que la catégorie précédente. 35% correspondent à « des stages courts et peu gratifiés ». En effet, les stagiaires perçoivent une très faible rémunération mensuelle maximale de 250 euros, pour la très grande majorité d’entre eux. De plus, 85% de ces stages n’excèdent pas trois mois.
    * La majorité des stagiaires n’a pas gardé de contacts avec le maître de stage par la suite. Enfin, 13 % des stagiaires bénéficient « des stages éloignés du champ de la formation ». Ici, près de 64% des stagiaires déclarent ne pas avoir appliqué des connaissances acquises durant leur formation. De plus, 41% de ces stages sont facultatifs. Les contacts avec le maître de stage sont moins réguliers que dans les types 1 et 3, mais restent relativement fréquents: près d’un jeune sur deux affirme avoir eu des contacts quotidiens avec le maître de stage et plus de 50% déclarent avoir conservé des relations avec ce dernier après la fin du stage. Les rémunérations sont assez proches de la moyenne de l’échantillon mais la durée du stage y est légèrement moins élevée.