Focus sur une action - STEP
La plateforme STEP propose une offre de services aux salariés précaires du Grand Roissy pour les accompagner dans leur évolution professionnelle et leur maintien dans l’emploi.
S’inscrivant dans une démarche de gestion prévionnelle des emploi et des compétences (GPEC) territorialisée, STEP est un service proposé aux salariés du Grand Roissy qui veulent changer de métier, souhaitent un contrat stable ou recherchent une formation.
Les conseillers STEP, experts en orientation, formation et développement des compétences, aident les bénéficiaires à définir un projet et à construire les étapes de l’évolution professionnelle.
Du pré-diagnostic à l’accompagnement à long-terme, ces publics pourront bénéficier des services suivants:
- Une information générale dispensée lors des ateliers [40 sont prévus pour 2012] d’information thématiques portant sur le projet professionnel, les métiers qui recrutent, les dispositifs de formation, etc.;
- Les entretiens individuels de conseil/diagnostic [150 salariés devraient en bénéficier en 2012] (répartis sur 4 à 6 heures);
- L’accompagnement sur une période de 6 à 12 mois par un référent contribuera à concrétiser les démarches et à mettre en œuvre le projet professionnel;
- Des parcours individualisés de 7 à 105 heures permettront aux salariés de se positionner sur les prérequis et compétences transverses nécessaires à l’accès à l’emploi ou la formation et de s’y préparer.
En savoir plus:
STEP est une action menée par les différents acteurs de l’emploi (Etat, Conseil Régional, Fongecif Île-de-France, Afpa, etc.), à l’initiative et coordonnée par le GIP Emploi Roissy CDG, mobilisés par la convention tripartite du 16 avril 2009.
STEP platforma ponúka širokú škálu služieb pre zamestnancov Roissy Veľké neistých podporovať ich v ich profesionálnom rozvoji a udržanie pracovného miesta.
V rámci prévionnelle riadenia prístupu pre zamestnanosť a zručnosti v GPEC) územných, STEP je služba poskytovaná zamestnancom veľkého Roissy, ktorí chcú zmeniť zamestnanie, chcú stabilný zmluvu alebo požiadať o školenia.
STEP poradcovia, odborné poradenstvo, školenia a rozvoj zručností, pomoc príjemcom definovať projekt a vybudovať etapy profesijného rozvoja. Viac...
Bilan et chiffres d'activité 2010 des missions locales

Cette dixième édition du bilan d’activité des missions locales est présentée sous forme de chiffres que nous souhaitons exhaustifs, en fonction des possibilités offertes par les systèmes d’information: Parcours 3 et ICARE.
En 2010 les 12 190 professionnels de ce réseau de 468 missions locales et PAIO, ont accompagné 1,3 million de jeunes.
Avec 1 323 000 jeunes en contact, 1 137 000 jeunes reçus en entretien et 515 000 jeunes en premier accueil, le niveau de prise en charge des jeunes de 16 à 25 ans par le réseau atteint un nouveau record historique. Cet accompagnement accru se traduit aussi par une augmentation du nombre de jeunes demandeurs d’insertion en fin d’année : 718 000 en décembre 2010 contre 697 000 en décembre 2009.
Selon les caractéristiques des jeunes en premier accueil, le profil majoritaire des jeunes qui se présentent pour la première fois en mission locale est de 18 à 21 ans (54%), de niveau Vbis à V (53%), de nationalité française (94%), célibataire (89%), hébergé chez les parents (55%), habitant hors zone urbaine sensible ou zone de redynamisation rurale (68%) et ne possédant aucun moyen de locomotion individuel motorisé (60%)... URL: http://www.cnml.gouv.fr/.

This tenth annual report of activity of local missions is presented as numbers that we want comprehensive, according to the possibilities offered by information systems: Route 3 and ICARE. More...
Europe-Education-Territoires - Comenius Regio - Antibes

La réflexion s'articulera autour de l`exemple concret de l'action Comenius REGIO, qui associe collectivités et acteurs de l'éducation formelle et informelle dans des partenariats européens mettant en avant une grande diversité de thématiques: participation des entreprises, décrochage scolaire, etc.
Les différents enjeux à l`œuvre seront abordés dans le cadre d'une table-ronde stratégique et de plusieurs ateliers présentant les bonnes pratiques actuelles.
La conférence se déroulera sous la présidence de monsieur Jean LEONETTI, Maire de la ville d'Antibes, qui accueille la manifestation.
Inscription sur le site 2e2f.

Quel paysage universitaire en France à l’horizon 2025

Après la séance d’ouverture consacrée à l’examen des grandes tendances de l’enseignement supérieur dans les pays de l’OCDE et au positionnement de la France dans son environnement international, cette séance se focalise sur le moteur des sociétés de la connaissance: la recherche et les synergies favorisant la croissance économique reposant sur l’innovation.
La recherche est assurée en France par des acteurs multiples, publics et privés, qui évoluent dans un contexte international ouvert et concurrentiel, mais aussi coopératif, notamment au sein de l’Espace européen de la recherche.
S’interroger sur la recherche à l’Université à l’horizon 2025, c’est analyser, au regard de ces évolutions, les moyens de renforcer sa place et sa spécificité. C’est aussi définir ses enjeux et ses modalités en interaction avec le contexte : quelle recherche fondamentale ? Quelle répartition des rôles, quels types de coopérations et de partenariats entre l’Université et les autres acteurs publics et privés ? Quelles valorisations ? Quels modes de financement?
La capacité d’innovation d’une société repose sur la créativité de ses citoyens. L’Université a également un rôle à jouer dans cette transmission. Création et diffusion des connaissances sont liées et, à des degrés divers, adossées à chaque niveau de l’architecture du cursus universitaire, dite LMD. Quelles conséquences concrètes en tirer sur les missions des enseignants-chercheurs, les méthodes, les compétences attendues des étudiants, les dispositifs d’évaluation?
Quelles synergies à développer entre formation, recherche et innovation pour positionner l’Université comme l’un des premiers générateurs de croissance à l’horizon 2025?
Ce cycle de séminaires consacrés à la réflexion sur le paysage universitaire à l’horizon 2025 s’inscrit dans un contexte en forte évolution. La mise en oeuvre de la loi “libertés et responsabilités des universités” (loi “LRU”) se traduit notamment par une réforme de la gouvernance et un accroissement de l’autonomie des universités. Une place centrale est accordée aux contrats pluriannuels conclus entre l’État et les établissements. Cette loi s’est accompagnée d’engagements de moyens importants au profit des universités (initiatives dans le cadre du Grand emprunt et Plan Campus notamment).
Par ailleurs, les éléments de constat actuel soulèvent plusieurs questions sur la cohérence du schéma d’ensemble du paysage universitaire. La réflexion sur l’organisation de l’offre de formation et de la recherche se pose aussi avec acuité car elle conditionne en grande partie l’allocation des moyens humains et financiers aux établissements.
Dès lors, l’objet ce cycle de séminaires est double. D’une part, il contribuera à définir les grandes orientations qui guideront la structuration du paysage universitaire à l’horizon 2025. À ce niveau, il s’agit moins de produire une hypothétique carte de l’offre des formations et de la recherche que de fournir la grille d’analyse nécessaire à la définition de la stratégie de l’État sur le long terme. Les travaux conduiront à l’élaboration de quelques scénarios d’évolution du paysage universitaire, à en expliciter les risques et opportunités, et à formuler des recommandations pour favoriser la réalisation du ou des scénarios favorables.
D’autre part, il s’agit de s’interroger sur les conséquences des tendances nationales et internationales de l’enseignement supérieur et de la recherche (coopération internationale, mais aussi compétition mondiale entre les établissements, développement de la mobilité, demande accrue de professionnalisation des formations, nécessaire réflexion sur une mutation pédagogique dans la nouvelle société de la connaissance, etc.) sur l’évolution du paysage universitaire ainsi que sur le rôle de l’État dans son pilotage.
Au-delà de la cohérence globale du paysage universitaire, cette réflexion est utile pour l’État et les établissements pour mieux tenir compte des enjeux territoriaux, de l’adaptabilité, de l’employabilité et des perspectives d’insertion professionnelle des jeunes diplômés, saisir les opportunités offertes par les perspectives démographiques et la mise en oeuvre du Licence - Master - Doctorat (LMD), de la Lolf et de la LRU et accroître la lisibilité de l’offre des formations supérieures, notamment pour favoriser le rayonnement international des établissements.
Voir aussi: Structure et tendances du paysage universitaire dans les pays de l’OCDE, L'enseignement et la formation à l'horizon 2025.

Efter åbningen afsat til en drøftelse af vigtige tendenser på de videregående uddannelser i OECD-landene og deres placering i Frankrig i det internationale miljø, fokuserer denne session på motoren for videnssamfundet: forskning synergier og fremmer økonomisk vækst baseret på innovation. Mere...
Le premier colloque de l'AERES

Quel était l’objectif du premier colloque de l’AERES ?
En organisant ce premier colloque, nous souhaitions partager et confronter des témoignages présentant des méthodes innovantes mises en place pour améliorer la qualité des formations d’enseignement supérieur. L’enjeu était de faire connaitre les bonnes pratiques détectées lors de nos évaluations aux professionnels concernés et aux des étudiants. Les échanges ont porté sur des thèmes essentiels: l’insertion professionnelle, la construction de projets pédagogiques, la prise en compte du devenir des étudiants, le rapprochement entre les formations et les entreprises.
Quel bilan tirez-vous ?
Le bilan est très positif, tant pour les intervenants, qui ont pu partager leurs expériences, que pour les 200 participants qui ont apprécié notamment: les formes multiples que peut prendre l’autoévaluation d’une formation, l’intérêt de bénéficier de l'expérience de l’entreprise dans la stratégie de l’établissement et de son offre de formation, l’utilisation devenue incontournable de nouveaux outils tels que les réseaux sociaux.
Envisagez-vous une prochaine édition ?
Face au succès de ces premières rencontres, nous souhaitons poursuivre cette démarche de coopération et donnons à tous rendez-vous l’année prochaine. Le colloque 2013 de l’AERES pourrait porter sur la recherche, la formation doctorale, la conduite de la stratégie des établissements ou encore la dimension internationale de leur politique.
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AERES Symposium 2012 - Ďakujeme Jean-Marc Geib, riaditeľ vzdelávania a kvalifikácie
Usporadúvaním tejto prvej konferencie, chceli sme, aby zdieľať a porovnávať príbehy s inovatívnymi metódami za účelom zlepšenia kvality vysokoškolských kurzov. Cieľom bolo oboznámiť sa s dobrou praxi zistenú počas našich odborníkov Hodnotenie sa a študentmi.Rokovania bola zameraná na kľúčové témy: zamestnateľnosti, výstavba vzdelávacích projektov, s prihliadnutím k budúcnosti študentov, preklenutie priepasti medzi vzdelávania a podnikania. Viac...
Retour sur la présentation de la démarche de qualification OPQF
A l’invitation de l’ARFTLV, M. Claude NEE, président de la commission d’instruction de l’OPQF (Office Professionnel de Qualification des organismes de Formation) est venu le 20 mars dernier présenter la démarche qui permet aux organismes d’obtenir un certificat de qualification : la procédure d’instruction, le contenu du dossier et les critères d’évaluation ont été détaillés. Retrouvez le support de son intervention.
A consulter:
- le site de l’OPQF: www.isqualification.com
- la revue documentaire élaborée par l’ARFTLV consacrée aux démarches qualité en formation.
Cette matinée s'inscrivait dans le cadre du dispositif Safran qui propose actuellement d’autres actions de professionnalisation.
Pour toute information, l’équipe Safran est à votre disposition au 05 46 00 32 32 et sur : safran@arftlv.org.

Find the support of its intervention. More...
Stages étudiants en entreprise - l’Onisep lance un site national

Quand on sait quelle galère peut représenter pour un étudiant la recherche d’un stage, l’initiative ne peut qu’être saluée. Lancé le 15 mars, à l’occasion des Rencontres Universités Entreprises à Paris, le site http://etudiant.monstageenligne.fr se présente d’emblée comme un bel outil pour mettre en relation les principaux partenaires des stages en entreprise: les étudiants, les établissements d’enseignement supérieur (publics ou privés, facs ou écoles) qui leur demandent des stages, et les entreprises qui veulent recruter des stagiaires. Rappelons que ce sont en effet ces trois parties qui signent les fameuses conventions de stage.
Après avoir ouvert un compte et précisé leur cursus, les étudiants peuvent donc y consulter les offres de stages déposées par les entreprises. Le “plus” de ce portail est que ces offres ont été préalablement validées par leur établissement, de façon à éviter les stages “bidons” ou inadaptés à une formation. Un premier bon point. Les offres sont aussi mises à jour et géolocalisées.
Mais outre la consultation des offres et le dépôt des demandes, les étudiants accèdent à un mode d’emploi des stages: réglementation, conventions, guide… Des fiches bien appréciables qui, là encore, devraient aider à un meilleur respect des garanties offertes par la loi aux stagiaires. On peut aussi créer son CV en ligne, trouver des conseils pour rédiger sa lettre de motivation, préparer un entretien de recrutement et s’informer sur plus de vingt secteurs d’activités (physique, chimie, banque, informatique, marketing…).
Etablissements: faciliter les liens avec les recruteurs
Les universités et les écoles bénéficient elles aussi sur le portail d’un espace sécurisé: c’est là qu’elles peuvent consulter les offres de stage déposées par les entreprises, les labelliser auprès de leurs étudiants, mais un enseignant responsable des stages pourra aussi déposer lui-même des demandes.
Les enseignants, parfois un peu éloignés de la vie économique, peuvent aussi trouver sur le portail des informations sur les métiers, les compétences recherchés par les entreprises. Et ils pourront également prospecter et envoyer eux-même des messages aux entreprises pour leur faire connaître leur formation. En somme ce portail se propose de fluidifier un peu la communication entre les acteurs de la formation. Beaucoup de fédérations professionnelles et de groupements d’entreprises sont d’ailleurs partenaires du portail.
Entreprises: une meilleure information sur les formations
Pour les entreprises, ce portail veut aussi faciliter la recherche de stagiaires. Elles peuvent à la fois déposer leur offre tous azimuts comme cibler des établissements. De ce point de vue, le moteur de recherche qui permet de faire remonter des formations à partir d’un poste ou d’un métier est très précieux car les recruteurs peuvent ainsi découvrir l’existence de diplômes ou cursus qu’ils ne connaissaient pas. C’est d’ailleurs l’un des buts du portail d’apporter un peu plus d’équité dans la recherche de stages : car si les étudiants des grandes écoles bénéficient à la fois d’un réseau, d’un accompagnement et de la notoriété de leur diplôme auprès des entreprises, il n’en est pas de même pour les étudiants de l’université qui galèrent souvent pour décrocher le moindre stage. Tout simplement parce que les entreprises ont du mal à se repérer dans le maquis des diplômes universitaires (licences professionnelles ou masters) et ne savent pas très bien ce qu’elles peuvent attendre de ces étudiants! Le portail etudiant.monstageenligne.fr veut donc mieux informer les recruteurs sur les diplômes et les compétences liées aux formations de l’enseignement supérieur. Il leur propose aussi un annuaire géolocalisé des universités et des écoles. Sans oublier un guide des stages, la charte d’accueil du stagiaire… Des outils qui, là encore, doivent faciliter la gestion des stages et surtout améliorer la qualité de l’accueil. Détail important: l’accès aux demandes de stage des étudiants et des établissements est gratuit pour l’entreprise (alors que les services similaires des sites emploi sont payants), mais celle-ci doit “montrer patte blanche” en ouvrant un compte et en faisant valider son offre par l’école ou l’université. Espérons simplement que le dispositif pourra être aussi rapide et fluide que possible pour tenir des impératifs du marché du travail et des besoins des étudiants.

Les entreprises séduisent la génération Y de X manières

Fin mai 2011, le siège social du groupe d'ingénierie Altran, basé à Levallois-Perret, bruisse d'une activité inhabituelle. Au rez-de-chaussée du bâtiment, un véritable plateau de télévision a été spécialement aménagé. Dans la salle attenante, une régie a même été installée, ainsi que deux ordinateurs portables, pour répondre instantanément aux questions des internautes présents sur le site web spécialement déployé pour l'occasion.
La société de services en informatique est en plein milieu de son "Innovation Week", un événement de recrutement de deux semaines, pour lequel a été spécialement mis(e) en place une plateforme internet. Celle-ci doit notamment permettre de suivre 22 heures d'émissions en direct, pendant lesquelles les collaborateurs de l'entreprise présenteront et détailleront leurs besoins, leurs métiers ainsi que leur quotidien.
Se démarquer pour attirer les jeunes talents
Pour l’occasion, Altran a mis les petits plats dans les grands, et a déployé toutes les ressources technologiques et internet possibles pour attirer les jeunes talents. L'opération prévoit ainsi l'organisation de quelque 3 000 entretiens durant deux semaines pour recruter 250 collaborateurs.
"Nous sommes obligés d'occuper le terrain car la concurrence est très accrue dans notre secteur à cette période de l'année", explique Julien Esposito, directeur recrutement et image employeur d’Altran. "Les mois de mai et de juin sont une période importante, les diplômés en stage de troisième année commencent à chercher un emploi pour la fin de leur stage en septembre".
Que ce soit dans l’informatique, le conseil, la banque-assurance… un nombre croissant de secteurs se livrent une farouche bataille pour attirer les diplômés dès la sortie de leur école. Et, pour séduire ces représentants de la génération dite "Y", les opérations de séduction se multiplient, en recourant à des canaux supposés plus proches d'eux.
Certaines sociétés misent par exemple sur les nouvelles technologies, à l'image de l'Oréal, avec son business game "Reveal", ou de la Société Générale, avec son challenge "Citizen Act". D'autres jouent la carte de l'amusement et du défi, comme le groupe Akka Technologie, qui invite chaque année 150 ingénieurs à trois journées de ski dans les Alpes. De même, la SSII Additeam convie ses candidats à la rencontrer à l'occasion d'un tournoi… de poker !
Une génération en quête de sincérité
La génération Y a beau aimer l'originalité, elle n'en est pas moins en quête de sincérité. La communication de recrutement ne doit donc pas lui vendre du rêve ou du vent. "Si l'on se fie aux différentes études et baromètres, on constate que cette génération décode très vite les actions de communication", analyse Laurence Chavot Villette, directrice associée de l'agence 4 Vents.
"Elle est méfiante sur les discours de "pubards" trop lisses. Elle attend au contraire des échanges directs, francs et sincères. Ceci explique, par exemple, l'appétence des étudiants pour les entreprises présentes sur les réseaux sociaux, et leur désir de rencontrer des opérationnels expliquant la réalité de leur métier", poursuit la dirigeante. Si les candidats expérimentés interrogent davantage les recruteurs sur leur carrière, leurs possibilités d'évolution ou de mobilité, les jeunes diplômés sont eux beaucoup plus sensibles aux valeurs véhiculées par la "marque" de l'entreprise, et à la possibilité de s'y épanouir.
L'amusement et la détente sont donc un moyen privilégié pour attirer les étudiants et les jeunes diplômés, à condition d'être employés pour provoquer des rencontres informelles avec les collaborateurs de l'entreprise. L'action de communication choisie doit également correspondre aux valeurs de l'entreprise, afin d'éviter les déconvenues. Il faut également "veiller à bien séparer la communication du recrutement", avertit Julien Esposito. Car les candidats attendent de ce dernier qu'il reste un processus technique et individualisé car, à ce niveau, il n'est plus question de jouer !
Site emploi : Deloitte mise sur la transparence
"La ligne éditoriale de note site emploi est axée autour de la transparence et de la communication par la preuve", affirme Jean-Marc Mickeler, Associé, Responsable de la marque employeur de Deloitte. Outre de nombreux témoignages des collaborateurs du cabinet présentant leurs métiers, le site propose aux étudiants une fonction permettant de trouver les salariés diplômés de leur école.
"Ils ont ainsi accès à des 'ambassadeurs' de Deloitte, qui ont accepté d'être leurs interlocuteurs et de répondre à leurs questions", détaille Jean-Marc Mickeler. Car, "si le message provient de l'institution, ils ne sont pas obligés de le croire, mais s'il vient d'un ancien élève de leur école, il n'y a pas de raison que ce ne soit pas le cas !"
Voir aussi La génération Y.

Internationalising higher education conference

Quelques interrogations, quelques réflexions.
Comment faire émerger une éthique éducative et culturelle dans un monde qui est de plus interdépendant au plan de la sécurité et de la surveillance des individus tandis que perdurent les stéréotypes culturels?
Comment des institutions enracinées dans la tradition peuvent-elles embrasser l’innovation?
Les TIC n’y suffiront pas.
Ne serait-ce que du fait de la quantité des individus à prendre en compte, le 21ème siècle représente un défi pour les universités, plus ample et sans doute plus difficile que ceux qu’elles ont eu à relever depuis leur création. Au surplus, à la quantité des étudiants, il faut ajouter la privatisation croissante de nombre d’entre elles. Le maintient d’un statut qui s’exonère des pressions politiques, culturelles ou religieuses, devient délicat.
Les frontières nationales s'estompent pour les étudiants comme pour les chercheurs, dont un nombre exponentiellement croissant travaille dans un autre pays que celui de leur naissance.
Pour les uns et les autres, l’université est clairement la meilleure voie pour transcender les différences politiques, religieuses ou culturelles.
Toutefois, pour ne pas sombrer dans la mêlée actuelle – la globalisation - les universités devront se rappeler leurs valeurs fondamentales : une recherche absolument libre, la quête de l’excellence académique, et l’acquisition de connaissances universelles, qui sont autre chose que des savoir-faire.
Hervé Lièvre. Commentez sur FaceBook.

Some questions, some thoughts.
How to foster an educational and cultural ethics in a world that is increasingly interdependent in terms of security and surveillance of individuals while cultural stereotypes persist?
How institutions rooted in tradition can they embrace innovation? More...
Un label européen pour la formation aux NTIC

Dans le monde des métiers de l'Internet européen, d'un coté les entreprises déclarent avoir des difficultés à trouver les compétences dont elles ont besoin sur le marché du travail. D'un autre côté, de nombreux jeunes diplômés ou personnes sortant de formation professionnelle ont toutes les peines du monde à trouver un emploi.
L'Observatoire international des métiers de l'Internet regroupe des organismes de formation, des entreprises, des associations professionnelles, et analyse depuis plus de 10 ans les métiers tels qu'ils sont exercés en Europe. Une dizaine de profils de fonction a été publiées accompagnées de recommandations pour les organismes de formation.
Les « soft skills » font la différence
Il apparaît clairement que les compétences techniques recherchées sont essentielles (savoir concevoir ou exécuter telle ou telle tâche), mais que la décision d'embauche se fait principalement sur ce que les anglophones appellent les "soft skills": dans ces compétences on peut citer par exemple, l'orientation client : de nombreux sites internet sont conçus par rapport à l'organisme qui le publie sans apporter une attention particulière à la manière dont l'information peut être reçue par le visiteur.
Etre capable de se mettre à la place du "client" et de concevoir en ce sens le site internet est une compétence décisive, peu travaillée par de nombreux organismes de formation. De nombreux autres points sont décisifs dans une recherche d'emploi : sens du travail en équipe, orthographe et grammaire, adaptation à la stratégie long terme de l'entreprise...
Plus de transparence pour un meilleur taux d’embauche
Les chefs d'entreprise en phase de recrutement évaluent de manière attentive ces compétences (même si cela est parfois intuitif). Mettre en avant les formations qui répondent à la fois aux critères de développement des compétences techniques et aux compétences transversales est l'objectif de l'observatoire. Pour permettre de reconnaître, pour les étudiants et pour les entreprises qui embauchent, les organismes de formation en accord avec les besoins du marché, un label d'excellence européen est maintenant disponible.
Cette démarche est initiée dans le cadre du programme européen Pro InterNet (PIN) réalisé dans le cadre du programme Leonardo da Vinci de la Communauté européenne. Les demandes de labellisation sont étudiées par le groupe de travail comportant organismes de formation, entreprises, associations nationales professionnelles, clusters...
L'objectif de cette démarche est d'apporter plus de transparence, à la fois dans les formations et dans les recrutements, et permettre d'améliorer le taux d'embauche des jeunes professionnels et des plus anciens.
