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Formation Continue du Supérieur
26 mars 2012

Le e-learning en entreprise… Priorité à la vision

http://www.solutions-ressources-humaines.com/logo/e227bb344af67d5logo_formaguide_gf.gifPar Michel Diaz. Le développement du e-learning entraîne de profonds changements dans l'entreprise. Des changements qui doivent être portés par une véritable vision des responsables de formation…
Le e-learning au sens le plus large: l'application des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans le champ de l'éducation et de la formation… Un mot-valise récemment entré dans le dictionnaire; d'aucuns diront "fourre-tout", une polysémie largement partagée par les principaux acteurs, aussi bien du côté de la demande que de l'offre.
Le changement introduit par le e-learning dans l'entreprise est considérable. D'abord, il bouleverse des pratiques pédagogiques (face à face) centenaires sinon millénaires, et qui ont encore largement cours(*).
Ensuite il va toucher progressivement l'ensemble des salariés de l'entreprise, et durablement: les investissements sont tels (contenus, technologies, services) que le dispositif est en effet construit pour durer… C'est la condition de son retour sur investissement: le nombre de salariés touchés et de contenus délivrés dans la durée.
Force est de constater que la plupart des entreprises sous-estiment les efforts qui doivent accompagner ce changement. Faute d'avoir reconnu les obstacles (techniques, pédagogiques, humains) dressés devant ces nouveaux dispositifs; faute aussi d'y accorder une réflexion suffisante… Nombre d'échecs du e-learning sont imputables à ces faiblesses.
Les responsables de formation pourront y remédier dans le cadre d'un plan concerté, partagé, durable, adapté aux diverses parties prenantes (apprenants, managers, formateurs, fonctions support…) et mobilisant divers médias… A commencer par l'Intranet sur lequel il faudra obtenir un peu de place!
Ils pourront aussi s'inspirer de la formule de Beckhard et Smith : D x V x F > R… Prenant appui sur l'insatisfaction (D) des salariés devant les services rendus par les dispositifs de formation existants, en particulier dans le champ du support à la performance, les responsables de formation développeront une vision (V) de ce qu'il est possible d'accomplir grâce au e-learning et feront partager les premières réalisations concrètes (F) de cette vision… Maximiser D, V et F, c'est se donner la force de renverser la résistance (R) au changement!
Priorité, donc: développer une vision claire, cohérente du e-learning dans l'entreprise!
(*) Le marché français du e-learning représente environ 1% de celui de la formation professionnelle continue selon l'étude "L'Offre Professionnelle e-learning en France" (Féfaur, automne 2010: disponible sur www.fefaur.com) A propos de l’auteur:
Michel Diaz
est Directeur associé de Féfaur (www.fefaur.com), premier cabinet d'études et de conseil e-learning indépendant sur le marché français et l'un des leaders européens, au sein duquel il conseille et accompagne les grandes entreprises et organisations dans leur stratégie et gouvernance e-learning et formation mixte. Conférencier recherché, il intervient et publie régulièrement en France et à l'étranger.
http://www.solutions-ressources-humaines.com/logo/e227bb344af67d5logo_formaguide_gf.gifMichel Diaz. Rozvoj e-learningu vedie k zásadným zmenám v spoločnosti. Zmeny, ktoré musia byť opotrebovaný skutočné vízie osôb zodpovedných za vzdelávanie...
E-learning v širšom slova zmysle: uplatňovanie nových informačných technológií a komunikácie v oblasti vzdelávania a odbornej prípravy... portmanteau nedávno vstúpil do slovníka, možno niektorí hovoria, že "vláčiť", čo je polysémie všeobecne zdieľaný hlavných aktérov, a to ako zo strany dopytu a ponuky
. Viac...

26 mars 2012

Formation - une fonction externalisable, sous conditions

http://www.solutions-ressources-humaines.com/logo/e227bb344af67d5logo_formaguide_gf.gifPar Brice Ancelin. La dernière étude menée par Demos outsourcing sur l’externalisation de la formation révèle qu’un certain nombre d’entreprises semble prêt à externaliser la fonction formation, mais avec néanmoins un certain degré de vigilance.
Nombre de facteurs sont réunis pour que les entreprises françaises s’orientent un peu plus encore dans un mouvement d’externalisation de la fonction formation, selon la dernière étude menée par Demos outsourcing sur le sujet. Si 90% des entreprises interrogées dépensent plus que le minimum légal, crise oblige, les budgets se contractent. Dans le même temps, 73% d’entre elles estiment que leur taux de récupération auprès de leur Opca n’est pas optimal. Prise dans les tâches à faible valeur ajoutée, la fonction formation peine parfois à mettre en place une politique des compétences (48%). Elle ne dispose pas toujours d’une vision globale du marché (48%) et maîtrise insuffisamment l’optimisation financière (41%). Autant d’éléments qui amènent 69% des professionnels interrogés à estimer que la fonction formation est perçue comme une fonction support quelconque dans leur entreprise. Pour repositionner la fonction formation comme une fonction stratégique à part entière, d’aucuns avancent ainsi l’externalisation comme solution.
Besoin de création de valeur
En ce sens,  les principaux bénéfices de l’externalisation de la formation pour les sondés seraient de pouvoir confier des tâches de back-office et se centrer sur d’autres à valeur ajoutée (plus de 50%), de bénéficier de conseils d’experts (plus de 40%), de réduire les coûts et d’améliorer la qualité (38%). Selon les résultats de l’étude, les sondés seraient prêts à externaliser la gestion administrative (50%), la gestion des inscriptions et la logistique formation (50%) ou encore la construction pédagogique (plus de 40%).
En toute logique, les principaux facteurs favorisant l’engagement dans une démarche d’externalisation sont le besoin de création de valeur, les variations d’effectifs et les fluctuations de l’activité RH, ainsi que la maturité des offres proposées sur le marché.
Attention aux coûts cachés
Mais toutes les conditions ne sont peut-être pas encore réunies pour une généralisation de l’externalisation de la formation. Des freins persistent. Les professionnels en entreprise craignent d’avoir des difficultés à piloter le prestataire et d’en être dépendants. Le risque de perdre le savoir-faire et les compétences en interne est également avancé, sans oublier la question du coût élevé de l’opération, et les éventuels coûts cachés.
Les points de vigilance de ces mêmes professionnels, lors du choix d’un prestataire, porteront donc sur la mise en place d’instances pour piloter le prestataire, la conservation et même le développement de compétences en interne, ainsi que la maîtrise des coûts, notamment cachés.  Et les critères de choix se porteront, eux, sur l’expertise globale du métier de la formation du prestataire, sa capacité à optimiser les budgets, son expertise en gestion administrative et logistique et… la qualité de la relation!

http://www.solutions-ressources-humaines.com/logo/e227bb344af67d5logo_formaguide_gf.gifBy Brice Ancelin. The latest study by Demos on outsourcing the outsourcing of training reveals that a number of companies seem willing to outsource the training function, but nevertheless with a certain degree of vigilance.
Number of factors came together to that French companies are moving a little more movement in outsourcing the training function, according to latest study by Demos outsourcing on the subject. If 90% of respondents spend more than the legal minimum, obliges crisis, budgets are shrinking. Meanwhile, 73% of them believe that their recovery from their Opca is not optimal. More...

26 mars 2012

Loi relative à l'accès à l'emploi titulaire et à l'amélioration des conditions d'emploi des agents contractuels dans la fonction

Retourner à la page d'accueil de Légifrance LOI n° 2012-347 du 12 mars 2012 relative à l'accès à l'emploi titulaire et à l'amélioration des conditions d'emploi des agents contractuels dans la fonction publique, à la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives à la fonction publique.
TITRE Ier : DISPOSITIONS RELATIVES À LA LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ DANS LA FONCTION PUBLIQUE

Chapitre Ier : Dispositions relatives aux agents contractuels de l'Etat et de ses établissements publics 

Article 1 En savoir plus sur cet article...
Par dérogation à l'article 19 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat, l'accès aux corps de fonctionnaires de l'Etat dont les statuts particuliers prévoient un recrutement par la voie externe peut être ouvert par la voie de modes de recrutement réservés valorisant les acquis professionnels, dans les conditions définies par le présent chapitre et précisées par des décrets en Conseil d'Etat, pendant une durée de quatre ans à compter de la date de publication de la présente loi.

Article 2 En savoir plus sur cet article...

I. ― L'accès à la fonction publique de l'Etat prévu à l'article 1er est réservé aux agents occupant, à la date du 31 mars 2011, en qualité d'agent contractuel de droit public et pour répondre à un besoin permanent de l'Etat, de l'un de ses établissements publics ou d'un établissement public local d'enseignement:
1° L'un des emplois mentionnés aux 1° et 2° de l'article 4 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée;
2° Un emploi impliquant un service à temps incomplet conformément au premier alinéa de l'article 6 de la même loi, à la condition que la quotité de temps de travail soit au moins égale à 70 % d'un temps complet;
3° Ou un emploi régi par le I de l'article 34 de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, à la condition, pour les agents employés à temps incomplet, que la quotité de temps de travail soit au moins égale à 70 % d'un temps complet.
II. ― L'accès à la fonction publique de l'Etat prévu à l'article 1er de la présente loi est en outre ouvert aux agents occupant, à la date du 31 mars 2011, en qualité d'agent contractuel de droit public de l'Etat, de l'un de ses établissements publics ou d'un établissement public local d'enseignement, un emploi mentionné au dernier alinéa de l'article 3 ou au second alinéa de l'article 6 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée dans sa rédaction antérieure à la date de publication de la présente loi, à temps complet ou incomplet pour une quotité de temps de travail au moins égale à 70 % d'un temps complet, et justifiant d'une durée de services publics effectifs au moins égale à quatre années en équivalent temps plein au cours des cinq années précédant le 31 mars 2011.
Les trois premiers alinéas du I de l'article 4 de la présente loi ne leur sont pas applicables.
III. ― Les agents employés dans les conditions prévues aux I et II du présent article doivent, au 31 mars 2011, être en fonction ou bénéficier d'un des congés prévus par le décret pris en application de l'article 7 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée. Toutefois, les agents dont le contrat a cessé entre le 1er janvier et le 31 mars 2011 peuvent bénéficier de l'accès à la fonction publique prévu à l'article 1er de la présente loi, dès lors qu'ils remplissent la condition de durée de services publics effectifs définie respectivement au II du présent article ou à l'article 4 de la présente loi.
IV. ― Le présent article ne peut bénéficier aux agents licenciés pour insuffisance professionnelle ou faute disciplinaire après le 31 décembre 2010.
Article 3 En savoir plus sur cet article...
L'accès à la fonction publique prévu à l'article 1er est également ouvert, dans les conditions prévues au présent chapitre, aux agents occupant, à la date du 31 mars 2011, un emploi d'un établissement public ou d'une institution administrative figurant sur les listes annexées aux décrets mentionnés aux 2° et 3° de l'article 3 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée et dont l'inscription sur ces listes est supprimée au cours de la durée de quatre années prévue à l'article 1er de la présente loi.
Article 4 En savoir plus sur cet article...
I. ― Le bénéfice de l'accès à la fonction publique de l'Etat prévu à l'article 1er est subordonné, pour les agents titulaires d'un contrat à durée déterminée, à une durée de services publics effectifs au moins égale à quatre années en équivalent temps plein:
1° Soit au cours des six années précédant le 31 mars 2011;
2° Soit à la date de clôture des inscriptions au recrutement auquel ils postulent. Dans ce cas, au moins deux des quatre années de services exigées, en équivalent temps plein, doivent avoir été accomplies au cours des quatre années précédant le 31 mars 2011.
Les quatre années de services publics doivent avoir été accomplies auprès du département ministériel, de l'autorité publique ou de l'établissement public qui emploie l'intéressé au 31 mars 2011 ou, dans le cas prévu au second alinéa du III de l'article 2 de la présente loi, qui l'a employé entre le 1er janvier 2011 et le 31 mars 2011.
Pour l'appréciation de l'ancienneté prévue aux alinéas précédents, les services accomplis à temps partiel et à temps incomplet correspondant à une quotité supérieure ou égale à 50% d'un temps complet sont assimilés à des services à temps complet. Les services accomplis selon une quotité inférieure à ce taux sont assimilés aux trois quarts du temps complet.
Par dérogation au cinquième alinéa du présent I, les services accomplis à temps partiel et à temps incomplet ne correspondant pas à une quotité égale ou supérieure à 50% sont, pour les agents reconnus handicapés, assimilés à des services à temps complet.
Les agents dont le contrat a été transféré ou renouvelé du fait d'un transfert d'activités, d'autorités ou de compétences entre deux départements ministériels ou autorités publiques, ou entre deux des personnes morales mentionnées à l'article 2 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, conservent le bénéfice de l'ancienneté acquise au titre de leur précédent contrat.
Le bénéfice de cette ancienneté est également conservé aux agents qui, bien que rémunérés successivement par des départements ministériels, autorités publiques ou personnes morales distincts, continuent de pourvoir le poste de travail pour lequel ils ont été recrutés.
Les services accomplis dans les emplois relevant des 1° à 6° de l'article 3 ou de l'article 5 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée et dans les emplois régis par une disposition législative faisant exception au principe énoncé à l'article 3 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 précitée ainsi que ceux accomplis dans le cadre d'une formation doctorale n'entrent pas dans le calcul de l'ancienneté prévue aux deux premiers alinéas du présent I.
II. ― Peuvent également bénéficier de l'accès à la fonction publique de l'Etat prévu à l'article 1er les agents remplissant à la date de publication de la présente loi les conditions d'accès à un contrat à durée indéterminée en application de l'article 8, sous réserve, pour les agents employés à temps incomplet, d'exercer à cette même date leurs fonctions pour une quotité de temps de travail au moins égale à 70% d'un temps complet.
Article 5 En savoir plus sur cet article...
L'accès à la fonction publique de l'Etat prévu à l'article 1er est organisé selon:
1° Des examens professionnalisés réservés;
2° Des concours réservés;
3° Des recrutements réservés sans concours pour l'accès au premier grade des corps de catégorie C accessibles sans concours.
Ces recrutements sont fondés notamment sur la prise en compte des acquis de l'expérience professionnelle correspondant aux fonctions auxquelles destine le corps d'accueil sollicité par le candidat. A l'issue des examens et concours mentionnés aux 1° et 2°, les jurys établissent, par ordre de mérite, la liste des candidats déclarés aptes. Les deuxième à cinquième alinéas de l'article 20 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée sont applicables aux concours et examens organisés en application du présent article, même si leur application conduit à dépasser le délai défini à l'article 1er de la présente loi.
Article 6 En savoir plus sur cet article...
I. ― Les agents titulaires de contrat à durée déterminée au 31 mars 2011 remplissant les conditions fixées aux articles 2 à 5 de la présente loi ne peuvent accéder qu'aux corps de fonctionnaires dont les missions, définies par leurs statuts particuliers, relèvent d'une catégorie hiérarchique, telle que définie au dernier alinéa de l'article 29 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée, équivalente à celle des fonctions qu'ils ont exercées pendant une durée de quatre ans en équivalent temps plein dans l'administration auprès de laquelle ils sont éligibles. L'ancienneté de quatre ans s'apprécie dans les conditions fixées aux cinquième et sixième alinéas du I de l'article 4 de la présente loi.
Si les agents ont acquis une ancienneté supérieure à quatre ans auprès de cette administration, l'ancienneté s'apprécie au regard des quatre années pendant lesquelles l'agent a exercé les fonctions équivalentes à la ou aux catégories les plus élevées. Lorsque l'ancienneté a été acquise dans des catégories différentes, les agents peuvent accéder aux corps relevant de la catégorie dans laquelle ils ont exercé leurs fonctions le plus longtemps pendant la période de quatre années déterminée selon les modalités prévues respectivement aux deux premiers alinéas du présent I.
II. ― Les agents titulaires d'un contrat à durée indéterminée au 31 mars 2011 remplissant les conditions fixées aux articles 2 et 5 de la présente loi ne peuvent accéder qu'aux corps de fonctionnaires dont les missions, définies par leurs statuts particuliers, relèvent d'une catégorie hiérarchique, telle que définie au dernier alinéa de l'article 29 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée, équivalente à celle des fonctions qu'ils exercent à cette date.
III. ― Les conditions de nomination des agents déclarés aptes sont celles prévues par les statuts particuliers des corps d'accueil. La titularisation ne peut être prononcée que sous réserve du respect par l'agent des dispositions législatives et réglementaires régissant le cumul d'activités des agents publics. Les agents sont classés dans les corps d'accueil dans les conditions prévues par les statuts particuliers pour les agents contractuels de droit public.
Article 7 En savoir plus sur cet article...
Les décrets en Conseil d'Etat mentionnés à l'article 1er déterminent, en fonction des besoins du service et des objectifs de la gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences, les corps auxquels les agents contractuels peuvent accéder et les modalités selon lesquelles sont définis, pour chaque agent candidat, le ou les corps qui lui sont accessibles. Ils fixent le mode de recrutement retenu pour l'accès à chaque corps. Des arrêtés ministériels fixent le nombre des emplois ouverts, dans les corps intéressés, en vue des recrutements prévus au même article 1er.
Article 8 En savoir plus sur cet article...
A la date de publication de la présente loi, la transformation de son contrat en contrat à durée indéterminée est obligatoirement proposée à l'agent contractuel, employé par l'Etat, l'un de ses établissements publics ou un établissement public local d'enseignement sur le fondement du dernier alinéa de l'article 3 ou des articles 4 ou 6 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée dans sa rédaction antérieure à celle résultant de la présente loi, qui se trouve en fonction ou bénéficie d'un congé prévu par le décret pris en application de l'article 7 de la même loi.
Le droit défini au premier alinéa du présent article est subordonné à une durée de services publics effectifs, accomplis auprès du même département ministériel, de la même autorité publique ou du même établissement public, au moins égale à six années au cours des huit années précédant la publication de la présente loi. Toutefois, pour les agents âgés d'au moins cinquante-cinq ans à cette même date, la durée requise est réduite à trois années au moins de services publics effectifs accomplis au cours des quatre années précédant la même date de publication. Le septième alinéa du I de l'article 4 de la présente loi est applicable pour l'appréciation de l'ancienneté prévue aux deuxième et troisième alinéas du présent article. Le présent article ne s'applique pas aux agents occupant soit un emploi relevant des 1° à 6° de l'article 3 ou de l'article 5 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée, soit un emploi régi par une disposition législative faisant exception au principe énoncé à l'article 3 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 précitée. Les services accomplis dans ces emplois n'entrent pas dans le calcul de l'ancienneté mentionnée aux deuxième et troisième alinéas du présent article. Il ne s'applique pas non plus aux agents recrutés par contrat dans le cadre d'une formation doctorale.

Le contrat proposé en vertu de l'article 8 à un agent employé sur le fondement du dernier alinéa de l'article 3 et du second alinéa de l'article 6 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée, dans sa rédaction antérieure à celle résultant de la présente loi, peut prévoir la modification des fonctions de l'agent, sous réserve qu'il s'agisse de fonctions du même niveau de responsabilités. L'agent qui refuse cette modification de fonctions reste régi par les stipulations du contrat en cours à la date de publication de la présente loi.

Article 10 En savoir plus sur cet article...
I. ― L'article L. 121-16 du code de l'action sociale et des familles est abrogé.
II. ― L'accès à la fonction publique de l'Etat prévu à l'article 1er de la présente loi est également ouvert, dans les conditions prévues au présent chapitre, aux agents contractuels de droit public occupant, à la date du 31 mars 2011, un emploi de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances mentionnée à l'article L. 121-14 du code de l'action sociale et des familles. Les agents qui n'accèdent pas à un corps de fonctionnaires bénéficient des dispositions prévues au dernier alinéa de l'article 3 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée, dans sa rédaction issue de la présente loi.
Article 11 En savoir plus sur cet article...
Le chapitre X du titre V du livre VII de la troisième partie du code de l'éducation est complété par un article L. 75-10-2 ainsi rédigé:
« Art. L. 75-10-2. - Les deuxième et avant-dernier alinéas de l'article L. 952-1 peuvent être rendus applicables par décret en Conseil d'Etat, en totalité ou en partie, avec, le cas échéant, les adaptations nécessaires, aux établissements d'enseignement supérieur d'arts plastiques délivrant des diplômes d'école ou des diplômes nationaux relevant du ministre chargé de la culture. »

Article 12 En savoir plus sur cet article...
I. ― Le second alinéa de l'article L. 122-4 du code forestier et l'article L. 222-7 du même code, dans sa rédaction résultant de l'ordonnance n° 2012-92 du 26 janvier 2012 relative à la partie législative du code forestier sont ainsi rédigés:
« Le directeur général de l'office peut recruter, pour l'exercice de fonctions ne participant pas à ses missions de service public industriel et commercial, des agents contractuels de droit public, dans les conditions prévues aux articles 4 et 6 à 6 sexies de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'Etat. Les agents contractuels ainsi recrutés sont soumis aux dispositions du décret prévu à l'article 7 de la même loi. »
II. ― L'accès à la fonction publique de l'Etat prévu à l'article 1er de la présente loi est également ouvert, dans les conditions prévues au présent chapitre, aux agents contractuels de droit public occupant, à la date du 31 mars 2011, un emploi de l'Office national des forêts.
III. ― Ceux qui n'accèdent pas à un corps de fonctionnaires bénéficient des dispositions prévues au dernier alinéa de l'article 3 de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 précitée, dans sa rédaction issue de la présente loi.
Chapitre II : Dispositions relatives aux agents contractuels des collectivités territoriales et de leurs établissements publics
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Chapitre III : Dispositions relatives aux agents contractuels des établissements mentionnés à l'article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière
.
Chapitre IV : Disposition commune
.
TITRE II : ENCADREMENT DES CAS DE RECOURS AUX AGENTS CONTRACTUELS
.
TITRE III : DISPOSITIONS RELATIVES À LA LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET PORTANT DIVERSES DISPOSITIONS RELATIVES À LA FONCTION PUBLIQUE
.
Retur til startsiden LégifranceLov nr. 2012-347 af 12. marts 2012 om adgang til beskæftigelse og indehaveren til at forbedre vilkårene for ansættelse af kontraktansatte i den offentlige, bekæmpelse af forskelsbehandling og som indeholder forskellige bestemmelser Public Service.
AFSNIT I DAEKNING usikkerhed i DEN OFFENTLIGE. Mere...

26 mars 2012

Pour une meilleure orientation professionnelle des personnes handicapées

http://medef-valenciennes.fr/files/2010/07/OPCALIA.jpgPar Michèle Boisseau. Trop souvent, les personnes handicapées sont orientées par défaut dans leurs parcours professionnels qui constitue un obstacle à leur insertion sur le marché du travail.
Assurer un meilleur accompagnement des personnes en situation de handicap, tel est l’objectif visé par le projet européen « Orienter Autrement » (ORA) lancé à Lorient en novembre dernier.
ORA réunit des partenaires européens actifs dans le champs de l’insertion socio-professionnelle et/ou du handicap: Entente Wallonne des entreprises de travail adapté (Belgique); Université de Bretagne-Sud (France); Association Bagnolaise de parents et amis de personnes handicapées mentales (France); Etablissement et service d’aide par le travail de l’Association des paralysés de France de Marly (France); Universitatea Petrol-Gaza din Ploieşti (Pologne); Ada(und-Theodor-Lessing-Volkshochschule Hannover (Allemagne) et la Confédération du travail Podkrepa (Bulgarie).
Chacun des partenaires analyseront leurs pratiques et leurs postures professionnelles et les confronteront avec d’autres professionnels du réseau.
Le but est d’élaborer une nouvelle procédure d’orientation active de qualité. Par ailleurs, une phase pratique permettra de suivre des personnes en situation de handicap et des professionnels dans la mise en pratique de nouvelle procédure d’orientation active.
A terme, la publication d’une « Charte européenne pour une orientation active des personnes en situation de handicap » permettra de faire évoluer les postures professionnelles des acteurs du domaines de l’orientation tout au long de la vie, de l’éducation, de l’insertion et de l’emploi afin d’améliorer les parcours professionnels des personnes en situation de handicap.
La fin du projet est prévue en novembre 2013.
En savoir plus: www.pourlasolidarite.eu.

http://medef-valenciennes.fr/files/2010/07/OPCALIA.jpg ~ ~ VMichele Boisseau. Príliš často sú ľudia so zdravotným postihnutím v réžii v predvolenom nastavení ich kariéry je prekážkou k ich začlenenie na trh práce.
Poskytnúť lepšiu podporu pre osoby so zdravotným postihnutím, to je cieľom európskeho projektu "znamená Orient" (NRS), začal v Lorient vlani v novembri.

ORA združuje európskych partnerov aktívny v oblasti sociálno-profesijné a / alebo neschopnosti
. Ďalšie informácie: www.pourlasolidarite.eu. Viac...
26 mars 2012

Beware Big Donors

http://chronicle.com/img/chronicle_logo.gifBy Stanley N. Katz. In a January speech at the University of Michigan at Ann Arbor, laying out his policy for higher education, President Obama opened by noting his agenda: "How can we make sure that everybody is getting the kind of education they need to personally succeed but also to build up this nation—because in this economy, there is no greater predictor of individual success than a good education." Although the United States still has "the best network of colleges and universities in the world," he said, "the challenge is it's getting tougher and tougher to afford it." Thus his primary policy concerns were high tuition and student debt.
At Ann Arbor, President Obama captured the spirit of the megafoundation program for higher education. Should we be worried about that confluence?
First, consider how the foundation world has changed. Also in January, at the World Economic Forum in Davos, Switzerland, Bill Gates announced that the Bill & Melinda Gates Foundation was contributing $750-million to the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria. That's a big number. For purposes of comparison, on the same day Japan announced that it would contribute $340-million to the Global Fund, less than half the Gates gift. As of the end of 2010 (the last year for which figures are publicly available), the total assets of the Gates foundation were $37.4-billion, and that does not include the approximately $30-billion Warren Buffett pledged in 2006 to give the foundation. The next largest American philanthropic foundation in terms of net assets is the Ford Foundation (for decades our largest), which at the end of September 2011, had net assets of $10.3-billion.
While, at least for the moment, unique in size, Gates is also representative of an explosion in the net worth and annual-giving potential of the private-philanthropic sector in the United States. According to the Foundation Center, as of March 8, 2012, there were 65 private and community foundations in the United States with net assets of more than $1-billion, 11 private foundations with assets of more than $5-billion, and 30 with assets of more than $2-billion. Total foundation giving in the United States (circa 2010) was about $20.5-billion.
According to a recent Chronicle study, America's top 50 donors gave a total of $10.4-billion in 2011, rebounding from the $3.3-billion of the previous year, with its recession worries. Those numbers reflect the continued growth in the number of private philanthropic foundations in this country—10,093 were created in the 1990s, and more than 8,500 appeared between 2000 and 2009 (as opposed, for instance, to the 1,264 created in the 1970s). There are now more than 33,000 foundations in the United States.
But what grabs my attention is the number with megaresources, almost all of which have emerged over the past two decades. This is truly the era of the megafoundation.
That, of course, is a function of America's reinvention of the One Percent. Look at the most recent Forbes 400 (the magazine's annual list of the richest Americans), headed by Bill Gates (net worth $59-billion), Warren Buffett ($39-billion), Larry Ellison ($33-billion), the Koch brothers ($25-billion each), one of the Waltons (Christy, $24.5-billion), and so on. As of August 2011, more than 40 families had pledged themselves to the effort by Buffett and Bill and Melinda Gates to galvanize other billionaires to give away, inter vivos, the majority of their wealth to philanthropy. Many of them have already set up family foundations (and more will do so), and many of those new foundations have bounded to the upper reaches of the Foundation Center's list of the top 100 private philanthropies.
They are new foundations, and they are behaving in novel ways, departing from the more reflective, more patient, and generally less aggressive behaviors of the classic 20th-century foundations.
In the past, our large philanthropic foundations, Rockefeller and Carnegie particularly, were what I have earlier characterized as "learned"—much of their grant-making was devoted to trying to understand the underlying causes of the problems that concerned their boards, and the means they used toward that end was investment in research. They had a long-term strategy, hoping to find deep solutions to big problems, and they tended to support investigators who had strong research programs of their own design. Think of the Rockefeller investments in public health, both abroad and in the American South, and the large and long-term Carnegie financing of Gunnar Myrdal's study An American Dilemma: The Negro Problem and American Democracy. More...
26 mars 2012

Les maths sélectionnent - est-ce juste ?

http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpgPar Olivier Rollot. Les mathématiques ont souvent mauvaise presse, en particulier parce qu'elles interviennent très fortement dans la sélection, en France notamment. Les maths peuvent en tout cas se prévaloir d'une certaine objectivité dans la notation. Leurs vertus formatrices pour le  raisonnement, l'abstraction, la conceptualisation, la rigueur... leur  donnent une  certaine légitimité au moment d'une évaluation. Elles peuvent être taxées aussi d'encourager les inégalités, quand on voit par exemple l'importance des cours particuliers donnés dans cette matière… Clairement, les parents aideront d'abord leurs enfants dans les matières qui sélectionnent.
Ces questions, et d’autres, seront débattues au cours d'une journée de rencontre à l'Ecole Polytechnique autour de l'ouverture sociale et de l'Education, organisée par l'Association Paestel, un groupement d'acteurs pour l'ouverture sociale via les études supérieures et l'insertion professionnelle, et ouverte sur simple inscription au public: http://paestel.fr/debat. Elles apparaissent d'autant plus brûlantes que les mathématiques souffrent  aussi d’inégalités hommes femmes, d'un fort déficit de vocations chez les étudiants et au CAPES, tandis que nombre d'enseignants semblent inquiets de l'évolution du niveau de élèves dans cette matière.
Maths et origines familiales

Mathématicien et président de l'Association Paestel, Vincent Bansaye explique : « Plus la matière peut être transmise, directement ou indirectement, dans le milieu familial, plus les origines socio-culturelles doivent jouer. Or le milieu familial semble pouvoir aider sur les compétences d’abstraction. Peut-être moins pour les aspects  plus techniques  ou calculatoires des mathématiques. Le milieu semble plus naturellement pouvoir jouer pour le français, la culture générale ou les lettres. Par exemple, les élèves d'origines étrangères semblent buter plus sur ces matières dans le concours d'entrées que sur les mathématiques.
Par ailleurs, dans une évaluation scientifique, elles peuvent prétendre à une certaine légitimité, ne serait qu'en voyant  leur importance en physique chimie, informatique, ou plus récemment en finance ou en biologie.
Ceci dit,  plus la matière est enseignée depuis longtemps, plus les inégalités ont pu s'accumuler. Ceci ne plaide pas pour une évaluation forte par les mathématiques.
Pour les maths en particulier, l'Ecole est ainsi en première ligne pour donner les mêmes chances à chacun, même si beaucoup reste à faire quand on voit le creusement des inégalités entre établissements. Elle peut être aidée d'associations comme Animath, Math en jeans, Hippocampe-Math, Tremplin…, des engagements des universités ou grandes écoles, voire des labels institutionnels comme MathC2+ »
Maths et origines familiales

Martin Andler, professeur des universités en mathématiques, président d'Animath, constate lui qu’ « on s'intéresse surtout aux inégalités (sociales, sexe) dans l'accès à l'enseignement supérieur long, et en particulier aux écoles d'ingénieurs (les "grandes" écoles plus ou moins prestigieuses), et au rôle des mathématiques. Il faut donc être conscient que l'accès aux diplômes avancés en sciences (écoles, masters, doctorats)  ne concerne que moins de 10% de chaque classe d'âge.
Notons, en ce qui concerne le pourcentage de femmes, que les données concernant les masters et les diplômes agrègent les données qui concernent toutes les sciences, sachant que la proportion de femmes y est très variable: 58,9% dans les écoles d'agronomie, 60% dans les écoles de génie chimique et sciences de la vie, 15,8% dans les écoles spécialisées en informatique.
L'échec scolaire massif

Il frappe de manière disproportionnée les jeunes d'origine sociale modeste, commence évidemment très tôt, certainement dès l'école primaire. Les enquêtes dont nous disposons, dont les études Pisa au niveau des jeunes de 15 ans, permettent de faire le diagnostic suivant:
- la France est un des pays avancés dans lesquels l'échec scolaire est le plus élevé, concernant près de 20% de chaque classe d'âge;
- la France est le pays dans lequel le poids de l'origine sociale pèse le plus lourd dans la réussite scolaire;
- les mathématiques n'y échappent pas: elles sont plus discriminantes internationalement (plus d'élèves en échec en mathématiques que dans les autres domaines), plus discriminantes en France qu'ailleurs.
Lettres et sciences

La reproduction sociale semble donc jouer de la même manière des deux côtés de la frontière sciences/lettres. On n'a guère d'explication pour ce phénomène qui va contre le sens commun qui dicterait que la réussite des jeunes en sciences devrait être moins dépendante de l'origine sociale qu'en lettres. La familiarité avec la "culture générale" (livres, musique, arts) acquise dans le contexte familial serait un passeport vers la réussite scolaire  en français, histoire etc. alors que les différences familiales auraient moins d'impact sur la réussite en mathématiques, physique, sciences de la vie.
Nous sommes tous influencés par  les travaux de Bourdieu qui, avec le concept de « capital culturel » a démonté les mécanismes du jugement scolaire dans les disciplines littéraires. Mais Bourdieu n'a pas produit une analyse comparable en ce qui concerne les disciplines scientifiques. Par exemple son ouvrage La Noblesse d'Etat — Grandes écoles et esprit de corps (Edition de Minuit, Paris, 1989), qui traite des grandes écoles en général, base l'analyse, et en particulier l'enquête de terrain, exclusivement sur les classes préparatoires littéraires et le concours d'entrée à l'Ecole normale supérieure littéraire.
Conclusions

Les inégalités sont donc solidement installées quand on en arrive aux études supérieures. De ce point de vue, l'argument selon lequel le système des écoles n'a pas de responsabilité particulière dans les inégalités pourrait être recevable. Mais il ne résiste pas à une analyse comparative. En effet, les inégalités dans les grandes écoles sont de deux natures différentes : inégalités sociales d'un côté, mais également inégalité entre hommes et femmes. Si le système fonctionnait bien, mais était seulement tributaire des inégalités sociales installées dès le primaire et le collège, alors il n'y aurait aucune raison que les progrès en direction de la parité soient si lents.
Or on a vu dans le tableau plus haut que les grandes écoles scientifiques comptaient seulement 27% de femmes parmi leurs élèves. Ce chiffre médiocre est trompeur, car plus les écoles sont prestigieuses, moins il y a de femmes: seulement 15% à Polytechnique par exemple. De plus, après des progrès enregistrés dans les deux décennies précédentes, on assiste maintenant à une quasi-stagnation
On peut ajouter à ce diagnostic une autre constatation: plus il y a de mathématiques, moins il y a de femmes, comme le montre l'exemple de l'Ecole normale supérieure où le nombre de femmes reçues au concours est le plus bas dans le concours Mathématiques.
Dans ces domaines, la parité hommes femmes n'est pas un problème français. Un peu partout dans le monde, les études de mathématiques, informatique, sciences de l'ingénieur sont plus ou moins dominées, en proportion, par les garçons. Mais que peut-on constater ailleurs ?
- Au Massachussetts Institute of Technology, le nombre de femmes dans leur cycle "bachelor" (licence) a régulièrement augmenté depuis les années 1960 pour se rapprocher maintenant de la parité : 44,7% pour les étudiants actuellement en cours d'études, contre 43,7% l'année précédente et 40,6% en 1998-99. Au niveau "graduate" (master et doctorat), on en est à 31,5% contre 29,4% l'an dernier et 25,8% en 1998-99.
- A l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, le nombre de femmes est passé de 16% en 2000 à 26% en 2008 et 30% en 2011.
Le système méritocratique des concours, importé en France par les Jésuites qui avaient découvert et admiré le recrutement par concours des fonctionnaires dans la Chine impériale, fut, à l'époque de son introduction à la fin du XVIIIème siècle, un immense progrès à la fois en termes de compétences et de démocratie. Est-il encore la panacée?
L'enseignement supérieur est confronté aujourd'hui à trois enjeux essentiels

- 1 : la parité;
- 2 : la démocratisation dans une période où; globalement, il n'y a plus un mouvement général d'ascension sociale, mais un jeu à somme nulle dans lequel ceux qui sont en haut défendent durement leur place;
- 3 : une innovation technique qui s'écarte du modèle des grandes entreprises étatiques dans laquelle la France avait connu une certaine réussite de la 2ème Guerre jusqu'aux années 1970.
Force est de constater que notre système de recrutement des élites ne répond que médiocrement à ces trois défis.
Il n'y a pas lieu de baisser les bras. Même si l'inertie semble bien souvent l'emporter, les réformes de structure sont possibles. Mais en dehors de ce niveau "macro", nous devons être présents au niveau "micro", par des interventions sur le terrain, en direction des jeunes des zones défavorisées et en direction des filles. C'est ce que les différentes associations regroupées autour d'Animath tentent tous les jours, et depuis cette année dans le cadre de Cap'Maths.»
Les débats sont lancés...
http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpgBy Olivier Rollot. Mathematics has often bad press, particularly because they involved very heavily in the selection, particularly in France. The math may in any case to rely on a certain objectivity in scoring. Their formative virtues for reasoning, abstraction, conceptualization, rigor ... give them some legitimacy at the time of assessment. They may also be taxed to encourage inequality, for example when we see the importance of private tuition in that subject ... Clearly, parents help their children first in that select materials.
These questions and more will be discussed during a meeting day at the Ecole Polytechnique around the opening and Social Education, organized by the Association Paestel, a group of actors for the social openness through graduate and professional integration, and open to the public upon registration: http://paestel.fr/debat. More...
26 mars 2012

Share of overseas students choosing to study in the UK set to grow

The Guardian homeA major investigation into the global HE market by the British Council has shown how well placed UK universities are to take advantage of growth in the sector. Next month the British Council will publish the results of a major investigation into the global HE market over the next decade, which will highlight yet again how well placed Universities in the UK are to take advantage of the growth in higher education in the 21st century.

The report predicts that the UK will take a bigger share of the growth in overseas students than the US with almost 30,000 more enrolments per year by 2020. One of the reasons for this is that the biggest growth in overseas students will come from India which still has strong cultural connections with the UK. There are also significant opportunities to make money by creating campuses overseas like the University of Nottingham has done or by collaborating with other providers to deliver degrees in other countries. Last year there were half a million people studying entirely outside the UK on a programme delivered at least in part by a UK institution, (source: HESA, 2012). The global education company Pearson is already expanding its provision of HE Online in emerging markets. Last month it announced plans to launch a new online university in Mexico. The group has bought a school curriculum company in Brazil and is eyeing opportunities to move into HE in Brazil, which is expected to overtake Russia in the next ten years for the number of students enrolled in tertiary education.
Another trend highlighted in the report is the increase in international research collaboration, 15 years ago a quarter of research was produced in this way – the proportion is now more than a third. This is particularly important for universities seeking to maintain and improve global league table rankings as there is a strong correlation between international research collaboration rates and the citations so crucial to league tables such as the QS.
Higher Education is now the UK's fifth largest service export and well placed to become even more important to our economy. The British Council report is a densely packed 81 pages of analysis and tables and the consistent story behind each page is that the UK has been passed the ball in front of an open goal. But it's an opportunity we could still muck up. On the 5th of April the government will close the tier 1 (post-study work) visa category for new applicants. After that international graduates will only be able to stay in the UK to work if they have a graduate level job or training offer or if they have a "strong business proposition" under new provisions for "graduate entrepreneurs".
It is still very unclear how the new visa regime will affect enrolments. The February figures from UCAS show a 13% increase in under graduate applications from non EU countries. Post graduate applications are critical and the impact on these seems to have been patchy with some institutions increasing applications while others have suffered a significant decline. The real test of course is how many secure visas and turn up at the start of the new academic year. Anecdotal evidence suggests that students from the Indian subcontinent are most likely to be deterred by the restrictions on employment after graduation, precisely the area of greatest potential growth for the UK.
But the sector and even BIS cry out their warnings in vain. Cutting immigration is the overwhelming policy priority of the Home Office, it could not care less about the economic consequences and has said so. The Conservatives have promised to slash immigration and with a Border Agency in chaos, overseas students are an easily identifiable target. It's a mad world.
26 mars 2012

Les réseaux sociaux seraient dangereux pour trouver du boulot

http://www.le-grep-rh.com/imgs/le-grep-rh.pngUne enquête du réseau Eurocom Worldwide révèle qu'un cadre sur cinq écarte le profil d'un candidat d'un processus de recrutement après avoir consulté son profil sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux sont présentés, de plus en plus souvent, comme le nouvel Eldorado du recrutement, mais qui n'est pas dénué de quelques dangers. Ainsi, dans le secteur de l'informatique et des télécommunications (IT), près d'un cadre sur cinq admet que le profil d'un candidat sur un réseau social l'a conduit à ne pas le recruter, révèle une enquête du réseau Eurocom Worldwide.
"Un indicateur très fort de l'impact de ces nouveaux médias"

"Dans les années à venir, beaucoup d'entre nous seront confrontés à ce qu'ils rendent public aujourd'hui sur les différentes plateformes sociales. Le fait qu'un recruteur sur cinq écarte des postulants sur la base de ce qu'il découvre sur internet est un indicateur très fort de l'impact de ces nouveaux médias dans la vie de tous les jours", met en avant Mads Christensen, directeur du réseau Eurocom Worldwide.
Le résultat de l'enquête Eurocom Worldwide confirme les conclusions d'une étude du cabinet Robert Half Réseaux sociaux, suivant laquelle 32% des recruteurs français décident d'exclure un candidat du processus de recrutement suite à une visite sur les réseaux sociaux.
LinkedIn, réseau le plus populaire dans le secteur IT

A noter également que le média social le plus populaire dans le secteur IT demeure LinkedIn (74%), devant Twitter (67%), Facebook (65%) et YouTube (56%). Enfin, seulement la moitié des sociétés interrogées disposent d'un système de surveillance relatif à ce qui est dit à leur sujet dans les réseaux sociaux.

http://www.le-grep-rh.com/imgs/le-grep-rh.png ~ ~ VPrieskum ukazuje, Eurocom Worldwide sieť pod piatimi z produkcie profilu kandidáta z výberového konania po konzultácii jeho profil na sociálnych sieťach.
Tieto sociálne siete sú prezentované častejšie ako nový Eldorado náboru, ale nie je bez určitých nebezpečenstvo. Tak, v počítačovom priemysle a telekomunikácií (IT), takmer jeden z piatich manažéri pripúšťajú, že profil kandidáta v sociálnej sieti viedol ho, najať, prieskum odhalí sieť Eurocom Worldwide. Viac...

26 mars 2012

Les grandes écoles misent sur le distant learning

http://le-stand.fr/blog/wp-content/uploads/2011/10/realisation-de-stand-salon-vocatis.jpgPar Yves Rivoal. Après avoir conquis l’univers de la formation professionnalisante, l’e-learning s’attaque désormais à la formation diplômante, mais en concédant souvent une petite dose de présentiel. Un mariage que d’aucuns appellent le « distant learning ».
En 2011, l’EM Normandie est devenue la première école de commerce à proposer l’obtention de son Master Grande Ecole en e-learning, à l’issue d’un cursus de deux ans. Ici, plus de tableaux noirs, plus de traditionnelles salles de classe… Les cours sont virtuels et à la carte, avec au menu des vidéos, des quizz, des activités interactives et autres études de cas... Un dispositif que l’équipe pédagogique de l’école appuie toutefois en répondant aux interrogations des stagiaires.
- A l’IAE de Caen, pas moins de neuf diplômes sont aujourd’hui proposés en e-learning: un Master d’Administration des Entreprises, un Master Management, un M2 Gestion des Ressources Humaines, un M2 Management des Organisations Sociales… Toutes ces formations s’adressent à des techniciens supérieurs ou à des agents de maîtrise titulaires d’un diplôme bac+2, justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins trois ans. Du côté des écoles d’ingénieurs, le service de formation continue de l’Ecole des Mines d’Alès propose d’accéder au diplôme d’ingénieur en suivant la première année de formation en e-learning, la seconde année se déroulant sur le campus à Alès.
Tout le contenu des cours sur i-Pad

- Certains établissements vont encore plus loin en ouvrant tous leurs diplômes au distant learning, un mode d’enseignement qui mélange présentiel et e-learning, les étudiants étant libres de choisir le mode de fonctionnement qui leur convient le mieux. C’est notamment le cas de SABI, une école de commerce finlandaise créée en 2006 à Helsinki, et qui a ouvert un second campus en France il y a deux ans. Dans cette école, tous les diplômes sont accessibles en distant learning: un MBA, un Master of Diplomatic Studies, un doctorat en diplomatie et relations internationales…
- « A la différence du e-learning où il n’y a en général pas de contacts humains, le distant learning permet d’alterner entre les cours sur le campus et en e-learning, en fonction de l’emploi du temps et des disponibilités de chacun, explique Claire Colbach, assistante marketing de l’école en France. Nos étudiants peuvent également participer à des séminaires sur le campus ou en ligne, et dialoguer avec leurs professeurs à distance. Ils ont enfin une semaine d’études en Asie dans une de nos écoles partenaires, et les examens n’ont pas lieu en ligne, mais sur notre campus. »
- Au début de la formation, tous les étudiants se voient remettre un i-Pad qui abrite l’ensemble du matériel pédagogique. « Ce matériel est accessible sans avoir besoin de se connecter à Internet puisqu’une fois que vous avez téléchargé les cours, vous n’avez plus ensuite qu’à télécharger les actualisations, précise Claire Colbach, Et grâce à leur i-Pad, les étudiants peuvent également accéder à des bibliothèques en ligne, à des dictionnaires, à des supports de cours... Autrement dit, ils peuvent transporter leur école avec eux ».
http://le-stand.fr/blog/wp-content/uploads/2011/10/realisation-de-stand-salon-vocatis.jpgBy Yves Rivoal. Having conquered the world of professional training, e-learning is now attacking the diploma course, but often conceding a small dose-face. Un mariage que d'aucuns appellent le « distant learning ». A marriage that some call "remote learning". More...
26 mars 2012

Allocations pour des études à distance

http://www.formasup.fr/sites/all/themes/formasup/images/formasup_logo.gifL'Agence universitaire de la Francophonie
L'AUF est une des plus grandes associations d'universités au monde, avec 781 établissements membres dans 94 pays.
Elle propose chaque année des bourses d'étude à destination de pour ceux qui résident et qui sont issus d'un pays du sud : un appel à candidatures FOAD est lancé sur le site: foad.refer.org. Les candidats postulent directement sur le site, et à l'issue du comité de sélection, ils seront avisés de l'attribution ou non d'une bourse.
Edito de Bernard Cerquiglini, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie

Dans le domaine de la formation ouverte et à distance (FOAD), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) propose un nouvel appel à candidatures pour permettre à des étudiants et à des salariés en formation continue de suivre, en restant dans leurs pays et en continuant de travailler, un diplôme de niveau licence ou master.
Plusieurs centaines d’allocations d’études à distance couvrant une importante partie des frais pédagogiques et d’inscription à ces diplômes seront offertes. Une priorité est accordée, à qualité scientifique égale, aux candidatures féminines. Pour tous, des tarifs réduits ont été négociés avec les universités diplômantes.
Outre les diplômes proposés par des universités européennes,des licences et masters à distance sont proposés par des établissements au Burkina Faso, au Cameroun, en Egypte, à Madagascar, au Liban, au Maroc, au Sénégal, en Tunisie et au Viêtnam. Et pour certains diplômes, leur développement a été soutenu par l’Agence suite à l’appel à projets 2010.
En 2011, l’AUF avait reçu 12374 candidatures; 1 264 nouveaux apprenants, allocataires ou bénéficiant d’un tarif réduit, ont été régulièrement inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur membres de l’Agence. Quatre-vingt-deux pour cent de ces personnes sont originaires d’Afrique sub-saharienne.
L’Agence universitaire de la Francophonie met gratuitement à la disposition des candidats sélectionnés ses campus numériques francophones. Ils y trouvent les infrastructures techniques et de réseau permettant de suivre ces formations dans de bonnes conditions, mais aussi des conseils, des aides, des médiations destinés à favoriser leurs apprentissages.
Ces formations sont dispensées pour la plupart entièrement à distance, via les technologies numériques; les examens se déroulent toutefois de façon classique en salle surveillée. Les diplômes proposés à distance ont la même valeur académique que les diplômes classiques.
Nous vous souhaitons plein succès dans vos candidatures. Bernard Cerquiglini, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie.
http://www.formasup.fr/sites/all/themes/formasup/images/formasup_logo.gifAgence Universitaire de la Francophonie
Den AUF er en af ​​de største sammenslutninger af universiteter i verden, med 781 medlemmer institutioner i 94 lande.

Det giver årlige stipendier til destination for dem, der bor og kommer fra et sydeuropæisk land: en indkaldelse af ansøgninger blev lanceret på ODL hjemmesiden: foad.refer.org.
Ansøgere henvende sig direkte til webstedet, og i slutningen af ​​udvælgelseskomitéen, vil de blive underrettet om tildeling af et stipendium eller ej. Mere...
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