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Formation Continue du Supérieur
3 mars 2012

L'université pour l'avenir, avenir des universités, discours d'ouverture et de clôture

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/logo_cpu.jpgLes mercredi 8, jeudi 9 et vendredi 10 février 2012 à Marseille
La loi sur les libertés et responsabilités des universités (LRU), dite aussi « loi d’autonomie des universités », en vigueur depuis aout 2007, a marqué l’aboutissement d’une réflexion engagée depuis de nombreuses années par la communauté universitaire, visant à permettre aux universités de disposer de marges de manœuvre pour conduire des politiques propres. Pour la Conférence des Présidents d’Université (CPU), cette réflexion s’est concrétisée, début 2007, par les propositions formulées lors du colloque de Metz « l’Université, une chance pour la France ».
Depuis cette date, le paysage universitaire s’est considérablement transformé, notamment grâce au rapprochement des établissements de leurs partenaires, la CPU consacrant ses colloques successifs aux différentes missions qui incombent aux universités autonomes: la dimension européenne et internationale de leurs politiques d’établissement (2008), leur rôle socio-économique sur un territoire (2009), leurs ambitions pour le doctorat (2010) et la licence (2011), s’emparant ainsi tant de la mission globale d’accroissement des qualifications que de celle de production d’une recherche scientifique d’excellence. La CPU a de plus approfondi sa réflexion au cours de séminaires mensuels, sur des thèmes plus spécifiques: gouvernance et forme juridique des établissements d’enseignement supérieur et de recherche; stratégies territoriales; immobilier; classements mondiaux d’universités; innovation…
Forte de cette expérience d’acquisition de l’autonomie dans tous les domaines qu’elle recouvre, la CPU doit à présent s’interroger et interpeller la nation sur ce que pourrait devenir le dispositif français d’enseignement supérieur et de recherche à échéance de 15 ou 20 ans, une fois que les investissements actuels auront produit leurs effets, sur la durabilité de son modèle économique et sur sa place au niveau international.
Discours de Clôture du colloque de la CPU à Marseille - Louis Vogel.
Chers collègues, chers amis,
- Nous voici arrivés au terme de nos travaux qui se situent à un moment charnière de l’histoire de nos universités et des politiques d’enseignement supérieur et de recherche.
- Les rapporteurs de chacune des tables rondes mettront en forme et consolideront les principales conclusions et propositions issues des débats de ces trois jours.
- Ces propositions seront ensuite soumises aux instances de notre Conférence.
- Elles seront présentées comme contributions aux débats publics des élections présidentielles et, demain, des élections législatives.
- Je voudrais proposer à chaud un certain nombre de pistes et d’orientations que nous inspirent ces débats.
- Avant cela, il me faut remercier très sincèrement et très chaleureusement:
‐ tous les intervenants à nos tables rondes, tous ceux qui ont pris part, depuis la salle, par mail ou tweet, à nos échanges,
‐ Mais aussi tous ceux qui ont apporté leurs contributions à nos travaux, par les documents écrits qu’ils nous ont adressés ou par les auditions auxquelles ils ont participé.
- Ces remerciements ne sont pas de pure forme.
- Ils ne sont pas seulement liés à la qualité des apports de chacun d’entre vous.
- Grâce à vous, nous pouvons nous faire l’écho des débats, des espoirs, des inquiétudes, des dynamiques, des mécontentements ou des frustrations et aussi des réussites et des enthousiasmes qui traversent nos établissements et leurs partenaires.
- Notre action ne sera efficace que si nous construisons nos réflexions et propositions en lien avec les acteurs de la communauté universitaire, dans toutes leurs composantes et leurs sensibilités.
- Notre action ne sera efficace que si nous agissons avec tous ceux, de plus en plus nombreux, qui s’intéressent aux enjeux de l’enseignement supérieur et de la recherche et qui sont conscients du rôle que jouent nos universités pour la vitalité et l’attractivité de nos territoires, pour le développement de notre économie, pour la construction d’une société de la connaissance.
- Si vous avez répondu aussi nombreux à notre invitation, c’est parce que vous êtes conscients de l’importance des travaux de la CPU dans la définition des politiques d’enseignement supérieur et de recherche.
- Nous avons fait figurer dans les dossiers qui vous ont été distribués et, de manière dématérialisée, sur les clés USB qui vous ont été remises (développement durable oblige !), les positions de la CPU adoptées lors des colloques de 2004 à 2011.
- Ce regard rétrospectif montre:
‐ que certaines de nos propositions ont inspiré les politiques publiques depuis plusieurs années;
‐ que d’autres restent d’une inquiétante et regrettable actualité, parce qu’elles tardent à être mises en oeuvre bien qu’elles apparaissent pourtant nécessaires à l’ensemble des acteurs de la communauté universitaire;
‐ que d’autres, enfin, continuent de susciter des désaccords et des controverses.
- Toutes, cependant, présentent l’intérêt de faire entendre une voix singulière, la voix de la CPU.
- Ce n’est pas un hasard corporatiste si 4 anciens responsables de la CPU – Beranrd Dizambourg, Jean‐Marc Monteil, Jean‐Pierre Finance, et Lionel Collet – ont été invités à s’exprimer au cours de notre colloque et je veux les remercier d’avoir accepté notre invitation.
- Il y a une continuité des réflexions qui sont menées dans notre Conférence.
- Près de 5 ans, après l’adoption de la loi sur les libertés et responsabilités des universités, et malgré les craintes qu’elle avait suscitées, ni les Présidents d’universités ni la CPU n’ont abusé du pouvoir excessif que la loi leur aurait confié.
- Nous avons, au contraire, conduit et accompagné, avec l’ensemble de nos équipes, avec les instances de nos établissements, avec nos partenaires, une mutation considérable de nos établissements...
Pour un programme de recherche sur les universités
- Enfin, il nous faut appliquer aux universités les mêmes exigences d’analyse et d’objectivité que celles que nous préconisons dans nos démarches de recherche.
- Compte tenu des évolutions très importantes que connaît notre système d’enseignement supérieur et de recherche, la CPU est prête à proposer à l’ANR et aux EPST, en particulier au CNRS, plusieurs programmes de recherche sur les universités, s’associant aux travaux qui ont été engagés, par exemple par le Ministère de l’Equipement sur les questions d’insertion de l’université dans les territoires (le PUCA), ou à ceux du RESUP.
- Ces enjeux rappelés, ces questionnements et ces propositions de réponses que je viens d’énoncer sont le fruit des débats qui ont été conduit durant ces deux jours de colloque et des quelques semaines, trop courtes, de préparation.
- Nos propositions doivent être encore précisées et complétées au cours des prochaines semaines, avant d’être débattues et approuvées par les instances de la CPU.
- Elles ont vocation, vous le savez, à être portées auprès des candidats aux élections à la Présidence de la République, mais aussi aux élections législatives, et plus largement à éclairer les nombreux débats et les campagnes qui se déroulent dans nos établissements.
- Par ces propositions, les universités vont continuer à faire entendre leur voix afin que l’enseignement supérieur et la recherche aient, au sein des politiques publiques la priorité qui doit être la leur pour l’avenir du pays.
- Je ne veux pas terminer sans adresser au nom de la CPU des remerciements particulièrement chaleureux à Yvon Berland, Marc Pena et Jean‐Paul Caverni ; à toutes les équipes d’Aix‐Marseille Université qui se sont magnifiquement mobilisées pour offrir des conditions d’accueil exceptionnelles à notre colloque annuel, en sachant jouer de l’amplitude des températures ; et aussi à l’équipe permanente de la CPU qui a su, une nouvelle fois, préparer un colloque à la hauteur de ce que les présidents et leurs partenaires attendent de notre Conférence.
- Cela n’aurait pas été possible sans l’engagement et l’énergie constants et patients de Gérard Blanchard qui a accepté la charge difficile du pilotage scientifique de ce colloque. Contact presse : Pôle Communication – 01 44 32 92 45. Télécharger le Discours de Clôture du colloque de la CPU à Marseille - Louis Vogel.
Discours d'Ouverture du colloque de la CPU à Marseille - Yvon Berland

Permettez-moi, au nom de la toute jeune université d’Aix-Marseille, de ses étudiants et de ses personnels, de vous dire quelle est ma satisfaction et ma fierté d’accueillir le colloque annuel de la Conférence des présidents d’université. Merci à tous mes collègues d’avoir choisi Marseille. Le thème du colloque est éminemment important et stratégique pour construire l’avenir de l’Enseignement Supérieur dans notre pays, la date est, on peut le dire, particulièrement bien choisie.
Je laisserai au président de la CPU, mon ami Louis Vogel, le soin de parler du thème choisi cette année pour le colloque « L’Université pour l’avenir, l’avenir des universités ».
La période actuelle d’avant les échéances présidentielles est incontestablement LE moment privilégié pour que la CPU joue pleinement son rôle, pour faire entendre la voix de la communauté universitaire auprès des candidats, pour dessiner le meilleur avenir de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
J’évoquais la toute récente Aix-Marseille Université que j’ai l’immense honneur et bonheur de présider depuis le 3 janvier 2012.
Quelques mots d’histoire pour mieux vous la faire connaitre:
De la fin du 19ème siècle jusqu’en 1968, l’ensemble des facultés était regroupé dans l’université d’Aix-Marseille, alors présidée par le Recteur d’Acacadémie.
Cette université s’est séparée en 3 établissements: Aix-Marseille 1 et Aix-Marseille 2 ont été créées en 1970, puis Aix-Marseille 3 en 1973.
Aix-Marseille 1 avait le monopole du secteur des Lettres et des Sciences humaines, Aix-Marseille 2 celui du secteur de la Santé et Aix-Marseille 3 celui du secteur juridique. Les sciences exactes étaient partagées entre les 3 universités et les sciences économiques entre Aix-Marseille 2 et 3. Il a fallu 40 ans, et notamment ces 4 dernières années, pour que les 3 universités convergent vers le souhait de se réunir en un seul établissement: Aix-Marseille Université, pour donner plus de cohérence à l’organisation de l’Enseignement Supérieur et la Recherche sur le site avec nos partenaires: les écoles et les organismes de recherche.
Cela me donne l’occasion de remercier mes collègues et amis Jean-Paul Caverni et Marc Pena d’avoir conduit cette fusion. Je ne crois pas me tromper en affirmant la satisfaction des collectivités locales devant ce travail accompli. Je ne crois pas non plus me tromper si j’affirme que le monde socio-économique s’en réjouit également.
Aujourd’hui, Aix-Marseille représente 70 000 étudiants, dont 4000 doctorants et 10 000 étudiants internationaux, près de 8 000 personnels, 132 structures de recherche, 5 secteurs disciplinaires, 21 composantes (nous en avions 40 lorsque nous étions 3) et un budget de 650 millions d’euros. Vous êtes ici sur le campus Santé Timone qui compte 11 000 étudiants, nous sommes plus exactement dans les locaux de la faculté de Médecine.
Si je suis l’heureux président d’Aix-Marseille Université, j’ai le privilège d’appartenir depuis un peu plus d’un an au bureau de la CPU, aux côtés du président Louis Vogel et d’Anne Fraisse, comme moi vice-présidente, avec lesquels j’ai beaucoup de plaisir à travailler.
Nous avions annoncé un bureau pluriel. Plus d’un an après sa mise en place, ce bureau est de plus en plus soudé et complémentaire. Nous travaillons en parfaite harmonie avec les présidents et les personnels permanents, je pense notamment à Alain Abécassis, cheville ouvrière incontestable et incontestée de la CPU, ainsi qu’à Denis Ehrsam.
Etant si bien dans cette CPU, j’ai cherché comment pouvoir continuer à y participer. A l’évidence il n’y avait qu’une seule possibilité : continuer à être président d’université. Voilà pourquoi j’ai été candidat à la présidence de l’université unique… Vous savez tout, ou presque !
Plus sérieusement, je souhaite que ce colloque soit l’occasion d’un travail collectif, productif et utile à l’avenir des universités. Je vous l’assure, il a été préparé de main de maitre par Gérard Blanchard, président du Comité Pilotage (président de l’université de la Rochelle).
Merci à tous, bienvenue à Marseille et excellent colloque.
Voir aussi L’Université pour l’avenir, avenir des universités, Colloque annuel de la CPU: l'université pour l'avenir, avenir des universités, L’avenir des universités en débat à Marseille - Colloque annuel de la CPU- 8, 9 et 10 février.

http://www.cpu.fr/fileadmin/img/logo_cpu.jpg~~V Mercoledì 8, Giovedi 9 e Venerdì 10 Febbraio 2012 a Marsiglia
La legge sui diritti e responsabilità delle Università (LRU), detta anche "legge sull'autonomia delle università", in vigore dall'agosto 2007, ha segnato il culmine di discussioni avviate da molti anni dalla comunità accademica, a per consentire alle università di avere un margine di manovra per perseguire proprie politiche.
Per la Conferenza dei presidenti University (CPU), questo pensiero è venuto a compimento nei primi mesi del 2007 le proposte formulate in occasione della conferenza di Metz "Università, la possibilità per la Francia". Più...

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