Les EchosPar Isabelle Ficek. Tout ne s'arrête pas avec la sélection des Initiatives d'excellence, [ces grands campus à vocation mondiale, NDLR] », assurait-on au Commissariat général à l'investissement (CGI), avant l'annonce des résultats de la deuxième vague de cet appel à projet phare du grand emprunt, doté, au total, de 7,7 milliards d'euros. C'est maintenant que tout commence pour les cinq lauréats distingués officiellement vendredi par François Fillon à Bordeaux: Toulouse, Aix-Marseille, Saclay, Sorbonne Universités (Paris-II, IV, VI) et Sorbonne Paris-Cité (Paris-III, V, VII, XIII, Sciences po Paris, etc.). Ils viennent s'ajouter aux trois Idex désignés en juillet (Bordeaux, Strasbourg et PSL Etoile avec Ulm, Dauphine, etc.).

A eux de concrétiser le projet retenu par le jury et le gouvernement pour former, d'ici à dix ans, des « pôles pluridisciplinaires d'excellence de rang mondial », susceptibles « d'attirer les meilleurs étudiants, les professeurs et chercheurs les plus reconnus », a expliqué le Premier ministre. Ce qui implique pour chacun d'importantes transformations, notamment de gouvernance. La nouvelle étape à franchir est l'élaboration d'une convention à signer avec l'Etat et l'Agence nationale de la recherche. Les dotations allouées à chaque Idex - pour une période probatoire de quatre ans -devraient être connues dans moins d'un mois.
Reste à répartir près de 5,5 milliards d'euros, Strasbourg et PSL ayant été dotés de 750 millions quand Bordeaux - qui a signé sa convention vendredi -l'a été de 700 millions (soit 24 millions d'intérêts par an pour le campus). Ces fonds « ne se substituent pas aux crédits budgétaires », a assuré François Fillon. Une réponse aux inquiétudes fortes dans le secteur face au poids des financements extrabudgétaires, au détriment, critique-t-on, des crédits récurrents.
Quatre projets recalés

Si tout ne s'arrête pas avec la sélection, pour les quatre projets recalés - Grenoble, la Lorraine, Lyon et Hésam (Paris-I, Ehess, ENA, etc.) -, le coup est dur. Devant l'absence de Lyon, gênante quand Rhône-Alpes constitue le deuxième potentiel de recherche français, ainsi que du projet original de Hésam, François Fillon, soulignant la « grande qualité » de ces dossiers « utiles pour le pays », a demandé au commissaire général à l'investissement, René Ricol, et au ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, de les recevoir « pour voir comment financer ces projets sur d'autres crédits ». De quoi, peut-être, dégager une incitation financière de quelques millions d'euros par an, sans laquelle il sera difficile d'engager les transformations nécessaires à ces pôles. Ces déclarations ont été accueillies avec « attention » à Paris et à Lyon, malgré une immense déception et l'inquiétude « de constater l'absence incompréhensible de la région Rhône-Alpes sur la carte ». Vendredi, l'équipe de François Hollande a pointé le risque d'un « système à deux vitesses », avec « quelques pôles [...] aux moyens considérablement renforcés » et des « déserts universitaires et scientifiques ». Une crainte très présente dans le milieu universitaire. Le gouvernement table, lui, sur un effet locomotive des Idex. I. F. ET F. N. (À BORDEAUX), Les Echos.
Les EchosIsabelle Ficek. Všetko nekončí s výberom iniciatív excelentnosti, [to veľký školský areál s globálnou, Ed] ", bolo povedané na valnom komisie pre investície (CGI), pred oznámením Výsledky druhej vlny tejto výzvy na vlajkovým projektom veľkého úveru, s celkom 7,7 miliardy eur. Teraz je tam, kde to všetko začína pre päť víťazov v piatok oficiálne vyznačujú François Fillon v Bordeaux Toulouse, Aix-Marseille, Saclay, Sorbonne University (Paríž II, IV, VI), Paris-Sorbonne a Cité (Paríž-III, V , VII, XIII, Sciences Po Paris, atď.). Jedná sa okrem troch menovaných v júli IDEX (Bordeaux, Štrasburgu a Ulme s PSL hviezdy, Dauphine, atď.). Viac...