02 février 2012
A Pékin, Centrale vend son modèle d'ingénieur à la française

"Lionel" s'appelle en réalité Tiefeng Wu, et il fait partie des 75 premiers diplômés de l'Ecole centrale de Pékin (ECP). La Chine, intéressée par la formation d'ingénieurs "à la française", a invité le groupe des écoles Centrale (Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris) à reproduire son cursus au sein de l'université Beihang de Pékin, avec le soutien dans un premier temps de professeurs français: une année d'apprentissage linguistique intensif, deux années de prépa et trois de formation d'ingénieur. Cerise sur le gâteau, les étudiants sont invités à choisir un prénom français...
Lundi 7 janvier, la remise des diplômes - ayant la même valeur qu'en France - a donné lieu à une cérémonie officielle. La Chine y a mis du lustre, ouvrant le Palais du peuple, édifice monumental qui donne sur la place Tiananmen. Miao Wei, ministre chinois de l'industrie et des techniques de l'information, s'est félicité des "succès avérés et encourageants" de l'ECP, faisant notamment référence à l'insertion professionnelle prometteuse des premiers diplômés. Sept sur dix ont déjà trouvé un emploi. "Cette école jouera un rôle actif dans la réforme de notre système d'enseignement supérieur, a-t-il assuré. La Chine est entrée dans une ère d'innovation. Et nous voulons former les talents qui nous permettront de réaliser cette vision."
Passer du statut d'"usine du monde" à celui de "puissance innovante", tel est l'enjeu. D'où l'attrait de la formation d'ingénieurs à la française, réputée pour être généraliste, ouverte sur l'international et les entreprises, et fondée sur l'initiative et le travail d'équipe.
Le système éducatif chinois est beaucoup plus académique, basé sur la répétition et la toute-puissance paralysante du professeur. "Il existe une certaine difficulté à réfléchir, constate Marc Pauly, professeur de mathématiques au lycée parisien Louis-le-Grand, venu à Pékin pour enseigner au sein du cycle préparatoire de l'ECP. Quand les élèves sèchent, leur réaction typique est d'attendre que le professeur donne la solution. Or, pour faire des sciences sérieusement, il faut prendre des initiatives, tester et faire des erreurs, car c'est d'elles que l'on apprend. Eux ne veulent pas faire d'erreurs."
"TRÈS CONFIANT"
Le projet, initié par Centrale Lyon, est donc une occasion pour les Français de valoriser leur savoir-faire et de renforcer les liens économiques entre les deux pays. Mais ils ne sont pas les seuls. Anglo-Saxons et Allemands sont présents sur le même créneau. Au reste, confie Liu Jinghui, secrétaire générale du China Scholarship Council, qui délivre des bourses d'études aux Chinois, "l'objectif est de créer un système de formation d'ingénieurs à la chinoise".
Les écoles Centrale savent que leur enracinement à Pékin n'est pas joué. Le programme doit assurer son avenir financier. La première étape a été achevée grâce à un investissement de 12 millions d'euros. Pour la suite, Hervé Biausser, directeur de Centrale Paris, se dit "très confiant". Début janvier, les Chinois ont décidé de prendre à leur charge le coût des professeurs de prépa, se réjouit-il. Et si certaines entreprises se sont retirées du projet, "il faut en trouver d'autres, répond Pierre Dreux, de Centrale Lyon. On se met au travail!"

Attirer les étudiants en alternance: une question de savoir-plaire

En mai dernier, Simply Market organisait une opération de recrutement pour le moins originale. La filiale d’Auchan mettait en effet en ligne un jeu concours destiné à recruter 200 jeunes en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation pour des postes de futur directeur de magasin et de futur manager de rayon. A l’issue du jeu, les candidats retenus étaient contactés pour participer à des sessions de recrutement dans les magasins où ils ont pu rencontrer des opérationnels et des responsables RH. Un dispositif événementiel destiné à pallier la difficulté à recruter des jeunes alternants. Car si ces derniers rencontrent souvent des difficultés pour trouver l’entreprise qui va les accueillir, les entreprises ont également du mal à attirer les jeunes, notamment dans des secteurs ou des entreprises peu ou mal connus.
«Les partenariats avec les écoles sont essentiels, mais pour donner davantage de visibilité à l’offre, ils doivent être complétés par une présence sur les forums dédiés », indique Christelle Couleau-Freneaux, responsable emploi-formation du groupe ICF Habitat, opérateur de logement à vocation sociale. Une présence qui doit être préparée en amont et réclame la participation active des opérationnels et des managers. Et pour cause. Ils définissent les besoins en compétences et vont accompagner l’intégration du jeune. « Notre démarche s’inscrit dans le long terme. Dans le cadre de la GPEC, l’alternance est pour nous un vivier de talents et notre objectif est de transformer le contrat d’apprentissage ou de professionnalisation en CDI. Dans cette optique, les managers doivent jouer le jeu tout au long du processus de recrutement», insiste Christelle Couleau-Freneaux. Faute de quoi, l’alternance risque de passer à côté de son but: offrir aux jeunes une formation pratique et opérationnelle.

Vlani v máji, jednoducho trh držal náboru menej originálne. Dcérska spoločnosť Auchan v skutočnosti dal on-line súťaž, ktorá by zamestnať 200 mladých ľudí učňovské zmluvy alebo odborné pozície pre budúce vedúci obchodu a budúci riaditeľ okruhu. Po zápase boli kandidáti kontaktovať zúčastniť sa na prijatí zasadnutí v miestach, kde boli schopní plniť prevádzkové a personálne manažéri. Zariadenia, ktoré majú zmierniť ťažkosti prípade náboru mladých striedanie. V prípade, ak majú často problémy nájsť spoločnosť, ktorá bude uvítať, spoločnosti tiež ťažké prilákať mladých ľudí, najmä v odvetví a podniky sú zle známe. Viac...
L’alternance, un investissement gagnant-gagnant

Les propos de ce responsable RH d’un groupe industriel relatés dans l’étude “L’Alternance dans l’enseignement supérieur” réalisée par l’Apec en septembre 2011, en font foi. Au-delà de l’obligation légale d’un minimum de 4% d’alternants dans l’effectif des entreprises, l’alternance - qui concerne désormais tous les secteurs - est un investissement gagnant pour l’ensemble des acteurs concernés.
Pour peu que l’entreprise mette en place un environnement favorable à l’accueil et l’accompagnement de ces jeunes. Comme pour tous les postes dans une entreprise, une parfaite définition des missions, des objectifs et des moyens constituent donc un nécessaire préalable. Il est essentiel de considérer un poste en alternance comme un poste à part entière, même si une certaine indulgence s’impose bien sûr pour les résultats attendus.
Si la définition précise du besoin est un préalable incontournable, l’accompagnement est également essentiel. « Les grands groupes ont mis en place avec les écoles des procédures bien rodées - nous avons ainsi créé des comités de pilotages avec nos grands comptes -, en revanche pour les PME et les TPE, cet accompagnement nécessaire est souvent une source d’angoisse. Il faut former les jeunes aux méthodes de l’entreprise et le manager au tutorat », estime Chrystèle Labazee, directrice pédagogique d’Euridis, une école supérieure de commerce qui forme des ingénieurs commerciaux aux hautes technologies.
Plus l'encadrement sur les premiers temps sera rigoureux, plus le temps d'assimilation aura tendance à diminuer au fil du temps et plus l’alternant s’améliorera dans son travail. «L’alternance c’est un investissement en temps. Mon conseil aux RH et managers serait pourtant de dédier une personne, autre que le tuteur, la plus expérimentée de l’entreprise sans doute, à la formation et à l’intégration de ces jeunes apprenants. Pas à temps complet bien évidemment mais quelques heures par semaine. Ce référent doit servir de tuteur sur les savoir-faire de l’entreprise, mais il doit surtout faire figure de modèle», souligne Jean-Louis Rousselin, directeur général d’Oxiane, société de conseils en informatique. Un conseil d’autant plus précieux qu’il est lui-même un ex-alternant…

About this the HR manager of an industrial group related in the study "The mix in higher education" carried out by APEC in September 2011, are authentic. Beyond the legal requirement of a minimum of 4% in the alternating number of companies, the alternation - which now covers all sectors - is a winning investment for all stakeholders. More...
Parcours gagnant pour les jeunes diplômés qui ont choisi l'alternance

L’alternance, un dispositif apprécié. Le regard des alternants sur leur formation est très positif: 60% des diplômés bac+5 s’en disent « très satisfaits », 40% pour les bac+4 et 49% pour les bac+3. Les motifs de satisfaction sont multiples pour ces jeunes ayant choisi de suivre tout ou partie de leur cursus en alternance, que ce soit en contrat d’apprentissage (le plus fréquent) ou de professionnalisation. Ils ont pu ainsi tester leur futur métier, en étant des salariés à part entière. Ils ont acquis les codes de l’entreprise. Ils ont su faire face à des situations nouvelles. Et ils ont développé une certaine estime d’eux-mêmes.
Un double investissement. En effet, l’alternance est un dispositif requérant une implication importante de la part des étudiants, en temps et en travail. D’abord pour trouver une entreprise d’accueil, ce qui revient à entreprendre une véritable recherche d’emploi. Ensuite il ne s’agit de rien de moins que mener une " double vie " en tant qu’étudiant et salarié.
Un tremplin vers un meilleur emploi. Cet investissement des jeunes alternants se révèle payant en termes d'insertion et de conditions d’emploi. 4 jeunes sur 10 ont reçu une proposition d’embauche de la part de leur entreprise d’accueil. Proposition qu’ils ont en majorité acceptée et presque tous sont encore au même poste 8 mois plus tard. En poste, le CDI et le statut cadre sont plus fréquents pour les alternants. Enfin, leur niveau de rémunération est plus élevé, surtout pour ceux qui étaient en contrat d’apprentissage.
Voir aussi L’Alternance dans l'enseignement supérieur dans l'enquête jeunes diplômés de l'APEC, l'APEC et les jeunes diplômés, Question à l'APEC, Universités et entreprises: enfin le rapprochement.

Den vekslen, en enhed værdsat Udseendet af vekslende deres uddannelse, er meget positiv: 60% af kandidaterne det BAC +5 "meget tilfredse", 40% for bakke 4 og 49% for bakke 3. Årsagerne til tilfredsheden er mange for de unge, der har valgt at følge alle eller en del af deres uddannelse skiftevis, enten i kontrakten læring (mest almindelige) eller professionel. De var i stand til at teste deres fremtidige erhverv, være lønmodtagere af sine egne. De har udviklet koder af virksomheden. De vidste, hvordan man skal håndtere nye situationer. Og de har udviklet nogle selvværd. Mere...
Exercice des professions de médecin, chirurgien-dentiste, pharmacien et sage-femme

Article 1
Le IV de l'article 83 de la loi n° 2006-1640 du 21 décembre 2006 de financement de la sécurité sociale pour 2007 est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa est supprimé;
2° Le dernier alinéa est remplacé par huit alinéas ainsi rédigés:
« Par exception aux dispositions du sixième alinéa du I de l'article 60 de la loi n° 99-641 du 27 juillet 1999 précitée et aux dispositions du huitième alinéa du I de l'article 69 de la loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002 de modernisation sociale, les médecins et les chirurgiens-dentistes titulaires d'un diplôme, certificat ou autre titre obtenu dans un Etat non membre de l'Union européenne ou non partie à l'accord sur l'Espace économique européen et permettant l'exercice de la profession dans le pays d'obtention de ce diplôme, certificat ou titre, recrutés avant le 3 août 2010 dans des conditions fixées par décret dans un établissement public de santé ou un établissement de santé privé d'intérêt collectif, peuvent continuer à exercer leurs fonctions jusqu'au 31 décembre 2016.
« Les praticiens se présentent à une épreuve de vérification des connaissances, organisée chaque année jusqu'en 2016, dès lors qu'ils justifient :
« 1° Avoir exercé des fonctions rémunérées pendant au moins deux mois continus entre le 3 août 2010 et le 31 décembre 2011 ;
« 2° Avoir exercé trois ans en équivalent temps plein dans des conditions fixées par décret à la date de clôture des inscriptions à l'épreuve à laquelle ils se présentent.
« Les pharmaciens titulaires d'un diplôme, certificat ou autre titre obtenu dans un Etat non membre de l'Union européenne ou non partie à l'accord sur l'Espace économique européen et permettant l'exercice de la profession dans le pays d'obtention de ce diplôme, recrutés avant le 3 août 2010 dans des conditions fixées par décret, se présentent à l'épreuve de vérification des connaissances mentionnée au troisième alinéa du présent IV sous les conditions prévues aux 1° et 2°.
« Les sages-femmes titulaires d'un diplôme, certificat ou autre titre obtenu dans un Etat non membre de l'Union européenne ou non partie à l'accord sur l'Espace économique européen et permettant l'exercice de la profession dans le pays d'obtention de ce diplôme, recrutées avant le 1er janvier 2012 et ayant exercé des fonctions rémunérées dans des conditions fixées par décret, se présentent à l'épreuve de vérification des connaissances mentionnée au troisième alinéa du présent IV sous les conditions prévues au 2°.
« Les médecins, chirurgiens-dentistes, pharmaciens et sages-femmes ayant satisfait à l'épreuve de vérification des connaissances exercent durant une année probatoire des fonctions rémunérées, dans des conditions fixées par décret, dans un établissement public de santé ou un établissement de santé privé d'intérêt collectif. A l'issue de cette année probatoire, l'autorisation d'exercer leur profession peut leur être délivrée par le ministre chargé de la santé, qui se prononce après avis de la commission mentionnée au I de l'article L. 4111-2 du code de la santé publique ou du Conseil supérieur de la pharmacie. Les fonctions exercées avant la réussite à cette épreuve peuvent être prises en compte après avis de ces mêmes instances, dans des conditions fixées par décret.
« Les modalités d'organisation de l'épreuve de vérification des connaissances mentionnée au troisième alinéa du présent IV sont fixées par décret. »

Pour une stratégie ambitieuse de développement de l'enseignement supérieur en Poitou-Charentes

Pour le CESER, le système d'enseignement supérieur doit s'adapter aux évolutions et répondre aux besoins du monde socio-économique et des étudiants. Le rapport propose à cet effet trois axes prioritaires d'actions. L'amélioration de l'orientation et des conditions d'accès à l'enseignement supérieur, (en luttant contre le décrochage, en accompagnant les bacheliers technologiques et professionnels dans les formations courtes, etc.), l'adaptation de l'offre de formation, et un renforcement de l'apprentissage, du volet formation continue ou encore de l'aide à l'insertion professionnelle des étudiants.
Par ailleurs, pour participer au développement de l'enseignement supérieur sur le territoire, le rapport propose quatre axes prioritaires d'actions qui concernant la gouvernance des universités, les partenariats à renforcer, les mesures en faveur des conditions de vie étudiante et les relations et coopérations universitaires, localement et internationalement.
Lire le rapport du CESE Poitou-Charentes ou sa synthèse.

L’avenir des universités en débat à Marseille - Colloque annuel de la CPU- 8, 9 et 10 février

«L’Université pour l'avenir, Avenir des universités» Colloque annuel de la CPU 8, 9 et 10 février 2012 à Marseille.
2012, année d'élections
Le Colloque de la CPU intervient dans le contexte très particulier de l'année 2012, année d’élections à la Présidence de la République, d’élections législative, et première année où la quasi-totalité des universités verront leurs conseils et leur gouvernance renouvelés dans le même calendrier.
Ce moment politique charnière, alors que les transformations survenues ces dernières années arrivent à la fin d’un cycle, a amené la CPU à consacrer son colloque annuel à un sujet qui lui permette de prendre du recul par rapport aux mutations opérées et lui offre la possibilité de formuler des orientations pour l’avenir du dispositif d’enseignement supérieur et de recherche de notre pays.
Un contexte de réforme
Les présidents d’université et directeurs d’établissements ont décidé de consacrer leur colloque à une analyse générale des effets des principales réformes qui ont affecté l’enseignement supérieur et la recherche ces dernières années:
• Dans le prolongement de la responsabilisation apportée par la Loi d’Orientation sur les Lois de Finances (LOLF), un mouvement a été imprimé au système de recherche et d’enseignement supérieur par la Loi d’Orientation de la Recherche de 2006. A son occasion, de nouvelles possibilités de coopération entre établissements d’enseignement supérieur -universités comme écoles- sont apparues avec les PRES (les Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur). l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), créée à cette occasion, a, d’une certaine façon, institutionnalisé une partie du financement des établissements sous forme d’« appels à projets », se substituant aux précédentes subventions récurrentes. Enfin, l’Agence d’Évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES) a placé notre système aux standards internationaux en généralisant l’évaluation systématique et intégrée des missions et de l’organisation des établissements d’enseignement supérieur et des organismes de recherche. L’évaluation, confiée à une agence indépendante du Ministère, est ainsi séparée des instances de décision.
• L’autre loi qui a fortement impacté l’enseignement supérieur et de la recherche est la LRU (loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) de 2007, qui a permis, en confiant aux établissements des responsabilités et compétences élargies à partir de 2009, d’accroître leur autonomie en matière financière, budgétaire et de gestion des ressources humaines.
• Enfin, depuis 2009, le Plan Campus puis le Programme des Investissements d’Avenir, ont dans une logique quelque peu différente, visé à faire émerger ou à consolider des sites d’excellence au niveau national, et à acquérir une visibilité mondiale.
L'ensemble de ces réformes, a conduit à une mutation en profondeur du dispositif d’enseignement supérieur et de recherche.
Afin d’approfondir, champ par champ, l’avenir de l’université, le colloque s’articulera autour de tables rondes.
Les cinq tables rondes :
- La première table ronde permettra l’analyse globale de l’impact des réformes récentes sur le dispositif d’enseignement supérieur français, dans une logique de comparaison européenne, voire internationale. Elle présentera, dans une vision systémique, les trois grandes thématiques :
• Stratégies territoriales et nouvelles dynamiques universitaires
• Les mécanismes de financement
• Stratégie, pilotage et organisation du dispositif national
- La deuxième table ronde approfondira les stratégies territoriales et les nouvelles dynamiques universitaires. Les problématiques de décloisonnement Universités/Grandes Ecoles et Universités/Organismes de recherche, d’ouverture socio-économique vers le monde des entreprises, la montée en puissance du rôle des Régions et des Collectivités locales avec les schémas régionaux et locaux de l’ESR et leur impact en termes de financement et de gouvernance, la responsabilité sociale des universités, seront au centre des débats
- Une troisième table ronde traitera, de façon tout aussi systémique des mécanismes de financement de l’enseignement supérieur et de la recherche, en examinant l’ensemble des leviers disponibles – qui ne se limitent pas aux sempiternels « frais d’inscription » - et en cherchant des grilles de lecture pour mieux en comprendre le fonctionnement actuel et dégager des voies d'évolution.
- Une quatrième table ronde sera consacrée aux questions de stratégie, de pilotage et d’organisation du dispositif national. Elle permettra d’aborder plusieurs sujets comme la multiplication et la complexité des types d’organisation et de processus de prise de décision. La différenciation des établissements est une nouvelle donnée fondamentale et transformante du dispositif d’enseignement supérieur et de recherche et pose la question des mécanismes de régulation qui permettent de maintenir la cohésion du dispositif national.
- Enfin, la cinquième table ronde réservée aux conclusions reprendra les points les plus saillants qui se seront dégagés des échanges et débats, afin d’apporter à la Conférence, des éléments essentiels qui lui permettront d’élaborer ses propositions. Celles-ci seront portées à la connaissance des candidats à l’élection présidentielle.
Les invités
• Laurent Beauvais, Président de la commission «Enseignement supérieur recherche et innovation» de l’Association des Régions de France (ARF)
• Eric Charbonnier, Expert à la Direction éducation de l’OCDE
• Lionel Collet, Professeur des Universités – Praticien Hospitalier
• Pierre Courtioux, Chercheur au pôle économie de l’EDHEC
• Jean-Richard Cytermann, Inspecteur Général de l’Administration de l’Education Nationale et de la Recherche
• Eudoxe Denis, Directeur des études, Institut de l’Entreprise
• Bernard Dizambourg, Inspecteur Général de l’Administration de l’Éducation Nationale et de la Recherche
• Alain Fuchs, Président du CNRS
• Jean-Paul de Gaudemar, Recteur de l’Académie d’Aix-Marseille, Chancelier des Universités
• Laurent Hénart, Député de Meurthe et Moselle
• Patrick Hetzel, Directeur général pour l’Enseignement Supérieur et l’insertion Professionnelle
• Hélène Mandroux, Présidente de l’Association des Villes Universitaires de France, (AVUF)
• Vincent Marcatté, Président du Pôle de compétitivité Images et Réseaux, Président de la Fondation de l’Université Rennes 1
• Jean-Marc Monteil, Professeur au CNAM, ancien Directeur Général de l’Enseignement Supérieur
• Pierre-François Mourier, Directeur général adjoint du Centre d’analyse stratégique
• Maria Helena Nazaré, Président-elect de l’Association des Universités Européennes (EUA)
• Jean-Marc Rapp, Président de l’Association des Universités Européennes (EUA)
• Alain Rousset, Président de l’Association des Régions de France (ARF)
• Gilles Trystram, Directeur Général d’AgroParisTech
• Daniel Vitry, conseiller du délégué au réseau pour les questions universitaires et de recherche, Caisse des dépôts et Consignations
Le lieu
Au 1er janvier 2012 Aix-Marseille université, c'est
70 000 étudiants dont 10 000 internationaux
7 500 personnels, enseignants chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs
Une vie étudiante animée par 120 associations
5 champs disciplinaires : Arts, lettres, langues, sciences humaines ; Droit et sciences politiques ; Economie et gestion ; Santé ; Sciences et technologies.
12 écoles doctorales
115 unités de recherche et 14 structures fédératives en lien avec les plus grands organismes (INSERM, CNRS, IRD, INRA, CEA, …)
5 grands campus: Aix-en-Provence, Marseille Etoile, Marseille Centre, le Campus scientifique de Luminy et le Campus Santé Timone où se déroulera le colloque
La Conférence des présidents d’université (CPU)
Définie dans le code de l’Education, à l’article L233-1, la Conférence des présidents d’université (CPU) rassemble les dirigeants des universités, des instituts nationaux polytechniques, des écoles normales supérieures, de grands établissements, et des pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES).
Depuis 40 ans, elle représente et défend les intérêts des établissements qu’elle regroupe. Véritable acteur du débat public sur toutes les questions universitaires, la CPU est force de proposition et de négociation auprès des pouvoirs publics, des différents réseaux de l’enseignement supérieur et de la recherche, des partenaires économiques et sociaux et des institutions nationales et internationales. Dans un contexte de profondes mutations du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche, la CPU a également un rôle de soutien aux présidents dans leurs nouvelles missions et de promotion de l’Université française et de ses valeurs.
Voir aussi Colloque annuel de la CPU: l'université pour l'avenir, avenir des universités, L’Université pour l’avenir, avenir des universités., Les présidents d'université réclament une refonte de la licence, «Le financement des universités est encore largement insuffisant», Colloque de Brest de la CPU, 30/3/2009: "l'Université, acteur économique", Colloque annuel de la CPU, Bruxelles – vendredi 4 avril 2008.

"L'Università per il futuro, il futuro della conferenza annuale Università 'della CPU 8, 9 e 10 febbraio 2012 a Marsiglia.
2012, anno delle elezioni
La Conferenza delle CPU opera in un contesto molto specifico del 2012, anno di elezioni per il presidente della Repubblica, le elezioni parlamentari, e il primo anno quasi tutte le università avranno i loro consigli e governance rinnovata nel calendario stesso.
Questo momento politico cruciale, quando la trasformazione avvenuta negli ultimi anni, giunti alla fine di un ciclo, ha portato la CPU a trascorrere la sua conferenza annuale su un argomento che gli permette di fare un passo indietro dalle mutazioni fatte e offre la possibilità di fornire una guida per il futuro del sistema dell'istruzione superiore e della ricerca nel nostro paese. Più...
95 projets déposés dans le cadre de l'Appel à projets Initiatives d'Excellence en Formations Innovantes - IDEFI

Les projets devront préfigurer les formations universitaires du futur et promouvoir de nouvelles démarches de formation, de nouveaux contenus, tout particulièrement fondés sur les résultats de la recherche et les approches pluridisciplinaires, et de nouvelles méthodes d'enseignement.
Comme dans les autres actions des investissements d'avenir, les projets sont en phase d'évaluation par un jury international composé de 28 membres, qui examine tout particulièrement l'ampleur du projet, son caractère stratégique et transformant, son caractère novateur, le degré de mobilisation des acteurs et de leurs partenaires, et enfin leur ambition en matière de réussite des étudiants.
Le label IDEFI pourra par ailleurs être attribué à des projets IDEFI porté par une Idex, ce qui devrait permettre de sélectionner entre trente et quarante projets.
La Direction générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle du Ministère avait proposé aux porteurs de projets qui le souhaitaient de les accompagner dans la réponse à l'appel à projet. La cellule d'accompagnement a ainsi été amenée à rencontrer 45 établissements porteurs présentant parfois plusieurs dossiers, ce qui permet de constater que le jury est confronté à une grande diversité thématique, à des projets qui traitent de tous les niveaux de formation du lycée au doctorat et qui notamment, mêlent universités et grandes écoles, prennent en compte les spécificités demandées par la formation tout au long de la vie et l'environnement socio-économique.
Malgré le calendrier contraint, les établissements ont majoritairement exprimé leur satisfaction à répondre à cet appel à projet, en soulignant que cet appel à projet leur a permis d'accélérer les rapprochements inter-établissements.
95 projets ont été déposés parmi lesquels le jury en sélectionnera 20. Une audition des projets pré-sélectionnés est prévue entre le 27 février et le 1er mars 2012 et la publication des résultats sera effectuée au début du mois de mars 2012.
Voir aussi Initiatives d'excellence en formations innovantes: investir pour l'avenir des étudiants.

Projekterne skal forløber for fremtidens universitetsuddannelser og fremme nye tilgange til uddannelse, nyt indhold, især baseret på resultaterne af forskning og tværfaglige tilgange, og nye undervisningsmetoder.
Som i andre aktioner af fremtidige investeringer, er projekter ved at blive evalueret af en international jury bestående af 28 medlemmer, som undersøger omfanget af det konkrete projekt, dets strategiske og omdanne dets innovative karakter, graden mobilisere interessenter og partnere, og endelig deres ambitioner for elevernes succes. Mere...
Le Bilan de Competences

Articles
Le bilan de compétences pour les agents de la fonction publique.
Durée et délai pour le bilan de compétences.
Où réaliser son bilan de compétences?
L'employeur peut-il imposer un bilan de compétences?
Le coût du bilan de compétences.
Bilan de compétences, mode d'emploi.
Les salariés concernés par le bilan de compétences.
Dossiers
Les salariés concernés par le bilan de competences.
Bilan de compétences mode d'emploi.
Le cout du bilan de compétences.
L employeur peut il imposer un bilan de compétences.
Ou realiser son bilan de compétences.
Durée et délai pour le bilan de compétences.
Le bilan de compétences pour les agents de la fonction publique.

Verser votre taxe d'apprentissage devient plus simple!

Vous accéderez ainsi à…
- un calculateur de taxe facile et pratique.
- des informations sur les cursus en apprentissage à Sciences Po.
- des informations pratiques sur les processus de versement de la taxe d’apprentissage.
- vos bordereaux à télécharger.
Contact: Abdel Ayeva - abdel.ayeva@sciences-po.fr - Tel : +33 (0)1 45 49 54 72.
La taxe d’apprentissage permet aux entreprises de soutenir l’établissement de leur choix. Choisir Sciences Po, c’est soutenir un projet éducatif axé sur la professionnalisation de futurs diplômés aux profils très divers, capables de mobiliser leurs connaissances et leur savoir-faire dans un contexte résolument international. La taxe d’apprentissage doit être payée à un OCTA avant le 1er Mars.
3 raisons de verser votre taxe d’apprentissage en 2012 à Sciences Po
En 10 ans, c’est grâce au soutien des entreprises que Sciences Po a pu se professionnaliser, s’internationaliser, et s’ouvrir socialement. Aucun établissement français d’enseignement supérieur n’a permis aux entreprises de recruter des diplômés aux profils aussi divers. Voilà pourquoi, en 2012, nous vous incitons à verser votre taxe d’apprentissage à Sciences Po.
Plus que jamais, la taxe d’apprentissage est une ressource vitale pour Sciences Po, car elle permet de développer des formations toujours plus adaptées aux réalités professionnelles et aux enjeux contemporains des entreprises.
Verser votre taxe d’apprentissage à Sciences Po nous donnera la capacité d’aller plus loin dans l’excellence académique, l’égalité des chances, l’internationalisation des parcours et la promotion de la recherche. Au-delà, ce choix exprime le fait que nous partageons les mêmes ambitions.
L’apprentissage à Sciences Po
Sciences Po a doublé ses effectifs d’apprentis entre la rentrée 2010 et la rentrée 2011, avec 7% des jeunes diplômés issus de cursus en alternance.
Cette formule est plébiscitée par les entreprises qui saluent les qualités opérationnelles des jeunes diplômés: 100% des étudiants en apprentissage au sein du Master Ressources humaines ont trouvé un emploi moins d’un an après la fin de leur formation.
A ce jour, sept Masters proposent des formations en apprentissage : Affaires publiques, Affaires européennes, Communication, Finance et Stratégie, Marketing, Ressources humaines et Journalisme. Deux nouvelles formations ouvriront à la rentrée 2012.
Le conseil de Sciences Po
La taxe d'apprentissage doit être payée à un OCTA avant le 1er Mars 2012. Nous vous conseillons Agires ou tout autre collecteur de votre choix.
Qu’est-ce que la taxe d’apprentissage?
La taxe d’apprentissage a été créée en 1925. Dès cette date elle permet aux entreprises de soutenir les écoles qui offrent des formations professionnalisantes. Ce dispositif permet également à l’employeur d’allouer une partie du montant de la taxe à l’établissement qu’il désire soutenir. Sciences Po fait partie des destinataires de celle-ci puisque l’école diplôme aujourd’hui 7% d’apprentis. Notre objectif pour la rentrée 2013 est de passer à 10% d’apprentis.
Aujourd’hui, le dispositif de la taxe d’apprentissage se compose de trois éléments:
1. La taxe d’apprentissage (0,5% de la Masse Salariale)
2. La Contribution au Développement de l’Apprentissage (0,18% de la Masse Salariale)
3. La Contribution Supplémentaire à l’Apprentissage versée par les entreprises de plus ou de 250 salariés (grandes entreprises) qui n’ont pas atteint le quota de 4% d’apprentis pendant l’année en cours.
La taxe d’apprentissage se subdivise elle-même en deux entités appelées la partie « Quota » et la partie « Hors Quota » ou « Barème » :
* Une partie du « Quota » (22% de la taxe d’apprentissage) revient aux conseils régionaux par l’intermédiaire du Fond National de Développement et de Modernisation de l’Apprentissage (FNDMA).
* La seconde partie du Quota (31% de la taxe d’apprentissage) est transmise au Centre de Formation des Apprentis (CFA) dont l’apprenti est tributaire. Le CFA de Sciences Po est le CFA Formasup.
* La partie « Hors Quota » de la taxe d’apprentissage (47% de la taxe d’apprentissage) transite par les OCTA. Elle est soumise à un régime de répartition. Sciences Po est habilité à percevoir les catégories B et C de plein droit et A par cumul (A=40%, B=40%, C=20%)
Tous les versements de la taxe d’apprentissage doivent s’opérer par l’intermédiaire d’organisme collecteur (les Organismes Collecteurs de la Taxe d’Apprentissage). L’OCTA de Sciences Po est AGIRES ou tout autre collecteur.
Pour en savoir plus:
* Le schéma de versement de la taxe d'apprentissage.
* Calculez votre taxe d’apprentissage .

This takes you to...
- A tax calculator easy and convenient.
- Information on learning curriculum at Sciences Po
- Practical information on the process of paying the training levy .
- Your slips to download. More...