Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Formation Continue du Supérieur
19 décembre 2011

Trouver une formation en ligne avec Formasup

http://www.axiatel.com/fr/fr/common-process/images/presse/excite-fr.jpgLe portail Formasup est un site internet réalisé par le Centre de ressources et d’information sur les multimédias pour l’enseignement supérieur (CERIMES) à l’initiative du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Le but premier est de faire connaître la formation en ligne des établissements publics. D’autres organismes sont également partenaires tels que le Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), le Centre national d'enseignement à distance (CNED) et bien entendu les universités.
Le portail regroupe plus 3000 formations et dispose d’un outil de recherche très utile qui permet de trouver une formation en ligne selon plusieurs critères:
* Un domaine de discipline (chimie, droit, économie, etc.)
* Un sous-domaine de discipline dont la liste est mise à jour en fonction du premier critère. Si on choisit par exemple le domaine de l’économie, les sous-domaines proposés seront économie, économie agricole, économie sociale, etc.
* Le type de diplôme (licence 1, licence 2, etc.) ou le type de formation (préparation à un concours, mise à niveaux, etc.) ou le cycle (cursus licence, cursus master, etc.)
* L’établissement d’enseignement par région, académie, ou tout simplement par nom d’établissement.
Une case permet pour finir d’indiquer si l’on souhaite une formation entièrement à distance.
Il est également possible de rechercher directement un établissement d’enseignement ou même de trouver des personnes de contact dans un annuaire. Une dernière rubrique permet d’obtenir des informations par région.
Le portail Formasup peut être consulté à l’adresse Formasup.fr. Formasup peut également être suivi sur les réseaux sociaux tels que Twitter, ou Facebook. Des vidéos sur Dailymotion peuvent également être lues en streaming.
http://www.axiatel.com/fr/fr/common-process/images/presse/excite-fr.jpg The portal Formasup is a website produced by the Resource Center and information on Media for Higher Education (CERIMES) on the initiative of the Ministry of Higher Education and Research. The primary purpose is to promote e-learning in public institutions. Other organizations are also partners such as the Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), the National Centre for Distance Education (CNED) and of course universities. More...
19 décembre 2011

Initiatives d'excellence: stress et baisse des publications au menu des enseignants-chercheurs

Par Morgane Taquet. Idex, labex, equi­pex, idefi... Il y a de quoi s'y perdre dans le jar­gon du grand emprunt. En interne aussi, les enseignants-chercheurs ont par­fois un peu la tête qui tourne. Un maître de confé­rences impli­qué dans l'idex de Saclay revient sur la pré­pa­ra­tion du projet.
Ils étaient 17 sur la ligne de départ, 3 ont atteint leurs objec­tifs, et 9 sont encore en course. Qui seront les « 5 à 10 » pro­jets d'Initiatives d'Excellence (IDEX) qui attein­dront fina­le­ment la ligne d'arrivée? Cette com­pé­ti­tion de haut vol se déroule en deux temps. Trois pro­jets ont été sélec­tion­nés pour le moment: Strasbourg, Bordeaux et PSL Étoile (Paris Sciences et Lettres com­pre­nant notam­ment Dauphine et l'ENS Ulm). Neuf res­tent désor­mais en lice: Grenoble, Lyon, Toulouse, Aix-Marseille, Lorraine, sans comp­ter les pro­jets fran­ci­liens de Sorbonne Universités, Hésam, Paris-Cité et Saclay. Si tout se déroule comme ini­tia­le­ment prévu, une enve­loppe de 7,7 mil­liards d'euros sera répar­tie entre les pôles « d'envergure mon­diale » sélectionnés.
Un mode d'urgence s'installe dans les universités

Les chiffres ont de quoi don­ner le tour­nis. Et les enjeux de struc­tu­ra­tion sont si impor­tants que le stress dans les uni­ver­si­tés ne retombe pas. Arnaud Le Ny, maître de confé­rences en mathé­ma­tiques à Paris-Sud se sou­vient : « Il y a un an, lorsque les pre­miers appels à pro­jets du grand emprunt ont été publiés à l'été, les col­lègues sont arri­vés à la ren­trée de sep­tembre sans savoir que quelques semaines plus tard les pre­miers pro­jets devaient être fina­li­sés... ».
Le rythme alors s'accélère, à rai­son de dizaines de réunions par mois, et d'aller-retour de pro­jets en constante évolu­tion. « Un mode d'urgence s'installe, à tel point que les pas­sages devant les conseils se font à toute vitesse ». S'agissant de l'idex, entre 50 et 100 per­sonnes de Paris-Sud ont été impli­quées dans les groupes de tra­vail durant la pre­mière phase. « Depuis que le pro­jet a été refusé, seule une par­tie de ceux qui avait tra­vaillé sur la phase 1 ont eu connais­sance des avan­cées du pro­jet. Ils se sont sen­tis dépos­sé­dés et humi­liés », rapporte-t-il.
Baisse impor­tante des publi­ca­tions scientifiques
Mais le stress n'est pas le seul symp­tôme du grand emprunt. En effet, le Snesup a récem­ment enquêté auprès de ses syn­di­qués pour connaître les inci­dences du grand emprunt sur leur charge de recherche et d'enseignement. « A la louche, le grand emprunt a pro­vo­qué une baisse des publi­ca­tions de l'ordre de 10% », estime-t-il.
En ce qui le concerne, Arnaud Le Ny dit ne plus publier depuis quatre ans : une HDR (habi­li­ta­tion à diri­ger des recherches) à pré­pa­rer explique aussi cette situa­tion. « Par moment, j'ai le sen­ti­ment de ne faire que deux minutes de maths par semaine », regrette-t-il. Cette baisse des publi­ca­tions pour­rait égale­ment entraî­ner des dégrin­go­lades contre-productives dans les clas­se­ments internationaux.
« La loi LRU, le sys­tème Sympa, la mas­te­ri­sa­tion, les appels à pro­jets ANR... Toutes les réformes des der­nières années ont laissé des traces en interne, dans le quo­ti­dien et sur le moral des cher­cheurs », poursuit-il. Une moro­sité ambiante qui devrait se tra­duire par une par­ti­ci­pa­tion en hausse lors des élec­tions dans les conseils cen­traux des uni­ver­si­tés, estime l'enseignant-chercheur, fraî­che­ment élu au CA de la fon­da­tion Campus Paris-Saclay.
« Le grand emprunt est plus que la goutte d'eau qui fait débor­der le vase. C'est le rou­leau com­pres­seur qui lamine les enseignants-chercheurs », conclut-il. Les équipes devraient cepen­dant pou­voir souf­fler (un peu) pen­dant les fêtes puisque les audi­tions pour les der­niers pro­jets « idex » à sélec­tion­ner sont pro­gram­mées fin jan­vier, pour un résul­tat attendu quelques semaines plus tard. Plus d'infos: Consulter l'appel à pro­jets « idex » sur le site de l'ANR (Agence natio­nale de la recherche).
Przez Morgane knaga. Idex, Labex, equipex, IDEFI... To wystarcza, żeby zgubić się w żargonie dużą pożyczkę. Wewnętrznie też, nauczycieli-badaczy czasem trochę w głowie. Wykładowca zaangażowanych w IDEX Saclay wraca do przygotowania projektu.
Były to 17 na linii startu, trzy osiągnięte zostały cele, i 9 są nadal w wyścigu. Kto będzie "10/05" Inicjatywy projektów Excellence (IDEX), która w końcu dotrzeć do mety? Ten wysokiej latające Konkurs odbywa się w dwóch etapach. Więcej...
19 décembre 2011

Great expectations: the challenge to prove the quality of British HE

The Guardian homeWithout binding quality assurance, there is a risk that consumer power will lower standards rather not raise them, says Kim Catcheside. The Telegraph newspaper's exposure of apparent irregularities in the conduct of exam boards in England and Wales has prompted difficult questions about the role of the market in the examinations system.

On Thursday, senior executives from the boards were grilled by the Commons education select committee. The Conservative chairman of the committee, Graham Stuart commended the Telegraph for carrying out a "public service in exposing the actions of some very senior examiners". He said the stories were "shocking and suggest there may be a need for radical changes". The education secretary, Michael Gove is conducting his own enquiry. It is striking how quick even the most ardent advocates market forces are to condemn, when competition shows its seamy side.
At the same time, the Quality Assurance Agency (QAA) published the new UK Quality Code for Higher Education. The director of research, development and partnerships at the QAA, Jayne Mitchell explained: "We have worked with students and academic colleagues to identify the principles on which institutions should base the standard of their academic awards, the quality of their teaching, learning and assessment, and the information they make available. For the first time, we're including a set of Expectations that all UK higher education providers are required to meet."
I find the language quite interesting. How can one be required to meet an expectation? In my mind, expectation is more easily linked with hope than any sort of mandatory requirement. I confess these doubts had been planted on Wednesday by a lecture from Roger Brown, the professor of HE policy at Liverpool Hope University. He questions how binding the new code will be on universities, as he says: "Under existing UK law, institutions with degree awarding powers alone have the right to determine the conditions associated with their awards."
He contrasts the tough language of "requirements" with the far more mutable tone in the introduction of the new code which says: "The Quality Code gives individual higher education providers, who are independent and self-governing, a shared starting point for setting, describing and maintaining the academic standards of their higher education programmes and awards and for assuring the quality of the learning opportunities they provide for students. "This makes it possible to ensure that higher education provision and outcomes are comparable and consistent at a threshold level across the UK" (Quality Assurance Agency for Higher Education, 2011b: 3).
Professor Brown takes issue with the government's faith that greater market forces in HE will raise academic standards, which he suggests is "nonsense on stilts". He argues that there is a contradiction between the quality assurance system which is based on shared principles and mutual professional trust and the market where competition and supposedly informed consumer choices are expected to drive improvements. Without binding quality assurance, there is a risk that consumer power will lower standards rather than raise them. It will be more difficult to fail students who have paid £27,000 for a degree. There are also flaws in the idea that students will hold universities to public account for their failings. It's not in the student's interests to undermine the brand or reputation of the institution they have invested so much to attend.
Years ago, I interviewed students about the NSS. I was struck by the testimony of several who said that although they were unhappy with the standard of teaching and assessment, they had not marked their university down in the survey because this could lower the value of their degrees to the outside world. There is a resonance in professor Brown's warning. Perhaps we should remember the fall of Barings Bank and how inadequate the cosy assumption of "gentleman's agreements" proved after the big bang.
19 décembre 2011

Short courses help adults to a second career

Sue Baughan spent a week of this summer decamped to London to learn how to shape patterns on leather. The summer before that, it was sandal-making, and the one prior to that was spent making boots. By day, the 39-year-old from Boddington in Northamptonshire works full-time as a team co-ordinator for an environmental organisation. But in her evenings, holidays and weekends, thanks to that bevy of short courses, Baughan works on shoe-making. She's part of the new breed of Britons aspiring for a portfolio career using different skills to earn money – either at the same time or across a working life – and the country's higher education institutions are reaping the benefits.
Demand for short courses in subjects ranging from African drumming to accountancy via French and family history is soaring.
"Initially, I enrolled on a short course because I wanted a pair of fitted knee-length boots and had difficulty finding any to fit, so I thought I would try making some," Baughan explains. "I enjoyed the boot-making course so much that I decided to carry on learning about shoe-making and working with leather. The more I'm learning, the more I think I would like to change my career in the long term."
Baughan believes the current economic climate means it's a "good idea to have a variety of skills in different areas – it should make you more employable". She's now making shoes for her friends and family, signing up to more London College of Fashion short courses and setting up a workshop at her home. "In the long term, I hope to have enough skills and experience to start my own bespoke shoe-making business," she says.
Baughan is not alone. The LCF reports a burst of interest in short courses from portfolio careerists: from the 400 it ran two years ago, there are now more than 450, on subjects ranging from bridalwear to PR. The number of enrolled students has grown about 6% in the same timeframe, to 5,300 students this year. "The current working environment means far more people are signing up for short courses to invest in themselves," explains Linda Roberts, senior business manager for short courses at LCF. "When the crunch hit a few years ago, students began telling tutors they wanted to take more control over their lives and didn't want to be at the mercy of their employers. They wanted extra skills and resources up their sleeve to help stay financially afloat. That sense has only grown since then."
That was the reason Natalie James, 33, spent £800 and nine weeks' worth of Wednesday evenings learning fashion and editorial makeup at LCF. She had a full-time job in advertising, but was keen to expand her career. "Thousands of people were losing their jobs every day, with many looking at ways to transfer their skills," James explains. Since completing the course she has built up a portfolio of makeup work and established contacts in the industry; she is now combining advertising with teaching her own makeup lessons, and planning to launch her own consultancy.
It's not just creative subjects that are growing in popularity: so, too, are marketing and commercial courses, as hobbyists look to commercialise their skills. "We've seen a surge in demand for business-related courses from people who are already working on crafts and who want to start selling their products online and running a business in the evenings and weekends," says Roberts. "Seminars in online retailing, e-commerce and social media marketing are really popular."
Meanwhile, tutors at Anglia Ruskin report strong interest in short courses in its publishing department, with lecturer Leah Tether explaining: "The take-up for our six-week courses on editing, marketing, magazines, publishing and design software and web design surpassed our wildest expectations. The evaluation surveys carried out at the end of each course revealed that students are increasingly aware of the need to make themselves desirable candidates for employment. These courses make it possible to show tangible experience of certain skillsets on a CV and, even better from the student's point of view, don't cost several thousand pounds."
Around the country, colleges are responding to higher demand with free taster sessions. Pitman Training in Luton is offering free accounting, secretarial, PA and IT taster courses; would-be sports reporters can sign up to news agency Sports Beat's free introduction to sports journalism workshops in London and Manchester, and Beecome is offering a free introductory course in bee-keeping over a weekend in May.
Tutors say this kind of short course is often as popular among those just looking for a hobby. That's the case for lawyer Sam Ross, 27, who has just spent £199 on a 10-week course in songwriting at the Institute of Contemporary Music in Kilburn, north London. "I have been working as a corporate lawyer for four years and wanted to find some constructive time to work on my hobby," he explains. He's not about to turn away from the law to become the next Elton John, but is enjoying involvement in both worlds. "The legal market is so competitive and the job requires a lot of time and attention," Ross adds. "But I still wanted to try and nurture a hobby that has fallen by the wayside with a course."

18 décembre 2011

Formation professionnelle - La délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle

http://www.emploi.gouv.fr/images/encadre_politique-emploi.pngFormation professionnelle
En 2009, le système de l’orientation et de la formation professionnelle français a été largement rénové dans le sens d’une plus grande égalité d'accès à la formation. La loi prévoit notamment la création d'un fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels, un droit à l'information et à l'orientation professionnelle et une plus grande transparence de l'offre de formation.

Formation tout au long de la vie.
Ce dossier dresse un panorama complet des différentes formules permettant, tout au long de sa vie, de se former pour développer de nouvelles compétences, mener à bien un projet professionnel ou anticiper les évolutions de son emploi.
Développement de la formation des demandeurs d'emploi
Afin de soutenir l'accès à la formation des demandeurs d'emploi, une rémunération de fin de formation (R2F) va prochainement être mise en œuvre.
REMUNERATION DE FIN DE FORMATION
Cette mesure s’adresse aux demandeurs d’emploi auxquels une formation est prescrite par Pôle emploi en 2011 et dont la durée d’indemnisation au titre de l’assurance chômage ne permet pas de couvrir la totalité de la période de formation. Pour bénéficier de ce dispositif, les demandeurs d’emploi devront suivre une formation qualifiante leur permettant d’accéder à un emploi d’un secteur en tension, c’est-à-dire un secteur d’activité pour lequel des difficultés de recrutement sont clairement identifiées, au niveau local, à partir des statistiques publiques.
Le montant de cette aide est égal au dernier montant de l’allocation d’assurance chômage perçu par le demandeur d’emploi sans pouvoir excéder 652,02 € par mois. En outre, l’aide est cumulable avec les rémunérations issues d’une activité professionnelle compatible avec le suivi de la formation.
Ce nouveau dispositif conventionnel, qui pourra concerner 30 000 personnes pour un coût de 160 M€, sera cofinancé à parité par l’Etat et le FPSPP.
FICHES PRATIQUES FORMULAIRES
Cerfa 11971*03
: Demande d'admission au bénéfice des rémunérations des stagiaires de la formation professionnelle
Cerfa 12576*02
: Demande de prise en charge des cotisations de sécurité sociale des stagiaires de la formation professionnelle non rémunérés
Cerfa 13926*01
: Demande de remboursement des frais de transport des stagiaires de la formation professionnelle.

Action de Formation Conventionnée (pour les demandeurs d’emploi).
L'action de formation conventionnée par Pôle emploi (AFC) vise à faciliter le retour rapide à l'emploi, en permettant au demandeur d’emploi acquérir les compétences nécessaires et attendues sur le marché du travail. Cette aide est proposée à tout demandeur d’emploi, indemnisé ou non indemnisé, pour lequel le besoin de formation apparaît nécessaire.

Alternance/Apprentissage.

La formation en alternance facilite la transition école - emploi : elle permet en effet de se former à la fois sur les bancs de l'école et en entreprise. Ce dossier présente notamment l'un de ses dispositifs emblématiques, le contrat d'apprentissage, une formule d'insertion professionnelle qui permet à des jeunes d'alterner formation en entreprise et en centre de formation d'apprentis. Le contrat d’apprentissage est destiné à tout jeune âgé de 16 à 25 ans.

Contrat de professionnalisation.

Le contrat de professionnalisation s'adresse à tous les jeunes âgés de 16 à 25 ans révolus et aux demandeurs d'emploi âgés de 26 ans et plus. Outre une rémunération en pourcentage du SMIC pour les jeunes selon leur âge et leur niveau de formation, ce contrat ouvre droit, pour l'employeur, aux allègements généraux et dans certains cas à une exonération de cotisations patronales de sécurité sociale.

Droit individuel à la formation (DIF).

La loi du 4 mai 2004 a modifié les règles existantes en matière de formation professionnelle, créant notamment un nouveau droit pour les salariés : le droit individuel à la formation (DIF), qui permet au salarié de bénéficier de formations réalisées en dehors ou pendant son temps de travail. Vous trouverez dans ce dossier des informations précises et concrètes sur les bénéficiaires, les caractéristiques et la prise en charge financière de ce nouveau droit.

Formation compétences clés.

Cette formation est destinée aux demandeurs d'emploi, aux jeunes sans emploi, mais aussi aux salariés en insertion par l'activité économique ou en contrat aidé (sous réserve que l'employeur rémunère le salarié pendant la formation) et à ceux souhaitant que leur situation d'illettrisme ne soit pas connue de leur employeur.

Organisme de formation
.
Vous trouverez dans ce dossier des informations sur les formalités de création et de fonctionnement auxquels sont soumis les organismes de formation professionnelle et sur leurs obligations vis-à-vis des stagiaires. Il y est également présenté les procédures de contrôle des moyens financiers, techniques et pédagogiques mis en œuvre pour la formation professionnelle continue. Les formalités de création et de fonctionnement des organismes de formation.

Organisme paritaire collecteur agréé (OPCA/OPACIF)
.
Les entreprises sont assujetties à l'obligation de participer au financement de la formation professionnelle. Elles doivent verser tout ou partie de ces contributions à un ou plusieurs organismes collecteurs créés par les partenaires sociaux et agréés par l'Etat : ce sont les OPCA (organismes collecteurs paritaires agréés) et les OPACIF (organisme paritaire collecteur agréé au titre du congé individuel de formation). Dans le prolongement de la promulgation de la loi n° 2009- 1437 du 24 novembre 2009 et de la publication du décret n° 2010-116 du 22 septembre 2010 relatif aux OPCA, le paysage des organismes paritaires collecteurs agréés est cours de recomposition. De nouvelles modalités s'appliquent, qui s'appuient sur plusieurs textes structurants formant le cadre pour sa mise en œuvre au 1er janvier 2012.

Lutte contre l'illettrisme
.
En France en 2011, plus de 3 millions de personnes sont en situation d'illettrisme. 1,8 million d'entre-elles sont pourtant dans l'emploi, dont 900000 personnes qui ont plus de 45 ans. Pour les salariés, c'est une barrière importante à la mobilité et à l'évolution professionnelle. Pour les demandeurs d'emploi, c'est un frein considérable à l'insertion professionnelle. L'Etat et les partenaires sociaux, via le Fonds Paritaire de sécurisation des parcours professionnels, consacrent 86 millions d'euros pour le renforcement des savoirs de base dans le monde du travail.

Titres professionnels du ministère chargé de l’emploi
.
Un titre professionnel est une certification professionnelle délivrée, au nom de l'État, par le ministère chargé de l'Emploi. Vous êtes demandeur d'emploi; vous êtes employeur; vous êtes acteur de la formation professionnelle qualifiante; vous êtes partenaire pour la délivrance du titre professionnel du ministère chargé de l'emploi; vous êtes centre ou jury habilité par les DIRECCTE/ DTEFP: cette rubrique vous propose des documents utiles sur ces titres professionnels (TP).

Validation des acquis de l'expérience (VAE)
.
La VAE permet aux salariés de faire reconnaître leur expérience afin d'obtenir tout ou partie d'une certification (diplôme, titre à finalité professionnelle, certificat de qualification). Cette reconnaissance peut être fondée sur une expérience salariée, non salariée ou bénévole. Retrouvez des informations concrètes et détaillées sur la validation des acquis de l'expérience sur le portail de la VAE : www.vae.gouv.fr.
Sites thématiques: VAE, Orientation-Formation, AFPA, Centre Inffo, CEREQ, CNCP, Tableau de bord mensuel politiques d'emploi.



http://www.emploi.gouv.fr/images/dgefp.jpgLa délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle
Placée sous l’autorité du ministre du travail, de l'emploi et de la santé et du ministère chargé de l'apprentissage et de la formation professionnelle, la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) est chargée de proposer les orientations de la politique pour l’emploi et la formation professionnelle continue. Elle veille également à l'inscription de cette politique dans la stratégie européenne pour l'emploi et de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale.

Présentation générale.

La Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) est chargée de la conception et de la mise en œuvre des politiques de l’emploi et de la formation professionnelle. Elle en construit le cadre juridique en concertation avec les autres départements ministériels et les partenaires sociaux. Elle conduit et coordonne la mise en oeuvre des dispositifs et en évalue les résultats. Elle veille à l'inscription de cette politique dans la stratégie européenne pour l'emploi et de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale. Elle assure la gestion des programmes soutenus par le Fonds social européen en France.

Dispositifs emploi et formation.

LA DGEFP conçoit et met en oeuvre des politiques publiques pour soutenir les personnes en difficulté d'accès à l'emploi ou à la qualification professionnelle : jeunes peu qualifiés, personnes en difficulté sociale d'insertion, personnes résidant dans les quartiers difficiles, personnes issues de l'immigration, personnes handicapées, salariés licenciés, salariés âgés.
Les mots des politiques de l'emploi et de la formation professionnelle: découvrez les sigles et acronymes utilisés pour qualifier les dispositifs mis en place dans le cadre des politiques de l'emploi et de la formation professionnelle.
Des contrats de travail ou d'accompagnement proposés aux jeunes âgés de 16 à moins de 26 ans pour faciliter une première expérience professionnelle, acquérir une qualification, un vrai métier ou un diplôme de l'enseignement supérieur, intégrer le secteur public, créer son entreprise...

Des dispositifs pour favoriser l'accès de tous à la formation et au développement des compétences tout au long de la vie, dans le cadre de la sécurisation des parcours professionnels

Des outils d'appui à la création/reprise d'entreprise et d'accompagnement pour les publics qui créent ou développent leur entreprise afin de consolider leur projet dans la durée (actualisation en cours)

Une loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation à la citoyenneté des personnes handicapées, fondée sur les principes de non-discrimination et d'accessibilité généralisée, afin de garantir aux personnes handicapées une réelle égalité d'accès à la vie professionnelle et sociale

Des dispositifs d'aide au reclassement des salariés licenciés pour motif économique offrant un statut spécifique et un accompagnement renforcé incluant des périodes de formation et d'activité, afin de déboucher sur un nouveau projet professionnel

Des outils permettant, dans le cadre d'un partenariat entre l'État, les partenaires sociaux et les branches professionnelles, la mise en œuvre d'une démarche d'engagement pour le développement de l'emploi et des compétences (EDEC) qui vise à anticiper les conséquences sur l'emploi des mutations économiques, sociales et démographiques et d'éviter les ruptures d'emploi

Des outils pour permettre aux salariés âgés de conserver leur emploi, se former pour retrouver un autre emploi, s'investir dans des projets nouveaux de carrière, préparer le départ à la retraite...

Des programmes européens pour soutenir l'emploi et développer la formation et l'insertion professionnelle


Organigramme.

Placée sous l'autorité du ministre du travail, de l'emploi et de la santé et du ministère chargé de l'apprentissage et de la formation professionnelle, la délégation générale à l'Emploi et à la Formation professionnelle est chargée de proposer les orientations de la politique pour l'emploi et la formation professionnelle continue.

Budget.
En 2011, le délégué général à l'emploi et à la formation professionnelle est responsable du programme n°102 "accès et retour à l'emploi" et du programme n°103 "anticipation des mutations économiques et développement de l'emploi" qui s'inscrivent dans le cadre de la mission "travail et emploi" dont les crédits sont ouverts par la loi de finances pour 2011 au ministre du travail, de l'emploi et de la santé.

Les Direccte.

Depuis le 15 février 2010, les nouveaux directeurs régionaux des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi  conduisent  (en Métropole) les nouveaux services publics de l'Etat en région, tournés vers les entreprises et les acteurs socio-économiques. La création des Directions Régionales des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi (Direccte) vise en effet à favoriser le développement des entreprises et de l'emploi, à améliorer la qualité du travail et des relations sociales et à assurer la loyauté des marchés et la protection des consommateurs.

Boîte à outils
.

Cette boîte à outils rassemble:
- les actes des séminaires ou conférences organisées par la DGEFP,
- les outils d'information produits à l'occasion du lancement de nouveaux dispositifs emploi ou formation professionnelle ou lorsqu'une communication particulière est mise en œuvre sur un ou des aspects des politiques de l'emploi.
http://www.emploi.gouv.fr/images/encadre_politique-emploi.png Kutsealane ettevalmistus
Aastal 2009, süsteemi Arendus-ja kutsehariduse Prantsuse ulatuslikult renoveeritud suunas suurema võrdsuse juurdepääs koolitusele. Seadus sätestab, et luua ühisfondi karjääri turvalisus, õigus saada teavet ja karjäärinõustamise ning suurem läbipaistvus koolituse pakkumist. Velle...
18 décembre 2011

Mieux connaître les métiers de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche

http://www.economie.gouv.fr/files/imagecache/image_la_une/matignon_une_eco2.jpgDe nombreux métiers sont proposés par les ministères de l’Éducation nationale, et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ils sont désormais recensés et décrits en détail dans un répertoire des métiers accessible en ligne.
Le 16 novembre 2011, les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ont publié, sur leurs sites internet respectifs, un répertoire des métiers (Reme) exercés par leurs agents. Ce dernier, évolutif, a été conçu en complémentarité des documents – interministériel et ministériels – déjà existants. Sa finalité: offrir une vision plus précise des activités et des passerelles possibles entre les ministères. Il a été élaboré par des groupes de travail, associant les différents acteurs des deux ministères: gestion des ressources humaines, agents, représentants administratifs, etc.
Un répertoire des métiers: pourquoi? Pour qui?

Le répertoire présente l’ensemble des métiers et des savoir-faire de l'éducation nationale et de la recherche. C’est à la fois un support de communication et un outil de gestion des ressources humaines (mobilité, gestion des carrières, recrutement). Il s’adresse aussi bien aux agents qu’aux personnes extérieures susceptibles de rejoindre l’un ou l’autre des ministères.
Les étudiants, par exemple, peuvent utiliser le répertoire pour s’informer sur les métiers existants. Les agents des deux ministères, pour orienter leur évolution professionnelle. Les personnels d’encadrement, pour rédiger les fiches de poste et conduire les entretiens annuels. Les organisations syndicales, pour faciliter le dialogue social. Enfin les services des administrations centrales, des services délocalisés et des établissements publics, pour mieux piloter les ressources. Enfin, les ministères et les fonctions publiques, pour faciliter la mobilité.
Mode d’emploi du répertoire

Le répertoire est organisé en 13 familles professionnelles. Certaines se rapportent aux activités spécifiques des deux ministères (éducation et formation tout au long de la vie ; enseignement supérieur - recherche). Les autres aux fonctions de support (par exemple : l’administration). Chaque famille comporte différents emplois-types (105 au total), couvrant, chacun, un ensemble de postes analogues. Par exemple, la dénomination "chercheur" regroupe les postes de "directeur de recherche", "chargé de recherche" et "conseiller scientifique". Ces emplois sont présentés sous forme de fiches métiers: définition, activités principales, compétences, débouchés, etc.
Un dictionnaire des compétences est également intégré au répertoire. Il clarifie le contenu des savoirs, savoir-faire et savoir-être décrits dans les fiches. Pour plus de lisibilité, ils ont été regroupés en 18 domaines de l’éducation à la communication, en passant par les achats.
Liens externes

- Le répertoire des métiers, à télécharger en PDF,
- Le dictionnaire des compétences, à télécharger en PDF,
- Rime, le répertoire interministériel des métiers de l’État, sur le site du ministère chargé de la Fonction publique.
http://www.economie.gouv.fr/files/imagecache/image_la_une/matignon_une_eco2.jpg Many jobs are offered by the departments of Education and Higher Education and Research. They are now identified and described in detail in a trade directory available online.
On November 16, 2011, the Ministries of National Education, Higher Education and Research have published on their websites, a directory of businesses (Reme) exercised by their agents. The latter, scalable, designed to complement the documents - and inter-ministerial - already exist. Its purpose: to provide a more accurate view of the activities and possible bridges between departments. It was developed by working groups, involving the various stakeholders in both departments: human resources management, agents, administrative, etc. More...
18 décembre 2011

Evaluation des unités de recherche par l’AERES: vers une amélioration de la notation

AERESL’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES) publie ce jour un document présentant de nouvelles dispositions pour l’évaluation et la notation des unités de recherche et intitulé « Evaluation des unités de recherche par l’AERES: vers une amélioration de la notation ». Télécharger le communiqué de presse du 15 décembre.
Principale évolution: la note globale d’une unité de recherche (ou d’une équipe de recherche) est remplacée par une appréciation textuelle courte bâtie sur les notes multicritères.
La méthode d’évaluation des unités de recherche s’appuie sur un travail d’auto-évaluation réalisé par l’entité évaluée, puis sur une évaluation externe, indépendante, collégiale et transparente, effectuée par des pairs. Il en résulte un rapport textuel public, auquel sont adjointes les observations de l’unité en retour à ce rapport, et un ensemble de notes dont la forme a évolué au cours des campagnes d’évaluation successives menées par l’AERES.
Après un premier cycle d’évaluation des près de 3 000 unités de recherche françaises, l’AERES a souhaité dresser un bilan du processus de notation mis en œuvre dans ce cadre. La réflexion conduite par l’agence, de juin à décembre 2011, notamment dans le cadre de son Conseil, s’est appuyée sur l’analyse des retours d’expérience et des critiques formulées, ainsi que sur la comparaison avec les pratiques d’autres pays européens dans ce domaine. Ainsi, les objectifs de l’évaluation et, plus spécifiquement, de la notation, ont été reprécisés en considérant les principales catégories de destinataires de l’évaluation (évalués, décideurs/financeurs, grand public). A partir de ces éléments, le Conseil de l’AERES a adopté, le 8 décembre 2011, le document ci-joint qui retient les principales évolutions suivantes:
- le maintien de la notation multicritères mais avec, à brève échéance, le lancement d’un travail visant à améliorer les critères actuels (qualité scientifique et production; rayonnement et attractivité, intégration dans l’environnement; gouvernance et vie du laboratoire; stratégie et projet scientifique);
- au-delà de l’évaluation de l’unité, une flexibilité maintenue quant à la nature des entités évaluées: équipes, axes, thèmes ou projet, selon l’organisation interne de l’unité et le souhait de ses responsables;
- le remplacement de la note globale A+, A, B ou C, par une appréciation d’ensemble littérale simple et courte (moins de 180 caractères), exprimant le message principal contenu dans les notes associées à chacun des critères.
Le remplacement de la note globale par une appréciation d’ensemble littérale sera opérationnel dès le début 2012, dans le cadre de la campagne d’évaluation 2011-2012 de l’agence.
Pour poursuivre la démarche d’amélioration de l’évaluation et de la notation, l’AERES engage, sans délai, de nouveaux chantiers parmi lesquels : un réexamen des critères de la notation ; l’élaboration d’une fiche explicative décrivant les méthodes et les différents critères utilisés pour la notation multicritères ; et une réflexion sur les possibilités de minimiser le risque que l’évaluation d’une unité de recherche devienne un « tatouage » injustifié jusqu’à la prochaine évaluation.
Télécharger: "Evaluation des unités de recherche par l’AERES: vers une amélioration de la notation".
A propos de l’AERES

L’AERES est un organisme public indépendant qui conduit l’évaluation des établissements, des unités de recherche, des formations et des diplômes de l’enseignement supérieur.

Aeres Agencja ds. Oceny Badań i Szkolnictwa Wyższego (aeres) opublikowała dzisiaj dokument określający nowe zasady oceny i punktacji jednostek badawczych i "oceny jednostek naukowych przez aeres: nakierowanych na poprawę ratingu." Pobierz komunikat prasowy z dnia 15 grudnia. Pobierz: "Ocena jednostek naukowych przez aeres: W kierunku lepszej oceny". Więcej...

18 décembre 2011

Amue: Un nouvel élan pour 2012

http://portail.unice.fr/jahia/webdav/site/myjahiasite/users/daymon/public/COM/FLASH%20INFO/Flash%2050/amue_logo.pngLe conseil d'administration de l'Agence vient de voter le 8 décembre son budget pour l'année 2012. C'est la première étape de la transformation de l'Amue qui se joue dès aujourd’hui. En avant première du plan stratégique 2012-2016, qui est encore en discussion du coté du MESR et à l'étude du coté de notre partenaire la CDC, les 3 axes prioritaires des établissements sont déjà mis en œuvre: l'accompagnement, la formation et les systèmes d'information.
Le budget initial prévoit un développement significatif des activités d’accompagnement des établissements, en visant l’ensemble des principales fonctions de soutien et de support aux missions des universités. Les questions d’optimisation des organisations et des processus seront mises au cœur des démarches de mutualisation développées par les établissements, l’Amue et nos partenaires.
Le deuxième axe de développement concernera les formations. En 2012, l’Amue offrira un nouveau panel de formations, dont certaines élaborées avec nos collaborateurs tels que l’ESEN ou bien encore le CNRS. Dans cette démarche, les contenus, les thématiques et la pédagogie seront évalués et adaptés aux attentes et aux besoins spécifiques des établissements.
Enfin, les systèmes d’information. Après Sifac, désormais installé dans une centaine d’établissements, l’offre de l’Amue est complétée par le nouvel outil de gestion des ressources humaines, Siham. Après 3 pilotes en 2011, une première vague d’établissement pourra installer le logiciel en 2012.
L’offre est également complétée par un outil de santé au travail, EVRP, et par un outil de gestion de l’offre de formation ROF, tous disponibles début 2012. Plusieurs autres projets sont prêts à partir, mais ils devront attendre la signature du nouveau contrat avec l’Etat.
Ce qui a commencé à changer à l’Amue en 2011

- Un pilotage interne plus serré, incluant un resserrement du lien CPU-Amue : CA, comités mensuels chargé de mission CPU, responsables métiers, responsables outils
- Un pilotage des projets avec des représentants d’établissements  via le bias des comités de pilotage (COPIL).  Ce pilotage a permis d’appréhender de manière plus large les enjeux des différents projets mais également d’élargir les périmètres de l’action mutualisée
- Relance des projets Sifac et Siham avec les établissements : COPIL, Clubs utilisateurs, élargissements des périmètres fonctionnels
- L’offre Scolarité et ROF: inscrire les actions de l’Amue dans celles de la CPU Travaux avec les organismes de recherche
- Evolution des partenariats  SI avec Graal, Cocktail, Esup  et des partenariats formations  avec l’IGAENR et l’ESEN
- Des fusions, des audits organisationnels, des schémas directeurs SI…
Juhatus on ameti hääletada 8. detsember aasta eelarve 2012. See on esimene samm ümberkujundamise EUAM, mida mängitakse täna. Eelvaate strateegilise plaani 2012-2016, mis on veel arutlusel küljel MESR ja uuring pool meie partner CDC, kolme prioriteedi institutsioonid on juba rakendatud: toetus, koolitus ja infosüsteeme.
Esialgse eelarve sisaldab olulist arendustegevusega kaasnevaid institutsioone, mis on suunatud kõigi peamiste tugifunktsioonide ja toetada missioone ülikoolides.
Küsimusi optimeerides organisatsioonide ja protsesside jaoks keskmes lähenemisviiside jagades rajatisi, EUAM ja meie partnerid. Velle...
18 décembre 2011

Lancement de l'opération"Ambassadeurs de l'innovation"

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Innovation/14/2/fiches_pratiques_innovation_180142.86.jpgL'opération "Ambassadeurs de l'innovation" permettra de mettre en relation P.M.E. et laboratoires de recherche publique en vue de les informer sur les outils mis en place par l'Etat en faveur de l'innovation.
Laurent Wauquiez a annoncé le 15 décembre le lancement de l'opération "Ambassadeurs de l'innovation", qui prévoit que partout en France des professionnels démarchent les P.M.E. afin de les mettre en relation avec les laboratoires de recherche publique travaillant sur des thématiques communes et de les informer sur les outils mis en place par l'Etat en faveur de l'innovation.
Ce dispositif part du constat que nombre de petites et moyennes entreprises qui ont une activité de recherche et développement n'utilisent pas les outils que l'Etat met à leur disposition, et ne mènent pas de recherche partenariale avec les laboratoires publics de recherche faute d'une connaissance suffisante des compétences locales. Ce sont ainsi des dizaines de milliers d'entreprises qui n'ont pas de démarche d'innovation.
Les "ambassadeurs de l'innovation" seront dépêchés aux portes de ces entreprises afin de fédérer les acteurs autour d'une action prioritaire qui représente un levier important pour la compétitivité des P.M.E. françaises. C'est un dispositif qui permettra de gagner en efficacité sans peser sur les finances publiques.
Doté d'un guide, sorte de boîte à outils, ils auront la mission de promouvoir les avantages de la recherche partenariale et d'accompagner les chefs d'entreprises dans leurs démarches grâce aux outils mis en place par l'Etat: CIR, CIFRE, cartographie des compétences des laboratoires publics, nouveaux acteurs issus du programme investissements d'avenir, appels à projet partenariaux de l'A.N.R., instituts Carnot etc.
En raison de leur implantation territoriale, de la nature de leur mission et de leur appartenance au Réseaux de développement technologique (R.D.T.), le ministre a demandé à André Marcon, président de l'association française de chambres de commerce et d'industrie (A.F.C.C.I.) de participer à cette démarche proactive en lien avec les délégations régionales à la recherche et à la technologie (D.R.R.T.).
Pour leur connaissance du terrain, les délégations régionales de la recherche et des technologies (D.R.R.T.), OSEO, mais aussi la C.G.P.M.E. et les fédérations industrielles, pourront intervenir pour identifier les entreprises et participer à l'élaboration d'un guide de l'innovation à destination des P.M.E. Parce que les situations sont extrêmement variées d'un territoire à l'autre, le Ministre a souhaité que ces "Ambassadeurs de l'innovation" soient déployés dans trois régions à titre expérimental : Nord-Pas-de-Calais, Auvergne et Rhône-Alpes.
Les premiers enseignements de l'expérimentation seront tirés à la fin du premier trimestre 2012. Fiches pratiques innovation. Les mesures en faveur de l'innovation.

The operation "Ambassadors of innovation" will allow to link SMEs and public research laboratories to inform them of the tools developed by the State in favor of innovation.
Laurent Wauquiez announced the December 15 launch of Operation "Ambassadors of innovation", which provides professionals throughout France canvass SMEs to put them in touch with public research laboratories working on common themes and inform them of the tools developed by the State in favor of innovation. More...

18 décembre 2011

L'enseignement professionnel est-il de trop?

http://www.humanite.fr/sites/default/files/humanite2010_logo.gifEntretiens réalisés par Dany Stive et Anna Musso. Jérôme DAMMEREY, cosecrétaire général du Syndicat national unitaire 
de l’enseignement professionnel (Snuep-FSU); Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice PCF des Hauts-de-Seine, 
rapporteur budgétaire pour avis sur l’enseignement professionnel; René LOUAIL, agriculteur, conseiller régional de Bretagne (groupe Europe Écologie-les Verts).
Rappel des faits Restriction de moyens, suppressions de postes, de filières et d’options: depuis plusieurs mois, l’État se désengage de l’enseignement professionnel au profit de l’apprentissage.
Sur fond de révision générale des politiques publiques (RGPP), le gouvernement réduit de façon drastique les moyens alloués à l’enseignement professionnel… et multiplie les déclarations vantant l’apprentissage, sous prétexte de régler le chômage des jeunes! Ainsi, concernant l’enseignement agricole et public, pas moins de 200 classes ont été fermées en cinq ans, alors que cette filière permet une insertion professionnelle des élèves à plus de 90%, tandis que plus d’un tiers des apprentis ne trouvent pas d’emploi à l’issue de leur formation… Dans un récent communiqué commun, la quasi-totalité des syndicats dénonce « la casse organisée 
de l’enseignement professionnel sous statut scolaire ». Pour garantir l’égalité des chances 
en France, il est urgent 
de réaffirmer la priorité 
d’un enseignement public, initial, laïque.
Les déclarations du gouvernement, du président 
de la République trouvent toutes les vertus à l’apprentissage… au détriment de l’enseignement professionnel. Est-ce fondé?
Jérôme Dammerey.
Je ne le pense pas. Plusieurs études montrent que l’apprentissage n’est pas de meilleure qualité, qu’il ne permet pas une meilleure insertion professionnelle durable ni de meilleures évolutions de carrière. Il ne permet guère de poursuites d’études après des niveaux de qualification V et IV. De plus, il coûte en moyenne 25% plus cher que les formations sous statut scolaire. Tout cela participe d’abord de la volonté du gouvernement de rapprocher de plus en plus l’école de l’entreprise pour répondre avant tout à la demande immédiate des entreprises, mais en plaçant au second plan la formation globale du futur citoyen et la dimension émancipatrice de l’école. Le développement de l’apprentissage organise le transfert de la formation de plus en plus de jeunes aux régions et aux entreprises et permet de supprimer des postes dans l’éducation nationale. Il participe au tri social et permet de délester l’éducation nationale des publics les plus éloignés de la culture scolaire. Cette politique participe à l’augmentation des inégalités scolaires fortement corrélées aux inégalités sociales.
Brigitte Gonthier-Maurin. À grand renfort de communication, le gouvernement fait de l’apprentissage le remède miracle face aux difficultés d’insertion des jeunes sur le marché du travail, jusqu’à avancer l’objectif de 800000 apprentis d’ici à 2015, quand ils étaient 425000 en 2009! Or sur quels éléments le gouvernement s’appuie-t-il pour justifier cette politique? Je rappelle que plus d’un tiers des apprentis ne trouvent pas d’emploi à l’issue de leur formation; que les ruptures de contrat concernent environ un quart des apprentis chaque année et atteignent dans certains secteurs comme l’hôtellerie et la restauration 37%. Enfin, le taux de réussite aux examens professionnels des apprentis est inférieur à celui des élèves ayant suivi la voie scolaire. Voilà pour la solution miracle. De plus, depuis 2005, le développement, à marche forcée, de l’apprentissage se fait sur le dos des moyens accordés à l’enseignement professionnel, par transfert de fonds de l’un vers l’autre. Et la réforme de la taxe professionnelle va renforcer ce déséquilibre en plafonnant la part de la taxe affectée aux formations professionnelles initiales, le surplus étant reversé pour le financement des contrats d’apprentissage, alors même qu’il capte plus de 50% du produit de la taxe.
René Louail.
Une société grandit si elle est capable de former ses hommes et ses enfants. Tirer vers le haut l’ensemble de ceux qui seront aux manettes demain est essentiel. La formation est un capital pour chacun, pour toute la vie. Nous avons donc besoin de développer de façon très large l’enseignement professionnel. Revenir sur cet acquis, dériver vers l’apprentissage comme le fait le gouvernement, c’est répondre à la demande du patronat mais pas de la société. Les besoins de la société ne sont pas nécessairement ceux des entreprises. Surtout, nous avons besoin d’une formation professionnelle d’une grande qualité, en adéquation avec les demandes, réactive sur les grands enjeux, notamment l’émergence de nouveaux métiers, capable d’évoluer et ouverte. Une formation qui soit en capacité de donner à ces jeunes l’ouverture indispensable pour que demain ils puissent changer d’activité, choisir l’entreprise dans laquelle ils souhaitent travailler ou créer leur emploi si c’est nécessaire. Tout cela va à l’opposé des choix du gouvernement actuel.
Pourquoi est-ce si important de conserver un enseignement professionnel et agricole initial, laïque et sous statut scolaire?
Brigitte Gonthier-Maurin.
Pour au moins deux raisons. D’abord parce que ces enseignements offrent une voie d’intégration professionnelle importante. Ils jouent aussi un rôle de remédiation offrant à des élèves la possibilité de reprendre pied et sens avec la scolarité et une poursuite d’études, ce qui n’est pas la vocation de l’apprentissage. Le statut scolaire est tout aussi fondamental parce qu’il s’inscrit dans un cadrage et des diplômes nationaux et participe ainsi à une réponse nationale de service public d’éducation. Cet enseignement doit donc être soustrait de la logique d’une orientation par défaut ou par l’échec.
René Louail. Concrètement, dans notre région, en Bretagne, sur les projets de financement, on ne traite pas de la même manière les différentes demandes de formation, on laisse glisser les projets entre les mains des chambres d’agriculture. Il y a eu, ici, par exemple, une mise en concurrence entre le lycée agricole de Guingamp et la chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor. Le lycée a dû baisser ses coûts de formation. Il ne faut pas tomber dans ces travers. Les acteurs de terrain ne peuvent être les seuls interlocuteurs. Pour résister à cette dérive, il faut que se retrouvent les élus, les associations, les syndicats. La formation professionnelle ne peut se faire au rabais, en fonction des besoins de l’entreprise.
Jérôme Dammerey.
L’enseignement professionnel public est un service public qui garantit égalité d’accès, égalité de traitement en dehors de toutes pressions extérieures, égalité territoriale. Contrairement aux formations sous contrat de travail, il accueille l’ensemble des jeunes sans discriminations. C’est donc pour certains jeunes la seule façon d’avoir un accès à la formation professionnelle. Non seulement il faut le conserver mais il faut le développer, l’améliorer et permettre de meilleures perspectives en termes de poursuite et de réussite dans les formations professionnelles du supérieur. Or, depuis cinq ans, nous assistons à une accélération de la marchandisation de l’école. Celle-ci passe entre autres par l’affaiblissement du service public de la formation professionnelle initiale et la mise en concurrence des modes de formation. Les enseignants constatent, année après année, la dégradation des conditions d’accueil et d’études des jeunes ainsi que celle de leurs conditions de travail. Cette évolution ne va pas dans le sens d’une amélioration de ce service public. Il y a donc urgence à lui redonner la priorité pour le bien de tous.
La revendication de l’Association 
des régions de France (ARF) 
de piloter complètement les 
lycées professionnels, agricoles
et l’orientation est-elle 
une bonne chose?
Brigitte Gonthier-Maurin.
Un possible transfert aux conseils régionaux de la compétence sur les lycées professionnels, y compris les personnels enseignants, est en effet évoqué. J’y suis résolument hostile. Les ressources financières des régions sont trop minces et leur expertise pédagogique trop faible. En outre, tout ce qui est de nature à renforcer les inégalités sociales et territoriales entre les élèves doit être combattu. Sur ce point, la mise en œuvre du service public territorialisé de l’orientation, issu de la loi de 2009, qui a certes pris un retard considérable, doit être étroitement surveillée pour qu’elle ne puisse pas servir d’appui à la régionalisation complète des lycées.
René Louail.
Je trouve intéressant que les régions soient plus fortes. Les demandes exprimées dans le cadre de l’ARF sont normales et légitimes. Cela permet d’être au plus près des populations en ce qui concerne la formation professionnelle. Dans ce cadre, il serait bon qu’on élève le niveau de la formation générale. Ces dernières années, nous avons vu trop d’enfants de paysans s’inscrire trop tôt dans des filières professionnelles alors qu’existait déjà une carence de culture générale. En fait, nous avons formé des gens compétents au niveau économique mais nous avons formé des nains au niveau politique. L’apprentissage ne peut régler ce problème. La formation professionnelle doit être une ouverture sur quelque chose de large et nos lycées doivent donner une dimension politique, au sens noble du terme, à toute cette jeunesse qui sera amenée à choisir des orientations fortes et nouvelles, à partir d’une analyse macroéconomique qui n’aura rien à voir avec celle portée par les générations précédentes. Parce que les choses bougent rapidement, parce que la population augmente, parce que le changement climatique aura un impact, parce que nous avons des problèmes d’environnement, d’emploi.
Jérôme Dammerey. Il paraît prématuré de poursuivre une décentralisation dont on n’a jamais réellement fait le bilan. Certes, il y a eu un investissement important des régions, notamment dans la rénovation des lycées, mais l’on constate aussi que cet investissement a engendré des inégalités territoriales. De plus, les évolutions préconisées par certains membres de l’ARF pourraient déboucher sur une offre de formation définie uniquement en fonction des besoins locaux sans aucune cohérence nationale et, à terme, sur un recrutement local des enseignants en fonction des moyens que pourront ou voudront dégager les régions. Pire, les orientations globales du système éducatif pourraient être définies au niveau des régions. Ainsi, cela pourrait aboutir à la mise en place d’objectifs éducatifs et de formation différents d’une région à l’autre. Le taux de scolarisation des plus de 16 ans, le pourcentage de poursuites d’études dans le supérieur, etc., pourraient ainsi se décliner en fonction des besoins économiques de la région.
Comment améliorer et rendre attractives les filières professionnelles?
Brigitte Gonthier-Maurin.
C’est à cette question fondamentale qu’a prétendu répondre la réforme du baccalauréat professionnel en trois ans. Réforme brutalement généralisée par Xavier Darcos en 2009. Je n’étais pas opposée par principe à un parcours en trois ans, mais j’ai toujours plaidé pour le maintien en parallèle de l’ancienne voie via le BEP par crainte d’un accroissement des sorties sans qualification. Bilan aujourd’hui: des taux de redoublement élevés, jusqu’à 6% dans certaines académies, soit plus que dans les anciens BEP; le nombre de sorties du système scolaire a augmenté et atteint presque 15%. Si cette tendance se confirme, la réforme se soldera par un accroissement sérieux des inégalités. De plus, la réforme de la formation des enseignants a ouvert une crise majeure de recrutement en lycée professionnel. Or, justement, deux points me semblent fondamentaux pour revaloriser cette voie: sortir de l’orientation par l’échec et reconstruire une véritable formation initiale et continue des enseignants. On sait la place déterminante qu’occupe la maîtrise des savoirs dans la formation des citoyens. C’est donc dès le début de la scolarité que doit être pensé un système éducatif capable de conduire chacun au plus haut niveau de connaissances pour que l’enseignement professionnel ne soit plus un choix par défaut mais un choix d’adhésion.
Jérôme Dammerey. La question est complexe. Le Snuep-FSU pense qu’il faut mettre en place de réelles réformes permettant à la fois de garantir l’insertion professionnelle durable et d’améliorer les possibilités de poursuite d’études des jeunes. Il faut aussi entamer une révolution culturelle et sociétale afin de changer les représentations parfois fausses des métiers dans notre société. Il faut aussi améliorer les conditions de travail des certains métiers et plus globalement revaloriser les emplois de niveau de qualification V et IV tant en termes d’image que de salaire. Il faut partout participer à la réhabilitation de tous ces métiers, y compris dans l’éducation nationale, en nous attaquant au clivage entre travail manuel et travail intellectuel afin de faire évoluer positivement ces représentations.
René Louail.
Le choix professionnel se fait souvent trop tôt. Il est important de donner à ces formations une dimension d’ouverture sur le monde très large. On aura une jeunesse plus rebelle, et tant mieux. Il faut permettre à notre jeunesse, plus rebelle et c’est tant mieux, d’être avertie. On a besoin d’avoir une jeunesse qui soit réactive, en capacité d’analyser et de proposer des schémas différents de ceux imposés par le modèle économique dominant. Formons des citoyens qui deviendront plus facilement des professionnels compétents.
http://www.humanite.fr/sites/default/files/humanite2010_logo.gif Wywiady Danny Stive i Anna Musso. Jerome DAMMEREY, wspólne sekretarz generalny Krajowego Związku zawodowego jednostki edukacji (Snuep-FSU) Brigitte GONTHIER-Maurin, PCF Senator Hauts-de-Seine, sprawozdawca budżetu na opinię na temat kształcenia zawodowego; René LOUAIL, rolnik, doradca Regionalnej Bretanii (Grupa Ekologia Europy, Zieloni).
Ograniczenie tło oznacza redukcji zatrudnienia, struktury i opcji na kilka miesięcy, państwo wycofuje się z kształcenia zawodowego na rzecz uczenia się
. Więcej...
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 > >>
Newsletter
49 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 2 783 472
Formation Continue du Supérieur
Archives