13 décembre 2011

Budgets des universités 2012: seront-ils sincères ?

http://www.educpros.fr/uploads/RTEmagicC_Dubois_Pierre.JPG.jpgBlog Educpros de Pierre Dubois. Les budgets 2012 des universités doivent être votés avant le 31 décembre 2011. La réglementation l’impose. De plus, elle exige que ces budgets soient en équilibre et soient sincères. Budgets en équilibre: si le conseil d’administration vote un budget en déséquilibre (dépenses supérieures aux ressources), le recteur d’académie prend la main et met l’université sous tutelle de ses services. Budgets sincères: un budget voté en équilibre peut être insincère (surestimation des ressources et minimisation des dépenses); dans ce cas également, le recteur peut rejeter le budget et mettre l’université sous tutelle.
Combien d’universités vont voter dans les deux semaines qui viennent des budgets en équilibre et insincères? Universités que Laurent Wauquiez appelle encore des universités “en bonne santé financière”. Celles en mauvaise santé? Leur nombre varie de jour en jour. Certaines semblent être rentrées dans les clous après une courte visite du comité des pairs, composé en particulier de deux anciens présidents. La tornade blanche est passée et voilà blanchies les universités coupables de déséquilibre. De qui se moque-t-on?
Ne parlons que des budgets insincères parce qu’ils surestiment les ressources. Les ressources: plus de 80% d’entre elles sont versées par l’Etat. Les universités passées aux responsabilités et compétences élargies, les premières en 2009 et les dernières en 2012, ont surestimé les ressources que l’Etat allait leur transférer. Le problème c’est que l’Etat a oublié d’en transférer un certain nombre. Ces ressources sont dénommées “créances de l’université sur l’Etat“.
Laurent Wauquiez, qui n’est pas là pour gérer les affaires courantes, découvre, jour après jour, qu’il lui faut s’occuper de ces dettes de l’Etat vis-à-vis des universités. 1. L’Etat, lors du passage à la dite “autonomie” des universités, ne s’était aucunement préoccupé des impacts positifs ou négatifs du Glissement Vieillesse Technicité (GVT) sur la masse salariale des universités. Il a concédé 15 millions mais a gelé les GVT des universités qui en avaient un négatif. La CPU a crié victoire sans savoir si le gel était inférieur ou supérieur à ces 15 millions.
Laurent Wauquiez vient de découvrir un problème qui existe en fait depuis le passage des premières universités aux RCE en 2009. 2. Auparavant, les fonctionnaires avaient droit aux prestations sociales interministérielles (droit aux CESU pour faire garder leurs enfants en bas âge). Devenus salariés de l’université, l’Etat a décidé qu’ils avaient perdu ce droit. Les universités qui auraient inscrit ces prestations dans leurs ressources auraient voté un budget insincère, même si, de 2009 à 2011, des solutions précaires ont été trouvées. EducPros s’en est fait l’écho. Laurent Wauquiez a enfin annoncé une solution pérenne. La CPU en est folle de joie (communiqué du 7 décembre 2012). Combien de millions le MESR va-t-il devoir verser aux universités? La mesure pérenne est rétroactive, mais seulement au 1er janvier 2011.
Laurent Wauquiez découvre une autre dette de l’Etat. 3. Elle concerne la question des amortissements. La comptabilité publique, quelques années avant la LRU, a exigé des universités qu’elles inscrivent dans leurs budgets l’amortissement de leurs investissements matériels. Que se passait-il donc auparavant ? Les universités inscrivaient en dépenses d’une année donnée un investissement quelconque et en ressources une éventuelle subvention, une utilisation de l’excédent dégagé dans le compte financier ou encore une ponction sur la ”réserve”. L’année suivante, pas d’amortissements inscrits au budget pour anticiper le renouvellement du matériel.
Que s’est-il passé au moment du passage aux RCE en 2009, 2010, 2011? Toutes les universités étaient-elles en mesure de dresser l’état d’obsolescence de leur matériels, les montants d’amortissement qu’elles devaient consacrer à leur renouvellement ? C’est extrêmement peu probable. L’Etat en a-t-il profité pour sous-estimer les dotations d’amortissement qu’il devait transférer aux universités ? Hypothèse à vérifier. Toujours est-il que nos deux pairs compères, en visite dans des universités asphyxiées, ont estimé que la question des amortissements n’était qu’un ”problème technique temporaire”. Laurent Wauquiez est dans l’incapacité d’estimer le coût, pour la poche de son ministère, de la régularisation par l’Etat de ce “problème technique”, qui est une dette de l’Etat non honorée.
L’université de Strasbourg, passée aux RCE au 1er janvier 2009, a des des contentieux avec l’Etat pour des créances non honorées. Mais cette université compte sur l’argent des investissements d’avenir pour apurer ses comptes et pour parvenir à pouvoir voter, chaque année, un budget sincère. L’article, paru récemment dans les DNA et qui commet l’erreur de dire que l’université a déjà voté son budget 2012, est révélateur de cette politique de sincérité : “Pour 2012, l’université a abandonné une créance de 5,5 millions qui aurait dû lui être versée en 2007, lors de l’ancien contrat quadriennal. Nous ne l’avons pas mis dans notre fonds de roulement, nous ne cherchons pas à faire semblant, affirme Michel Deneken, 1er vice-président. Par contre l’UDS n’a pas tiré un trait sur une ancienne créance de huit millions d’euros des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, une créance qui devrait être prise en charge par le ministère de la Santé”. Le vote sur le budget de l’université aura lieu le 15 décembre 2011 (communiqué intersyndical).
Budgets sincères ou insincères. Ne tirons pas au canon sur les universités. Le budget qu’elles vont voter dans les deux semaines qui viennent est le budget initial pour 2012. Impossible pour elles de prévoir exactement toutes leurs ressources et toutes leurs dépenses. Le budget initial est ajusté, le plus souvent, par deux décisions budgétaires modificatives (DBM), l’une votée au printemps et l’autre en fin d’été.
Directeur d’UFR, puis directeur de centre de recherche, puis directeur d’observatoire, puis enfin directeur d’une licence professionnelle, à chaque fois bénéficiaire d’une ligne budgétaire, j’ai fait, pendant plus de trente ans, l’exercice de budgets initiaux et de DBM. Pour le budget initial de la licence professionnelle, j’estimais les ressources “propres” prévisibles : nombre d’étudiants inscrits en formation initiale et continue, en apprentissage, versements opérés par le CFA, taxe d’apprentissage (le montant en est connu seulement en juillet). Lors de la 2ème DBM, j’étais enfin sûr des “vraies” ressources. Pour parvenir à un budget équilibré en fin d’exercice, il faut bien sûr ne dépenser ou n’engager en début d’année que les ressources certaines.
Le risque existe que des petits malins, bénéficiaires d’une ligne budgétaire, fassent des budgets insincères, dépensent plus que leurs ressources et créent des dettes internes que les universités doivent éponger. Pour éviter cela, celles-ci restreignent le nombre d’unités budgétaires, entraînant - effet pervers - un phénomène de déresponsabilisation d’enseignants-chercheurs à même de trouver des ressources propres externes.
Le budget de l’université se situe, bien sûr, à une autre échelle que celle de l’unité budgétaire. Mais le principe de gestion rigoureuse doit être le même: ne dépenser que les ressources réellement “rentrées”. Ce principe sain est inapplicable à ce niveau: les universités doivent “dépenser” chaque mois (payer les salaires), dans un contexte où l’Etat échelonne ses dotations sur plusieurs mois de l’année, d’où la nécessité d’un fonds de roulement, d’une trésorerie. Le problème des universités est aujourd’hui de construire des budgets qui s’abstiennent de faire confiance aux créances douteuses de l’Etat. Elles se doivent d’être vertueuses alors que l’Etat les cocufie, depuis 2009 pour certaines. Pourquoi la CPU ne le claironne-t-elle pas dans tous ses communiqués ?
Les universités passées aux RCE ne sont pas autonomes ; elles ne l’ont jamais été. Leur budget est en effet beaucoup plus contrôlé qu’avant la loi LRU. Il l’est en amont par le Recteur: il peut rejeter un budget trop visiblement insincère et mettre telle ou telle université sous tutelle. Il l’est en aval: les universités passées aux RCE doivent faire certifier leurs comptes financiers par des commissaires aux comptes. Les universités sont responsables et elles le prouvent car elles rognent, sabrent, annulent des dépenses. C’est l’Etat qui est irresponsable: contrairement à tous les discours sur la révolution du SUP portée par Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse, et Laurent Wauquiez. “Nous avons donné aux universités l’autonomie et les moyens financiers de l’autonomie”. Il s’agit là d’un mensonge d’Etat : celui-ci a sciemment oublié d’accorder aux universités les moyens financiers des charges financières qu’il leur transférait. C’est cet Etat qui met structurellement les universités en difficultés.
Avec la LRU, les comptes sont certifiés par les commissaires aux comptes, au vu des comptes financiers connus et votés, seulement six mois après la fin de l’exercice budgétaire. Les comptes financiers des universités RCEisées ne sont donc aujourd’hui connus que pour les RCEisées 2009 (comptes financiers expertisés en 2010) et 2010 (comptes financiers expertisés en 2011). Les analyses des commissaires aux comptes pour toutes les universités (dont celles qui passeront aux RCE au 1er janvier 2012) ne seront connues qu’à l’été 2013: quel sera alors le nombre d’universités en difficultés financières ?

Posté par pcassuto à 23:53 - - Permalien [#]


Consolider le rôle des IUT au sein des universités autonomes

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/image/Etudiants/40/6/universite-aix-marseille-mediterranee_178406.79.jpgRenforcer le dialogue de gestion entre universités, IUT et représentants du monde économique permettra aux IUT de valoriser leur rôle au sein des universités autonomes.
Laurent Wauquiez annonce un renforcement du dialogue de gestion entre les Universités, les IUT et les représentants du monde économique afin que les IUT tirent le meilleur parti de l'autonomie.
Le Ministre rappelle que les IUT sont des acteurs majeurs de la relation entre l'enseignement supérieur et les entreprises. Ils offrent des formations de grande qualité et des débouchés solides aux étudiants. La qualité du dialogue et la diffusion des meilleures pratiques entre les IUT et leurs universités de rattachement sont essentielles pour que nos établissements, nos étudiants et nos entreprises puissent tirer le meilleur parti de l'enseignement universitaire technologique dans le cadre d'universités renforcées par leur passage à l'autonomie.
A la suite d'une rencontre avec les représentants des IUT, le Ministre a demandé aux recteurs de faire un état des lieux du dialogue de gestion entre les universités et leurs composantes... Il ressort de cet état des lieux que le dialogue de gestion est très satisfaisant dans la grande majorité des cas. Dans les académies où la mise en œuvre des textes en vigueur a pu soulever des difficultés, les recteurs ont immédiatement pris attache avec l'ensemble des établissements pour régulariser les situations correspondantes.
Le Ministre a demandé à l'Agence de mutualisation des universités (AMUE) de veiller au suivi des budgets propres intégrés dans son logiciel de gestion SIFAC afin de garantir un suivi des relations financières entre les établissements et leurs composantes.
Le Ministre a également proposé la création d'un conseil IUT-universités comprenant des représentants de la CPU, de l'UNPIUT et de l'ADIUT, des représentants du MEDEF et de la C.G.P.M.E. qui sont les partenaires professionnels historiques des IUT. La CPU partage cette ambition d'un dialogue élargi entre toutes les parties prenantes des IUT.
Le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche assurera, dans la durée, un suivi régulier de ces nouveaux outils.
Udoskonalenie zarządzania dialog pomiędzy uniwersytetami, szkołami technicznymi i przedstawicieli biznesu pozwoli IUT w celu zwiększenia ich roli w autonomicznych uniwersytetów.
Laurent Wauquiez poinformował wzmocniony dialog zarządzania między uniwersytety, politechniki i przedstawicieli świata biznesu, aby IUT jak najlepiej autonomii
. Więcej...

Posté par pcassuto à 11:18 - - Permalien [#]

Tableau de bord VAE 2010 en Rhône-Alpes

http://www.prao.org/medias/photo/tdbvae-2010_1323431055639.jpgCe panorama présente le bilan 2010 de l’activité des Points Relais Information Conseil (PRIC) et de 25 valideurs régionaux. L’analyse des données porte sur l’attractivité du dispositif, l’activité des certificateurs et les résultats de la VAE.
Notons que le nombre de candidats présentés en jury est en constante augmentation. La validation totale est importante cette année, avec 67% de réussite au jury. Téléchargez le tableau de bord VAE.
Ce document rassemble des données relatives à l’organisation de la VAE en région Rhône-Alpes pour l’année 2010. Il a été élaboré, en collaboration avec l’Observatoire Régional Emploi Formation (OREF), dans le cadre des missions de la Cellule Ressource Régionale VAE placée sous l’égide du PRAO.
Parallèlement aux indicateurs définis au niveau national caractérisant l’activité des Points Relais Information Conseil (PRIC), des indicateurs statistiques communs à tous les valideurs ont été définis en fonction de leur capacité à permettre l’analyse au niveau régional du développement de la VAE, mais aussi en fonction des informations à disposition au sein des organismes de validation.
Ce bilan réalisé à partir de données concernant l’année civile 2010 ne peut être interprété comme le parcours des candidats qui effectueraient la totalité de la démarche sur la même année: le rythme d’enchaînement des étapes varie selon les candidats (ex: étape de recevabilité réalisée en 2010 mais présentation au jury en 2011) et certaines étapes restent facultatives (information conseil, accompagnement).
PARCOURS VAE - ÉTUDE RÉGIONALE

Au-delà des statistiques produites par année civile, les membres de la commission VAE du CCREFP ont souhaité que le PRAO et les certificateurs « trouvent les moyens d’assurer une traçabilité du parcours d’un individu dans la VAE afin d’avoir des statistiques sur l’ensemble de la démarche ».
Une expérimentation, financée par la Direccte, a été lancée fin 2006 et a réuni huit valideurs rhônalpins. Aujourd’hui, le projet se poursuit et réunit douze valideurs. Cette étude a permis d’identifier et de mieux comprendre les parcours des individus au niveau régional. Pour cela, une base de données a été construite à partir des données de chaque valideur et des PRIC.
Le projet s’inscrit dans un objectif d’intérêt général pour tous les rhônalpins: comprendre la réalité des parcours pour ajuster les procédures et les mesures d’accompagnement. Près de 20000 parcours VAE engagés entre 2007 et 2009 ont été analysés, permettant de lier les délais et les résultats de VAE aux profils des publics et aux certifications visées.
Ces données ont fait l’objet de traitements statistiques de la part de l’Observatoire Régional Emploi Formation (OREF) en lien avec le Service Etudes, Statistiques et Evaluation (SESE) de la Direccte. Les résultats de l’étude sont disponibles sur www.prao.org, rubrique le point sur la VAE/les statistiques VAE, et sur www.rhone-alpes.travail.gouv.fr. Téléchargez le tableau de bord VAE.
http://www.prao.org/medias/photo/tdbvae-2010_1323431055639.jpg See panorama näitab riigi tegevuse 2010 punkti Relays nõukogu (CIRP) ja 25 piirkondlikku kontrollijaid. Andmete analüüs keskendub atraktiivsust seadme ning tegevust tõendavaid tulemusi VAE.
Pange tähele, et registreerimiseks esitatud kandidaate žürii poolt kasvab pidevalt.
Kokku kinnitamine on oluline sel aastal 67% edu žürii. Download armatuurlaud VAE.
Kõnealusesse dokumenti on koondatud andmed korralduse kohta VAE Rhône-Alpes 2010.
See töötati välja koostöös piirkondliku Tööturukoolituse Observatoorium (OREF) osana esindused Regional Resource Unit VAE egiidi all hakkama saada.
Paralleelselt kehtestatud näitajaid riiklikul tasandil iseloomustavad Nõukogu tegevuse teabepunktid Relay (CIRP), statistilised näitajad on ühine kõikidele kontrollijaid on määratletud nende võime lubada analüüsi piirkondlikul tasandil arengu VAE, vaid tugineti ka kättesaadava teabe organisatsioonides valideerimist.

Massitasakaalu määratakse andmeid 2010 kalendriaastal ei saa tõlgendada kui tee kandidaadid, kes viiks läbi kogu protsessi samal aastal: määr sammud sõltub kandidaate (nt etapp vastuvõetavuse teha 2010, kuid esitatakse žürii 2011) ja mõned sammud on kohustuslik (teave nõu, toetust)
. Velle...

Posté par pcassuto à 01:52 - - Permalien [#]

L’évaluation en formation est-elle absurde ?

http://www.leformateur.info/chris/files/2010/11/logo_formaguide.jpgPar Stéphane Diebold. L'évaluation est un des marronniers de la formation. Fabrizio Butera, professeur de l’université de Lausanne, parle de « menaces » (L’évaluation une menace?, collection Apprendre, édition PUF, 2011) faisant écho à l'ouvrage d'André Antibi (Les notes, la fin des cauchemars, Nathan, 2007) qui parlait de « systèmes macabres » à propos de l'évaluation.
Sans rentrer dans toute la littérature, on peut constater que l'évaluation répond à un besoin de pilotage de la formation et que bien souvent ce pilotage pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses. Que faire de cette évaluation en formation?
Fabrizio Butera reprend ce que nombre d'études ont déjà montré, les notes ne permettent en aucune manière de déterminer l'apprentissage effectif d'un stagiaire. L’évaluation est très fortement corrélée aux connaissances préalables du stagiaire, au niveau global de la classe, voire au rapport que le formateur entretient avec le groupe, mais finalement assez peu avec l'apprentissage lui-même.
Donner une visibilité

L'évaluation normative classique est plus un outil qui permet un pilotage quantitatif de la formation. Elle permet de faire le tri et de hiérarchiser. Faut-il pour autant jeter le bébé et l’eau du bain sous prétexte que le thermomètre est approximatif? Est-ce la fin des QCM? Le problème du thermomètre est qu'à force de lui donner trop d'importance sociale, il finit par devenir lui-même l'objectif de la formation. S'il s'agit de permettre que 80% d'un groupe en formation réussissent l’évaluation des savoirs ou des compétences, il suffit de les préparer comme des bêtes à concours et ainsi leur permettre de réussir leur évaluation. Auront-ils pour autant appris au-delà de l'évaluation? Rien n'est moins sûr. Mais cela permet de se donner une visibilité à partir d’une cartographie. La carte assure le pilotage… mais la carte n’est pas le territoire… Cette gestion des flux particulièrement efficace dans un pilotage massif de la formation en oublie l’essentiel, l’apprendre.
Dessiner un projet

Alors que faire? André Antibi nous propose un learning contract pour sortir de l’évaluation normative. Il s’agit de créer un parcours personnalisé de formation avec l’apprenant dans un rapport d’engagement mutuel. L’évaluation sort de son statut d’aboutissement de la formation pour entrer dans un statut de démarrage. L’évaluation est une quantification pour ouvrir la discussion en mettant en lumière des points forts et les points de progrès de l’apprenant et surtout la démarche apprenante qu’il envisage d’aborder tant sur sa stratégie que sur les moyens qu’il se donne pour réussir. L’évaluation ne sanctionne pas une situation, elle dessine un projet. Le moment de l'évaluation d’ailleurs est significatif, il ne vient plus in fine, mais en préambule pour donner un sens à la formation.
L’évaluation pour faire quoi? Il s’agit d’un moyen de partage pour construire ensemble. Plus l’évaluation normative ou chosifiée est importante, plus on donne de l’importance aux modes opératoires faute d’avoir une direction. L’évaluation de l’évaluation a finalement plus d’importance que l’évaluation des compétences, car elle est un bon indicateur de la chosification de la formation, ce processus qui éloigne encore davantage l'homme comme acteur du vivant... En d’autre terme, il s’agit par le choix de l’évaluation de redonner de la saveur à la formation.
A propos de l’auteur:
Stéphane Diébold a mis son expérience au service de l’innovation pédagogique et de la performance en entreprise, au sein de TEMNA (www.temna.fr) dont il est le fondateur depuis 2003. Associatif, il a assumé des responsabilités dans une dizaine d’association, essentiellement formatives, aujourd’hui Vice-président du GARF (Groupement des acteurs et responsables formation) et de l’ETDF (European traning and development federation – Fédération européenne pour la formation et le développement).
http://www.leformateur.info/chris/files/2010/11/logo_formaguide.jpg By Stephen Diebold. Evaluation is a chestnut training. Fabrizio Butera, a professor at the University of Lausanne, speaks of "threats" (a threat assessment? Collection Learning Edition PUF, 2011), echoing the work of André Antibes (notes, the end of nightmares , Nathan, 2007) spoke of "systems macabre" about the assessment. More...

Posté par pcassuto à 00:35 - - Permalien [#]

La formation au cœur des RH

http://alphea-conseil.fr/img/articles_a/1297370256_focusrh.jpgPar Brice Ancelin. En ces périodes d’incertitude, la formation continue est plus que jamais d’actualité : avoir la bonne personne, compétente, au bon poste, au bon moment est plus essentiel que jamais. Retour avec FocusRH.com sur la question avec une semaine dédiée à la formation continue.
Les programmes de formation d’hier ne correspondent plus aux attentes des entreprises d’aujourd’hui. Celles-ci sont désormais à la recherche du meilleur programme de formation pour développer leurs talents. Pour certaines, il s’agira de passer par des programmes d’executive éducation. Pour d’autres, des formations, moins longues mais plus fréquentes, représenteront la clé du développement de leurs salariés. Une approche rendue possible – et surtout accessible - grâce au développement du e-learning ; un marché mondial qui devrait atteindre les 50 milliards de dollars dans les trois prochaines années. Sur le front des nouvelles technologies, les serious games gagnent aussi peu à peu les programmes de formation des entreprises. Sans oublier les écoles internes de formation et les mises en situation pratiques plébiscitées par nombre d’entreprises.
Enfin, difficile aujourd’hui de se passer des précieux logiciels de formation pour coordonner sa politique formation et en évaluer le retour sur investissement.
http://alphea-conseil.fr/img/articles_a/1297370256_focusrh.jpg Brice Ancelin W czasach niepewności, kształcenie ustawiczne jest bardziej niż kiedykolwiek. Posiadających prawo osoby, kompetentne w zakresie prawa pracy, w odpowiednim czasie jest bardziej istotna niż kiedykolwiek. FocusRH.com powrotem z pytaniem o tydzień poświęcony na szkolenia.
Programów szkoleniowych z przeszłości nie spełniają już oczekiwań współczesnych firm.
Są one teraz szukają najlepszego programu szkolenia do ozwoju ich talentów. Więcej...

Posté par pcassuto à 00:25 - - Permalien [#]

India: New destinations for students heading abroad

http://www.universityworldnews.com/layout/UW/images/logoUWorld.gifBy Alya Mishra. For many years Indian students, the world's largest group of overseas students after the Chinese, rarely looked beyond Britain, the US and Australia for higher education. But changes in visa rules, fraudulent institutions that prey on unsuspecting foreign students and lack of opportunities to work after graduation in the UK and US have prompted students to seek newer, more welcoming destinations including Canada, Europe and Singapore.
"New Zealand attracted a large number of Indian students this year. Countries such as Canada will become increasingly popular. Australia, with its new visa norms, is all set to make a comeback," said Ravi Lochan Singh, managing director of the educational consultancy Global Reach.
He was referring to a 77% drop in the number of Indian students in Australia in 2010 compared to the year before.
"Although European destinations will not be a threat [to traditional destinations] they are innovating to become more international," added Singh.
Indian students spend Rs5.9 billion (US$113.5 million) annually on studying abroad, more than twice the amount allotted by the country's national budget to higher education.
A big chunk of this money traditionally goes to the US, which hosts more than 100,000 Indian students, the UK and Australia. The drop-off of Indian students in the UK is marked, almost 10% down on previous years, and in the US the decline compared to 2009 is around 32%.
Visa changes
Changes in visa policies are a key factor in the search for new destinations. This year the UK scrapped the two-year post-study leave to remain in the UK for new non-EU students. Foreign graduates can stay only if they have highly paid skilled job offers.
"The UK played around with their post-study work regulations and all indications are that September [2011] and Spring [January 2012] intakes will show a huge decline in student numbers from India," said Singh.
The post-study work visa has been popular among self-financing Indian students who try to recover the cost of their degree by working after their course is over. Few Indian students get help with bursaries or scholarships from the Indian or the British governments.
By contrast, Australia announced new student visa regulations from November this year after a huge slump in the number of Indian students following racist attacks on Indians in 2009. A government clampdown on dubious institutions and visa changes also deterred prospective students.
Under its new regulation, international students who graduate with a bachelor or masters degree after studying for at least two years in Australia will be able to work in the country for two years after graduation. Those with research masters degrees can remain for three years' post-study work, with four years for PhD students.
"The new regulation has the potential of attracting Indian students back to Australian universities. It will also act as an alternative to British universities when cost of education remains the same," said Harmeet Pental, regional director of South Asia for IDP Education.
Continental shift
While the UK tightens its visa rules, countries like Germany are poised to fill the gap.
"English-speaking countries will continue to remain popular with Indian students. But unless student visa norms become more flexible and the economic situation improves in countries like the US and UK, students will look for greener pastures," said Singh.
After completing a degree in Germany, a student can stay for up to a year to look for a job. "The residence permit issued for studying can be converted into a residence permit for employment and can be issued for up to five years," said Christiane Schlottmann, director of the German Academic Exchange Service's (DAAD) regional office in New Delhi.
With tuition fee subsidies in Germany, and government stipends for around one in five Indian students, the cost is much lower than for the US or UK.
The European Union's Erasmus Mundus programme, launched in 2004, has helped 2,000 Indian students study in institutions in Europe including in Germany, France and Spain.
"Language might be a barrier for several students coming to Europe. But staying in a country to study is the best way to pick up a new language," Sakshi Talwar, an Erasmus Mundus scholar, pointed out.
US versus Canada
US universities may still host the largest number of Indian students globally. But the US reputation has taken a beating after high-profile incidents of fraudulent universities left Indian students stranded. In January 2011, Tri Valley University in California was charged with immigration fraud by the US authorities and closed down, leaving hundreds of Indian students facing deportation. In July, US authorities raided the University of North Virginia after alleged visa fraud.
Although there are also reports of dubious private diploma-granting colleges in the UK, Australia and New Zealand, there is more transparency about bogus universities than in the US where "there is no single accrediting body", said Singh of Global Reach. The US is still popular with Indian students. "But there will be a decrease in numbers because not everybody will get admission in Ivy League colleges. The second and third tier colleges in the US may be better than most of ours, but Indian employers are sceptical about lesser-known institutions, especially after the cases of fraudulent institutions came to light," said Dhiraj Mathur, executive director of education at PriceWaterhouseCoopers India.
Meanwhile, the slowdown in the US economy and the lack of employment opportunities is giving Canada an edge over America.
"The Canadian 'Experience Class' visa programme and post-study work permits has tipped the scale in favour of Canada. It will not only give me a chance to study in the country but also work long-term. Chances of a permanent resident status are also high," said student Mrinal Patwardhan, who joined McGill University in Montreal this year.
Canadian universities have also been pro-active in attracting Indian students. The country issued 12,000 study permits in India in 2010 compared to 3,152 in 2008. This year also saw eight Canadian universities come together to announce funding for a series of India-specific initiatives valued at over $4 million, including the new Globalink Canada-India Graduate Fellowship, which will provide up to 51 scholarships.
Niki Mohapatra, an MBA student at the Sauder School of Business at the University of British Columbia in Vancouver, said she preferred Canada to the US in part because of the cost. "Fees work out at almost double [Canadian business school fees] in the US. Besides, living expenses are higher in the US," she said.
Closer to home, Indian students are looking at Singapore as a higher education destination, according to education consultants in India, who say the numbers are rising year on year. Nanyang Technological University and the National University of Singapore are popular.  And with reports of an economic downswing in the West, more students are looking to building networks for the future in Asia by attending universities in the region.
Related links
UK: Universities body issues warning over visa reform
UK: Government policies hamper efforts to woo talent
UK: TASMAC debacle prompts call for guarantees
GLOBAL: The future of international student mobility
AUSTRALIA: Doors open to foreign students
AUSTRALIA: Tackling the fall in international education
AUSTRALIA: Collapse in foreign student numbers
UK: Government eases crackdown on student visas
INDIA: Fears of more fraudulent universities in US
INDIA: Outrage over student treatment in US visa case

Posté par pcassuto à 00:00 - - Permalien [#]