
A l’approche des élections présidentielles, les syndicats de l’AFPA sont « vent debout » pour éviter ce qu’ils dénoncent comme un démantèlement pur et simple de l’organisation, qui, et ,c’est le paradoxe, est toujours membre, de par la loi, du Service Public de l’Emploi.
L’AFPA est pour une bonne partie de son chiffre d’affaires dépendante des marchés publics régionaux. En effet, les Régions financent sur appels d’offres la formation. Cette situation n’est pas simple. Lentement, mais surement, ces collectivités semblent s’éloigner pour des raisons stratégiques, qualitatives et économiques de l’AFPA et dissocier les intérêts régionaux de ceux de l’AFPA. Cela malgré la pression des partenaires sociaux qui ne cessent d’interpeller les Présidents de Région.
Le temps semble passé ou les régions liaient les « services publics régionaux de formation » aux services ordonnés de l’association qui avait l’avantage d’intégrer orientation, formation,hébergement-restauration. L’AFPA ne dispose plus de service d’orientation , son dispositif ayant été affecté à Pôle emploi, les formations qualifiantes qu’elle dispense sont aussi proposées dans le champ concurrentiel et l’hébergement-restauration n’est plus un argument de différenciation.
Certaines régions marquent résolument leur volonté de s’affranchir de l’ancien dispositif d’Etat et de considérer l’AFPA comme un fournisseur, à l’exemple de la région Rhône Alpes.
La stratégie régionale de l’AFPA interroge. Ainsi, sur un document disponible sur internet on apprend que l’association pourrait porter en justice ses différents avec « 5 ou 6 Conseils régionaux ».
Affaire à suivre… Télécharger le Rapport de saisine.
