16 novembre 2011
Des universités bien gérées
A la suite de l’annonce que 8, puis 7, puis 5 universités allaient voir leur budget 2012 arrêté par le Recteur de leur Académie parce qu’elles avaient connu deux exercices déficitaires consécutifs, les visites du « comité des pairs » dans plusieurs universités permettent, déjà, de dégager quelques enseignements. Leur intervention a apporté une réelle assistance, aussi bien aux présidents d’université et à leurs équipes qu’aux Recteurs et aux responsables académiques, en y incluant les directions régionales des finances publiques, dans la compréhension partagée des enjeux financiers, comptables, mais aussi économiques des universités concernées, parce que cette intervention émanait de pairs dont l’expérience de direction et de gestion des établissements est reconnue.
Ces visites ont aussi permis de constater que les universités sont bien gérées, même si elles peuvent se trouver dans des situations diverses de besoins de financement.
Elles ont toutes le besoin, cependant, d’outils d’analyse et de gestion pluriannuelle plus performants, compréhensibles et clairs pour les acteurs de la communauté universitaire, les membres des conseils ou les tutelles, pour pouvoir lier leurs projets de développement en matière de formation et de recherche avec les capacités de financement qu’elles sont susceptibles de dégager. A l’heure des responsabilités et compétences élargies, avec la gestion de la masse salariale, c’est un exercice nouveau aussi bien pour les universités que pour les services du Ministère ou les Rectorats. L’élaboration de ces outils doit procéder d’un travail commun mobilisant toutes les expertises des ministères, des établissements, de l’IGAENR (inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche) qui a conduit dans les établissements des audits au moment de leur passage aux RCE (responsabilités et compétences élargies).
L’Amue(Agence de mutualisation des universités et établissements) est le lieu naturel pour rassembler ces expertises, les mettre en forme et au service de ses membres. Dans un domaine où l’expertise doit être partagée entre les établissements et les services ministériels, centraux ou déconcentrés, le partenariat noué entre l’Amue et l’ESEN pour la formation des cadres trouve un point d’application particulièrement pertinent.
Ce sujet est une bonne illustration des enjeux que revêt l’élaboration du plan stratégique de l’Amue actuellement en cours. Il s’agit de doter les universités françaises des outils nécessaires à l’exercice des responsabilités que la loi leur confie. Il faut, à ce titre, souligner l’importance du soutien que l’Etat doit apporter à l’effort de mutualisation des universités, pour que leur autonomie se conjugue avec une solidarité renforcée entre elles, et contribue au rayonnement international de l’ensemble du système français d’enseignement supérieur et de recherche, dans la diversité des établissements qui le composent.
Ces visites ont aussi permis de constater que les universités sont bien gérées, même si elles peuvent se trouver dans des situations diverses de besoins de financement.
Elles ont toutes le besoin, cependant, d’outils d’analyse et de gestion pluriannuelle plus performants, compréhensibles et clairs pour les acteurs de la communauté universitaire, les membres des conseils ou les tutelles, pour pouvoir lier leurs projets de développement en matière de formation et de recherche avec les capacités de financement qu’elles sont susceptibles de dégager. A l’heure des responsabilités et compétences élargies, avec la gestion de la masse salariale, c’est un exercice nouveau aussi bien pour les universités que pour les services du Ministère ou les Rectorats. L’élaboration de ces outils doit procéder d’un travail commun mobilisant toutes les expertises des ministères, des établissements, de l’IGAENR (inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche) qui a conduit dans les établissements des audits au moment de leur passage aux RCE (responsabilités et compétences élargies).
L’Amue(Agence de mutualisation des universités et établissements) est le lieu naturel pour rassembler ces expertises, les mettre en forme et au service de ses membres. Dans un domaine où l’expertise doit être partagée entre les établissements et les services ministériels, centraux ou déconcentrés, le partenariat noué entre l’Amue et l’ESEN pour la formation des cadres trouve un point d’application particulièrement pertinent.
Ce sujet est une bonne illustration des enjeux que revêt l’élaboration du plan stratégique de l’Amue actuellement en cours. Il s’agit de doter les universités françaises des outils nécessaires à l’exercice des responsabilités que la loi leur confie. Il faut, à ce titre, souligner l’importance du soutien que l’Etat doit apporter à l’effort de mutualisation des universités, pour que leur autonomie se conjugue avec une solidarité renforcée entre elles, et contribue au rayonnement international de l’ensemble du système français d’enseignement supérieur et de recherche, dans la diversité des établissements qui le composent.
Po ogłoszeniu, że osiem, potem siedmiu, potem pięciu uczelni nie zobaczy ich 2012 budżet przyjęty przez Rektora Akademii, ponieważ doznał dwóch kolejnych deficytu fiskalnego, wizyty "komitetu rówieśników" na kilku uczelniach można już zidentyfikować pewne wnioski. Więcej...
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