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Formation Continue du Supérieur
4 octobre 2011

Universités: opération séduction à l'international

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngPar Jean-Claude Lewandowski. Les universités se lancent dans la promotion de leur action sur la scène mondiale. Sur scène, tout le gotha de l'enseignement supérieur - ministre, présidents d'université et même investisseurs -répondant aux questions d'une quarantaine de journalistes du monde entier. Et expliquant les réformes en cours, le plan Campus, les investissements d'avenir... Du jamais-vu. Baptisé « A la découverte des universités françaises », l'événement se tenait la semaine dernière, pendant quatre jours, à Paris et à Bordeaux. Objectif: changer l'image des facs hors de l'Hexagone, montrer qu'elles peuvent affronter la concurrence internationale. Une opération séduction inimaginable il y a quelques années.
Certes, les universités ne brillent guère dans les classements internationaux: dans celui de Shanghai, Paris-Sud, la première française, n'arrive qu'à la 40 e place. Une faiblesse due à deux spécificités françaises: l'extrême émiettement de l'enseignement supérieur, partagé entre 85 universités et 220 grandes écoles, et l'organisation de la recherche, dont une large part reste aux mains de grands organismes comme le CNRS ou l'Inserm.
Et pourtant, en ce qui concerne l'attractivité, les universités françaises ont beaucoup progressé. Elles reçoivent plus de 280.000 étudiants étrangers (dont plus de la moitié en master ou doctorat). La France est ainsi le 3 e pays d'accueil après les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Et les cours en anglais se multiplient. Une prise de conscience s'est opérée : « La promotion de la francophonie passe par des enseignements en anglais », comme le note Louis Vogel, président de la Conférence des présidents d'université (CPU). Certaines facs, à l'instar des grandes écoles, s'implantent hors de l'Hexagone : Dauphine possède un campus à Tunis, la Sorbonne est présente à Abu Dhabi, Panthéon-Assas crée une école de droit à Singapour, une fac franco-vietnamienne de sciences et technologie a vu le jour à Hanoi...
L'accueil reste à améliorer

Surtout, les réformes engagées depuis 2007 - et avant -commencent à porter leurs fruits. Loi sur l'autonomie, réforme des premiers cycles, création des pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES), investissements d'avenir... Résultat, les universités retrouvent le moral et passent à l'action. Le lancement de fondations (une quarantaine) est un autre facteur de mobilisation. Partout, on innove, on monte des projets, on peaufine la pédagogie... Même si les universités ne roulent pas sur l'or. « Entre 2009 et 2011, la dépense par étudiant a légèrement diminué », estime Yannick Lung, président de Bordeaux-IV. En 2009, elle était de 10220 euros par étudiant.
Reste un gros bémol: l'accueil des étudiants internationaux. Si la Cité universitaire internationale de Paris et quelques campus de province offrent un hébergement de qualité, beaucoup reste à faire. Plus préoccupant: la mobilisation des universités à l'international se télescope avec une circulaire récente du ministère de l'Intérieur interdisant aux étudiants étrangers de démarrer leur vie professionnelle en France. Les conditions financières exigées avant l'arrivée sur le territoire ont aussi été durcies. Une initiative dénoncée par la CPU et les grandes écoles comme par les entreprises. « Cela décourage les étudiants étrangers de venir, souligne Louis Vogel. Il faut une vision de long terme. » Une « bavure », qui pourrait être corrigée dès cette semaine (« Les Echos » du 3 octobre 2011).
Dans ce domaine aussi, pourtant, la situation s'améliore. La plupart des universités disposent d'un service dédié aux étudiants étrangers. La Rochelle, par exemple, accueille de nombreux étudiants en master, venus notamment d'Asie. « Nous leur offrons tous les moyens pour assurer leur réussite », assure Fernando Pedraza Diaz, vice-président action internationale. A Strasbourg, à Lille, les étudiants Erasmus sont accueillis dans des familles durant le week-end. Sur de nombreux sites, ils trouvent un « guichet unique », associant préfecture, CROUS, collectivités locales, services culturels et sociaux. Autant de signes d'un nouvel état d'esprit, que les universités veulent mettre en avant. De quoi permettre à Laurent Wauquiez de l'affirmer devant la presse internationale: « French university is back. » En anglais dans le texte.
http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngPropos recueillis par Jean-Claude Lewandowski. Le chantier de l'université française vu par la presse internationale. Réunis pendant quatre jours à Paris et à Bordeaux, les journalistes internationaux donnent leur avis sur les réformes en cours dans les universités françaises.
Juan Antonio Aunion (« El Pais », Espagne)

« Les universités françaises sont sans doute à l'aube d'un changement majeur. A l'évidence, elles sont en train de prendre une nouvelle dimension, et de devenir plus compétitives. Je suis très impressionné, en particulier, par les collaborations qu'elles sont en train de mettre sur pied avec les entreprises, notamment par le biais des fondations. »
Martine Turenne (« Les Affaires », Canada)

« A l'évidence, les pouvoirs publics souhaitent que la France se dote d'une économie du savoir efficace et compétitive. Ils y consacrent des moyens financiers importants. C'est un changement d'envergure. D'autant que, jusqu'à présent, on pouvait avoir des doutes sur l'efficacité de l'université française. »
Loredana Oliva (« Il Sole 24 Ore », Italie)

« La France a choisi de faire de l'enseignement supérieur et de la recherche une priorité -au contraire de ce qu'on observe en Italie ou en Espagne. Je pense que cet effort très important va contribuer, à moyen terme, à aider la France à sortir de la crise. Je suis très frappée par le discours très volontariste et mobilisateur des responsables français. Certes, on peut juger qu'il ne s'agit que de communication; mais la réalité, cette fois, semble suivre les paroles. Il est vrai aussi que les universités avaient commencé à bouger avant les réformes impulsées par Valérie Pécresse. »
Abashi Shamamba (« L'Economiste », Maroc)

« Les universités françaises sont en train de changer de logiciel. Une dynamique nouvelle s'est engagée. Les professeurs, les présidents d'université et même les étudiants sont très impliqués. Tous travaillent sur des sujets porteurs d'avenir. Il y a le « plan campus », l'autonomie, les investissements d'avenir... Tout cela est très positif et prometteur. C'est un changement radical, pour ce milieu d'ordinaire très conservateur. »
Renata Serebryakova (« Kommersant Science », Russie)

« Certes, les responsables français nous ont présenté un vaste ensemble de réformes; mais il manque encore des exemples concrets de changement. Ce qui me frappe, c'est l'effort accompli par les universités françaises pour préparer leurs étudiants au monde professionnel et faciliter leur intégration dans les entreprises. C'est une problématique qui est encore très peu traitée en Russie. »
Roland Houtsch (« D'Wort », Luxembourg)

« Au-delà des montants investis, je suis très frappé par la volonté d'ouverture internationale des universités françaises. Une volonté d'ouverture que l'on retrouve d'ailleurs à tous les niveaux du système éducatif: dans les grandes écoles, dans les laboratoires de recherche, et même dans les entreprises... Aujourd'hui, un peu partout dans le monde, l'enseignement supérieur est devenu un enjeu majeur, à différents niveaux. La France commence seulement à en prendre conscience. Et sur ce sujet, les Français commencent à parler d'une seule voix, ce qui est remarquable -même s'il subsiste encore des dissensions. Il reste à vérifier comment tout cela se traduira dans les faits. »
Fabio Takahashi (« Folha de Sao Paulo », Brésil)

« Un grand changement est en cours pour les universités françaises. Il n'est pas facile de faire accepter les réformes dans ce pays. Mais cette fois, cependant, les choses semblent en bonne voie. La France ne manque pas d'atouts. Une institution comme La Sorbonne, par exemple, est très connue au Brésil; elle dispose d'un potentiel d'attractivité qui est encore peu utilisé. »
Isabelle Grégoire (« L'Actualité », Canada)

« Tout cet ensemble de réformes qui nous a été présenté est bel et bon, mais il faut rester prudent et voir comment tout cela va se traduire concrètement. Quand on parle de changement, beaucoup de gens ont tendance à freiner des quatre fers. Par exemple, la plupart des acteurs, en France, refusent encore d'augmenter les frais de scolarité dans les universités. Cela reste un des points faibles des réformes en cours, car cela prive les universités de ressources importantes. En outre, sur le plan de la pédagogie, le Québec est encore très en avance sur la France. Les étudiants y sont beaucoup mieux encadrés, il y a davantage d'échanges avec les enseignants... Sans compter que beaucoup de bâtiments universitaires doivent encore être rénovés. Bref, beaucoup reste à faire pour changer vraiment le visage des universités françaises. »
Chaoran Ren (« China Business », Chine)

« Les universités françaises sont en passe de devenir plus présentes à l'international. Mais elles sont encore trop nombreuses, ce qui nuit à leur visibilité. Et surtout, le principal problème est sans doute celui de la gestion du système éducatif français. Comment piloter un ensemble aussi morcelé et aussi complexe? Sans compter que réformer l'université réclame un gros effort financier. Partout dans le monde, il faut réfléchir aux moyens de maintenir cet effort d'investissement dans la durée. »
http://www.lesechos.fr/images/les-echos.png Jean-Claude Lewandowski. Uniwersytety angażować się w promowanie swoich działań na arenie międzynarodowej na scenie, wszystkie do elitarnego szkolnictwa wyższego -. Minister, prezydentów uczelni, a nawet inwestorów, odpowiadając na pytania dziennikarzy, około czterdziestu z całego świata. I wyjaśnienia bieżących reform, plan Campus, inwestycja na przyszłość ... Nigdy nie widziałem. O nazwie "Odkrywanie francuskich uniwersytetach", impreza odbyła się w ubiegłym tygodniu, przez cztery dni w Paryżu i Bordeaux. Cel: zmiana wizerunku FACS poza Hexagon, pokazać, że mogą konkurować na rynkach międzynarodowych. Uwodzenie pracy niewyobrażalne jeszcze kilka lat temu. Więcej...
3 octobre 2011

L'apprentissage, un contrat mutuellement profitable

http://www.industrie.gouv.fr/dgcis/listeDiff/img/new_header.gifPar Bertrand Martinot, Délégué général à la DGEFP (Délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle). 420000 jeunes Français effectuent tout ou partie de leur formation initiale par la voie de l'apprentissage. Un vivier précieux pour les entreprises, synonyme de recrutement sécurisé: cinq apprentis sur dix se voient proposer un CDI à la fin de leur scolarité. Télécharger la Lettre de la DGCIS n°71.
L'immersion en entreprise – à partir de 25% du temps en première année – est progressive. Elle offre aux apprentis une vision réaliste de leur futur métier et la possibilité de mettre en pratique les connaissances acquises. Pour l'entreprise, elle est l'occasion de transmettre une culture et des savoir-faire spécifiques, adaptés à ses besoins. Cette première expérience professionnelle débouche une fois sur deux sur une embauche directe. Au total, 80% des apprentis trouvent un emploi stable dans l'année suivant la fin de leur formation.
« Le coût pour l'entreprise est très faible, grâce aux aides et exonérations de charges »
Un coût attractif pour l'entreprise

Tout ou partie de la formation initiale peut être effectué en alternance: CAP, Bac Pro, mais aussi BTS ou Licence Pro. Le coût pour l'entreprise est très faible, en raison d'aides et d'exonérations de charges. Le salaire plancher dépend de l'âge et de l'état d'avancement de la formation: de 25% (pour un jeune de 16 ans en première année d'apprentissage) jusqu'à 78% du SMIC temps plein. À la signature du contrat d'apprentissage, l'entreprise désigne un tuteur, chargé de l'accompagnement du jeune, en relation avec son CFA (centre de formation des apprentis). L'immersion professionnelle est immédiate: l'apprenti s'engage à respecter les rythmes de l'entreprise et le tuteur à lui faire effectuer des tâches en rapport avec l'enseignement suivi. La productivité, faible les premiers mois, croît progressivement. Les contraintes applicables sont celles relatives au code du travail et à la protection des salariés mineurs: interdiction du travail de nuit, d'utiliser des outils et matières dangereuses, etc.
Des dispositifs pour faciliter les recrutements

Les entreprises désireuses de recruter un apprenti sont invitées à se rapprocher d'un CFA ou de leurs chambres consulaires (chambre de commerce et d'industrie ; chambre des métiers et de l'artisanat). Des bourses de l'apprentissage et de l'alternance ont également été mises en place sur Internet, croisant, dans les départements, les candidatures et les offres émanant des entreprises. En juin 2011, la loi dite Cherpion est venue instaurer de nouvelles dispositions visant à développer l'apprentissage. Les entreprises de plus de 250 salariés doivent désormais compter 4 % d'employés en alternance (contre 3% auparavant). En outre la taxe d'apprentissage sera davantage affectée à ce type de formation. Et l'État s'engage, avec les régions, à financer d'ici à la fin 2015 de nouveaux équipements de formation. Objectif à atteindre: 600000 apprentis sous contrat en 2016, soit une augmentation d'environ un tiers sur cinq ans.
http://www.industrie.gouv.fr/dgcis/listeDiff/img/new_header.gif Bertrand Martinot, General delegeerida DGEFP (General Delegatsioon tööhõivele ja kutseõpe). 420000 noor prantsuse inimesed teevad kõik või osa koolitusest läbi õppepraktika. Väärtuslik kasvulava äri, turvaliste vahendite värbamise: viis kümnest praktikantide pakutakse alalist lepingut lõpus kooli. Download kiri DGCIS nr 71. Velle...
3 octobre 2011

Menace sur les diplômés étrangers en entreprise

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngPar Isabelle Ficek et Marie Bellan. Les grandes écoles et les présidents d'université sont montés au créneau contre le durcissement de l'accès à l'emploi des étudiants étrangers induit par une circulaire de l'Intérieur. Une question majeure d'attractivité et de compétitivité. Un assouplissement ciblé devrait intervenir cette semaine.
C'est un sujet éminemment politique. Mais aussi un enjeu majeur pour l'attractivité de l'enseignement supérieur comme pour la compétitivité française. Au point de susciter de vives réactions dans le monde universitaire. Alors que le gouvernement s'est fixé en mai pour objectif de privilégier l'accueil des étudiants étrangers aux niveaux master et doctorat, une circulaire conjointe des ministères de l'Intérieur et du Travail publiée le 31 mai a durci pour ces étudiants une fois diplômés les conditions d'accès au statut de salarié. Elle a en effet appelé à une interprétation stricte d'une loi de 2006. Cette circulaire vise à réduire le nombre d'autorisations de séjour, en limitant les changements de statut, en particulier ceux d'étudiant à salarié qui constituent une grande part des admissions au séjour au titre du travail. Il a notamment été demandé aux préfets de vérifier qu'aucun salarié français n'est susceptible d'occuper l'emploi proposé au diplômé étranger. Au ministère de l'Intérieur, on se défend de toute modification des textes: « Nous n'avons pas changé la loi, mais nous voulons seulement faire respecter les conditions légales et réglementaires existantes », précise un haut fonctionnaire de la Place Beauvau, qui ajoute: « La loi précise d'ailleurs clairement que ces dispositifs doivent répondre à un objectif de développement solidaire avec un retour dans leurs pays des étudiants formés. Nous ne devons pas piller les ressources humaines de pays tiers. »
Mais, de fait, l'application stricte du texte a multiplié depuis juin les situations ubuesques et poussé la Conférence des présidents d'université (CPU) comme celle des grandes écoles (CGE) à réagir. Ce texte est « très grave, il peut avoir des conséquences importantes pour notre enseignement supérieur. Il porte préjudice aux conventions passées avec des universités étrangères », a déploré Louis Vogel, président de la CPU, qui propose d'allonger de six mois à un an la durée de l'autorisation de séjour provisoire de ces diplômés. Pour Pierre Tapie, président de la CGE, qui recense 8000 élèves par an potentiellement concernés dans les grandes écoles et 26000 dans les universités, « l'attractivité de la France et de l'enseignement supérieur seront radicalement différents selon que l'on donne à ces étudiants très qualifiés un signal leur disant qu'après l'obtention de leur diplôme ils ne sont plus les bienvenus, ou au contraire qu'ils seront accueillis pendant un certain temps pour contribuer au développement économique ». La CGE a recensé une quarantaine d'embauches bloquées dans des grands groupes français (Vinci, Capgemini...), «  qui ne sont que la partie émergée de l'iceberg », assure Pierre Tapie. « Il ne serait pas raisonnable de se priver de ces talents, plaide le patron de l'Essec. L'avenir de l'influence de la France, c'est le "soft power". Ce ne sont pas d'abord les Rafale et les chars Leclerc. »
Un dossier suivi de près par le ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, comme par l'Elysée et Matignon. Une issue devrait être trouvée cette semaine, via des consignes pour assouplir, dans le cas précis de ces diplômés étrangers hautement qualifiés, l'interprétation de la circulaire. « Mais le ton très restrictif de la circulaire appelle quand même une sorte de complément à ce texte pour en réparer les mauvais effets », estime Pierre Tapie, afin notamment d'envoyer un autre signal à l'international.
Voir aussi: France: Immigration restrictions hit foreign students.

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.png Ficek and Isabelle Marie Bellan. The high school and university presidents are on the frontlines against the tightening of access to employment of foreign students led by a circular of the Interior. A major issue of attractiveness and competitiveness. Targeted relaxation should take place this week. More...
3 octobre 2011

Formation: les pistes de l'Institut Montaigne

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngPar Leïla de Comarmond. La réforme actuelle n'est pas achevée que, déjà, les acteurs de la formation professionnelle savent qu'il faudra renouveler l'exercice. Alors que le Conseil économique, social et environnemental travaille sur le sujet, l'Institut Montaigne, « think tank » libéral fondé et présidé par Claude Bébéar, prend date en publiant aujourd'hui un rapport, dont « Les Echos » ont eu copie, « pour en finir avec les réformes inabouties » en la matière.
Ce document, qui critique un système « particulièrement inefficace », a été réalisé par trois économistes: Pierre Cahuc, Marc Ferracci et André Zylberberg. Il plaide la suppression de l'obligation légale de financement de la formation professionnelle, une piste qu'avaient déjà défendue Pierre Cahuc et André Zylberberg dans un rapport pour la CCIP en 2006. Elle « nuit à l'efficacité de la formation » car elle « revient à taxer les entreprises dont les besoins se situent au-dessous du seuil légal, et à ne donner à celles dont les besoins de formation sont importants aucune incitation à se former au-delà de ce seuil », déplore le rapport. En outre, malgré le passage au 1er janvier de 65 à 20 du nombre d'Opca collectant les excédents de la formation, le système « mène à des gaspillages », déplore le rapport, qui pointe « l'échec prévisible » de la réforme de 2009, notamment du renforcement de la mutualisation dans le Fonds de sécurisation des parcours, qu'il veut supprimer.
Pour l'Institut Montaigne, la solution est de substituer au système « former ou payer » celui de subventions aux formations financées par une cotisation sociale dédiée collectée par les Urssaf.
Mais c'est sans doute ailleurs que se situe le point le plus intéressant de leurs travaux: Pierre Cahuc, Marc Ferracci et André Zylberberg soulignent la nécessité de s'attaquer à la qualité des formations dispensées. Le chiffre d'affaires du secteur, réalisé par 15450 organismes qui ont formé 11,4 millions de stagiaires, a atteint 7 milliards d'euros en 2009, selon une étude du ministère du Travail. Un vrai « maquis » constituant une « offre pléthorique et incontrôlée » « sur laquelle il n'existe pas de contrôle systématique de la qualité », déplore l'Institut Montaigne. Il plaide pour la mise en place d'une « certification des formations, délivrée par des agences, publiques et privées ». Vaste chantier.
http://www.lesechos.fr/images/les-echos.png Przez Leila de Comarmond. Obecna reforma nie została zakończona, a już graczy na profesjonalny know będzie powtórz ćwiczenie. Chociaż gospodarcze, społeczne i środowiskowe prace na ten temat, Institut Montaigne, "think tank" założony i kierowany przez liberałów Claude Bebear, wymaga czasu, publikując dziś sprawozdanie, w tym "Les Echos" zostały skopiowane, "do końca niedokończonych reform" w tej sprawie. Więcej...
3 octobre 2011

France: Immigration restrictions hit foreign students

http://www.universityworldnews.com/images/photos/photo_1910.jpgBy Jane Marshall. Immigration measures that tighten restrictions on foreign students from outside the European Union and are opposed by university presidents, grandes écoles and students, have been defended by Laurent Wauquiez, France's Minister for Higher Education and Research. Wauquiez said the country's doors "must remain open" to international students, but he wanted to encourage student exchanges between universities, rather than individuals coming to France to study. Recent orders from the ministries of the interior and of employment tighten the interpretation of 2006 legislation, making it much more difficult for a non-EU foreigner to change from a student's to an employee's status after graduation, and limit their stay in the country after graduation to six months.
Non-EU foreigners wishing to study in France must also prove increased financial resources before they can obtain a residence permit. Hardest hit will be Moroccans, who comprise the biggest national group of foreign students. Chinese and Algerians form the second and third largest groups. The Conférence des Présidents d'Université (CPU) has expressed its disquiet at the "hardening of the rules applicable to foreign students, concerning their entry into France as well as their professional employment". It "considers these measures as contrary to the very essence of a university and to the policy [to promote] the attractivity of French universities in the context of globalisation".
CPU President Louis Vogel confirmed the body's opposition to the measures last week at a meeting organised by the International Club of Journalists in Paris. "You reduce the attractivity of universities if you do this. [Students are] not attracted by universities if they have to go back home immediately afterwards." He said the government had not agreed to extend the six-month post-graduation period to a year as the CPU had proposed. The Conférence des Grandes Ecoles (CGE), which represents France's selective higher education institutions, also opposes the restrictions.
Foreign graduates of the prestigious establishments, which include business schools HEC and Essec, usually stay in France for their first professional experience. But under the restrictions many non-EU nationals who have just been offered jobs on graduation are finding themselves unable to sign their contracts. Pierre Tapie, Director-general of Essec and President of the CGE, has contacted Interior Minister Claude Guéant to express concern. He said acquiring professional experience in France was a very important part of what made the country attractive to foreign students.
He told Le Monde: "These young people do not take employment away from the French. First, because they are often recruited by French companies which hope to benefit from their double connection to develop business relations with their countries of origin. Then because through their activity, these talented people create employment in France."
The students' organisation Confédération Etudiante (Cé) condemned "the contradictory policy that consists on one hand of encouraging the best students to come to study in our universities and grandes écoles, and on the other the discriminations of which they are increasingly the target". The Cé said the application of the circular in May had led to "appalling deadlines and numerous refusals for work permits, which oblige many foreign graduates to give up a first job, even when related to their degree, and to leave France.
"The forced departure of these highly qualified students who have been trained in our institutions constitutes an irreplaceable loss for the French economy and universities, at a time when numerous innovatory sectors are under-endowed," it said.
Jean-Louis Missika, Deputy Mayor responsible for innovation, research and universities at Paris City Hall, which administers the biggest university city in Europe, said 18% of the 300,000 students enrolled in Paris came from abroad, rising to 40% at doctorate level. He accused the government of putting at risk the future of foreign students in France and threatening the capital's scientific attractivity. "It is absurd to educate foreign students only to expel them when they have obtained their degree, without even giving them a chance to offer their talents to French employers.
"So France educates students to a high level, whom it sends directly to the United States and Canada, where immigration policies have the intelligence to profit from this incredible richness represented by young graduates, whatever their nationality," said Missika.
Last week at the International Club of Journalists conference Wauquiez defended the government's measures, while insisting that "France must be open to foreign students, it would be crazy to close the doors".
However, though he wanted to retain the same level of foreign students - internationally France accounts for the third highest intake, equal with Germany after the US and UK - he added conditions.
"I don't want students to come here 'just like that'; students must come through partnerships, cooperation between foreign and French universities, to be catered for properly. If they come through a programme, that will be the highest level of efficiency."
He said he also wanted more French students to go abroad to study. "I want exchanges to be on both sides. China is a very high-performing country, so it is interesting for us to send students there."
Related link: FRANCE: Ministers unveil foreign student strategy.
3 octobre 2011

L'enseignement supérieur à la Conférence finale du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles

http://www.cprdf-paca.fr/Portals/_default/Skins/Cprdf/images/bg-header-2.pngPour clôturer le processus de concertation mis en place depuis novembre 2010 pour l'élaboration du Contrat de Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles (CPRDFP), la Région Provence Alpes Côte d'Azur a organisé une conférence finale, le lundi 3 octobre 2011 à 9h30, à l'Hôtel de Région, en présence du Préfet de Région, du Recteur de l'académie d'Aix Marseille, du Recteur de l'Académie de Nice et du Président de la Région. 
Pascale Gérard, Vice Présidente du Conseil régional, Déléguée à la formation professionnelle et à l'apprentissage,
a présenté le projet de CPRDFP 2011-2015 qui sera soumis au vote des élus du Conseil régional le 21 octobre 2011.

Pierre Ferracci, Président du groupe Alpha, a présenté au cours de la même séance la Synthèse finale des travaux du Groupe Multipartite pour l'élaboration du CPRDFP en Région PACA,
dont il a assuré la coordination depuis presqu'un an. Il y signale notamment dans l'introduction:
Enfin, certains sujets n’ont finalement pas pu être traités au cours de nos travaux, alors qu’ils mériteraient sans doute d’être abordés dans le cadre du CPRDF. Il s’agit notamment des enjeux suivants:
- la question de l’Enseignement Supérieur qui a été peu abordée lors de nos échanges et dont le CCREFP pourrait se saisir à la suite de nos travaux.

Dans le projet de CPRDFP qui va être soumis aux élus, il faut signaler le dernier passage qui s'intitule
"Les premiers enjeux identifiés des formations de l'enseignement supérieur":
La concertation menée dans le cadre de l'élaboration du présent document a permis d'identifier plusieurs enjeux concernant plus particulièrement l'enseignement supérieur:
- l'offre de formation initiale secondaire générale, dont la part reste très importante sur certains territoires de la région, reporte l'acquisition d'une première qualification professionnelle vers l'enseignement supérieur;
- la continuité et la formation professionnelle tout au long de la vie supposent une possibilité d'élever son niveau de qualification à tout moment, dans une perspective de promotion sociale;
- les perspectives d'emploi en matière de qualifications intermédiaires et supérieures appellent une réflexion à l'échelon régional, compte tenu des aires de recrutement, des formations comme des emplois.
L'enseignement supérieur relève de la compétence de l'Etat. Toutefois, outre ses compétences de droit commun, comme l'apprentissage dans l'enseignement supérieur ou les formations sanitaires et sociales, la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur mène une action soutenue en faveur de l'enseignement universitaire (du DAEU jusqu'aux bourses doctorales) et de la vie étudiante.
Par ailleurs, la procédure conjointe d'ouverture et de fermeture des formations initiales, conduite par la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur et les rectorats, permet une discussion sur le supérieur court. En effet, dans le cadre de la formation initiale supérieure sous statut scolaire (STS), les autorités académiques arrêtent la carte des formations. Réciproquement, la Région décide des ouvertures des formations supérieures par apprentissage.
Enfin, compte tenu de l'enjeu de l'élévation du niveau de qualification et de promotion sociale, notamment via l'obtention du DAEU, les universités sont un partenaire incontournable de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Dès lors, et dans le cadre de la dynamique partenariale engagée avec le présent CPRDFP, diverses pistes de réflexion seront explorées afin d'aboutir à de nouvelles modalités d'intervention régionales, voire de nouveaux modes de concertation ou de régulation de cette offre. Ainsi, dès le début de l'année 2012, une évaluation partagée permettra de définir les grands objectifs d'une stratégie régionale, dans le domaine de l'enseignement supérieur, dans le respect des compétences de chaque partenaire.
http://www.cprdf-paca.fr/Portals/_default/Skins/Cprdf/images/bg-header-2.png Per concludere il processo di consultazione in vigore dal novembre 2010 per sviluppare il Piano Regionale Contratto sviluppo della formazione professionale (CPRDFP), la Provenza-Alpi-Costa Azzurra ha organizzato una conferenza finale Lunedi, 3 Oct. 2011 a 09:30 presso l'Hotel de Region, cui hanno partecipato il prefetto regionale, il Rettore dell'Accademia di Aix Marseille, il Rettore dell'Accademia di Nizza e il Presidente della Regione.
Pascale Gerard, Vice Presidente del Consiglio regionale, delegato alla formazione e all'apprendimento, ha presentato il 2011-2015 CPRDFP progetto da sottoporre al voto del Consiglio regionale eletti 21 OTTOBRE 2011.

Pierre Ferracci, presidente del gruppo Alpha, presentato nel corso della stessa riunione la sintesi finale del lavoro del gruppo Partito per lo sviluppo del CPRDFP nella regione PACA , che ha coordinato per quasi un anno. Ha particolarmente indicato nella introduzione:
Infine, alcuni argomenti non sono stati infine trattati durante il nostro lavoro, allora probabilmente merita di essere affrontato nel quadro di CPRDF.
Questi includono i seguenti problemi:
- La questione di istruzione superiore che non è stato affrontato nella nostra discussione e che potrebbe entrare CCREFP seguito il nostro lavoro.

CPRDFP nel progetto che verrà presentato ai funzionari eletti, si deve rilevare che l'ultimo passaggio chiamato "I problemi di formazione iniziale individuato nel settore dell'istruzione superiore". Più...
2 octobre 2011

Latin America forges Bologna-style links at home and in Europe

http://www.timeshighereducation.co.uk/magazine/graphics/mastheads/mast_blank.gifBy Paul Jump. EU-funded project will develop affinities between institutions on two continents. While the Bologna Process of European integration in higher education may have its critics, it is hoped that a new European Union-funded project will launch Latin America down a similar road towards harmonisation.
The three-year, €3.5 million (£3.1 million) project, known as Alfa Puentes (Alpha Bridges), will see 23 umbrella organisations from across Europe and Latin America working together both to improve integration within Latin America and to improve links and mutual understanding between universities in the two continents.
One of those organisations is the Association of the Montevideo Group of Universities, most of whose member universities come from Argentina and Brazil. Its executive secretary, Álvaro Maglia, said greater integration of Latin American universities was necessary to enhance academic cooperation and to promote "a political project of regional citizenship".
Nicolás Patrici, executive secretary of the University of Barcelona-based Observatory of European Union-Latin American Relations, which will act as an intermediary between the eight European and 15 Latin American participants in the project, said that integration would drive up educational standards and create a "better space" for economic development in the region.
Dr Maglia said his organisation was one of the fruits of 20 years of "vigorous development" of integration in the south of the continent. He added that there was already a formal process of higher education integration within the Mercosur common market, founded in 1991 and currently composed of Brazil, Argentina, Uruguay and Paraguay, with a number of associate member nations in the region.
Mr Patrici, who is Argentinian, noted that the Andean region also had some experience of commercial integration via the Andean Community of Nations, set up in 1969 and currently comprising Bolivia, Colombia, Ecuador and Peru. But he said governments' hopes that higher education could drive further regional harmonisation and development largely remained unfulfilled - due, in part, to the vast differences between Latin American countries' levels of development.
"Brazil and Argentina are better integrated than Brazil and Peru, even though Peru is also a neighbour of Brazil," Mr Patrici noted.
He said one of the key engines of European integration had been the development of a strong network of national university associations. But he said the capacity of such bodies in Latin America - and the level of political attention they received - remained very patchy. Hence, one of the major focuses of the Alfa Puentes project would be to boost the capacity of such associations.
Michael Gaebel, head of the higher education policy unit at the European University Association, which will lead the European element of the project, said strong university associations were a natural outgrowth of the increasing independence of universities from governments.
Rectors' clubs

"Associations in Europe used to be just rectors' clubs," he said. "They were on a budget basically decided in their ministry. If they wanted more money they went there individually and talked to officials. Now they have more of a policy role.
"Governments have realised they can no longer think out in a ministry what is good for the higher education sector. Now they have to consult it, and associations are one of the key partners in that process."
Recognising that integration across the entire Latin American continent is currently unrealistic, the main thrust of Alfa Puentes will be to support one major project selected by associations in each of Latin America's three major sub-regions.
The Andean Community will work on a common quality assurance regime, the Mercosur region will develop a strategy for greater internationalisation and mobility, and Central America and Mexico will try to establish a qualifications framework. But Mr Gaebel noted that all three projects were closely interrelated. "You can't think of having mobility and mutual recognition if you are not quality assured," he noted.
The project will also fund a major continent-wide survey of how universities are currently tackling such issues, and sub-regions will be expected to lend a hand with one another's projects, particularly where they have relevant experience of their own. For this reason, Dr Maglia expected that each sub-region would feel the benefit of the initiatives in many areas, in addition to the immediate issue it was working on.
Mr Gaebel's colleague Elizabeth Colucci, a programme manager at the EUA's higher education policy unit, said she hoped the project would also be a learning exercise for the six European university associations that the EUA had invited to participate.
"The Latin American universities are looking at regional convergence through a different lens and at a different point in time.
"The factors that contribute to their interest might be different for them and their solutions might be relevant to Europe, too," she said. She admitted that previous high-level rhetoric about creating a common higher education "space" between Europe and Latin America had not been translated into specific policy objectives.
"The space has never been defined apart from joint projects and exchanges," she said.
"That is where we took it up: we want to focus on the actors involved and creating tangible objectives."
Unusually for a largely EU-funded project, management of Alfa Puentes will be decentralised, with each Latin American sub-region, plus Europe, deciding how it wants to spend its portion of the funding. Mr Patrici admitted that loosening its control was a risk for the EU. "But the only way to build capacity is build capacity, not to pay a cheque," he said.
"The idea is to have stronger Latin American university associations and that has to be done by the Latin Americans."
He added that while the national associations of Spain and Portugal already had strong links with Latin America, the involvement of others - such as those from France, Germany and Poland - offered an opportunity for universities in those countries to forge stronger links with a "mirror continent" whose higher education system had been consciously modelled on the Spanish, French and German systems.
Rich pickings

An added incentive for Europe, Mr Patrici said, was the possibility of gaining greater access to the Latin American student market. He said populous Mexico offered the potential for particularly rich pickings given the decline in Mexican students choosing to study in the US over the past decade. All involved in the project stressed that even the specific sub-regional projects agreed upon would be very difficult to complete within the three-year funding period, and a Bologna-style process of full regional integration remained a very distant prospect.
But they also emphasised that the aim of the project was not to impose a European solution on Latin America. Europe's role, according to Mr Patrici, would be to share its ex-perience and act as "an example and a capacity builder" in the planned series of conferences and networking events. Mr Gaebel added that Europe could not offer a perfect solution to integration even if it wanted to - because it did not have one.
"People thought, for instance, that once we had (common) recognition (of degrees) in place there would be no barrier to mobility.
"But we have become more humble and realistic and we understand there is no systems solution to all problems," he said. This was because integration also required a "cultural change" among students, academics, managers and governors, he said.
"This explains some of the disappointment with the Bologna process in some quarters.
"Integration requires a system that has to be constantly maintained and developed and adjusted.
"But there is no doubt it can help you to be more international and to improve quality."
2 octobre 2011

EUCEN 43rd European Conference - Universities’ Engagement in and with Society. The ULLL contribution

http://www.uni-graz.at/weitabwwflyer_vers_alt_450.jpgThe 43rd EUCEN European Conference will be held at the University of Graz, Austria, from Wed 09 to Fri 11 May 2012. The motto of the conference will be “Universities’ Engagement in and with Society. The ULLL contribution”. Within the wider European Policy context of Lifelong Learning and "The European Year for Active Ageing and Intergenerational Solidarity" in 2012, this conference will examine the contribution of the universities, through their lifelong learning opportunities, to the development of society.
The four strands will be focusing on:

• ULLL initiating/accompanying innovation and development in regional businesses, NGOs and the public sector
• Community learning: concepts, practice, outreach work
• ULLL providing new learning opportunities for individual wellbeing, civic engagement and second careers in later life (intergenerational learning; productivity…)
• Supporting the individual learner (Who are our learners today and tomorrow? Work-life-education balance – what works? New teaching and learning methods, the role of new social media; part-time provision; workplace learning; quality assurance)
See also EUCEN 42nd Conference Bridging the gaps between learning pathways: the role of universities,
EUCEN 41st Conference Education as a right - LLL for all
,
EUCEN 40th Conference From Rhetoric to Reality,
39th EUCEN Conference Lifelong Learning for the New Decade
,
38th EUCEN Conference Quality and Innovation in Lifelong Learning - meeting the individual demands
,
37th EUCEN European Conference Recommendations for universities
,
36th EUCEN Conference University Lifelong Learning: Synergy between partners
,
Founding Meeting: UCE Collaboration & Development- England 4-5 May 1991 - Bristol
Promoting Active Citizenship in Europe- Scotland 5-8 June 2008 - Edinburgh
The University as an International and Regional Actor- Germany 29 November- 1 December 2007 - Hannover
ULLL & the Bologna Process: From Bologna to London...- Slovenia 15-17 March 2007
- Ljubljana
32nd EUCEN Symposium/4º Project Forum. France 16-18 November 2006
- Paris
Universities as a driver for regional development - Poland 18-20 May 2006
- Gdynia
30th EUCEN Symposium - 3rd EUCEN Project Forum- Italy 17-19 November 2005 - Rome
From Bologna to Bergen and Beyond- Norway 28-30 April 2005 - Bergen
28th EUCEN Symposium - 2nd EUCEN Project Forum- Lithuania 4-6 November 2004
- Kaunas

2 octobre 2011

4th Annual Conference on Higher Education Pedagogy

http://www.cider.vt.edu/images/unit_header_screen2.jpgFrom 08.02.2012 until 10.02.2012, Skelton Conference Center, Blacksburg,, VA, United States. Contact: (540) 230-9366, martinc@vt.edu. The 4th Annual Conference on Higher Education Pedagogy is focused on higher education teaching excellence and the scholarship of teaching and learning. The conference showcases the best pedagogical practice and research in higher education today. Sessions address disciplinary and interdisciplinary instructional strategies, outcomes, and research. Ultimately, the conference is an opportunity to demonstrate effective instructional practice and disseminate the latest research aimed at improving the quality of higher education.
2 octobre 2011

3rd GHEF: Reflecting on the Past, Designing Sustainable Futures

http://www.gheforum.usm.my/templates/rt_crystalline_j15/images/overlays/headers/header-1.png3rd Global Higher Education Forum: Reflecting on the Past, Designing Sustainable Futures. From 13-12-11 to 16-12-11, Penang, Malaysia, Universiti Sains Malaysia, World Futures Studies Federation, Ministry of Higher Education Malaysia. See also Decolonising our universities: another world is desirable, Academic Colonialism, False Consciousness, and the Western University Ideal.
Background and Rationale

GHEF2011 marks the third session of the global higher education forum which is held every two years since 2007. It is an appropriate time to reflect on the outcomes of the previous forums which were held in 2007 and 2009 – what were the critical issues identified, decisions taken and actions implemented as a result of the discussions? GHEF2011 will be a forum to revisit the issues, developments and challenges in Higher Education since GHEF2007 and GHEF2009 and to deliberate on the futures of higher education.
GHEF2007 discussed the relevance of higher education in preparing and training the workforce for sustainable development in an increasingly globalised world. GHEF2009 was held at a time when the world had to weather the global economic downturn. It was a perfect time to deliberate on the situation faced by higher education during the recession and to come up with plans for the future of higher education. Now that many of the economies seem to have recovered from the crisis, there would have been important lessons learnt and experiences gained. Indeed, this is an opportunity for reflection as we move towards the future. GHEF2011 is set to retrospectively and prospectively gauge the impact and relevance of the issues raised in the previous forums in relation to more recent developments and challenges in Higher Education for higher education futures.
The Higher education sector was not unaffected when the global recession hit. There were varying responses from governments. Some higher education institutions enjoyed more funding, while others were left struggling hard with minimal financial support. Universities had to turn to other means for survival. As a result, concepts such as innovation and entrepreneurship begin to lead university activities with efforts stretching beyond those of teaching and research to include initiating collaboration with industry and community. In order to attract the industry, universities had to develop profit-making projects. Whether such endeavour interferes with teaching is a crucial question which remains largely unanswered. However, it is certain that these activities are gaining increasing attention, not only for profit purposes but in particular for the pursuit of branding and world ranking status. In fact, in some contexts, efforts have been scaled up and money poured in to build a facade of grandeur so much so that the higher education sector has come to embrace dominant characteristics of corporate capitalism. Considering that universities are leaders of the public good committed towards inclusive policies for access and equity, such a relentless chase at a cost to the welfare of many has to be questioned.
While sustainable futures promotes the well-being and provision of basic necessities for greater good of the majority, the lure and mesmerism of image, ranking and reputation exhibited in conspicuous spending in the higher education sector is detrimental to producing future leaders committed towards the public good as advocates of sustainable development would argue for. The question which we might want to investigate is whether universities necessarily have to be overly image conscious, striving at huge costs to be ranked as ‘top’ instead of meeting a greater need for the welfare of the many that is, prioritising to produce good leaders, employable workers and humble citizens, as part of an inclusive sustainable perspective in Higher Education. Looking at past experience when internationalisation of higher education was not as dominant as of now and when world university ranking did not serve as the primary table of comparison for institutions attempting to improve their status, limited resources could be more consequentially, channelled into meeting the needs of the many than to ostentatiously cultivate the exterior image of university which benefits a privileged few. At GHEF 2011, we wish to contemplate the extent to which we can afford to indulge in extravagant image building of our institutions at great costs to the well-being of the greater majority who need basic and quality education, sustainable employment and inclusive participation in the community. GHEF 2011 would explore the issue and challenge of sustainable development especially at a time of very limited resources and when fragile earth is precariously balanced with enormous risks to the survival of nature and humanity.
Because of the transformational, change centered and forward thinking nature of this initiative, GHEF organiszers have entered into a collaborative partnership with the World Future Studies Federation (WFSF) to hold a joint conference on this theme. WFSF is a global network of practicing futurists - researchers, teachers, scholars, policy analysts, activists and others from approximately 60 countries. Founded in 1973, WFSF is an interdisciplinary forum dedicated to stimulating awareness of the urgent need for long-term thinking in governments, policy-making and educational institutions, to resolve problems at local, national, regional and global levels. WFSF has held a World Conference approximately every two years since its inception.
In the area of global higher education futures, WFSF has a long established history. As a scholarly global community, many of whose members are university faculty, the WFSF has always had a keen interest in learning and educational futures. The WFSF also has a long-standing commitment to truly global futures; to understandings, which embrace unity in diversity rather than those that are homogenising or hegemonic. WFSF has held a World Conference approximately every two years since its inception. This year, WFSF’s 21st World Conference will be held jointly with GHEF 2011.
The Malaysian Ministry of Higher Education (MoHE), Universiti Sains Malaysia (USM), the World Future Studies Federation (WFSF) and our partners and sponsors are keen to explore these critical issues and challenges under the model of ‘one conference, one theme’ for GHEF2011 and WFSF 21/11.
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