30 octobre 2011
Développement des formations professionnelles: le plan régional enfin en phase opérationnelle
Par J.-M. Le Contrat de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDFP), signé en mai, est désormais opérationnel. Objectif: véritablement coordonner au niveau régional les politiques de formation professionnelle.
Notre région, la plus jeune de France, est aussi celle où les jeunes actifs sont le plus touchés par le chômage (30%, 10 points au-dessus de la moyenne nationale). Avec quelque 20600 apprentis en 2010, l'académie de Lille est au 7e rang national, ce qui est peu, au regard de sa population. Et pendant ce temps, bien des entreprises, tant industrielles que technologiques, n'arrivent pas à trouver les salariés formés qu'elles souhaitent embaucher.
Problèmes d'orientation pendant la période scolaire, méconnaissance des métiers et des entreprises, mais également difficultés pour les adultes à trouver les formations continues qui permettraient d'améliorer leurs compétences ou de se reconvertir... Les enjeux de la formation professionnelle sont stratégiques dans une région en recomposition économique.
Secteurs tests
Pendant près d'un an, la Région, les 70 branches professionnelles, les partenaires sociaux, proviseurs de lycée, responsables de centres de formation des apprentis, les services de l'État et du rectorat ont planché à l'élaboration d'un plan régional de développement des formations professionnelles. Signé en mai, il est désormais opérationnel pour quatre ans avec des premiers contrats d'objectifs signés mercredi dans quatre secteurs tests: le bâtiment et les travaux publics, le textile, les services à l'automobile et la propreté. Les ambitions étant, par exemple, de porter de 3700 à 5000 le nombre annuel d'apprentis dans le BTP, de construire autour du lycée de Bruay-La Buissière un véritable pôle de formation aux travaux publics. Mais également de développer une plateforme de formation et de transfert technologique textile sur le bassin de Roubaix. Ou encore d'améliorer l'offre en alternance, et mieux cibler la qualité de la formation professionnelle dans les autres secteurs sélectionnés.
L'enseignement supérieur dans le Cprdfp Nord Pas de Calais
Il s’attache à faciliter la construction et la cohérence de parcours de formation professionnelle s’articulant avec les formations post-baccalauréat et favorisant l’accès à l’enseignement supérieur. p.8
Le lien avec les pôles de compétitivité et avec la stratégie régionale de l’innovation en même temps que la relation plus étroite avec l’enseignement supérieur favorisent la mise en évidence de parcours vers des études longues, ainsi que les prospectives sur les métiers et les compétences. p.16
De même, des passerelles entre le Baccalauréat Professionnel et le BTS doivent permettre par ailleurs l’accès des bacheliers professionnels, aux formations supérieures courtes (plan Licence). p.19
La majeure partie des bacheliers généraux accèdent à l’enseignement supérieur, ce n’est le cas que pour ¾ des bacheliers issus des bacs technologiques et pour ¼ des jeunes titulaires du baccalauréat professionnel.
Les néo-bacheliers professionnels qui accèdent à l’enseignement supérieur s’inscrivent prioritairement en BTS (67%), contre 5% en IUT. A noter que le pourcentage des jeunes issus de bacs pro s’inscrivant en enseignement supérieur évolue fortement: augmentation de 35% en 2010-2011. Plus d’un cinquième d’entre eux s’inscrit à l’université, néanmoins leur décrochage y est massif: seuls 6% passent en 2ème année de Licence et la moitié quitte l’université définitivement au bout d’une année. Par contre, la moitié de ceux inscrits en BTS ou IUT obtiennent leur diplôme dans 2 ou 3 ans.
Tous bacheliers confondus, 90% des titulaires d’un BTS ou DUT sont en emploi 24 mois après l’obtention de leur diplôme. La consultation des représentants des organisations professionnelles a mis en évidence l’évolution importante des qualifications attendues pour faire face aux mutations des métiers.
Les formations professionnelles ont donc à s’organiser, notamment à partir de passerelles, qu’il convient de développer, afin d’offrir aux jeunes et aux moins jeunes la possibilité d’acquérir des qualifications de l’enseignement supérieur. La réussite des jeunes engagés dans des parcours d’apprentissage dans l’enseignement supérieur (90% de réussite aux examens) encourage une politique volontariste en la matière. p.23
À cet effet le transfert de l’innovation vers les PME/PMI en lien avec les pôles de compétitivité notamment par l’apprentissage dans le supérieur (à l’exemple de l’expérience d’INOPME pour les PME de l’industrie du transport) sera encouragé. p.30
Notre région, la plus jeune de France, est aussi celle où les jeunes actifs sont le plus touchés par le chômage (30%, 10 points au-dessus de la moyenne nationale). Avec quelque 20600 apprentis en 2010, l'académie de Lille est au 7e rang national, ce qui est peu, au regard de sa population. Et pendant ce temps, bien des entreprises, tant industrielles que technologiques, n'arrivent pas à trouver les salariés formés qu'elles souhaitent embaucher.
Problèmes d'orientation pendant la période scolaire, méconnaissance des métiers et des entreprises, mais également difficultés pour les adultes à trouver les formations continues qui permettraient d'améliorer leurs compétences ou de se reconvertir... Les enjeux de la formation professionnelle sont stratégiques dans une région en recomposition économique.
Secteurs tests
Pendant près d'un an, la Région, les 70 branches professionnelles, les partenaires sociaux, proviseurs de lycée, responsables de centres de formation des apprentis, les services de l'État et du rectorat ont planché à l'élaboration d'un plan régional de développement des formations professionnelles. Signé en mai, il est désormais opérationnel pour quatre ans avec des premiers contrats d'objectifs signés mercredi dans quatre secteurs tests: le bâtiment et les travaux publics, le textile, les services à l'automobile et la propreté. Les ambitions étant, par exemple, de porter de 3700 à 5000 le nombre annuel d'apprentis dans le BTP, de construire autour du lycée de Bruay-La Buissière un véritable pôle de formation aux travaux publics. Mais également de développer une plateforme de formation et de transfert technologique textile sur le bassin de Roubaix. Ou encore d'améliorer l'offre en alternance, et mieux cibler la qualité de la formation professionnelle dans les autres secteurs sélectionnés.
L'enseignement supérieur dans le Cprdfp Nord Pas de Calais
Il s’attache à faciliter la construction et la cohérence de parcours de formation professionnelle s’articulant avec les formations post-baccalauréat et favorisant l’accès à l’enseignement supérieur. p.8
Le lien avec les pôles de compétitivité et avec la stratégie régionale de l’innovation en même temps que la relation plus étroite avec l’enseignement supérieur favorisent la mise en évidence de parcours vers des études longues, ainsi que les prospectives sur les métiers et les compétences. p.16
De même, des passerelles entre le Baccalauréat Professionnel et le BTS doivent permettre par ailleurs l’accès des bacheliers professionnels, aux formations supérieures courtes (plan Licence). p.19
La majeure partie des bacheliers généraux accèdent à l’enseignement supérieur, ce n’est le cas que pour ¾ des bacheliers issus des bacs technologiques et pour ¼ des jeunes titulaires du baccalauréat professionnel.
Les néo-bacheliers professionnels qui accèdent à l’enseignement supérieur s’inscrivent prioritairement en BTS (67%), contre 5% en IUT. A noter que le pourcentage des jeunes issus de bacs pro s’inscrivant en enseignement supérieur évolue fortement: augmentation de 35% en 2010-2011. Plus d’un cinquième d’entre eux s’inscrit à l’université, néanmoins leur décrochage y est massif: seuls 6% passent en 2ème année de Licence et la moitié quitte l’université définitivement au bout d’une année. Par contre, la moitié de ceux inscrits en BTS ou IUT obtiennent leur diplôme dans 2 ou 3 ans.
Tous bacheliers confondus, 90% des titulaires d’un BTS ou DUT sont en emploi 24 mois après l’obtention de leur diplôme. La consultation des représentants des organisations professionnelles a mis en évidence l’évolution importante des qualifications attendues pour faire face aux mutations des métiers.
Les formations professionnelles ont donc à s’organiser, notamment à partir de passerelles, qu’il convient de développer, afin d’offrir aux jeunes et aux moins jeunes la possibilité d’acquérir des qualifications de l’enseignement supérieur. La réussite des jeunes engagés dans des parcours d’apprentissage dans l’enseignement supérieur (90% de réussite aux examens) encourage une politique volontariste en la matière. p.23
À cet effet le transfert de l’innovation vers les PME/PMI en lien avec les pôles de compétitivité notamment par l’apprentissage dans le supérieur (à l’exemple de l’expérience d’INOPME pour les PME de l’industrie du transport) sera encouragé. p.30
Umowa o J.-M. rozwoju regionalnego kształcenia zawodowego (CPRDFP), podpisanego w maju, teraz działa. Cel: efektywne koordynowanie polityki regionalnej w zakresie kształcenia zawodowego. Szkolnictwa wyższego w Nord Pas de Calais Cprdfp. Więcej...
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