
"Alors que j'étais dans le même bureau d'études depuis plus de six ans, je m'interrogeais sur mes possibilités d'évolution, l'opportunité de retourner dans ma région d'origine... Je voulais aussi mieux me connaître, et être certain que je pourrais assumer le fait de devenir manager" se souvient Thomas, âgé aujourd'hui de 34 ans.
Il entreprend donc en 2009 un bilan de compétences.
"Lorsque l'on a envie d'évoluer mais qu'on ne voit pas de possibilité concrète, un bilan permet de faire le point, de voir si on a dévié par rapport à son objectif de départ...".
Il dégage deux pistes: l'une consiste à créer une activité à Lille, l'autre à prendre plus de responsabilités au sein de son bureau d'études. Au final, c'est cette dernière qui s'est concrétisée: "le bilan m'a donné des arguments pour convaincre mon patron" explique Thomas, devenu responsable du département bâtiment.
Cette activité compte sept personnes et représente un tiers de l'activité de l'entreprise...
"Je suis en charge de son développement, de son fonctionnement, j'assure également le suivi financier et la formation en interne... c’est une réelle motivation!" se réjouit Thomas.
Travailler avec un conseiller l'a stimulé: "je savais que j'avais des écrits à rendre tous les 15 jours, que je devais rencontrer des gens... j'avais des échéances à tenir !".
Car faire un bilan prend du temps... Thomas estime avoir travaillé au moins 30 h en plus des rendez-vous en face à face.
Mais le jeu en valait la chandelle : "le bilan m'a permis d'être plus sûr de moi car aujourd'hui je connais mes points faibles et mes points forts. J'ai une boussole pour tenir mon cap".
