04 octobre 2011

Portraits statistiques régionaux 2000-2007 - PACA: les formations du supérieur rassemblent près de 17% des apprentis

http://a2.idata.over-blog.com/178x156/1/38/56/33/Logo.jpgPortraits statistiques régionaux 2000-2007 - PACA: les formations du supérieur rassemblent près de 17% des apprentis, plus d'un néo-bachelier sur deux continue de choisir l’université.
Les portraits statistiques régionaux visent à produire un éclairage comparé des politiques de formation professionnelle mises en oeuvre au niveau régional, des conditions d’insertion professionnelle des jeunes et du contexte socio-économique dans lequel elles s’inscrivent.
Ils cherchent à caractériser les situations et évolutions régionales à l’aide des indicateurs renseignés par les différents producteurs nationaux de données. Les portraits devraient constituer un outil très utile pour les acteurs et décideurs dans la compréhension historique des contextes locaux et des politiques d’emploi-formation mises en place dans les territoires. Cet exercice interrégional permet de caractériser les politiques de formation professionnelle qui ont été mises en oeuvre en région, tout en les replaçant dans leur contexte territorial. S’il est important d’avoir une lecture par région du contexte, des évolutions concernant la formation initiale et continue et de l’insertion des jeunes, l’analyse transversale, interrégionale, est essentielle pour apporter des matériaux à l’évaluation...
Cette troisième édition des portraits statistiques régionaux couvre la période 2000-2007. Ce choix a été fait en tenant compte des différentes contraintes de la statistique publique. Cette période peut être considérée par les différents décideurs comme étant en décalage par rapport aux préoccupations actuelles en région. Le besoin de connaissance précise et actuelle de leurs territoires est essentiel dans l’élaboration des contrats de plan régionaux de développement des formations professionnelles (CPRDFP) et des différents schémas régionaux (SRDE, SRADT…). Pour autant, les portraits statistiques régionaux, ne sont pas des diagnostics, ni des états des lieux de la relation emploi-formation en région tels que l’on peut les retrouver dans les CPRDFP. Les observatoires régionaux de l’emploi et de la formation (OREF) contribuent parfaitement à ce travail préalable à la définition des orientations du contrat. Télécharger les portraits statistiques régionaux.
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Contexte

L’organisation spatiale de Provence-Alpes-Côte d’Azur est fortement contrastée: elle juxtapose des reliefs alpins à des plaines et des littoraux urbains. Ce littoral rassemble 70% de la population régionale sur une frange de 25 km de large. Ce continuum urbain est formé de 11 villes de plus de 50 000 habitants dont trois appartiennent aux dix unités urbaines les plus importantes de France: Aix-Marseille, Nice et Toulon. L’arrière-pays montagneux reste peu densément peuplé. L’agriculture régionale s’appuie sur les cultures fruitières, la vigne, le maraîchage et les cultures florales et occupe 2,2% des emplois de la région, ce qui est moins qu’en métropole (3,1%). L’activité économique de la région est très orientée vers le tertiaire (81,2% des emplois) et dans une moindre mesure vers l’industrie qui reste un secteur d’activité important pour l’économie régionale, même si les 10,2% d’actifs qui y sont directement rattachés représentent moins que la moyenne nationale (15,3%). Le département des Bouches-du-Rhône représente près de la moitié des emplois industriels de la région notamment avec la sidérurgie, les raffineries et les chantiers navals. Dans le sillage de pôles de recherche et de développement comme Sophia-Antipolis se trouvent également des industries de composants électriques et électroniques. Ailleurs, l’économie dépend pour une large part du tourisme: après la Corse, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est celle dans laquelle la part de l’hôtellerie et de la restauration est la plus élevée dans l’emploi régional. Les activités marchandes liées au tourisme, aux activités résidentielles, mais aussi celles en lien avec le négoce et la logistique induites par le port de Marseille font du commerce une activité importante dans l’emploi régional (14,5%). La région compte aussi une part d’emplois publics particulièrement élevée (3e rang national). Au final, PACA est l’économie la plus tertiarisée de France, Île-de-France et régions d’outre-mer exceptées.
La région est caractérisée par un chômage important: en 2007, le taux de chômage est de 9,8% (contre 8% en moyenne nationale), soit l’un des trois plus élevés avec celui des régions Nord-Pas de Calais et Languedoc-Roussillon. Pour autant, la situation s’améliore depuis la fin des années 1990. Entre 2000 et 2007, le taux de chômage de la région a baissé en moyenne chaque année de 3,2% quand il ne baissait que de 1,1% au niveau national. Cette amélioration est à relier à la forte progression de l’emploi régional qui augmente plus de deux fois plus vite qu’en métropole: +1,6% par an en moyenne entre 2000 et 2007, contre +0,7% en moyenne.
Le dynamisme démographique accompagne cette augmentation de l’emploi régional. Après une croissance annuelle moyenne de 0,6% pendant les années 1990, la vitalité démographique s’est accélérée, la population de la région augmentant de 1% par an entre 2000 et 2007. Cette croissance de la population est avant tout alimentée par les migrations toujours importantes et ce quel que soit l’âge des individus. Provence-Alpes-Côte d’azur fait partie des sept régions de métropole qui captent les flux migratoires des 20-29 ans. C’est aussi l’une de celles connaissant la plus forte progression de jeunes de moins de 25 ans: entre 2000 et 2007, cette population a augmenté de 75 000 individus alors qu’entre 1990 et 1999 elle avait diminué de 26000.
> Formation initiale

Les indicateurs globaux relatifs au système de formation initiale placent la région dans une situation très proche de la moyenne nationale: 81,6% des jeunes de 16-19 ans et 31,5% des 20-24 ans sont scolarisés, la part de bacheliers dans une génération est de 62,2% et on compte 39,1% de sortants diplômés du supérieur. En revanche, la proportion de sorties sans qualification y diminue moins qu’en moyenne, la région continuant ainsi de connaître une proportion de ces sorties élevée: 6,4% en 2007. La part des baccalauréats généraux dans l’ensemble des baccalauréats est la troisième plus élevée de France, juste derrière l’Île-de-France et la Corse, et l’université continue d’occuper un espace prépondérant au sein de l’enseignement supérieur. La région PACA est en effet, avec l’Aquitaine, la dernière région de métropole où plus d’un néo-bachelier sur deux continue de choisir l’université à son entrée dans l’enseignement supérieur.
> Formation professionnelle

L’offre régionale de formation est encore plutôt orientée vers les filières générales. Dans le secondaire, le poids des orientations en fin de troisième vers des Cap-bep (36,5 %), bien qu’en progression, demeure parmi les plus bas de l’Hexagone, tout comme les orientations vers les filières professionnelles courtes à l’entrée du supérieur (33,6 %). En revanche la part des baccalauréats professionnels s’est accrue et se rapproche du niveau moyen (19,4 %).
La très forte progression qu’avait connu l’apprentissage dans les années 90 s’est ralentie ces dernières années et la région se trouve désormais dans une position moyenne pour la diffusion de l’apprentissage: en 2007, 3,6 contrats ont été signés pour cent jeunes de 16 à 25 ans contre 3,4 en métropole. Dans ce contexte de ralentissement, les formations de niveau bac progressent néanmoins – en 2007, les apprentis représentent 33,7% des jeunes préparant des diplômes professionnels de niveau bac. De même que les formations du supérieur qui rassemblent la même année près de 17% des apprentis. La baisse générale du recours aux autres contrats en alternance consécutive à la création du contrat de professionnalisation est plutôt moins marquée qu’ailleurs, la région demeurant l’une des plus grandes utilisatrices de ces contrats qui, en 2007, concernent 1,9% des jeunes de 16-25 ans.
Les actions de formation en faveur des moins de 26 ans sont relativement développées (on compte 18,8 jeunes de moins de 26 ans en formation pour 100 demandeurs d’emploi de cet âge) et en très grande partie prises en charge par le conseil régional (qui finance 73,2% de ces formations, contre 69,5% en moyenne nationale). Du côté des publics adultes, les formations sont largement moins nombreuses et leur place a diminué depuis le début des années 2000: le nombre de plus de 26 ans en formation rapporté au nombre de demandeurs d’emploi de cet âge (5,9%) est l’un des plus faibles du pays en 2007. Si la région est toujours peu impliquée dans ces actions en faveur d’un public adulte, son intervention a cependant considérablement crû sur la période, passant de 19,9% des actions financées en 2000 à 35% en 2007.
> Insertion professionnelle

Les sortants de l’enseignement secondaire ont bénéficié sur la période d’une amélioration générale du marché du travail régional: si leurs conditions d’insertion restent un peu plus difficiles qu’au niveau national, elles se sont nettement moins dégradées qu’ailleurs. Ainsi, le taux de chômage trois ans après leur sortie du système scolaire n’a progressé que de 2% en moyenne par an (pour atteindre en 2007, 24,2% pour les femmes et 21,3% pour les hommes) alors que l’augmentation moyenne nationale est de l’ordre de 7% par an. L’observation plus longitudinale de leur arrivée sur le marché du travail va dans le même sens. Pour les jeunes hommes sortis de l’enseignement secondaire, on observe même une augmentation de la proportion de ceux qui se sont stabilisés en trois ans avec un emploi à durée indéterminée et une baisse de ceux restés éloignés de l’emploi.
La situation est très différente pour les jeunes sortis avec un diplôme de l’enseignement supérieur. Si les hommes connaissent des conditions d’insertion relativement proches de celles observées en moyenne nationale, les femmes rencontrent elles des difficultés bien plus grandes. Leur taux de chômage trois ans après la sortie de formation initiale atteint 10,7%, soit 3,8 points de plus que la moyenne, et elles sont 52,3% à connaître une trajectoire de stabilisation avec un emploi à durée indéterminée contre 56% au niveau national.

http://a2.idata.over-blog.com/178x156/1/38/56/33/Logo.jpg Piirkondlikke statistilisi portreed on ette nähtud valgus võrreldes kutseõppe põhimõtteid ellu regionaalsel tasandil, töötingimuste noorte ja sotsiaal-majanduslikku konteksti, milles nad tegutsevad. Nad püüavad iseloomustada olukordi ja piirkondliku arengu näitajate kasutamine teavitas erinevate tootjate andmeid. Portreed tuleks väga kasulik vahend osalejate ja otsustajate ajaloolisele arusaamale kohalikus kontekstis ja poliitika töö-ja koolitusvõimaluste olemas territooriumil. See võimaldab meil iseloomustavad inter-kutseõppe poliitikat, mis viidi ellu regioonis, paigutades nad oma territoriaalvetes kontekstis. Kuigi see on oluline lugemine ala taustal arenguid seoses alg-ning täiendõpet ja noorte integratsiooni läbilõike-analüüsi, piirkondadevaheline, on oluline tuua materjalide hindamise. Velle...

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Régions-Universités, le réveil avec 1,270 milliard d’euros pour l’Université de Toulouse – Midi-Pyrénées!

http://www.cariforef-mp.asso.fr/template/cariforef/img/logo.gifComment faire de l’Université de Toulouse Midi-Pyrénées un campus universitaire de renommée internationale? Le CESER propose...
Le dossier porté par le Pres Université de Toulouse (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur), dans le cadre de l'appel à projets Idex (Initiative d'excellence) est en cours de redéfinition. Présélectionné une première fois, mais non retenu, une nouvelle candidature est déposée (Idex 2). Le principal obstacle reste la mise en place d'une gouvernance unique. Le dossier semble évoluer vers une université unifiée (voir l'Avis du Conseil économique, social et environnemental régional - Ceser). Cela permettrait de consolider des grands départements mutualisés et de favoriser des nouvelles formations transversales. Le dossier de candidature doit être finalisé dans les prochaines semaines.
Intervention de Jean-Louis CHAUZY, Président du Conseil Economique, Social et Environnemental Régional et de Pascal ASTRUC, Vice-président délégué à la Commission 5 « Education-Emploi-Formation-Sport » lors de la Conférence de presse du 28 septembre 2011.

Pour réussir cette deuxième phase de sélection des Initiatives d’Excellence (IDEX), le CESER de Midi-Pyrénées propose au PRES Université de Toulouse de s’inspirer des trois universités retenues à l’issue du 1er appel à projets IDEX, en faisant le choix d’évoluer vers une nouvelle gouvernance. Cela permettrait aux universités toulousaines, sans oublier leurs antennes dans les territoires de Midi-Pyrénées, d’être enfin reconnues au niveau mondial comme campus universitaire à part entière.
Les Investissements d'avenir: Initiatives d'excellence

L’ambition des Investissements d'Avenir est de doter la France de 5 à 10 Initiatives d’Excellence (Idex) afin d’assurer le rayonnement scientifique du pays à l’étranger et d’attirer les meilleurs enseignants, les meilleurs chercheurs et les meilleurs étudiants. Les initiatives d’excellence se structurent donc autour de projets scientifiques particulièrement ambitieux, conçus par des établissements d’enseignement supérieur et de recherche déjà reconnus pour leur excellence scientifique et pédagogique, en partenariat étroit avec leur environnement économique et selon une logique géographique forte et pertinente.
Les initiatives d’excellence devront également contribuer à élever significativement le potentiel de croissance français, en accélérant l’innovation et le transfert technologique vers les entreprises. Le Plan d'Investissement d’Avenir fut l’occasion, pour les établissements et les PRES de définir leur stratégie et leur forme « d'excellence » au travers d’appels d'offre. Les enjeux financiers sont de taille : 23,4 milliards d’euros vont être mobilisés à cet effet. Le premier appel à projets lancé à l'automne 2010 avait recueilli 17 candidatures en début d'année 2011, dont celle de Toulouse (T-Idex) qui à cette occasion demandait une dotation de 1,27 milliard d’euros.
Trois critères étaient au cœur de la sélection de ces initiatives d’excellence:
- L’excellence en matière de formation et de recherche,
- L’efficacité de la gouvernance,
- L’intensité des partenariats entre le public et le privé.
A l'issue de ce premier appel à projets, 3 premières Initiatives d'excellence ont été retenues:
- Idex Bordeaux, portée par le PRES "Université de Bordeaux" rassemblant les 4 universités, l'Institut polytechnique de Bordeaux et Sciences Po Bordeaux,
- Unistra portée par l'Université de Strasbourg, unifiée en 2009 à partir des 3 universités Louis Pasteur, Marc Bloch et Robert Schumann,
- Et Paris Sciences et Lettres (PSL) portée par une Fondation de coopération scientifique associant 13 partenaires dont le Collège de France, l'Ecole normale supérieure, l'Université Paris-Dauphine, l'ESPCI ParisTech, Chimie ParisTech, l'Observatoire de Paris, l'Institut Curie, l'Institut Louis Bachelier.
Toulouse-Idex n’est pas retenu

Les critiques formulées à l’encontre du projet toulousain portaient essentiellement sur la gouvernance de l’Université de Toulouse (UFT) et la double gouvernance UFT/T-Idex qui étaient jugées comme « inefficaces » et « peu pragmatiques ». Pour preuve, la note finale de C était attribuée à « la crédibilité et l’efficacité de la gouvernance » (point 7) et à la « gouvernance: ambition, identité, transformation et structuration » (point 8).
L’avis du CESER Midi-Pyrénées

Lors de son Assemblée plénière du 22 juin dernier, le CESER de Midi-Pyrénées soumettait aux votes de ses conseillers l’avis s’intitulant « Pour le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche en Midi-Pyrénées » et dans lequel plusieurs points fondamentaux étaient soulevés:
1. Le CESER de Midi-Pyrénées considère que les enseignements proposés par les sites délocalisés ne doivent pas être une simple duplication des universités toulousaines dont elles dépendent.
Les sites délocalisés peuvent en effet offrir des 1ers cycles délocalisés complémentaires, mettre en avant des enseignements professionnalisants liés au contexte local et développer la formation continue en direction des adultes actifs. Pour affirmer cette identité et offrir un gage de qualité de formation, la présence d’enseignants chercheurs est indispensable.
De plus, le CESER de Midi-Pyrénées juge nécessaire de conforter la politique actuelle des sites, notamment en terme de taux d’encadrement (aussi bien pédagogiques qu’administratifs), pour leur permettre de fonctionner a minima dans les mêmes conditions que celles existantes à Toulouse.
2. Le CESER de Midi-Pyrénées souhaite aussi que le PRES Université de Toulouse devienne le régulateur de l’offre de formation du territoire. En étant reconnu par ses membres comme l’interlocuteur unique et fédérateur de l’ensemble des établissements de la région, il porterait seul les demandes d’habilitation des diplômes des universités de la région auprès du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Cette initiative permettrait d’éviter la concurrence qui existe actuellement entre les différents établissements présents sur le territoire, mais aussi de présenter aux étudiants une offre de formation globale et coordonnée sur l’ensemble de Midi-Pyrénées. Le CESER souhaite, à terme, un PRES très différent de sa configuration actuelle. Il s’agirait d’un PRES encore renforcé par une forme de gouvernance nouvelle qui doit dépasser la concentration du pouvoir autour des membres fondateurs.
Le CESER souhaite aussi un PRES renforcé par des attributions clairement transférées, condition indispensable pour l’affirmation d’une politique plus cohérente de la future Université Fédérale de Toulouse. Parmi celles-ci, la politique de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche ainsi que le rôle de régulation de l’offre de formation sur des territoires de la région. A cet égard, le CESER de Midi-Pyrénées souhaite que le PRES soit l’interlocuteur direct de l’Etat et de la Région sur le futur Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (SRESR) et ses diverses conséquences en matière notamment de politiques de sites et de contrats de sites.
3. D’ailleurs, le CESER de Midi-Pyrénées approuve pleinement cette politique de contrats de sites qui peut constituer un levier très important en matière de développement de l’enseignement supérieur et de la recherche dans les territoires de Midi-Pyrénées. Le CESER de Midi-Pyrénées propose d’ailleurs que les premiers contrats de site soient signés, dès que possible, avec les villes ou communautés déjà prêtes parce que mobilisées par la réponse à l’appel à projet de la DATAR à savoir: Albi, Castres, Tarbes et Auch.
Ces premières signatures pourront avoir un rôle d’exemplarité vis-à-vis des autres contrats à venir concernant Rodez, Montauban, Cahors, Figeac, Millau, Saint-Affrique et Foix, qui pourront être finalisés pendant la durée du schéma 2011 – 2016. Bien que notre avis, et plus particulièrement la proposition concernant le PRES, ait été vertement critiqué, les résultats de la première vague de l’appel à projets Idex nous donnaient raison au cours de l’été.
Maintenant, la seconde vague Initiatives d'excellence

Les candidats Idex 1 présélectionnés mais non retenus – comme Toulouse - pouvaient déposer une nouvelle candidature directement en phase de sélection Idex 2.
Il s’agit maintenant de se concentrer sur cette nouvelle phase !

L’objectif commun, auquel s’associe fortement le CESER de Midi-Pyrénées, est d’arriver à faire de Toulouse, et au-delà de Midi-Pyrénées grâce à ses sites délocalisés, une institution académique de rang mondial dans un horizon de 10 ans.
Cela ne pourra se faire qu’en travaillant tous ensemble - en faisant en sorte de dépasser les intérêts particuliers - et en s’appuyant sur les remarques constructives que les différents acteurs concernés par l’enseignement supérieur et la recherche ont pu formuler récemment, notamment sur la question de la gouvernance du PRES Université de Toulouse qui devrait faire le choix d’un mode de gouvernance s’inspirant de ceux qui ont été retenus (Bordeaux, Paris Sciences Lettres ou Strasbourg).
L’enjeu est également financier: 1,270 milliard d’euros pour l’Université de Toulouse – Midi-Pyrénées!

Le CESER de Midi-Pyrénées souhaite maintenant être entendu et écouté par la communauté universitaire et scientifique, le Conseil régional Midi-Pyrénées ainsi que la Communauté urbaine du Grand Toulouse. La Région devrait conditionner la signature de contrats 2011/2014 avec le PRES avec son évolution juridique dans le cadre de sa candidature à l’Idex. Le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental Régional Midi-Pyrénées.
http://www.cariforef-mp.asso.fr/template/cariforef/img/logo.gif How the University of Toulouse Midi-Pyrénées an internationally renowned university campus? The CESER offers ...
The case brought by the Pres University of Toulouse (Pole research and higher education), as part of the call for projects Idex (Excellence Initiative) is being redefined.
Screened once, but unsuccessful, a new application is filed (Idex 2). The main obstacle remains the establishment of a single governance. The file appears to move towards a unified University (see opinion of the Economic, Social and Regional Environmental - Ceser). This would consolidate the major departments pooled and promote new cross-training. The application must be finalized in the coming weeks. More...

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Quelle est la meilleure université française? - un classement fondé sur leurs meilleurs masters

http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpgC’est un petit exercice amusant et instructif que de comptabiliser le nombre de masters notés A et A+ - les meilleures notes sur une échelle qui démarre à C - par l’Aeres (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur) dans chaque université pour établir celles qui en comptent le plus. La hiérarchie étant bien respectée, Paris 1 enfonce littéralement toutes les autres universités avec 166 réalisations, très loin devant Paris 11 (94) et Strasbourg (87) qui profite à fond de l’effet de sa fusion.
Et si les universités d’Aix-Marseille avaient déjà fusionné, quel rang auraient-elles ? Eh bien tout bonnement le premier avec 197 masters notés A et A+. Mais, également fusionnées, les universités de Bordeaux ne seraient pas loin avec 187 masters notés A et A+ devant Lyon (182). Si on poussait le raisonnement jusqu’au bout en additionnant les masters des universités de l’académie de Paris on parviendrait à… 599, loin devant Versailles (283) et Lyon (212).
Le palmarès complet

L'Aeres note les masters de C à A+. Environ la moitié des 6000 masters français ont reçu des notes A et A+. Attention, on ne parle ici que des établissements "porteurs administratifs" de chaque master. Ils peuvent être co-habilités par d'autres et notamment des grandes écoles. Voir le palmarès complet.
http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpgUn petit palmarès des universités en sciences et technologies
Mon post de lundi sur les masters universitaires ayant provoqué beaucoup de réactions, et notamment sur la non pertinence de masters ajoutés les uns aux autres hors champ disciplinaires, je vous propose plusieurs autres classements thématiques. Pour commencer en sciences et technologies.
Toujours fondé sur le nombre de masters notés A et A+ par l’Aeres (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur), ce classement est une véritable surprise puisque ce n’est pas la célébrissime université Paris 11 Orsay qui l’emporte mais Toulouse 3. Le trio de tête est complété sans surprise par Grenoble 3. A noter également l’excellente 9e place de Versailles Saint-Quentin. Voir le palmarès complet.
http://orientation.blog.lemonde.fr/files/2011/08/Edhec-Olivier-Rollot-208x300.jpg It's a little exercise as fun and instructive to count the number of masters and rated A + A - the highest scores on a scale that starts at C - by the Aeres (Agency for the Evaluation of Research and Higher Education ) in each university to establish those who matter most. The hierarchy is well respected, a Paris literally pushes all the other universities with 166 achievements, far ahead of Paris 11 (94) and Strasbourg (87) that benefits the bottom of the effect of the merger.
And if the universities of Aix-Marseille had already merged, what rank would they?
Well simply the first with 197 masters rated A and A +. But also merged, the universities of Bordeaux would not be far with 187 masters rated A and A + to Lyon (182). More...

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Universités: opération séduction à l'international

http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngPar Jean-Claude Lewandowski. Les universités se lancent dans la promotion de leur action sur la scène mondiale. Sur scène, tout le gotha de l'enseignement supérieur - ministre, présidents d'université et même investisseurs -répondant aux questions d'une quarantaine de journalistes du monde entier. Et expliquant les réformes en cours, le plan Campus, les investissements d'avenir... Du jamais-vu. Baptisé « A la découverte des universités françaises », l'événement se tenait la semaine dernière, pendant quatre jours, à Paris et à Bordeaux. Objectif: changer l'image des facs hors de l'Hexagone, montrer qu'elles peuvent affronter la concurrence internationale. Une opération séduction inimaginable il y a quelques années.
Certes, les universités ne brillent guère dans les classements internationaux: dans celui de Shanghai, Paris-Sud, la première française, n'arrive qu'à la 40 e place. Une faiblesse due à deux spécificités françaises: l'extrême émiettement de l'enseignement supérieur, partagé entre 85 universités et 220 grandes écoles, et l'organisation de la recherche, dont une large part reste aux mains de grands organismes comme le CNRS ou l'Inserm.
Et pourtant, en ce qui concerne l'attractivité, les universités françaises ont beaucoup progressé. Elles reçoivent plus de 280.000 étudiants étrangers (dont plus de la moitié en master ou doctorat). La France est ainsi le 3 e pays d'accueil après les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Et les cours en anglais se multiplient. Une prise de conscience s'est opérée : « La promotion de la francophonie passe par des enseignements en anglais », comme le note Louis Vogel, président de la Conférence des présidents d'université (CPU). Certaines facs, à l'instar des grandes écoles, s'implantent hors de l'Hexagone : Dauphine possède un campus à Tunis, la Sorbonne est présente à Abu Dhabi, Panthéon-Assas crée une école de droit à Singapour, une fac franco-vietnamienne de sciences et technologie a vu le jour à Hanoi...
L'accueil reste à améliorer

Surtout, les réformes engagées depuis 2007 - et avant -commencent à porter leurs fruits. Loi sur l'autonomie, réforme des premiers cycles, création des pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES), investissements d'avenir... Résultat, les universités retrouvent le moral et passent à l'action. Le lancement de fondations (une quarantaine) est un autre facteur de mobilisation. Partout, on innove, on monte des projets, on peaufine la pédagogie... Même si les universités ne roulent pas sur l'or. « Entre 2009 et 2011, la dépense par étudiant a légèrement diminué », estime Yannick Lung, président de Bordeaux-IV. En 2009, elle était de 10220 euros par étudiant.
Reste un gros bémol: l'accueil des étudiants internationaux. Si la Cité universitaire internationale de Paris et quelques campus de province offrent un hébergement de qualité, beaucoup reste à faire. Plus préoccupant: la mobilisation des universités à l'international se télescope avec une circulaire récente du ministère de l'Intérieur interdisant aux étudiants étrangers de démarrer leur vie professionnelle en France. Les conditions financières exigées avant l'arrivée sur le territoire ont aussi été durcies. Une initiative dénoncée par la CPU et les grandes écoles comme par les entreprises. « Cela décourage les étudiants étrangers de venir, souligne Louis Vogel. Il faut une vision de long terme. » Une « bavure », qui pourrait être corrigée dès cette semaine (« Les Echos » du 3 octobre 2011).
Dans ce domaine aussi, pourtant, la situation s'améliore. La plupart des universités disposent d'un service dédié aux étudiants étrangers. La Rochelle, par exemple, accueille de nombreux étudiants en master, venus notamment d'Asie. « Nous leur offrons tous les moyens pour assurer leur réussite », assure Fernando Pedraza Diaz, vice-président action internationale. A Strasbourg, à Lille, les étudiants Erasmus sont accueillis dans des familles durant le week-end. Sur de nombreux sites, ils trouvent un « guichet unique », associant préfecture, CROUS, collectivités locales, services culturels et sociaux. Autant de signes d'un nouvel état d'esprit, que les universités veulent mettre en avant. De quoi permettre à Laurent Wauquiez de l'affirmer devant la presse internationale: « French university is back. » En anglais dans le texte.
http://www.lesechos.fr/images/les-echos.pngPropos recueillis par Jean-Claude Lewandowski. Le chantier de l'université française vu par la presse internationale. Réunis pendant quatre jours à Paris et à Bordeaux, les journalistes internationaux donnent leur avis sur les réformes en cours dans les universités françaises.
Juan Antonio Aunion (« El Pais », Espagne)

« Les universités françaises sont sans doute à l'aube d'un changement majeur. A l'évidence, elles sont en train de prendre une nouvelle dimension, et de devenir plus compétitives. Je suis très impressionné, en particulier, par les collaborations qu'elles sont en train de mettre sur pied avec les entreprises, notamment par le biais des fondations. »
Martine Turenne (« Les Affaires », Canada)

« A l'évidence, les pouvoirs publics souhaitent que la France se dote d'une économie du savoir efficace et compétitive. Ils y consacrent des moyens financiers importants. C'est un changement d'envergure. D'autant que, jusqu'à présent, on pouvait avoir des doutes sur l'efficacité de l'université française. »
Loredana Oliva (« Il Sole 24 Ore », Italie)

« La France a choisi de faire de l'enseignement supérieur et de la recherche une priorité -au contraire de ce qu'on observe en Italie ou en Espagne. Je pense que cet effort très important va contribuer, à moyen terme, à aider la France à sortir de la crise. Je suis très frappée par le discours très volontariste et mobilisateur des responsables français. Certes, on peut juger qu'il ne s'agit que de communication; mais la réalité, cette fois, semble suivre les paroles. Il est vrai aussi que les universités avaient commencé à bouger avant les réformes impulsées par Valérie Pécresse. »
Abashi Shamamba (« L'Economiste », Maroc)

« Les universités françaises sont en train de changer de logiciel. Une dynamique nouvelle s'est engagée. Les professeurs, les présidents d'université et même les étudiants sont très impliqués. Tous travaillent sur des sujets porteurs d'avenir. Il y a le « plan campus », l'autonomie, les investissements d'avenir... Tout cela est très positif et prometteur. C'est un changement radical, pour ce milieu d'ordinaire très conservateur. »
Renata Serebryakova (« Kommersant Science », Russie)

« Certes, les responsables français nous ont présenté un vaste ensemble de réformes; mais il manque encore des exemples concrets de changement. Ce qui me frappe, c'est l'effort accompli par les universités françaises pour préparer leurs étudiants au monde professionnel et faciliter leur intégration dans les entreprises. C'est une problématique qui est encore très peu traitée en Russie. »
Roland Houtsch (« D'Wort », Luxembourg)

« Au-delà des montants investis, je suis très frappé par la volonté d'ouverture internationale des universités françaises. Une volonté d'ouverture que l'on retrouve d'ailleurs à tous les niveaux du système éducatif: dans les grandes écoles, dans les laboratoires de recherche, et même dans les entreprises... Aujourd'hui, un peu partout dans le monde, l'enseignement supérieur est devenu un enjeu majeur, à différents niveaux. La France commence seulement à en prendre conscience. Et sur ce sujet, les Français commencent à parler d'une seule voix, ce qui est remarquable -même s'il subsiste encore des dissensions. Il reste à vérifier comment tout cela se traduira dans les faits. »
Fabio Takahashi (« Folha de Sao Paulo », Brésil)

« Un grand changement est en cours pour les universités françaises. Il n'est pas facile de faire accepter les réformes dans ce pays. Mais cette fois, cependant, les choses semblent en bonne voie. La France ne manque pas d'atouts. Une institution comme La Sorbonne, par exemple, est très connue au Brésil; elle dispose d'un potentiel d'attractivité qui est encore peu utilisé. »
Isabelle Grégoire (« L'Actualité », Canada)

« Tout cet ensemble de réformes qui nous a été présenté est bel et bon, mais il faut rester prudent et voir comment tout cela va se traduire concrètement. Quand on parle de changement, beaucoup de gens ont tendance à freiner des quatre fers. Par exemple, la plupart des acteurs, en France, refusent encore d'augmenter les frais de scolarité dans les universités. Cela reste un des points faibles des réformes en cours, car cela prive les universités de ressources importantes. En outre, sur le plan de la pédagogie, le Québec est encore très en avance sur la France. Les étudiants y sont beaucoup mieux encadrés, il y a davantage d'échanges avec les enseignants... Sans compter que beaucoup de bâtiments universitaires doivent encore être rénovés. Bref, beaucoup reste à faire pour changer vraiment le visage des universités françaises. »
Chaoran Ren (« China Business », Chine)

« Les universités françaises sont en passe de devenir plus présentes à l'international. Mais elles sont encore trop nombreuses, ce qui nuit à leur visibilité. Et surtout, le principal problème est sans doute celui de la gestion du système éducatif français. Comment piloter un ensemble aussi morcelé et aussi complexe? Sans compter que réformer l'université réclame un gros effort financier. Partout dans le monde, il faut réfléchir aux moyens de maintenir cet effort d'investissement dans la durée. »
http://www.lesechos.fr/images/les-echos.png Jean-Claude Lewandowski. Uniwersytety angażować się w promowanie swoich działań na arenie międzynarodowej na scenie, wszystkie do elitarnego szkolnictwa wyższego -. Minister, prezydentów uczelni, a nawet inwestorów, odpowiadając na pytania dziennikarzy, około czterdziestu z całego świata. I wyjaśnienia bieżących reform, plan Campus, inwestycja na przyszłość ... Nigdy nie widziałem. O nazwie "Odkrywanie francuskich uniwersytetach", impreza odbyła się w ubiegłym tygodniu, przez cztery dni w Paryżu i Bordeaux. Cel: zmiana wizerunku FACS poza Hexagon, pokazać, że mogą konkurować na rynkach międzynarodowych. Uwodzenie pracy niewyobrażalne jeszcze kilka lat temu. Więcej...

Posté par pcassuto à 20:09 - - Permalien [#]