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Formation Continue du Supérieur
14 septembre 2011

Quatre ans après la loi sur l'autonomie, les universités attirent plus d'étudiants

Les EchosPar Isabelle Ficek. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, s'est félicité hier de l'attractivité retrouvée des universités, dont les effectifs ont augmenté.

« L'université est redevenue attractive, elle enregistre une hausse des inscriptions », s'est félicité hier, lors de sa conférence de presse de rentrée, le ministre de l'Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez. Les prévisions d'inscriptions dans les universités sont en hausse de 2,4 % par rapport à 2010 (et de 1,5% en première année). Ce qui portera à 1,4 million le nombre d'étudiants en fac et à 2,36 millions l'ensemble des effectifs du supérieur (+1,7%). Les IUT et les classes préparatoires accusent une légère baisse (-0,8% et - 1,1%), quand les sections de techniciens supérieurs continuent de croître (+1,7%). Une hausse des effectifs que Laurent Wauquiez lie aux réformes engagées sur le quinquennat,dont la loi d'août 2007 sur l'autonomie des universités (LRU). Il a assuré que toutes les universités seraient passées à l'autonomie en janvier 2012, sauf celle de Polynésie, en 2013. « C'est une réforme réussie, qui laisse une trace durable », a-t-il insisté, revenant sur les « changements concrets », comme des cursus pluridisciplinaires, les bureaux d'insertion professionnelle, la création de 41 fondations...
Tout en déclarant que l'enseignement supérieur reste une « priorité » mais ne pourra « s'exonérer de participer à l'effort » pour le budget 2012, le ministre a souligné la hausse du budget sur le quinquennat, comme celle des moyens extrabudgétaires, avec l'opération campus de rénovation immobilière et le grand emprunt. La dépense est passée de 10300 euros par étudiant en 2006 à 11400 euros. L'écart reste important entre l'université et les classes préparatoires (15300 euros), mais le gouvernement a réalisé un certain rattrapage (en 2006, l'Etat dépensait 8600 euros par an pour un étudiant en université et 15000 en CPGE).
Laurent Wauquiez a par ailleurs annoncé qu'il réfléchissait à mieux accompagner les universités qui rencontrent des problèmes financiers avec leur masse salariale en raison d'une pyramide des âges défavorables, précisant que la « solidarité » entre les universités bien et mal loties sur ce point était « le bon sens ». Plus inattendu, il travaille aussi à ce que les mutuelles étudiantes ne répercutent pas la hausse de la taxation des complémentaires santé, décidée dans le dernier plan de rigueur. Il veut enfin s'atteler à la question des bacheliers professionnels, plus nombreux cette année mais aussi souvent plus fragiles dans l'enseignement supérieur. L'enjeu étant que la hausse des effectifs constatée n'aille pas nourrir un échec encore trop important.
"Ülikoolil on jälle atraktiivne, lindistas ta kasv osavõtt," tervitas eile ajal tema pressikonverents tagasi, kõrghariduse, Laurent Wauquiez. Ilmaennustus ülikooli sooviavaldused on kuni 2,4%-le 2010 (ja 1,5% esimesel aastal). Velle...
14 septembre 2011

Formation: les comptes du FPSPP dans le rouge

La décision n'allait pas de soi. L'an prochain, l'Etat va encore ponctionner 300 millions d'euros sur le FPSPP. C'est peu ou prou l'excédent de trésorerie attendu au 31 décembre prochain, selon un document financier remis au Comité paritaire national pour la formation professionnelle (CPNFP) dont « Les Echos » ont obtenu une copie. Une ponction identique de l'Etat réalisée en 2011 avait conduit, en mesure de rétorsion, le patronat à exiger des syndicats de réduire la contribution des OPCA au FPSPP. Celle-ci était de 13% en 2010, le maximum prévu par la loi. Le Medef avait commencé par réclamer de baisser à 8% avant d'accepter 10%.
Pas de marge de manoeuvre

Le risque était que, cette fois-ci, il s'en tienne mordicus aux 8%. Cela aurait clairement hypothéqué l'avenir du fonds: les simulations transmises aux partenaires sociaux montrent que si le prélèvement de 300 millions de cette année va laisser encore 291 millions d'euros d'excédents fin 2011, celui de l'an prochain va provoquer un déficit de 147 millions. Retenir le taux de 8 % aurait doublé ce besoin de financement. Même à 10%, cela ne laissera pas de marge de manoeuvre pour faire face à une dégradation de la conjoncture, alors que les demandes de cofinancement de formations en cas de chômage partiel risquent d'augmenter.
Plutôt que d'agiter la menace à très court terme de la disparition du FPSPP via une baisse de son financement paritaire, les partenaires sociaux vont ouvrir un autre front: changer les modalités de financement des projets par le fonds, qui s'étalent en général sur deux ans, pour éviter des excédents de trésorerie, et donc empêcher l'Etat de récidiver. A cette fin, les partenaires sociaux pourraient refuser d'accueillir la seule contribution étatique au fonds: les subventions du Fonds social européen (115 millions), qui alourdissent les procédures et donc allongent les délais de réalisation des opérations. Ce sera l'un des sujets de la négociation financière qui doit bientôt démarrer entre le FPSPP et le ministère du Travail.
14 septembre 2011

La VAE sur ArianeWeb

http://www.assfam.org/IMG/jpg/conseil_d_Etat.jpgCette base de jurisprudence donne accès à plus de 230000 documents: décisions et avis contentieux du Conseil d’État et des cours administratives d’appel, analyses de ces décisions et avis ayant été retenus pour leur apport à la jurisprudence, ainsi qu’une sélection de conclusions de rapporteurs publics. Ces documents sont présentés dans des fonds distincts.
Pour le Conseil d’Etat, ArianeWeb contient:
- les « grands arrêts » depuis le premier à avoir été désigné comme tel (19 février 1875, Prince Napoléon);
- les décisions figurant depuis 1968 au "Recueil des décisions du Conseil d'État" (dit "Recueil Lebon") et l’analyse de ces décisions;
- la quasi-intégralité des autres décisions rendues en formations collégiales, ainsi que les ordonnances de référé, depuis 1987; certaines de ces décisions comportent une indexation au plan de classement de la jurisprudence administrative.
- les conclusions des rapporteurs publics prononcées devant les formations de Section du contentieux et d’Assemblée du contentieux depuis octobre 2010.
- Les décisions nouvelles sont ajoutées à la base dès le lendemain de leur "lecture" (ou prononcé).

Il n'y a pas moins de 89 Résultats pour le mot-clef "Validation des acquis"
Voici l'exemple de la dernière décision enregistrée, la N° 332803

Inédit au recueil Lebon, 4ème sous-section jugeant seule, M. Marc Dandelot, président, M. Bruno Bachini, rapporteur, Mme Gaëlle Dumortier, rapporteur public. Lecture du mardi 19 juillet 2011. REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS.
Vu le jugement n° 0800453 du 13 octobre 2009, enregistré le 16 octobre 2009 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat, par lequel le tribunal administratif de Pau a transmis au Conseil d'Etat, en application de l'article R. 351-2 du code de justice administrative, la requête présentée à ce tribunal par M. Michel A, demeurant...; 
Vu la requête et les mémoires complémentaires, enregistrés les 25 février, 26 avril et 19 novembre 2008 au greffe du tribunal administratif de Pau, présentés par M. Michel A; M. A demande au Conseil d'Etat d'annuler pour excès de pouvoir la décision du 15 novembre 2007 du jury de validation des acquis de l'expérience du diplôme d'Etat de professeur de musique dans la discipline percussions rejetant sa demande de validation et d'enjoindre à l'administration de fournir l'intégralité de son dossier;
Vu les autres pièces du dossier;
Vu le code de l'éducation;
Vu le code du travail;
Vu la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978; 
Vu l'arrêté du 29 mars 2006 définissant le référentiel d'activités et de compétences du diplôme d'Etat de professeur de musique et fixant les conditions de son obtention par la validation des acquis de l'expérience; 
Vu le code de justice administrative;
Après avoir entendu en séance publique:
- le rapport de M. Bruno Bachini, Maître des Requêtes, 
- les conclusions de Mme Gaëlle Dumortier, rapporteur public;
Considérant qu'aux termes de l'article L. 335-5 du code de l'éducation: I. Les diplômes ou les titres à finalité professionnelle sont obtenus par les voies scolaire et universitaire, par l'apprentissage, par la formation professionnelle continue ou, en tout ou en partie, par la validation des acquis de l'expérience. (...) Le jury se prononce au vu d'un dossier constitué par le candidat, à l'issue d'un entretien à son initiative ou à l'initiative du candidat et, le cas échéant, d'une mise en situation professionnelle réelle ou reconstituée, lorsque cette procédure est prévue par l'autorité qui délivre la certification. (...); qu'aux termes de l'article 6 de l'arrêté du 29 mars 2006 visé ci-dessus: Le jury de validation des acquis de l'expérience du diplôme d'Etat de professeur de musique peut décider de l'attribution du diplôme aux candidats, sur la base de l'examen du dossier de demande de validation des acquis de l'expérience, d'un entretien et, le cas échéant, d'une mise en situation professionnelle, réelle ou reconstituée, conformément aux modalités d'évaluation figurant en annexe II du présent arrêté. (...); qu'aux termes de l'article 7 du même arrêté: Dès que les délibérations du jury de validation des acquis de l'expérience du diplôme d'Etat de professeur de musique sont achevées, le président du jury établit le procès-verbal de la réunion du jury, ainsi qu'un relevé des décisions prises. Le préfet de région notifie aux candidats les décisions du jury et délivre les attestations de réussite totale ou partielle correspondantes. 
Considérant que si M. A, candidat à l'épreuve de validation des acquis de l'expérience en vue de l'obtention du diplôme d'Etat de professeur de musique, critique le changement d'horaire de son entretien avec le jury, il ne ressort pas des pièces du dossier que ce changement, auquel il a consenti, aurait eu une incidence sur le déroulement de l'entretien;
Considérant que si le requérant soutient que le jury s'est livré à une appréciation irrégulière de son dossier faute d'avoir utilisé le livret de travail et les grilles d'analyse à destination de ses membres, ces documents ne figurent pas au nombre de ceux que le jury est tenu d'utiliser en application des dispositions de l'article 7 de l'arrêté du 29 mars 2006 mentionnées ci-dessus; que la circonstance, à la supposer établie, que M. A n'ait pas eu communication de tous les documents que l'administration était tenue de lui fournir après son passage devant le jury, dont notamment le relevé individualisé de décision prévu par ces mêmes dispositions, est sans incidence sur la légalité de la décision attaquée; 
Considérant que si M. A soutient que, pour rejeter sa demande de validation des acquis de l'expérience, le jury n'aurait pas pris en compte les éléments de son dossier de candidature, il ressort des pièces du dossier que le jury s'est fondé sur l'appréciation de la valeur professionnelle et des compétences du candidat sans entacher sa décision d'inexactitude matérielle quant à sa situation professionnelle ; que le bien-fondé des appréciations auxquelles le jury s'est ainsi livré n'est pas susceptible d'être discuté devant le juge de l'excès de pouvoir;
 Considérant, enfin, que si M. A soutient que le jury aurait entaché sa décision de discrimination pour n'avoir pas pris en compte son état de travailleur handicapé dans l'appréciation de son parcours professionnel, cette allégation n'est étayée par aucun élément de nature à en établir le bien-fondé; 
Considérant qu'il résulte de tout ce qui précède que M. A n'est pas fondé à demander l'annulation de la décision attaquée; 
D E C I D E :

Article 1er : La requête de M. A est rejetée.
Article 2 : La présente décision sera notifiée à M. Michel A et au ministre de la culture et de la communication. 
http://www.assfam.org/IMG/jpg/conseil_d_Etat.jpg Model ten zapewnia dostęp do ponad 230.000 dokumentów: decyzji sądowych i opinie Rady Stanu i sądy administracyjne odwołania, analiza tych decyzji i opinie zostały wybrane za ich wkład w orzecznictwie, a wybór wnioski publicznych sprawozdawców. Dokumenty te są przedstawione w oddzielnych funduszy.
Do Rady Państwa, ArianeWeb zawiera:

- "Wiodących przypadków" od pierwszego do być oznaczone jako takie (19 lutego 1875 roku, książę Napoleon)
.
Nie ma mniej niż 89 wyników dla słowa kluczowego "Walidacja"
Oto przykład z ostatnich decyzji rejestrowane, nr 332803. Więcej...
14 septembre 2011

Les profs français sont moins bien payés que ceux de l’étranger

Couverture du dernier numéro d'Acteurs publicsPar Sylvain Henry. La rémunération des enseignants français est celle qui a le plus diminué entre 2000 et 2009 au regard des autres pays développés. C’est le constat d’un rapport sur l’éducation publié le 13 septembre. L’enseignement devrait être l’un des sujets majeurs de la campagne présidentielle.
La France est l’un des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) où le salaire des enseignants, en pourcentage du PIB par habitant, a le plus diminué entre 2000 et 2009. Tel est l’un des enseignements majeurs, vu de France, du rapport “Regards sur l’éducation 2011”, rendu public le 13 septembre par l’OCDE. Dans ce document de 440 pages, véritable mine de chiffres et de statistiques conçue comme une évaluation des systèmes d’enseignement des pays membres, l’OCDE constate: “Le salaire des enseignants a augmenté, en valeur réelle, dans la plupart des pays dont les données sont disponibles, entre 1995 et 2009. La France et la Suisse font figure d’exceptions: le salaire des enseignants y a diminué en valeur réelle durant cette période.”
Un enseignant débutant dans le primaire touche, hors primes, 24006 euros annuels, contre 29767 euros en moyenne dans les pays de l’OCDE et 30150 euros dans l’Union européenne. Si le salaire à l’échelon maximal dans le deuxième cycle du secondaire grimpe à 52150 euros annuels en France, il s’établit respectivement à 53651 euros et 53956 euros dans l’OCDE et dans l’UE.
Nombre d’heures inchangé

“Regards sur l’éducation” se penche également sur le temps d’enseignement, resté pratiquement inchangé dans la majorité des pays, dont la France, entre 2000 et 2009. Dans l’Hexagone, comme en Corée, en Grèce et en Israël, les enseignants donnent 30% d’heures de cours de plus par an en primaire. Ainsi, en 2009, le nombre annuel d’heures d’enseignement s’élevait à 918 en France dans le primaire (779 heures dans l’OCDE), 642 heures dans le premier cycle du secondaire (701 heures dans l’OCDE) et 628 heures dans le 2e cycle du secondaire (656 heures dans l’OCDE). Salaires en baisse pour un nombre d’heures inchangé: le rapport de l’OCDE devrait appuyer les arguments des détracteurs de la politique du gouvernement en matière d’éducation, très remontés depuis la rentrée.
Cover of latest issue of Public Services By Sylvain Henry. French teachers' pay is the one with the largest decline between 2000 and 2009 in relation to other developed countries. That is the conclusion of a report on education published on September 13. Teaching should be one of the major topics of the presidential campaign.
France is one of the countries of the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD) where teacher salaries as a percentage of GDP per capita has decreased the most between 2000 and 2009.
This is one of the major lessons, seen from France, the report "Education at a Glance 2011," released Sept. 13 by the OECD. In this document of 440 pages, wealth of figures and statistics designed as an evaluation of the education systems of member countries, the OECD says: "Teachers' salaries rose in real terms in most countries with data are available, between 1995 and 2009. France and Switzerland are exceptions: teachers' salaries are declining in real terms during this period". More...
13 septembre 2011

GRETA : un marché d’ingénierie de la formation

http://www.portail-formation-ouest.fr/logo.pngLe GRETA qui assure le service de formation continue pour le ministère de l’Education nationale vient de se voir confier une mission d’ingénierie, en sous-traitance, sur …les titres du ministère du travail.
Ce que l’on appelle l’ingénierie des titres, c’est tout simplement la mise en œuvre des « diplômes » du ministère du travail (animation des commissions paritaires, référentiels, contenus…). Cette mission d’ingénierie est confiée par l’Etat à l’AFPA  dans le cadre de sa participation au « service public de l’Etat » pour un montant d’environ 60 millions d’euros.
L’AFPA sous traite donc au GRETA (200000 euros). Les spécialistes de la formation professionnelle ne pourront que s’étonner de cette situation. En effet, dans un article publié par le journal ‘Les Echos’ du 11 janvier 2011, sous le titre « les sans papiers de l’Education nationale » le directeur général de l’AFPA  fustigeait, la formation Professionnelle à l’Education Nationale s’attirant les foudres des personnels des GRETA.
Les mêmes spécialistes s’attendent à ce qu’à court ou moyen terme l’ingénierie des titres soit mise en appel d’offres.
A notre connaissance ni la fédération des Union régionales de la formation (UROF), ni la Fédération de la Fédération de la Formation professionnelle n'ont pris position sur le sujet.
http://www.portail-formation-ouest.fr/logo.png GRETA teenus, mis annab jätkukoolitus Haridus on antud insener missiooni lepingu alusel pealkirjad... tööministeerium.
See niinimetatud inseneri nimetust on lihtsalt rakendamine "kraadi" Ministry of Labour (animatsioon ühiskomiteedes, hoidlaid, sisu...).
Missioon Engineering on usaldatud riigi AFPA osana oma osalemist "avaliku teenuse riigi" summas umbes 60 miljonit. Velle...
13 septembre 2011

Education at a Glance 2011: OECD Indicators

http://www.oecd.org/vgn/images/portal/cit_731/59/63/48634067cover%20150.jpgAcross OECD countries, governments are having to work with shrinking public budgets while designing policies to make education more effective and responsive to growing demand. The 2011 edition of Education at a Glance: OECD Indicators enables countries to see themselves in the light of other countries’ performance. It provides a broad array of comparable indicators on education systems and represents the consensus of professional thinking on how to measure the current state of education internationally.
The indicators show who participates in education, how much is spent on it, and how education systems operate. They also illustrate a wide range of educational outcomes, comparing, for example, student performance in key subjects and the impact of education on earnings and on adults’ chances of employment.
New material in this edition includes:
- an analysis of tuition-fee reforms implemented since 1995;
- indicators on the relationship between social background and learning outcomes;
- indicators on school accountability in public and private schools;
- an indicator on the fields of education chosen by students;
- an indicator on labour market outcomes of students from vocational and academic programmes;
- indicators on the scope of adult education and training;
- indicators on student engagement in reading. 

Chapter A - The Output of Educational Institutions and the Impact of Learning

Chapter B - Financial and Human Resources Invested In Education

Chapter C - Access to Education, Participation and Progression

Chapter D - The Learning Environment and Organisation of Schools

Indicator A5 - Does student background affect student performance?
• The difference in reading performance between students from various socio-economic backgrounds is strong, particularly in France and New Zealand.
• Even after adjusting for socio-economic status, students with an immigrant background score an average of 27 points below students who do not have an immigrant background.
• Across OECD countries, nearly one-third of disadvantaged students are identified as “resilient”, meaning that they perform better in reading than would be predicted from their socio-economic backgrounds.
Indicator A7 - How does educational attainment affect participation in the labour market?

• In all OECD countries, individuals with a tertiary-level degree have a greater chance of being employed than those without such a degree.
• Higher education improves job prospects, in general, and the likelihood of remaining employed in times of economic hardship.
• Differences in employment rates between men and women are wider among less-educated groups.
Labour-force status by vocational and general orientation of education

Matching supply and demand for skills not only concerns the level of education but also the specificity of skills acquired in the educational system. Vocational education and training (VET) is geared towards giving students labour market-relevant skills for a particular occupation or industry. This type of specialisation has the advantage of ensuring a closer match between employer needs for specific skills; as such, it reduces the need for initial on-the-job training and increases immediate, and potentially also long-term, productivity of new hires. The drawback is that the versatility of skills acquired might be limited in times of changing demand. Therefore, vocational education and training is, in many instances, developed in close co-operation with employers and other labour-market participants.
Indicator C2 - How many students will enter tertiary education?

• Based on current patterns of graduation, it is estimated that an average of 46% of today’s women and 31% of today’s men in OECD countries will complete tertiary-type A education (largely theory-based) over their lifetimes. Only 39% of women and 25% of men will do so before the age of 30.
• In some countries, it is common for students older than 30 to graduate from tertiary-type A programmes. More than 30% of women in Iceland and Sweden who graduate from these programmes, and more than 30% of men in Iceland and Israel who do so, are over 30.
Indicator C2 - How many students will enter tertiary education
?
• Based on current patterns of entry, it is estimated that an average of 59% of today’s young adults in OECD countries will enter tertiary-type A (largely theory-based) programmes and 19% will enter tertiary-type B (shorter, and largely vocational) programmes over their lifetimes.

• Between 1995 and 2009, entry rates for tertiary-type A programmes increased by nearly 25 percentage points, on average across OECD countries, while entry rates for tertiary-type B programmes remained stable.
In some countries, tertiary-type A and B programmes are provided by different types of institutions, but this is changing. It is increasingly common for universities or other institutions to offer both types of programmes, and the two programmes are gradually becoming more similar in terms of curriculum, orientation and learning outcomes.
Graduates from tertiary-type B programmes can often gain entry into tertiary-type A programmes, usually in the second or third year, or even into a master’s programme. Adding entry rates into these two types of programmes together to obtain overall tertiary-level entry rates would thus result in overcounting. Entry is often subject to conditions, such as passing a special examination, past personal or professional achievements, and/or completion of a “bridging” programme, depending on the country or programme. In some cases, students who leave an academic programme before graduating can be successfully re-oriented towards vocational programmes.
Countries with high entry rates into tertiary education may also be those that offer pathways between the two types of programmes. There are also indications that previous schooling plays an important role in securing access to and equal opportunities in tertiary education.
Indicator A4 - To which fields of education are students attracted?

• Women represent the majority of students and graduates in almost all OECD countries and largely dominate in the fields of education, health and welfare, and humanities and arts. Men dominate in engineering, manufacturing and construction.
• In the vast majority of countries, more than two-thirds of graduates in the field of education and the field of health and welfare in 2009 were women. However, in 26 of the 33 countries, women represented fewer than 30% of graduates in the fields of engineering, manufacturing and construction.
As shown in Table A4.5, the sciences attract at least 15% of international students in Germany, Iceland, New Zealand, Norway, Sweden, Switzerland and the United States, and a similar proportion of foreign students in France, but fewer than 1 in 50 in Japan.
Similarly, among countries for which data using the preferred definition of international students are not available, agriculture, science and engineering attract at least 20% of students in 4 of 6 countries and the proportion is higher than 25% of foreign students in the Czech Republic (28%) and France (30%). In contrast, few international students are enrolled in agriculture, science and engineering in Estonia, Japan, the Netherlands and Spain.
Among countries for which data using the preferred definition of international students are not available, France has the largest proportion of foreign students enrolled in these subjects (40%).
This is especially obvious for linguistic or cultural studies (e.g. Austria, France, Germany and Japan).
Enrolment in tertiary programmes leading to direct entry into the labour market, by field of education

Tertiary-type B programmes are conceived with the aim of allowing students to enter directly into the labour market, and the fields of education in which they are concentrated differ markedly from those usually found in tertiary-type A and advanced research programmes. During times of structural readjustments in the labour market, tertiary-type B programmes can help adapt the workforce to new sectors of growth in employment. For instance, countries show more diversified participation in tertiary-type B programmes than in tertiarytype A and advanced research programmes. As in more academic programmes, most students in tertiary-type B programmes in OECD countries are enrolled in social science, business or law programmes (an average of 25% of all students), but this proportion is 9 percentage points less than the share of students enrolled in the same fields of education in more academic programmes. On the other hand, students in tertiary-type B programmes prefer the fields of services and health – by ten and nine more percentage points, respectively, among students in the EU21 countries – more than do students in more academic programmes, and by eight and six percentage points more, respectively, among students in OECD countries.
13 septembre 2011

International Report Highlights Global Shifts in Higher Education

http://chronicle.com/img/global-header-logo.gifBy Aisha Labi. The global economic crisis that began in 2008 has underscored the value of higher education, disproportionately affecting people without college degrees, according to a new report from the Organisation for Economic Co-operation and Development. The economic situation has also had a dampening effect on international student mobility.
"Education at a Glance 2011: OECD Indicators" is the latest edition in an annual series that analyzes education data from the Paris-based group's 34 member countries, which include many European countries as well as Australia, Canada, Japan, Mexico, New Zealand, South Korea, and the United States. This year's compilation also includes data from non-OECD countries, including Brazil, China, India, and Russia.
The new findings highlight the benefits of higher education both to individuals and society, said Andreas Schleicher, head of the OECD's Educational Statistics and Analysis Division and the report's main author. Even as the number of people worldwide with college degrees has risen dramatically, there has been little depreciation of the value of higher education. "One of the questions had been whether those people with college degrees are going to end up doing the jobs done previously by those with high-school degrees, and this has not happened," he said.
The earnings premium for graduates is especially high in the United States, where individuals with a college degree can expect to earn 79 percent more than someone who has completed only secondary education. College graduates in the United States also generate more public revenue, mostly through higher tax contributions, than in any other country, and Mr. Schleicher said that the findings should be taken to heart by policy makers deciding the future of public financing of higher education.
The OECD's data also illustrate how steeply the U.S. share of the global talent pool is declining, as higher-education systems in countries such as China and South Korea expand. Nearly a third of people ages 55 to 64 with college degrees are in the United States, but for 25- to 34-year-olds, the U.S. share is just 18 percent. China, in comparison, has just 6 percent of the global share of the older age group with college degrees, but the figure jumps to 16 percent for the younger generation. South Korea's share grows from 1.4 to 5 percent in the younger generation.
The United States also stands apart in terms of the cost of higher education. In the United States a graduate can expect to spend $70,000 in direct costs, compared with the OECD average of $11,000. Even in England, where tuition rates at most universities are set to nearly triple beginning next year, the financing structure does not place such a heavy direct toll on families. "What they have essentially introduced is a graduate tax with a bit of a loan," Mr. Schleicher says of the English system, which will require graduates to begin paying back loans once their incomes have reached a certain level. The only countries that come close to the United States in terms of direct costs, he said, are South Korea and Japan, "but in these countries they have a very strong culture of saving, and people still have the money."
In what he describes as a profound structural shift, Mr. Schleicher said the economic crisis has heightened the impact that a factor such as education level has on people's lives, and that this correlation will persist even if the global economy turns around. "It's not that we have so many more poor or rich people than before, but the fact that low levels of education have such a strong impact on future success is what has really changed," he said.
The economic turmoil of recent years has also taken a toll on international student mobility, slowing the rate of growth for out-of-country enrollment figures from 8 percent in 2007-8 to 3.3 percent in 2008-9. Even as the U.S. share of this globally mobile student population shrinks, from 23 percent in 2000 to 18 percent in 2009, the United States faces the problem of falling competency standards among its own students. With 42 percent of 15-year-olds scoring below the reading level necessary for secondary studies, "it will become increasingly difficult to supply institutions of higher education with students that are able to follow and complete their studies," the report says.
Faced with so many challenges, the choices for policy makers are fairly straightforward, if politically difficult, Mr. Schleicher said. "We all know that long-term individual gains and long-term fiscal gain from higher education are high, but the financial pressures are in the short term." The potential benefits from making tough economic decisions about investing in higher education are evident in the figures from countries that, according to Mr. Schleicher, "have the answer." Canada and the Nordic countries have decided that "society is willing to pay higher taxes to support the future promise of society," he said. "So far, those countries have done well—they have very equitable distribution of access to higher education and very few disparities in outcomes."
13 septembre 2011

Apprentissage: la politique du chiffre n’est pas la solution miracle

http://www.regionsmagazine.com/images/europe/arf.gifLes mauvais chiffres de lʼapprentissage au premier semestre 2011 confirment que la politique du chiffre nʼest pas la solution miracle au chômage des jeunes. L’association des Régions de France rappelle que:
- Les régions sont en charge de l’apprentissage et prennent, sur leurs territoires, toutes les initiatives pour développer cette filière de formation. Les effets d’annonce du gouvernement sont stériles: face à un objectif de doublement des effectifs, la réalité est une baisse de 8% depuis le début 2011.
- L’apprentissage ne se décrète pas. Les recrutements par les entreprises de jeunes apprentis dépendent largement de la conjoncture économique et de leur santé économique. Les mauvaises nouvelles sur ce front laissent envisager des mois difficiles pour l’apprentissage.
- L’instabilité des mesures fiscales d’incitation a sa nocivité.
- L’attractivité de cette voie de formation pour les jeunes repose sur des efforts qualitatifs de revalorisation de l’apprentissage, que ce soit par les méthodes d’enseignement, les conditions matérielles pour les jeunes (hébergement, transport…). C’est le sens des politiques mises en oeuvre par les conseils régionaux.
- Un apprentissage réussi repose sur une formation initiale solide, à un âge adapté (+ de 16 ans).
Les enjeux majeurs sont de réduire les ruptures en cours de formation (25%) plutôt que de faire la politique du chiffre à l’entrée. A ce titre, les Régions rappellent leur opposition à l’apprentissage junior.
Les Contrats d’Objectifs et de Moyens entre l’Etat  et les Régions (12 ont été signés à ce jour) doivent avoir pour objectif principal de renforcer la  qualité de l’offre d’apprentissage plutôt que de décliner des objectifs chiffrés irréalistes.
http://www.regionsmagazine.com/images/europe/arf.gif Vaene arvud õppe-aasta esimesel poolel 2011 kinnitada, et poliitika kõigist pesa ei ime lahendus noorte tööpuudus. Association of piirkonnad Prantsusmaa meenutatakse, et:
- Piirkonnad vastutavad õppe-ja võttes oma territooriumil, kõiki algatusi, et arendada seda koolitusprogrammi.
Mõju valitsuse teadaannet on steriilne: ees eesmärgi täitmisele kahekordistada tööjõud, tegelikkus on alla 8% aasta algusest 2011. Velle...
12 septembre 2011

Les actes des Cinquièmes rencontres régionales des Professionnels de l’Orientation Tout au Long de la Vie en Rhône-Alpes

http://www.aravis.aract.fr/upload/image/mission-egalite-mixite-professionnelle/logo-partenaires/PRAO.pngRetrouvez les actes des Cinquièmes rencontres régionales des Professionnels de l’Orientation Tout au Long de la Vie en Rhône-Alpes.
Les rencontres régionales constituent depuis leur première édition, des temps forts d'échanges entre praticiens des réseaux et services AIO (d'Accueil, d'Information et d'Orientation) pour une réflexion partagée sur les pratiques d'orientation tout au long de la vie et sur l'articulation des services rendus au public.
Pour rappel, ces rencontres avaient pour thème: le conseil en orientation dans son environnement, réalités et perspectives. Téléchargez les actes des Cinquièmes rencontres régionales des Professionnels de l’Orientation Tout au Long de la Vie en Rhône-Alpes.
Extraits
Jean-Robert PITTE, Délégué à l’Information et à l’Orientation

J'ai été heureux de passer cette journée avec vous et de rentrer dans les problématiques de la région Rhône-Alpes. J’essaie, depuis ma prise de fonction il y a une dizaine de mois maintenant, d’aller le plus souvent possible en région car chaque espace de vie français a des problèmes différents qui doivent se résoudre différemment. Les situations sont en effet, très différentes selon le territoire dans lequel on se trouve (régional ou local) et les caractéristiques du lieu (villes de petites ou fortes importances, zones rurales, sites difficiles).
La loi de 24 novembre 2009 est une loi qui implique une coordination des différents organismes prescripteurs ou recommandant des solutions en matière d’orientation, de formation et d’insertion professionnelle.
L’un des vrais problèmes de l’orientation est celui des sigles et de leur multiplicité, notamment interrégionale. Derrière cette question, il y a la difficulté de l’usager. L’usager initié n’a pas trop de problème à se retrouver dans ce « maquis ». A l’inverse, le jeune issu de l’immigration, décrocheur, dans une famille décomposée dans un quartier sensible peut-il s’y retrouver ? De même, que fait l’étudiant « décrocheur », (et il y en a beaucoup) qui se trouve par hasard dans une université parce qu’il n’a pas bénéficié d’un vrai service d’orientation avant son inscription ? Parfois, on le « raccroche » notamment s’il vient consulter, et qu’il est aidé. Mais beaucoup disparaissent complètement ce qui est dramatique. C’est la même chose pour le demandeur d’emploi de longue durée qui, par hasard, est tombé dans un centre de Pôle emploi débordé, avec des interlocuteurs chaque fois différents du fait de la réorganisation, de la crise, de l’augmentation du nombre des demandeurs d’emploi. Il ne s’agit pas de critiquer les services d’orientation mais on ne peut que constater la complexité d’un système français, qui, dans le domaine de l’orientation comme dans d’autres domaines ne répond pas aux problèmes posés. Quand il y a un problème, on crée un organisme pour y répondre et on accumule, on fait du « millefeuille ». Evidemment, parfois c’est redondant, parfois au contraire, il y a de grands vides … : des cas ne peuvent pas être traités parce que personne ne sait les traiter…
En matière d’orientation, il y a en France 8500 lieux d’Accueil, Information, Orientation. Cela fait une moyenne de 70-80 organismes par département, moins dans les zones rurales, plus dans les régions urbanisées. C’est invraisemblable et on ne peut pas s’y retrouver !
Le législateur, dans sa grande sagesse, s’en est ému. Par la loi du 24 novembre 2009 qui prévoit une meilleure coordination de l’Accueil, Information, Orientation dans notre pays. Cela s’impose même si le chantier est compliqué. Dans la région Rhône-Alpes, vous avez commencé à vous y attaquer depuis bien des années : le PRAO est là pour cela, pour coordonner les efforts des différents organismes.
Il y a encore une marge de progrès, nous en sommes tous conscients et le dire n’est pas un reproche pour le PRAO… Vous avez une feuille de route que vous avez acceptée mutuellement et que la Région porte. Mais comme l’a dit Philippe Meirieu, la Région ne peut rien faire sans l’Etat et les partenaires sociaux. Il est normal que l’Etat le dise aussi. L’Etat en région (Rectorat, DIRECCTE, etc.), ne peut rien faire sans la Région, sans les autres collectivités territoriales (et Dieu sait si elles sont importantes, départements, communautés urbaines d’agglomération, villes), sans les partenaires sociaux qui représentent un « monde » difficile à coordonner.
A partir du moment où les gens commencent à travailler ensemble, il y a une vraie solidarité et on a entendu aujourd’hui des expériences passionnantes de professionnels qui ont montré que beaucoup de choses peuvent se faire…
Cependant, c’est très compliqué parce que nous avons notre culture tribale… Chaque organisme a sa culture, son histoire, parfois ses statuts, ses spécificités historiques que les professionnels ne sont pas prêts à modifier ou à abandonner. Pourtant, bien souvent, cela mériterait d’être remis en cause, regardé de près et qu’on accepte d’aller vers le changement et donc vers une meilleure coordination.
Cette loi du 24 novembre 2009 prévoit la nomination d’un Délégué à l’Information et à l’Orientation rattaché au premier ministre. J'ai été nommé 8 mois après le vote de la loi ce qui montre bien la difficulté qu’il peut y avoir à faire s’entendre cinq ministères chargés de la jeunesse, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, de l’emploi (en ce moment, deux ministres ont un charge l’emploi et la formation professionnelle). Du fait de ces difficultés, mon premier rapport aura du retard. Nous sommes en train de le rédiger avec la petite équipe des chargés de mission de la DIO. Il s’intitulera « orientation pour tous ». Sans doute, vous professionnels, vous n’y apprendrez pas grand-chose. Mais ce rapport va être destiné au plus large public possible. Il fera l’objet d’une publication chez un grand éditeur et d’une publicité de façon à ce que parents, jeunes et moins jeunes aient l’idée de le lire, les droits d’auteur allant aux compagnons du tour de France. C’est une sorte de « mode d’emploi » dans ce maquis de l’information et de l’orientation. Il y aura aussi un certain nombre de recommandations destinées aux différents ministères. Il a en effet semblé important d’avoir un document qui aujourd’hui n’existe pas sur le marché sous quelque mode que ce soit (imprimé ou électronique).
La lettre de mission que j’ai reçue dans le courant de l’été dernier -plusieurs semaines après ma nomination- prévoit que je puisse coordonner la politique d’information et d’orientation en mettant en oeuvre en particulier, ce que la loi a appelé, disons le, assez malheureusement, « lieu unique ».
Cette expression veut dire, dans un français simple, « tout le monde sous le même toit ». L’idée est donc de se rassembler et de se mettre sous le même toit, dans un lieu géographique unique. Or avec les différents ministères, les parlementaires ayant porté la loi, les présidents de Région et les partenaires sociaux, nous nous sommes aperçus assez vite que si nous prenions cette expression dans son acception la plus étroite, il n’y aurait qu’une vingtaine de labellisations en France (soit 16-17 cités des métiers et quelques maisons de l’emploi un peu « rassembleuses ») ce qui n’était pas l’objectif de la loi. Donc, après maintes discussions avec les intéressés, nous nous sommes mis d’accord sur le fait que « le lieu unique » devait se définir comme « un espace de vie ». Un lieu géographique peut avoir pour nous, géographes, le sens d’un point donné repérable par GPS mais aussi d’une superficie, d’une surface. C’est cette interprétation qui a été acceptée par l’ensemble des ministères. Le nom retenu est « Orientation pour tous Pôle information et orientation sur les formations et les métiers ».
Le pôle regroupe en réseau différents organismes proches les uns des autres, accessibles par tous, par les transports en commun, facilement repérables. Il implique une convention entre des organismes ayant des vocations variées, (tels que ceux que vous représentez ici et peut-être quelques autres), à l’échelle d’un bassin de vie, passant une convention entre eux et acceptant de travailler ensemble et d’assurer individuellement le premier accueil.
Pour prendre un exemple absurde, un décrocheur collégien peut entrer dans un centre Pôle emploi. On lui donnera (et peut être cela se fait déjà) un minimum d’informations pour qu’il puisse se retrouver dans le paysage de l’orientation; on écoutera sa question, son problème et on l’enverra au bon endroit en l’aidant. En effet, ce que nous voulons, c’est que les personnes les plus défavorisées, les plus perdues dans le système, soient accompagnées personnellement pour aller dans le lieu de second niveau où elles bénéficieront d’un accompagnement personnalisé, d’une écoute plus approfondie, de manière à ce que nul ne soit perdu. C’est un système à deux niveaux. Le décret d’application de la loi dont la première version date de mars 2010 a été signé et paraîtra d’un jour à l’autre au journal officiel. De même un arrêté très important prévoit les conditions de la labellisation.
J’aurais préféré, et le gouvernement aussi, que la parution ait lieu dès l’automne mais c’est toujours difficile quand il y a de multiples relectures, des changements souhaités par le Conseil d’Etat et les différents ministères. Aujourd’hui, il est définitif, signé et il paraîtra au journal officiel. Il sera envoyé à tous les préfets et les recteurs avec une circulaire précisant les modalités d’application.
Les projets de conventions entre les différents organismes à l’échelle d’un bassin de vie, vont être proposés à l’Etat c'est-à-dire au préfet qui les fera analyser par ses services (DIRECCTE, par exemple) ou ceux du Rectorat. Tout le monde sera mobilisé et ce, en fonction du nombre de dossiers. Ensuite, les projets feront l’objet d’une évaluation par le CCREFP, ce qui est très important. Ce comité se réunit en Rhône-Alpes mais il est en cours de réorganisation avec « une commission Accueil Information Orientation » qui va se créer en son sein pour examiner les dossiers de demandes. Ce comité est co-présidé par le Président de la Région et le Préfet de Région. C’est donc vraiment une collaboration étroite Etat/Région, qui correspond à l’esprit du discours du Président Philippe Meirieu.
Ce comité transmettra ensuite le dossier au préfet avec un avis et le préfet validera dès lors que l’avis sera favorable. C’est une labellisation d’Etat qui a été prévue par la loi après discussions (les Régions auraient préféré co-labelliser). Mais le CCREFP donnant son avis, cela revient pratiquement à une co-labellisation. J’ai déjà eu l’occasion de le dire, je n’imagine pas qu’un préfet labellise contre l’avis du CCREFP si l’avis est négatif ou qu’un préfet ne labellise pas un dossier sur lequel le CCREFP aurait donné un avis positif. Ces dossiers doivent être portés fortement par l’Etat, la Région et les partenaires sociaux. C’est absolument essentiel pour la réussite de cette politique.
Il existe déjà actuellement des Cités des Métiers, qui fonctionnent très bien. Elles ont été créées, il y a presque 20 ans maintenant. La première a été installée à la Villette dans la Cité des sciences. Elle est la tête d’un réseau désormais international.
Dans ces cités des métiers, on répond aux questions des usagers. Il n’y a pas le nom des organismes mais la formulation de demandes: création d’entreprise, reconversion, formation initiale. On va au guichet qui correspond aux questions. Derrière les guichets, il y a des accueillants qui viennent des différents organismes, qui ne perdent pas leur identité car ils viennent là quelques demi journées par semaine. Mais, l’usager ne sait pas d’où viennent ces personnes qui accueillent. Les usagers s’y retrouvent.
En plus, il y a un équipement conséquent (en micro informatique, documentation…) ainsi que des accompagnateurs pour donner des indications. Ce modèle fonctionne très bien. Je le considère comme remarquable. Il est évident que ce modèle ne pourra pas être répandu d’un seul coup en France mais il est formidable car il permet d’accueillir tout le monde: c’est anonyme, gratuit et il y a un accompagnement personnalisé. Comme ce n’est pas possible de ne garder que ce modèle, ce seront des coordinations à l’échelle des bassins de vie, (comme Bourg-en-Bresse). Il suffit d’avoir un ensemble le plus complet possible d’organismes permettant de répondre à toutes les questions, qui travaillent entre eux et qui mettent sur leur porte leur nom ainsi que le logo « orientation pour tous ». Quelqu’un a dit ce matin que dans son CIO, il accueillait plus de 10% d’adultes, certains en ont plus (jusqu’à 30%) ; les CIO doivent accueillir tous les publics pour un premier niveau d’information. Il est évident que les CIO ne vont pas trouver un emploi à quelqu’un. Il y a d’autres organismes pour cela. Idem pour ce qui concerne les demandes de congés individuels de formation. Le CIO les enverra vers le FONGECIF.
La seconde partie de ma mission consiste à coordonner et homogénéiser le système dématérialisé qui est aujourd’hui extraordinairement complexe puisqu’il existe de nombreux de sites internet.
Pour la formation initiale, un énorme effort a été fait; aujourd’hui, il existe de la documentation écrite à l’ONISEP mais aussi surtout un site internet exceptionnel, clair ou tout le monde s’y retrouve, extrêmement lumineux, convivial avec une ergonomie parfaite. C’est un effort énorme qui a été fait. Mais l’ONISEP ne concerne que la formation initiale.
Quid de la formation tout au long de la vie ? C’est beaucoup plus compliqué. Il y a certes le site CENTRE INFFO. Il y a beaucoup de données sur le site CENTRE INFFO puisque tous les CARIF ou presque envoient leur documentation mais c’est un peu foisonnant et pour s’y retrouver, il faut être un peu initié. Ce site n’est pas aussi ergonomique que le site ONISEP. Il y a quand même des manques, par exemple pour ce qui vient du réseau jeunesse, du CIDJ, des BIJ, des CRIJ, des PIJ ou des branches professionnelles. Or, ce que nous voulons, c’est être le plus complet possible et le plus lisible et accessible possible pour tous publics. C’est ce que nous avons commencé à faire et le dossier avance. J’espère que nous aurons une version améliorée du site orientation/formation dans le courant de l’automne et une version définitive qui satisfera tout le monde à la rentrée 2012.
Du côté du « dématérialisé personnalisé » (téléphone, chat, courriel), nous sommes également en train de travailler avec l’aide de la DGEME (direction générale de la modernisation de l’Etat) qui réfléchit beaucoup à tout ce qu’il est possible de faire pour simplifier la vie des administrations françaises et pour les rendre plus efficaces et en même temps moins chères. Nous sommes aussi aidés par un service qui est la DILA et qui dispose d’un numéro unique que vous connaissez et qui est le 39 39 (numéro des services publics). Jusqu’à ce jour, le 39 39 ne donne pas d’information sur l’orientation et la formation professionnelle. Nous allons ajouter cette possibilité avec un numéro spécifique à l’orientation où une plateforme assurera un premier niveau d’information personnalisé avant de renvoyer les usagers vers un accompagnement personnalisé (par exemple la plate-forme ONISEP, la plateforme FONGECIF lorsqu’il y a une). L’idée est d’aller, de guider, d’accompagner par la main, par le téléphone ou par le chat l’usager jusqu’ à la bonne personne et éventuellement jusqu’à la prise de rendez-vous. Sur le plan budgétaire, le coût de mise en place de ce service dématérialisé sera financé par le Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP) ce qui nous permet d’avoir des opérateurs de téléphone. Même chose pour le site internet.
Pour ce qui est du regroupement ou du moins de la coordination à l’échelle des lieux physiques, bassins de vie c'est-à-dire de 300 à 400 lieux en France, la question est différente. Si je prends l’exemple de la Cité des Métiers ou des Maisons de l’Emploi qui sont des lieux aboutis, elles ont coûté un certain prix, généralement, à une collectivité territoriale. A Marseille, c’est la communauté d’agglomération de Marseille, à Limoges, c’est la Région qui a payé le bâtiment dans lequel il y a Pôle emploi, 2 CIO, une mission locale, et tous les organismes sont là. Outre l’accueil général du rez de chaussée, à l’étage sont logés tous les organismes.
Comme les collectivités locales sont assez sensibles à l’intérêt de ce genre d’organismes et parfois disposent de locaux vacants, la mise en place de ce type de lieux collectifs devient possible surtout lorsqu’il existe une volonté de travailler en commun de la part de différents partenaires. Cela permet aussi d’envisager différemment tous des problèmes d’effectifs, d’argent… Le fait de travailler ensemble permet une perspective « tout au long de la vie ». Cela aide, va permettre à l’ensemble des professionnels (et vous êtes très nombreux en France) d’être mieux en phase avec les besoins de ce pays. Il faut sortir d’une trop grande complexité, d’une trop grande opacité de nos systèmes d’orientation. Il n’y a pas un pays au monde ou le système est aussi compliqué parce que nous avons accumulé des institutions qui sont malheureusement souvent redondantes et qui ne se coordonnent pas.
Ce que je veux dire en terminant c’est que le travail qui est fait au PRAO est un travail formidable. Nous comptons bien, avec l’accord de Philippe Meirieu), repérer toutes les bonnes pratiques qui sont les vôtres pour essayer de les faire connaître et de les diffuser dans toute la France. Il y d’autres régions pilotes. Chacune a son style. Il y en a qui sont plus en avance que d’autres. Nous allons essayer d’aider l’ensemble des partenaires de l’orientation à faire que dans ce pays puisse se doter d’une orientation lisible pour les usagers. On a beaucoup parlé aujourd’hui de « besoin » d’orientation, mais un mot n’a pas été prononcé, c’est celui de « désir » d’orientation. Parce que l’orientation n’est pas une punition, c’est au contraire une belle opportunité. Je vous remercie de votre attention.
Téléchargez les actes des Cinquièmes rencontres régionales des Professionnels de l’Orientation Tout au Long de la Vie en Rhône-Alpes.

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12 septembre 2011

L’université en mode “public-privé”

http://le75020.fr/wp-content/uploads/2011/05/75020-logo-acteurs-publics.pngPar Xavier Sidaner. En recourant aux contrats de partenariat pour rénover ses universités, le ministère de l’Enseignement supérieur vise à faire émerger des pôles d’excellence. Non sans risques.
“Plus aucun obstacle réglementaire ni financier ne barre la route à l’avancement de l’opération Campus. Nous sommes à un moment d’accélération exceptionnel”, s’est réjoui Laurent Wauquiez, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en installant, le 19 juillet, le comité de pilotage du plan Campus. Lancé en février 2008, ce plan de grande ampleur en faveur de l’immobilier universitaire vise à faire émerger 12 campus d’excellence labellisés, auxquels s’ajoutent 9 campus prometteurs et innovants qui seront, en quelque sorte, la vitrine de la France et “capables de rivaliser”, dans l’esprit du ministre, “avec Harvard ou Cambridge”.
Ces universités, sélectionnées à l’automne 2008 sur la base de quatre critères (urgence immobilière, ambition scientifique, vie de campus et caractère structurant pour le territoire), seront construites par des groupes privés, non à la suite d’appels d’offres classiques, mais sur le modèle des partenariats public-privé (PPP). Le principal avantage est que, à travers ce contrat global, l’entreprise s’engage non seulement sur l’investissement, la construction, mais aussi sur la maintenance des bâtiments et le gros entretien. Une aubaine pour l’État, qui n’a jamais été très tatillon sur l’entretien de ses universités. Alain Neveu, responsable des grands projets au ministère de l’Enseignement supérieur, reconnaît d’ailleurs “l’avantage de cet outil contractuel”, qui conduit à “être vertueux”. Signe que l’État veut enfin sortir les universités de l’état de vétusté dans lequel une grande majorité d’entre elles se trouve, d’autres PPP ont par ailleurs été lancés, à Paris-IV et Paris-VII en juillet 2009, mais aussi à Toulouse pour des opérations touchant également au gros œuvre. Suite de l'article.
http://le75020.fr/wp-content/uploads/2011/05/75020-logo-acteurs-publics.png Autor Xavier Sidaner. Kasutades partnerluse lepingud uuendada oma ülikoolide kõrgharidus eesmärk on arendada tippkeskustele. Mitte ilma riske.
"Enam ei ole rahalised ja regulatiivsed barjäär takistab edendamisele operatsiooni Campus.
Oleme unikaalne hetk kiirendus, "tervitas Laurent Wauquiez minister kõrghariduse ja teadusuuringute, paigaldus, July 19, juhtkomitee Campus kava. Aasta veebruaris käivitatud 2008 kava suurte kinnisvara ülikooli eesmärk on arendada 12 ülikoolilinnakud kvaliteedimärgina, pluss nine paljutõotav ja uuenduslike campus, mis kuidagi, presentatsioon Prantsusmaa ja "võimeline konkureerima" vaimus minister, "koos Harvard või Cambridge." Velle...
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