Chômage des seniors: ALERTE ROUGE !

En Pays de la Loire le Chômage des 50 ans et plus s’est accru de 13,8% sur un an. En Loire Atlantique, nous sommes 14000. Bien entendu, ne sont pas compris ceux qui ne sont plus inscrits à Pôle emploi car non indemnisés ou par dépits. Ceux là, pour une bonne partie, glissent vers la plus sombre des précarités.
Les élites dédaignent les seniors ACTIFS
Disons le tout net, rien n’est fait pour aider les seniors à retrouver un emploi. Le traitement du chômage des seniors n’est pas une priorité pour nos « élites ». L’Etat ne s’intéresse pas aux seniors ACTIFS et les élus non plus. Dans un pays qui compte un élu pour 104 habitants, on ne peut que s’étonner du manque d’intérêt porté à un demi-million de nos concitoyens.
Deux exemples de cet éloignement, pour ne pas dire ce dédain:
- Nous avons, il y a plusieurs mois écrit au Préfet de la Région des Pays de la Loire qui est, rappelons le, responsable du service public de l’emploi en région, pour nous informer des actions menées par l’Etat déconcentré pour les plus de cinquante ans. Nous n’avons reçu aucun accusé de réception et encore moins de réponse!
- Il n’y a pas si longtemps, nous avons sollicité le Président de la communauté urbaine de Nantes (Nantes métropole) au sujet des cafés ACTIFS seniors que nous organisons. On pourrait penser que ces courriers auraient pu faire l’objet de réponses, selon les règles de courtoisie ou de politesse habituelles, mais non pas de réponse. Rien, nos écrits ne méritent aucune réponse…
Les ACTIFS seniors: citoyens de seconde zone ?
Alors que penser de cela? Êtes-vous, sommes-nous des citoyens de seconde zone? Nous allons bien finir par le penser. Heureusement, on ne nous a pas encore supprimé le droit de vote. Il convient de rappeler à nos « élites » que nous avons assumé et que nous continuons, pour beaucoup, à assumer notre contribution à la bonne marche de l’Etat et des collectivités territoriales par nos impôts. Nous sommes encore là et …nous allons être de plus nombreux, hélas. C’est vrai, nous ne sommes pas vindicatifs, nous ne cassons pas les automobiles, ni ne les brulons pour exprimer notre désespoir. Pour autant, cela justifie-t-il notre marginalisation?

Peut-on jouer au quitte ou double avec le DIF ?

La problématique du Droit à la formation (un nouveau Droit de l’homme ?) n’est pas celle de la pertinence de se former ou non au sein de la société de la connaissance, mais bien de savoir combien de temps les entreprises pourront maintenir des modèles anciens et dépassés de formation (le plan et une formation mal répartie), sans connaître une implosion sociale ou une dégradation de leurs résultats économiques.
Après avoir donné des sueurs froides aux entreprises dès 2004 (Le Monde de décembre 2004 : Les DRH ont le blues de la réforme de la formation professionnelle), le DIF interpelle désormais (à défaut d’effrayer) tous les acteurs de la formation professionnelle en France. Pourquoi n’ont-ils rien entrepris depuis sept ans ? Pourquoi s’être payé de mots en septembre 2003 puis avoir repoussé aux calendes grecques l’indispensable généralisation du DIF ?
La Cour des comptes estimait en 2009 que la formation professionnelle « réussissait » la performance d’être tout à la fois inadaptée aux besoins des entreprises et peu utile aux salariés. Qui profite réellement de cette quadragénaire formation professionnelle qui ne veut pas devenir formation tout au long de la vie ?
Les acteurs sociaux et la formation
Les entreprises. En France selon une étude conjointe Dares-Cereq-Insee menée en 2010, 10,5% des entreprises en France ont une réelle politique de développement des compétences. Dans l’indifférence ou l’incrédulité 90% des entreprises ont laissé végéter le DIF depuis 2004. A raison de 200 millions d’heures annuelles et de six années de capitalisation, la plupart des salariés en CDI ont dès lors atteint le maximum des 120 heures de leur compteur. Pour une PME de 50 salariés par exemple, 6000 heures auront été cumulées (avec un coût moyen de 40€ par heure). La dette DIF de cette entreprise est donc d’environ 250000€. Le DIF concerne environ 400000 salariés par an pour un coût de 300 millions (en 2009 la Cour des Comptes avait estimé le risque maximum DIF à 77 milliards d’euros soit 5000€ par salarié). Avec un DIF réclamé par 50% des salariés, il faudra dégager de 4 à 6 milliards d’euros tous les ans. Le plan de formation pourrait devenir une peau de chagrin dans les prochaines années.
Les OPCA. Bien imprudemment (mais en phase avec un monde professionnel attentiste et pusillanime), certains OPCA ont joué la montre et laissé le dispositif filer sans mettre en garde les entreprises et leur faire entendre que le DIF sera au final à leur charge (le DIF n’est pourtant pas une option du contrat de travail ou un dispositif inaccessible). Au lieu d’œuvrer à son déploiement, de nombreux OPCA ont contribué à cette faible appropriation du Droit à la Formation.
Les organisations syndicales. Les partenaires sociaux sont tout à la fois les inventeurs du DIF (à la suite de leur accord unanime en 2003), mais également les conservateurs d’un système paritaire dont ils tirent une grande part de leurs subsides. Transformer totalement la formation professionnelle entraînerait tout cet univers vers l’inconnu. Les syndicats revendiquent donc le DIF pour les salariés au niveau confédéral, mais sur le terrain, dans les sociétés, ces mêmes syndicats sont neutres ou peu volontaristes. Pourtant le DIF représente une chance pour un nouveau syndicalisme de services censé sortir notre pays de sa culture du stérile, et dépasser l’affrontement social.
Les organismes de formation. Préférant eux aussi jouer la sécurité et le récurrent plan (le ranplanplan Plan) ils n’ont pas pu, su ou voulu prendre le risque de la réforme. Après quelques timides tentatives en 2004-2005, ils ont surtout conforté l’immobilisme et les tergiversations de leurs clients (d’aucuns annoncent ainsi de façon péremptoire l’échec du DIF). Certains organismes conseillent encore de déployer le DIF à dose homéopathique, mesurant tout le potentiel de déstabilisation de leur propre organisation.
Les pouvoirs publics. Réformer la formation, qu’elle soit initiale (car la formation professionnelle ne peut se déployer sans une solide éducation nationale) ou tout au long de la vie, semble hors de portée d’un Etat passé de l’omnipotence à l’impotence et transformé en un banal guichet payeur par les entreprises comme par les citoyens.
Le DIF reste donc, 7 ans après son invention, tout à la fois un vœu pieux (rendre la formation équitable), une absolue nécessité (la formation est évidemment une obligation nationale), mais aussi le révélateur de nos blocages.
Quand une erreur est commise par une organisation (entreprise ou pays) il n’y a que deux alternatives: faire amende honorable ou s’enferrer dans son erreur en espérant qu’elle ne sera pas découverte de si tôt (c’est le syndrome du vase cassé qui reste caché aux parents).
Il y a pourtant urgence, et si nous changeons effectivement de monde (passer d’un monde en expansion à un univers limité représente un effort comparable à celui des hommes abordant le néolithique ou la révolution industrielle selon Elie Cohen), nos coups de « barbouille » n’y suffiront pas. Il s’agit désormais ni plus ni moins que d’abandonner des schémas sociaux, professionnels et éducatifs bâtis aux XIXe et XXe siècles pour adopter les modèles apprenants et humanistes vitaux dans la société de la connaissance et de l’information.
Le DIF n’est pas un gadget mais une des clés de l’entrée de notre pays dans le XXIe siècle professionnel.
*A propos de l’auteur: Didier Cozin est auteur d’ « histoire de DIF » et d’ « Id-Reflex DIF » publiés aux éditions Arnaud Franel. http://twitter.com/idedif.

L'orientation tout au long de la vie, quelles évolutions ?

Contexte et objectifs
Les questions d’orientation tout au long de la vie et de mobilité professionnelle sont au centre des préoccupations, tant individuelles que collectives. Au niveau national, la loi sur l’orientation et la formation tout au long de la vie en fait un axe fort. Le droit individuel à l’information et à l’orientation implique une réflexion approfondie sur la question des services à rendre à l’usager et des problèmes de qualité voire de labellisation.
Contenu
• 13h30 Accueil café
• 14h Allocutions d’ouverture
• 14h15 Intervention de Monsieur Jean Robert PITTE, Délégué à l’Information et à l’Orientation
• 15h00 « Orientation et accompagnement, enjeux et perspectives ». Thierry BERTHET, chargé de recherche CNRS à l’université de Bordeaux, au SPIRIT (Science Politique Relations Internationales Territoires). Ses recherches portent sur les politiques publiques d’orientation, la territorialisation des politiques d’emploi et la régionalisation de la formation professionnelle.
• 15h45 Quelle amélioration de la qualité des services rendus aux publics en orientation? Aline GRIMAND, chef de projet AQOR (Amélioration de la Démarche Qualité en Orientation) au PRAO. Le projet AQOR (Amélioration Qualité en Orientation) est un projet Leonardo ayant pour objectif d'améliorer la qualité des systèmes, des pratiques professionnelles et des services d'orientation en développant une culture commune des acteurs de l'orientation au sein des régions européennes. Alain JOUNEAU, directeur de la cité des Métiers de Limoges et du Limousin, membre du comité de label association internationale réseau cité des Métiers. Présentation d’une démarche qui vise à l’amélioration de la qualité de services en orientation par une mutualisation de ressources autour d’un label garantissant à la fois le respect de principes fondamentaux et la liberté d’une organisation locale adaptée.
• 16h30 Table ronde avec des acteurs de l'orientation en Limousin: Jean-Marie Arnaud [Directeur du CRIJ Limousin], Sylvain Benoit [Directeur du Carrefour des étudiants], Jean-Luc Perrot [Responsable communication de Pôle emploi Limousin], Jean-Claude Pujol [Chef du SAIO ; Délégué régional de l'Onisep], Laurent Debrach [Président de l'ARML] et Alain Jouneau [Directeur Cité des Métiers de Limoges et du Limousin].
• 17h15 clôture, suivie d'un cocktail.

Ettepaneku taust ja eesmärgid
Poliitilisi küsimusi kogu elu ja karjääri liikuvuse keskne küsimus, nii individuaalselt kui kollektiivselt. Siseriiklikult õiguse suunata ning koolitada kogu elu on suur tähelepanu. Individuaalne õigus teabele ja juhiseid tähendab peegeldus teemal pakutavate teenuste kasutaja ja kvaliteediga seotud probleeme või märgistamine. Ettekanne, Jean Robert PITTE delegaadi info-ja Orientation. Velle...
Le Village des Métiers, de la Formation et de l'Emploi

Le Village : quelles nouveautés en 2012 ?
A l’honneur : la Grande Région (Lorraine, Luxembourg, Sarre, Rhénanie-Palatinat, Wallonie et Communauté germanophone de Belgique). Cet espace de coopération compte plus de 200000 frontaliers dont plus de la moitié sont originaires de Lorraine. Ainsi, il devient nécessaire de prendre en considération la dimension Grande Région dans l’itinéraire de vie des Lorrains et plus largement des travailleurs frontaliers.
3 jours au service des Lorrains et des travailleurs transfrontaliers
Pour la première année, le Village des Métiers, de la Formation et de l’Emploi se déroule sur 3 jours (vendredi, samedi, dimanche) afin de permettre à tous les lorrains et travailleurs transfrontaliers de la Grande Région de venir s’informer sur la réalité des filières professionnelles et de trouver leur voie sur le chemin de l’emploi.
Pourquoi un Village ?
En recréant l’ambiance d’un village, avec ses quartiers, ses rues, sa place, les visiteurs auront l’opportunité en un même lieu de bénéficier d’un concentré d’informations en termes de métiers, de formation, d’emploi et de mobilité professionnelle au sein de la Grande Région. Concrètement, ils verront les métiers pour les comprendre, rencontreront les professionnels pour en discuter, s’informeront sur les différentes voies de formation qui y conduisent et la réalité de l’emploi en Lorraine et plus largement en Grande Région.
Comment se présente le Village ?
Un hall dédié au Village «traditionnel» sera teinté Grande Région. En tenant compte des secteurs traditionnels et porteurs en Lorraine et plus largement en Grande Région, ce hall sera composé de 15 quartiers «filières professionnelles».
Chaque quartier aura pour objectif de montrer la réalité de la et/ou des filières professionnelles représentées en termes de:
♦ Métiers (porteurs et/ou en tension) via des démonstrations
♦ Formation tout au long de la vie (orientation, réorientation, insertion, reconversion, transition, adaptation…) avec la mise en avant notamment de formations transfrontalières initiées entre opérateurs lorrains et ceux des autres territoires de la Grande Région.
Un hall dédié à la mobilité professionnelle en Grande Région
Ce hall apportera des informations sur la mobilité professionnelle et présentera des projets et partenariats existants dans les domaines des métiers, de la formation et de l’emploi en Grande Région. En lien avec les partenaires «Métiers, Formation, Emploi» des six territoires de la Grande Région, trois quartiers seront proposés:
♦ Le Carrefour Lorrain «Information/Conseil/Orientation» aménagé par objectif:
* m’informer sur les formations en Lorraine
* découvrir les métiers et m’orienter
* me former par l’alternance
* valider mes acquis
* espace handicap
* aides financières pour ma formation
* créer, reprendre ou transmettre une entreprise
* espace salariés : continuité et mobilité professionnelle en Lorraine…
♦ Le Carrefour Grande Région «Information / Conseil / Orientation» informant sur la mobilité professionnelle, les passerelles «formation», les financements interrégions et présente des projets sur le territoire de la Grande Région.
♦ Le quartier «Emploi» composé d’entreprises implantées dans la Grande Région et d’institutionnels lorrains ayant des offres d’emploi.
Informations pratiques Entrée gratuite
Dates: les 2, 3 et 4 mars 2012. Horaires: de 9h à 18h le 2 mars et de 10h à 18h les 3 et 4 mars
Contact: INFFOLOR - Christine ETIENNE. Tél: 03.83.54.13.00 ou 06.80.38.88.53. Pour plus d’informations: www.reussirenlorraine.com.

The Village: Was ist im Jahr 2012 neu?
Im Blickpunkt: der Großregion (Lothringen, Luxemburg, Saarland, Rheinland-Pfalz, Wallonien und der Deutschsprachigen Gemeinschaft Belgiens). Diese Zusammenarbeit verfügt über mehr als 200000 Grenze mehr als die Hälfte aus Lothringen kam. So wird es notwendig, die Großregion Dimension in der Reiseroute des Lebens von Lothringen und der breiteren Grenzgänger zu betrachten.
Praktische Informationen Eintritt frei
Termine: 2, 3 und 4. März 2012 Öffnungszeiten:. Von 9 bis 18 Uhr 2. März und 10 bis 18 am 3. und 4. März
Kontakt: INFFOLOR - Christine ETIENNE . Tel: 03.83.54.13.00 oder 06.80.38.88.53. Für weitere Informationen: www.reussirenlorraine.com. Mehr...
Are student loan policies effective?

According to this theory, the cost of higher education should be shared by four principal parties: government, or taxpayers; parents; students; and/or individual or institutional donors. This means that, although the government recognises the social benefits of higher education (in terms of economic growth, less criminality, more social cohesion, transmission of values), parents and students should also be involved in the funding process, given the high private returns in terms of better status and higher lifetime income.
The strength of the student loans model vis-à-vis other forms of financial support is represented by its ability to guarantee both efficiency and equity. The implementation of student loans models around the world provides a lot of evidence to support this, but the measurement of their impact has usually been based on case studies, often focusing only on some aspects (equity, efficiency etc) of the policy. There are no theoretical and methodological works able to design comparative evaluations. Our research attempts to plug this gap.
Firstly, we sought to define the minimal requirements that should be met in order to qualify a loan scheme as a public policy. Our postulate is that the main point is the existence of a credit guarantee provided by the state. Student loans become a public programme if, and only if, the guarantee is provided by a third (public) party. In other words there is state intervention aimed at solving a market failure: the inability of the financial system to lend money to a class of potential borrowers because they lack adequate collateral.
Given this preliminary assumption, we attempted to identify the problems that the public policy should solve. They are:
(a) Equity: ensuring access to higher education by students from a disadvantaged background. In many countries the low percentage of poor students is a social problem. The introduction of a student loans scheme targeted at poor students could increase their educational participation, favouring social mobility.
(b) Finance: increasing higher education funding. The intervention of the state represents an answer to the problem of under-financed public universities. The participation of the student in meeting the cost of his/her education allows for an increase in tuition fees and therefore allows for the maintenance of high standards of teaching. The negative impact of tuition fees on higher education enrolments can be at least partly offset by a loan scheme.
(c) Labour market: promoting specific professional skills. The loan scheme can support the development of specific fields of study, depending on manpower priorities.
(d) Society: securing financial student autonomy. The introduction of a loan programme could grant a mutual independence both to the student and to his/her family because of the absence of economic constraints.
The next step was to construct different models of student loans programmes. A public policy can fail either because of problems in the implementation phase (lack of resources, changes in the environment etc), or because it was badly designed to start with.
Before entering the actual measurement of the policy outcome, therefore, it is necessary to understand if the programme was actually able to meet its goals, that is, if the different elements were combined in an appropriate way. There is no plausible reason why the fact that the repayments are collected by a public agency or a commercial bank should increase or decrease the effectiveness of the policy, even if it can affect its efficiency.
The main characteristics of student loans programmes are their repayment mechanism, interest rates charged and the total amount of the loan. A fourth and a fifth element can be added: the eligibility rules, and the fact that the programme is designed as an open-ended entitlement or as a fixed amount subsidy programme. As far as repayment mechanisms are concerned, student loans schemes can be mortgage-type (or conventional) or income-contingent. The first one foresees a repayment scheme in fixed installments for a fixed period of time. The second one is based on repayments as a percentage of a borrower's income.
The second important element is represented by the interest rate, that is, by the existence of an actual subsidy (different from the mere existence of a state guarantee) or by the fact that the normal commercial rate is applied.
The third element is represented by the amount of the loan. Here the two polar alternatives are on the one hand the fact that the loan scheme covers only the tuition fees or, on the other hand, that it includes actual living costs.
The fourth element concerns the eligibility rules. This is a crucial element in the loan design. Here the two polar situations are one in which all prospective students can apply and another in which only people with specific characteristics (family income or academic track record) can become beneficiaries.
The fifth and final element is represented by the nature of the programme: the fact that it is an open-ended entitlement (all the potentially eligible beneficiaries can apply) or that is a fixed amount subsidy (a given amount of resources is available, rationed on the basis of the 'first come, first served' principle or any other criterion).
Taking these factors into account, we looked at four idealised models: namely, increasing equity, promoting students' autonomy, increasing universities' funding and adjusting to the needs of the labour market. It is possible to assess if the design of a scheme is coherent and able to maximise the expected outcome. Some of the schemes are more 'generous' than what they should be in theory. If this is a temporary measure in order to 'sell' the programmes to the target groups, then it is understandable and appropriate. But if these features persist over time, then the social efficiency of the policy will be weakened as the state will be investing more than it seems necessary.
Second, this framework can be used to find out the real goals of a loan policy, without the need to make reference to political rhetoric. Third, the typology proposed allows the development of a system of effectiveness indicators and therefore of a correct evaluation. Once a coherent design has been found in a specific country, by assessing its effectiveness it is possible to ascertain if its failure or partial success is due to the implementation structure or the policy design. Finally, using our framework can contribute to open the debate about the possibility (and, of course, desirability) of a universal student loan scheme.
For instance, if we embrace the cost-sharing approach, according to which the increase in students' contribution to higher education costs is superior both in efficiency and in equity terms, the loan policy could try to internalise all the possible goals mentioned above. By granting all students the right to have a loan it could pursue a universal approach; by including in the total amount both the tuition fees (based on the real cost of the study) and living costs it could improve students' autonomy; by providing subsidised interest rates, and introducing an income-contingent repayment mechanism, both conditional upon certain characteristics of the applicant and-or of his or her field of study, it could take into consideration social goals and the need to correct the failures of the labour market.
Of course, this is merely a theoretical exercise, furthermore one based on premises that are far from being widely shared. But it gives an idea, we hope, of the usefulness, also for policy design, of an agreed conceptual framework in order to systematise our knowledge of a given phenomenon, in our case student loan policy.
* Bruno Dente and Nadia Piraino are at the Centre for Administration and Public Policies, Politecnico di Milano in Milan, Italy. This is an edited version of an article, "Models for Determining the Efficiency of Student Loan Policies", in the current edition of the Journal of Higher Education Policy and Management.
Consultation des représentants du personnel sur la formation
Par la Rédaction. La première consultation des représentants du personnel sur le plan de formation doit avoir lieu au plus tard le 30 septembre prochain.
Attention ! Les employeurs doivent respecter un calendrier pour l’organisation de ces réunions. Ainsi, la date limite de la 1ère réunion est fixée au 30 septembre, et celle de la 2e réunion au 30 décembre. Or l’employeur doit communiquer aux représentants du personnel les documents d’information nécessaires trois semaines avant chaque réunion.
Les documents d’informations pour la 1re réunion devront donc être envoyés au plus tard le 9 septembre prochain.

Jeunes diplômés: formez-vous en début de carrière
Par Florence Mehrez. Une étude du Céreq le démontre: les jeunes ont tout intérêt à reprendre une formation dans les deux premières années de leur vie active. Ils améliorent ainsi leur employabilité par rapport à une formation qui serait entreprise plus tardivement.
Il n'est pas rare que les jeunes, à peine entrés sur le marché du travail, reprennent une formation afin d'améliorer leur employabilité. Se former de nouveau juste à la sortie d'un premier emploi a des effets positifs, comparé à une formation réalisée en sortant d'une période de chômage ou d'inactivité, ou plus tardivement.
Améliorer son employabilité à moyen terme
"Lorsque la formation a lieu juste à la sortie d'un emploi, les jeunes formés améliorent leurs chances ultérieures de garder une position favorable sur le marché du travail", constate le Céreq. Les jeunes qui ont fait le choix de se former la première ou la deuxième année qui suit leur première expérience professionnelle sont dans une situation plus favorable à moyen terme. Ils ont davantage de chances d'être en emploi lors de la cinquième année de leur vie active.
En revanche, "lorsque la formation post-emploi intervient plus tardivement, au cours de la troisième année de vie active, cette forte amélioration des chances d'accès à l'emploi n'est plus lisible", note l'étude. Le même constat est fait lorsque la formation intervient après une période d'inactivité.
En mettant plus de chances de son côté
Ces différences peuvent s'expliquer de plusieurs manières. Le jeune qui reprend une formation très rapidement décide d'un "effort renouvelé consenti pour affronter le marché du travail avec de meilleures cartes". La formation résulte souvent "d'un choix personnel donc a priori positif et probablement préparé". Il peut s'agir "de formations qui visent à valider des expériences acquises ou découvertes dans le cadre de l'emploi occupé, ou bien de formations de reconversion auprès des emplois d'attente".
Attention à ne pas reprendre une formation trop tard
En revanche, lorsque le jeune reprend une formation quelques années après son entrée dans la vie active, "ces retours plus tardifs en formation peuvent témoigner de situations où le retour en formation se fait sur un mode moins positif que lorsqu'il intervient plus tôt". Il peut aussi s'agir de "tentatives de réorientations professionnelles qui demandent plus de temps pour aboutir que les formations post-emploi plus précoces que l'on suppose constituées plus souvent de démarches de validation d'expériences et de réussites professionnelles".
S'agissant de ceux qui décident de suivre une formation après une période de chômage, le Céreq note qu'il s'agit souvent de "trajectoires très délicates, intervenant dans le cadre de chômage ou d'inactivité souvent à la suite de parcours d'insertion largement grippés", contrairement aux jeunes qui entreprennent une formation après une première expérience professionnelle qui ont souvent un parcours "ni sans accroc ni catastrophique".
Florence Mehrez. Uuring Céreq näitab: noored on huvi jätkata koolitus kahe aasta jooksul oma elu. Nad parandada oma tööalast seoses koolituse, et oleks tehtud hiljem.
See ei ole sugugi haruldane noored lihtsalt sisenevad tööturule, jätkata koolitusi, et parandada nende tööalast konkurentsivõimet. Vorm jälle lihtsalt maha esimene töökoht on positiivne mõju võrreldes koolitus läbi aja töötuse või mitteaktiivsuse või hiljem. Veel...
L'enseignement supérieur dans le Rapport d’activité 2010 de l’ANFA

Enseignement supérieur
L’ANFA a enfin poursuivi sa contribution aux travaux engagés sur la rénovation des diplômes, et s’est fortement impliquée dans les dossiers relatifs à l’enseignement supérieur.
Les actions prévues et financées dans le cadre de la Convention Générale de Coopération liant l’ANFA au Ministère de l’Education Nationale, ont été présentées aux membres du Groupe technique « Taxe d’apprentissage » (composé des membres SPP et de représentants du Ministère), le 16 juin. Enfin, la Convention Générale de Coopération précitée, qui associe à présent le Ministère de l’Enseignement supérieur, a été renouvelée le 20 décembre 2010.
Le site enseignement supérieur
Destiné à présenter les formations de l’enseignement supérieur et les besoins dans la Branche, le site est en cours de développement.
Diplôme d’Ingénieur
L’ANFA participe au suivi pédagogique de la formation d’ingénieur, en partenariat avec le CNAM et le GARAC. Elle est associée aux recrutements des jeunes et participe aux soutenances des projets tuteurés; elle participe également à la Commission Formation, au Conseil d’Administration de l’Association pour les Formations d’Ingénieurs des Services de l’Automobile (AFISA) et en assure le suivi administratif. Dans le cadre de la promotion de la formation d’ingénieur auprès des entreprises et des jeunes, une fiche argumentaire dédiée aux entreprises a été réalisée, en collaboration avec les professionnels.
Licence OMSA
L’ANFA a participé à la gestion et au suivi pédagogique de la licence qui accueillait 46 étudiants à la rentrée 2010, sur les sites de l’Université de Marne-La-Vallée et de l’ISTA à Saint-Brieuc. Des travaux préparatoires à l’ouverture de cette licence à l’IUT de Grenoble ont été réalisés.
La collecte a été réalisée au titre de:
- la professionnalisation: 31,86 millions d’euros (32 millions en 2009),
- la formation continue: 78,32 millions d’euros (69,6 millions en 2009),
pour un total de 110 millions d'euros (101,6 millions en 2009), auxquels s’ajoutent:
- la taxe fiscale spécifique au secteur: 30 millions d’euros (28 millions en 2009),
- la taxe d’apprentissage: 29 millions d’euros (28,8 millions en 2009).
Ces ressources ont permis à l’ANFA de financer en 2010:
- 3386 contrats de professionnalisation (3 280 en 2009), dont 95% de contrats à destination des jeunes de moins de 26 ans,
- 23800 périodes de professionnalisation (18800 en 2009),
- la formation continue de 59604 stagiaires (46625 en 2009) issus d’entreprises de 10 salariés et plus,
- la formation continue de 46538 stagiaires (43325 en 2009) issus d’entreprises de moins de 10 salariés.
L’accord triennal « Compétences Emplois », conclu avec l’Etat en février 2010 et qui doit, sur 3 ans, concerner 10 000 salariés, a représenté en 2010 une somme de 2,8 millions d’euros engagée pour la formation continue de 2400 stagiaires des TPE et PME.
Dans le cadre des missions qui lui sont confiées par la Commission Paritaire Nationale pour l’Emploi
(CPNE) de la Branche, l’ANFA prend aussi en charge:
- l’accompagnement de 61000 jeunes en formation initiale, dont 26000 apprentis,
- la mise en oeuvre de l’axe « Développement de la GPEC » de l’accord Compétences-Emplois, qui prévoit la réalisation dans les entreprises de diagnostics qualitatifs et quantitatifs des emplois, des métiers et des compétences,
- le développement du dispositif CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) de la Branche: en 2010, 1660 jeunes ont préparé un CQP; 51 CQP sont actuellement accessibles, également, par la Validation des acquis de l’expérience (VAE),
- l’Observatoire, cellule de diagnostic et prospective, qui a la responsabilité de l’ensemble des études sur les métiers et les qualifications du secteur,
- l’actualisation du Répertoire National des Qualifications des Services de l’Automobile (RNQSA) qui établit la liste exhaustive et les caractéristiques des Qualifications de la Branche.
L’ANFA et ses 11 Délégations régionales assurent également des missions de service par:
- la formation et le perfectionnement de 2238 formateurs de CFA ou enseignants de lycées,
- l’organisation en régions de journées techniques sensibilisant enseignants des CFA et lycées professionnels aux nouvelles technologies pour la mobilité durable,
- la formation et l’accompagnement de la fonction de tuteur,
- l’information de 500000 jeunes, de leurs familles et des enseignants sur les formations et les métiers du secteur,
- une forte implication sur les volets ECVET (crédits d’apprentissage européens pour la formation et l’enseignement professionnels) et Mobilité européenne.
Le rapport d’activité 2010 de l’ANFA est téléchargeable sur le site www.anfa-auto.fr.

Midi-Pyrénées: zoom sur les dispositifs de formations professionnelles

Répondre aux besoins des entreprises, satisfaire les attentes des salariés, favoriser le retour à l’emploi des chômeurs, assurer l’insertion professionnelle des publics en difficulté… Telle est le défi des acteurs de la formation continue en Midi-Pyrénées.
Pour résoudre cette équation, le Conseil régional est en train de plancher sur son prochain programme de formation professionnelle (PRFP) pour la période 2011-2015. Prévu pour l’automne, celui-ci prendra le relais du précédent plan qui avait « permis d’aider près de 27000 personnes, chaque année, dans leur démarche de formation et d’insertion, notamment en développant l’offre de formations qualifiantes », précise Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées.
Des dispositifs pour tous les publics
Plusieurs actions phares seront reconduites. Notamment le Dispositif d’accès à la qualification (DAQ). Il propose aux candidats de construire un projet professionnel et les aide à mettre en œuvre un plan d’actions de formation. D’une durée de 2 semaines à 4 mois, ces cursus permettent de découvrir un métier ou d’acquérir des connaissances de base. L’an dernier, 4800 personnes éloignées du monde du travail et de ses réalités ont profité du DAQ.
Les formations dites préparatoires font également leur preuve. Elles offrent aux demandeurs d’emploi la possibilité d’acquérir des connaissances théoriques et techniques nécessaires pour accéder à une qualification ou à un emploi. Durant les prochaines années, de nombreux salariés devraient encore bénéficier des chèques formation délivrés par la région Midi-Pyrénées pour renforcer leurs compétences en français, maths, bureautique, langues…
Basée à Toulouse, l’Ecole régionale de la 2e chance, aussi appelée « E2C », vise, quant à elle, les moins de 26 ans déscolarisés depuis plus d’un an et qui ont un niveau de qualification inférieur au CAP. Chaque année, une centaine de jeunes 18 à 30 ans ayant quitté le système scolaire sans diplôme ni qualification y suivent une formation de 9 mois, en alternance.
Une offre de formation riche et variée
La Chambre de commerce et d’industrie de la région Midi-Pyrénées (CCIR) est, elle aussi, en train de définir sa stratégie pour les années à venir. « Nous avons sondé plus de 1500 entreprises pour identifier les nouveaux besoins en termes de compétences », signale Anne Bibet, chargée de mission emploi et formation. Les grandes tendances qui se dessinent concernent les services à la personne, les emplois verts et les métiers de l’assurance et de l’aéronautique « qui vont connaître de nombreux départs à la retraite et dont il faut former la relève », précise-t-elle.
Le bâtiment et l’hôtellerie-restauration restent également des valeurs sûres. Tant sur le plan de la formation continue que de l’emploi. « Les entreprises de ces deux secteurs peinent à recruter des candidats et nous avons des difficultés à recruter des stagiaires pour nos formations », observe Émile Pérez, directeur régional de l’AFPA Midi-Pyrénées.

Satisfer les necessitats de les empreses, complir amb les expectatives dels empleats, promoure la reinserció laboral dels desocupats, el que garanteix la inserció laboral de col.lectius en dificultats... Aquest és el repte de la formació de jugadors en la regió de Migdia-Pirineus.
Per resoldre aquesta equació, el Consell Regional es troba en el procés de treballar en el seu següent programa de formació (CARP) per al període 2011-2015. Prevista per a la tardor, que es farà càrrec del pla anterior que havia "ajudat a prop de 27.000 persones cada any en el seu enfocament a la formació i integració, inclosa una major provisió de capacitació" diu Martin Malvy, president de la regió Midi-Pyrénées. Més...