Aller a la home de France 5Par Florence Mehrez. Une étude du Céreq le démontre: les jeunes ont tout intérêt à reprendre une formation dans les deux premières années de leur vie active. Ils améliorent ainsi leur employabilité par rapport à une formation qui serait entreprise plus tardivement.
Il n'est pas rare que les jeunes, à peine entrés sur le marché du travail, reprennent une formation afin d'améliorer leur employabilité. Se former de nouveau juste à la sortie d'un premier emploi a des effets positifs, comparé à une formation réalisée en sortant d'une période de chômage ou d'inactivité, ou plus tardivement.
Améliorer son employabilité à moyen terme

"Lorsque la formation a lieu juste à la sortie d'un emploi, les jeunes formés améliorent leurs chances ultérieures de garder une position favorable sur le marché du travail", constate le Céreq. Les jeunes qui ont fait le choix de se former la première ou la deuxième année qui suit leur première expérience professionnelle sont dans une situation plus favorable à moyen terme. Ils ont davantage de chances d'être en emploi lors de la cinquième année de leur vie active.
En revanche, "lorsque la formation post-emploi intervient plus tardivement, au cours de la troisième année de vie active, cette forte amélioration des chances d'accès à l'emploi n'est plus lisible", note l'étude. Le même constat est fait lorsque la formation intervient après une période d'inactivité.
En mettant plus de chances de son côté

Ces différences peuvent s'expliquer de plusieurs manières. Le jeune qui reprend une formation très rapidement décide d'un "effort renouvelé consenti pour affronter le marché du travail avec de meilleures cartes". La formation résulte souvent "d'un choix personnel donc a priori positif et probablement préparé". Il peut s'agir "de formations qui visent à valider des expériences acquises ou découvertes dans le cadre de l'emploi occupé, ou bien de formations de reconversion auprès des emplois d'attente".
Attention à ne pas reprendre une formation trop tard

En revanche, lorsque le jeune reprend une formation quelques années après son entrée dans la vie active, "ces retours plus tardifs en formation peuvent témoigner de situations où le retour en formation se fait sur un mode moins positif que lorsqu'il intervient plus tôt". Il peut aussi s'agir de "tentatives de réorientations professionnelles qui demandent plus de temps pour aboutir que les formations post-emploi plus précoces que l'on suppose constituées plus souvent de démarches de validation d'expériences et de réussites professionnelles".
S'agissant de ceux qui décident de suivre une formation après une période de chômage, le Céreq note qu'il s'agit souvent de "trajectoires très délicates, intervenant dans le cadre de chômage ou d'inactivité souvent à la suite de parcours d'insertion largement grippés", contrairement aux jeunes qui entreprennent une formation après une première expérience professionnelle qui ont souvent un parcours "ni sans accroc ni catastrophique".
Mine koju Prantsusmaa 5 Florence Mehrez. Uuring Céreq näitab: noored on huvi jätkata koolitus kahe aasta jooksul oma elu. Nad parandada oma tööalast seoses koolituse, et oleks tehtud hiljem.
See ei ole sugugi haruldane noored lihtsalt sisenevad tööturule, jätkata koolitusi, et parandada nende tööalast konkurentsivõimet. Vorm jälle lihtsalt maha esimene töökoht on positiivne mõju võrreldes koolitus läbi aja töötuse või mitteaktiivsuse või hiljem
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