
En Pays de la Loire le Chômage des 50 ans et plus s’est accru de 13,8% sur un an. En Loire Atlantique, nous sommes 14000. Bien entendu, ne sont pas compris ceux qui ne sont plus inscrits à Pôle emploi car non indemnisés ou par dépits. Ceux là, pour une bonne partie, glissent vers la plus sombre des précarités.
Les élites dédaignent les seniors ACTIFS
Disons le tout net, rien n’est fait pour aider les seniors à retrouver un emploi. Le traitement du chômage des seniors n’est pas une priorité pour nos « élites ». L’Etat ne s’intéresse pas aux seniors ACTIFS et les élus non plus. Dans un pays qui compte un élu pour 104 habitants, on ne peut que s’étonner du manque d’intérêt porté à un demi-million de nos concitoyens.
Deux exemples de cet éloignement, pour ne pas dire ce dédain:
- Nous avons, il y a plusieurs mois écrit au Préfet de la Région des Pays de la Loire qui est, rappelons le, responsable du service public de l’emploi en région, pour nous informer des actions menées par l’Etat déconcentré pour les plus de cinquante ans. Nous n’avons reçu aucun accusé de réception et encore moins de réponse!
- Il n’y a pas si longtemps, nous avons sollicité le Président de la communauté urbaine de Nantes (Nantes métropole) au sujet des cafés ACTIFS seniors que nous organisons. On pourrait penser que ces courriers auraient pu faire l’objet de réponses, selon les règles de courtoisie ou de politesse habituelles, mais non pas de réponse. Rien, nos écrits ne méritent aucune réponse…
Les ACTIFS seniors: citoyens de seconde zone ?
Alors que penser de cela? Êtes-vous, sommes-nous des citoyens de seconde zone? Nous allons bien finir par le penser. Heureusement, on ne nous a pas encore supprimé le droit de vote. Il convient de rappeler à nos « élites » que nous avons assumé et que nous continuons, pour beaucoup, à assumer notre contribution à la bonne marche de l’Etat et des collectivités territoriales par nos impôts. Nous sommes encore là et …nous allons être de plus nombreux, hélas. C’est vrai, nous ne sommes pas vindicatifs, nous ne cassons pas les automobiles, ni ne les brulons pour exprimer notre désespoir. Pour autant, cela justifie-t-il notre marginalisation?
